Neiges et glaces. Faire l'expérience du froid (XVIIe-XIXe siècles), sous la direction d'Alexis METZGER et Frédérique RÉMY, 2015
Neiges et glaces. Faire l'expérience du froid (XVIIe-XIXe siècles), 2015, éditions Hermann (www.editions.hermann.fr), Paris, 232 p.
Texte intégral
1Cet ouvrage, collectif et pluridisciplinaire (géographie, histoire, anthropologie, littérature), traite de climat loin des préoccupations sur les changements climatiques actuels et de la batterie des mesures et des modèles auxquels la recherche a maintenant recours. Regard rétrospectif, et en cela moment d'évasion au regard des préoccupations majeures du moment, il cumule de multiples informations et récits qui fondent de solides réflexions dans différents domaines.
2Après une préface de François WALTER (p. 7-9) et une introduction signée des coordinateurs ("Il y a des chances pour que le temps se mette au froid", p. 11-19), l'ouvrage est divisé en quatre parties.
3La première, "Neiges et glaces à explorer" (p. 21-98), traite de l'avancée des réflexions sur le gel de l'eau et des possibilités de qualifier le froid en l'absence d'instruments de mesure.
Pour commencer, "Quelques curiosités autour du gel de l'eau. Comment l'eau, un fleuve ou la mer peuvent-ils geler" (Frédérique RÉMY, p. 23-37), rappelle les questions sur le gel de l'eau qui ont agité le monde savant aux XVIIème et XVIIIème siècles. L'auteure nous livre les interrogations de l'époque, les expérimentations menées et les explications avancées. Si les bizarreries de la congélation (surfusion) sont connues au milieu du XVIIème siècle, celles du dégel ne seront décelées qu'au début du siècle suivant. Le gel des cours d'eau par le fond, modalité observée par les "gens de rivières", a fait l'objet de vifs débats au XVIIIème siècle. Beaucoup, dont l'abbé NOLLET, se sont montrés résolument opposés à l'explication donnée par les utilisateurs des cours d'eau. Mais le terrain aura raison des raisonnements de cabinet. Le gel par le fond sera définitivement accepté par les savants au début du XIXème siècle (ouvrage de François ARAGO sur la congélation des rivières, 1828). Le gel de la mer a généré aussi de longues discussions. Pour BUFFON, il était tout simplement impossible. Sur le sujet, l'abbé NOLLET s'est racheté en démontrant expérimentalement que l'eau salée pouvait geler (J.A. NOLLET, 1748). Théodore Augustin MANN, chez lui, à la fin du XVIIIème siècle, parvient à faire geler de l'eau de mer. Les expéditions polaires de William SCORESBY, au début du XIXème siècle, fournissent à cet égard des observations déterminantes. Mais le mythe d'une mer libre au Pôle, entourée de glaces, subsiste encore dans les années 1870. Le chapitre s'achève sur quelques considérations au sujet des freins qui se sont opposés à la progression de la pensée scientifique, en particulier les problèmes de vocabulaire. De nos jours encore, n'entend-t-on pas parler de la montée du niveau de la mer sous l'effet de la fonte de la banquise… donc de glace de mer, sans conséquence sur ce niveau.
Puis "Prendre la mesure du froid au XVIIIe siècle : le cas de l'expédition Maupertuis en Laponie" (Anouchka VASAK, p. 39-57) analyse les apports climatologiques de l'une des deux expéditions scientifiques destinées à prouver que la terre était aplatie vers les Pôles et non de forme oblongue. Outre les opérations de triangulation, cinq académiciens français accompagnés par Anders CELCIUS se livrent dans la vallée du Tornio (Laponie finlandaise, alors suédoise), pendant un peu plus d'un an (en 1736 et 1737), à des mesures de température, surtout consignées (en degrés RÉAUMUR) dans le journal de l'abbé OUTHIER. Les thermomètres (à alcool éthylique ou à mercure) sont assez peu fiables dans des conditions d'observation aussi extrêmes. Ainsi la valeur minimale mesurée (37°R, soit 46°C) est-elle peu vraisemblable, car en dessous du point de congélation du mercure (38,8°C). Plus intéressantes que les mesures sont les observations qualitatives notées par OUTHIER et MAUPERUIS au sujet des conditions dans lesquelles se déroule l'expédition. Pour nos savants, le printemps de Tornio est aussi froid que le grand hiver de 1709 à Paris. Leur ressenti du froid est évidemment celui de parisiens, mais bien des effets du froid (sur les choses et les êtres vivants) qu'ils ont recensés font partie des critères d'évaluation listés par Théodore Augustin MANN à la fin du XVIIIème siècle. Plus encore qu'OUTHIER, MAUPERTUIS, en "fils de la philosophie des Lumières et du sensualisme", utilise le langage, avec un grand talent littéraire, pour traduire la réalité du froid de manière plus efficace que les mesures possibles à l'époque.
4La deuxième partie, "Neiges et glaces à gravir" (p. 59-98), nous amène dans un autre domaine du froid : la montagne.
Les travaux d'Élisée RECLUS (1830-1905) font l'objet du premier chapitre, "Neiges, glaces et géographie sociale : froid et théorie de l'entraide dans les écrits sur la montagne d'Élisée Reclus" (Federico FERRETI, p. 61-79). À la charnière entre XIXème et XXème siècles, l'adaptation est considérée comme le moteur du progrès. Mais les géographes anarchistes mettent en avant l'idée d'entraide, en opposition au darwinisme social. C'est dans les régions froides, dont les montagnes, que l'idée d'entraide s'impose le plus naturellement. L'exploration des montagnes est alors récente, ce monde hostile n'ayant été connu du public qu'au début du XIXème siècle, à travers le récit des voyages d'Alexandre de HUMBOLT dans le Nouveau Monde. Les montagnes sont perçues à l'époque comme des lieux difficiles à vivre, mais où il est aisé de se défendre. Élisée RECLUS les découvre en Colombie dans les années 1855-1857, alors qu'il a quitté la France après le coup d'état de 1851. Ses pérégrinations dans les Amériques nous sont présentées comme un voyage initiatique sur les traces de HUMBOLT, ce qui est peut-être exagéré. Toujours est-il que de retour en France, il visitera les Alpes et les Pyrénées, avant de s'intéresser aux migrations dans les montagnes du pourtour méditerranéen. Après une année d'emprisonnement consécutive à sa participation à la Commune, il s'installe en Suisse, où il prépare l'Histoire d'une montagne, ouvrage publié en 1880. Le mot froid et ses dérivés y cumulent cinquante occurrences, qui posent le problème de l'adaptation du vivant, depuis le végétal jusqu'à l'homme. Quelques extraits commentés de l'ouvrage donnent un aperçu de la pensée de RECLUS, lequel associe facteurs géographiques et historiques pour comprendre les mécanismes de coopération et d'entraide. À l'opposé de l'entraide, se situent, à ses yeux, les alpinistes "conquérants", sans empathie avec le milieu. La conclusion du chapitre souligne l'importance de la vision libertaire de l'évolutionnisme, si éloignée du darwinisme social, et la place que l'œuvre de RECLUS tient encore de nos jours.
Le chapitre suivant, "Les récits des alpinistes aux XVIIIe et XIXe siècles et l'expérience du froid" (Jean-Baptiste DUEZ, p. 81-98), s'intéresse à ces personnages décriés par RECLUS. Né en 1786 avec l'ascension du Mont-Blanc, l'alpinisme enrichit très vite l'expérience de l'altitude et du froid par celle du vide et du vertige, dans des courses de plus en plus difficiles. Au caractère sportif, les premières expéditions associent fréquemment un volet scientifique : mesures, de l'altitude et de la température, observations sur la glace et les avalanches, comme celles du physicien John TYNDALL. Les expéditions sont très médiatisées, grâce à des textes, des dessins et bientôt des photographies (frères BISSON), ce qui contribue à faire connaître les Alpes. À travers des extraits de textes empruntés surtout à John TYNDALL et à Emil ZSIGMONDY, J.B. DUEZ nous fait partager les rapports des alpinistes avec les multiples dangers de la montagne, en particulier ceux liés au froid, à une époque où les équipements étaient encore rudimentaires. Cet alpinisme naissant, réservé à une classe très aisée, a favorisé le développement hôtelier dans les Alpes dès le XIXème siècle.
5La troisième partie, "Neiges et glaces à goûter" (p. 99-137), évoque aussi des plaisirs, mais de nature bien différente.
Dans "Le stockage des neiges et glaces à rafraichir : théorie et pratique" (p. 101-119), Ada ACOVITSIÓTI-HAMEAU nous fait découvrir les différents aspects de la conservation des eaux gelées naturelles, pratique connue dès le IIIème siècle avant J.C. Après des considérations sur les principes de conservation et sur les progrès des connaissances pratiques à ce sujet aux XVIIème et XVIIIème siècles, l'auteure souligne des distinctions régionales. Elles se manifestent, d'une part, pour le stockage (soit par blocs, soit par lits séparés par des matières isolantes dans le sud de l'Europe, la première pratique semblant s'étendre, sans se généraliser, au XIXème siècle dans le cadre d'une exploitation prenant un caractère industriel) et, d'autre part, pour le choix du produit (la neige pour l'Orient, la glace pour l'Occident, même si les deux peuvent être utilisées partout). Les informations sur les sites de conservation sont tout aussi intéressantes. Conditions du milieu et aménagements conjuguent leurs effets pour assurer la ressource. Plusieurs exemples montrent la diversité des solutions retenues face à des contraintes variées. Les abris de stockage se rencontrent dans toute l'Europe, sur le pourtour méditerranéen et jusqu'aux plateaux de l'Extrême-Orient. Ils bénéficient toujours d'un climat ou d'un microclimat favorable. Partiellement ou totalement enfouis, ils présentent des formes diverses. Les cuves en cône renversé et celles cylindriques sont parmi les plus fréquentes. La pierre domine dans les constructions conservées. Le bois, bien que conseillé, est pratiquement absent, peut-être détruit. La brique (matériau vernaculaire en Iran) est également utilisée (en murs à double parement sans remplage), parfois associée à des galets (Roussillon). Différents dispositifs assurent fraîcheur et ombrage et protègent de l'humidité, conformément aux prescriptions des livres techniques des XVIIème et XVIIIème siècles.
"Neige et glace dans les réunions de thé au Japon ou l'invention culturelle des températures" (Sylvie GUICHARD-ANGUIS, p. 122-137) introduit une touche d'exotisme raffiné. Mais ce chapitre n'est pas spécifiquement consacré à la période XVIIème-XIXème siècles. Au contraire, elle traite de la survivance actuelle de cette tradition. Le Japon, "pays de neige", est en fait très varié sur le plan climatique, en fonction de l'altitude et de la latitude. Le texte rend compte de cette réalité. Toutefois la neige, les cristaux de neige et de glace, décrits par Suzuki BOKUSHI (entre 1837 et 1842) et dont Nakaya UKICHIRO a plus récemment assuré la vulgarisation scientifique, constituent une expression de l'hiver unanimement partagée. Depuis longtemps, les réunions de thé sont organisées en fonction des saisons. Le texte donne un aperçu des procédés, très codifiés, servant à évoquer la saison, en l'occurrence l'hiver, dans le confort de la pièce à thé : éléments décoratifs de la pièce, forme et décoration des objets utilisés, forme, nom et présentation des friandises, etc. L'Almanach de la voie du thé de Sasaki SAMNI (1960) est un ouvrage de référence en la matière. Les conditions climatiques suggérées dans la pièce à thé relèvent de l'imaginaire. L'univers des cérémonies du thé ignore, et cela de plus en plus, les manifestations désagréables de la nature.
6La quatrième et dernière partie, "Neiges et glaces à historiciser" (p. 139-205), parle plus directement aux spécialistes de géographie physique.
Alexis METZGER, dans "Plus de neiges et de glaces au petit âge glaciaire. Éléments de réponses quantitatives avec Fabricus, le pasteur qui aimait la météo" (p. 141-158), s'appuie sur les données presque journalières recueillies par David FABRICUS en Frise orientale de 1594 à 1612 (in Jan BUISMAN). Le carnet météorologique de FABRICUS n'est pas le seul, ni même le premier, à cette époque, mais il est d'une particulière qualité. Soixante-dix termes sont utilisés pour définir les nuances de froid (en l'absence, évidemment, de thermomètre). L'interprétation de certains termes est parfois difficile quand ils recouvrent des réalités différentes (par exemple, un seul terme utilisé pour grêle et grésil). Pour le gel, c'est vraisemblablement la prise en glace de l'eau qui était considérée, méthode qui sous-estime le nombre de jours par rapport à l'utilisation d'un thermomètre. Sur la période d'observation, le nombre annuel moyen de jours de gel est de 67,5, donc bien supérieur malgré tout à la valeur actuelle dans le même secteur (16). L'analyse d'Alexis METZGER porte ensuite sur le gel au cours de la seule période hivernale (nombre de jours de gel et, au prix de quelques hypothèses, nombre de jours de gel continu), sur les chutes de neige (moins fréquentes qu'aujourd'hui) et sur les types de temps (avec ou sans gel continu, avec ou sans gel discontinu, avec ou sans précipitations). L'interprétation du carnet de FABRICUS sera poursuivie pour comprendre les conditions de circulation au regard des types de temps, mais elle fournit d'ores et déjà un tableau intéressant des caractères du climat sur plus de 17 années du petit âge glaciaire.
Le chapitre suivant, "Un tableau glaciaire : la reconstitution des fluctuations des glaciers du petit âge glaciaire par les documents historiques" (Samuel U. NUSSBAUMER et Heinz J. ZUMBÜHL, p. 159-185), fait écho aux préoccupations sur le recul glaciaire actuel. La plupart des écrits, en rapport avec la menace ou les dégâts liés à l'avancée de la glace, ne remontent pas au delà du XVIème siècle. La première représentation cartographique d'un glacier date de 1590. Dans la vallée de Chamonix, les indications sur l'avancée des glaciers apparaissent au milieu du XVIème siècle, mais sans dommages pour les habitations et les cultures. Vers 1600-1650, en revanche, plusieurs glaciers des Alpes provoquent la destruction de terrains agricoles. C'est notamment le cas dans la vallée de Chamonix et à Grindelwald (Suisse). Un dessin de cette époque montre le glacier inférieur de Grindelwald atteignant le fond de la vallée. La Mer de Glace manifeste également des crues, avec beaucoup de pertes de champs signalés ; le hameau de Bonanay disparaît rapidement, puis celui de Châtelard est détruit dans les années 1640. Toutefois, jusqu'aux crues des glaciers alpins vers 1780, ce sont les glaciers scandinaves qui causent les plus grands dommages. Au début du XVIIIème siècle, les sources documentaires s'enrichissent (carte de la Suisse de Johann Jacob SCHEUCHZER, 1713 ; cadastration de la région de Chamonix, 1728-1738). Puis l'intérêt scientifique pour les glaciers grandit (Horace-Bénédicte de SAUSSURE, dès 1760). Dans le même temps, avec l'engouement pour les voyages dans les Alpes, les glaciers vont intéresser des peintres (dont Caspar WOLF, Samuel BIRMANN et Jean-Antoine LINCK), avant que ne se développe la photographie. De la masse de documents disponibles, les auteurs déterminent les variations annuelles de la longueur de quatre glaciers (dont un en Norvège). Pour la Mer de Glace et le glacier inférieur de Grindelwald, les maximas se situent vers 1644 et 1821 dans le premier cas, 1600/1640 et 1855/56 dans le second. Mais la Mer de Glace était pratiquement revenue à sa position de 1856 après le recul postérieur à 1821. Les cartes produites dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, comme celle d'Eugène VIOLLET-LE-DUC pour le massif du Mont-Blanc) attestent d'un recul des glaciers. Depuis Bernhard Friedrich KUHN (et son traité datant de 1787), les relations entre leurs fluctuations et le climat interrogent les scientifiques (Karl KASTHOFER, 1822 ; Ignace VENETZ, 1833 ; etc.). À ce sujet, les auteurs du chapitre s'appuient sur les données climatiques compilées par Christian PFISTER (1999) pour expliciter les causes (températures et précipitations annuelles, mais aussi conditions saisonnières) des principales variations des glaciers.
L'ouvrage se termine sur "Les hivers rigoureux dans l'Ouest de la France" (Jérémy DESARTHE, p. 187-205). Sur la période considérée, soit 400 ans, les archives montrent 82 hivers extrêmement froids, dont 42 avec des embâcles de glace. Une figure dresse l'historique des situations hivernales décennales (froid, et gel des cours d'eau). Jusqu'en 1560, c'est le beau XVIème siècle. Ensuite, jusqu'en 1720, se succèdent le deuxième "hyperpag" du petit âge glaciaire et le maximum de MAUNDER. Après le beau XVIIème siècle, les conditions de froid redeviennent sévères en 1760 et le resteront jusqu'à la fin du petit âge glaciaire. Le troisième "hyperpag" s'étend de 1820 (le texte indique 1815, date de l'éruption du Tambora en Indonésie) à 1860. À partir du XVIIIème siècle, les observations qualitatives sont complétées par les mesures de température. À cet égard, regrettons que l'auteur ait introduit une ambiguïté entre années civiles et années climatiques, alors que les hivers sont à cheval sur deux années. Si le nombre de jours de gel est particulièrement élevé en 1789-90 (46), les températures sont exceptionnellement basses en 1776-77 (jusqu'à 22,5 °C en janvier 1977 [?] à Montdidier). La sévérité de l'hiver 1784-85 est mise en relation avec l'éruption du volcan islandais Laki en juin 1783. La seconde moitié du chapitre s'intéresse aux dysfonctionnements provoqués par le froid (moulins à eau, pisciculture, voies fluviales, tissage des toiles) et les pertes agricoles (destruction des céréales semées à l'automne) et leurs conséquences socio-politiques (chômage, malnutrition, surmortalité, émeutes). Face à ces crises, la foi est un recours. De leur côté, les autorités prennent des dispositions pour garantir au mieux les activités (les exemples donnés portent sur le XIXème siècle). Mais surtout, les villes viennent au secours de leur population : emploi de chômeurs saisonniers ("chantiers de charité", organisés dès la fin du XVIIème siècle), subventionnement des congrégations religieuses et des œuvres de charité, distribution de vivres, mise en place de feux publics dans les rues (exemples de Rennes, Nantes, Tours et Alençon au XVIIIème siècle et de Rennes au XIXème).
7En définitive, les neuf chapitres de cet ouvrage, dont nous avons essayé ci-dessus de donner un petit aperçu de la richesse de son contenu, abordent un large éventail de sujets traitant de l'histoire des sciences, du climat et des glaciers, mais avec aussi des pages où l'homme tient la place centrale. Certes, il ne fait pas le tour de toutes les questions et pas plus celui de chacun des aspects abordés, mais son éclectisme offre au lecteur la possibilité d'enrichir sa culture, en passant un moment d'autant plus agréable que tous les textes sont bien écrits. Les illustrations soufrent un peu de leur taille réduite (en partie liée au format du livre : 15 × 23 cm) ; on apprécie tout particulièrement les reproductions en couleur de quatre peintures représentant des glaciers entre 1774 et 1823. Ce livre s'adresse à tous ceux ayant un esprit curieux, spécialistes ou pas de l'un ou l'autre des sujets abordés.
Pour citer cet article
Référence papier
Claude Martin, « Neiges et glaces. Faire l'expérience du froid (XVIIe-XIXe siècles), sous la direction d'Alexis METZGER et Frédérique RÉMY, 2015 », Physio-Géo, Volume 9 | -1, 13-17.
Référence électronique
Claude Martin, « Neiges et glaces. Faire l'expérience du froid (XVIIe-XIXe siècles), sous la direction d'Alexis METZGER et Frédérique RÉMY, 2015 », Physio-Géo [En ligne], Volume 9 | 2015, mis en ligne le 24 août 2015, consulté le 07 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/physio-geo/4591 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/physio-geo.4591
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