La collecte de données s’est considérablement développée ces dernières années : avec la diffusion des technologies numériques dans la société, ce sont à la fois les dispositifs d’enregistrement, les types d’informations recueillies et les modes de traitement qui concourent à la transformation des économies et des écosystèmes de données. Les données sont désormais moins livrées par les usagers au cours d’enquêtes qu’elles ne sont abandonnées par les utilisateurs dans le cadre de leurs pérégrinations numériques (Cardon, 2015). Sans catégorisation préalable, les nouveaux capteurs enregistrent les « traces » ou « signaux » d’activités en ligne (un clic, un achat, une interaction). Et pour le dire vite, l’internaute laisse des « traces » partout — et souvent, sans vraiment s’en rendre compte. Il suffit de faire des courses en ligne, de taper des mots-clés sur un moteur de recherche, d’activer la géolocalisation, de cliquer sur une publicité en ligne, pour transmettre une masse considérab...
Avant-propos : Politiques des données
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Référence papier
Anne Bellon et Anaïs Theviot, « Avant-propos : Politiques des données », Quaderni, 112 | 2024, 9-19.
Référence électronique
Anne Bellon et Anaïs Theviot, « Avant-propos : Politiques des données », Quaderni [En ligne], 112 | Printemps 2024, mis en ligne le 03 janvier 2027, consulté le 16 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/quaderni/3033 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/12cpo
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