La politique symbolique de la CNIL
Résumés
Cet article propose d’analyser sur la longue durée la politique symbolique de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) en identifiant trois périodes. Dans un premier temps, la Commission participe à la « mise en invisibilité » et à distance d’un État perçu comme la principale menace à l’endroit des libertés. Un deuxième temps marque son retour en visibilité qui se manifeste par un impératif de réglementation policière. Parallèlement, la CNIL accompagne le transfert d’hégémonie normative vers l’entreprise à la faveur de la déréglementation. La dernière période est marquée par un affaiblissement de la fonction de mise à distance de la Commission qui doit en conséquence sécréter des signes de légitimité par la production d’images symboliques consensuelles comme autant de défenses immunitaires à l’égard de l’exécutif, dont sa survie dépend, aussi bien qu’à l’endroit des citoyens.
Notes de la rédaction
L'auteur n'a pas donné son accord pour la diffusion électronique de son article.
Pour citer cet article
Référence papier
David Forest, « La politique symbolique de la CNIL », Quaderni, 75 | 2011, 17-27.
Référence électronique
David Forest, « La politique symbolique de la CNIL », Quaderni [En ligne], 75 | Printemps 2011, mis en ligne le 05 avril 2013, consulté le 22 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/quaderni/709 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/quaderni.709
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