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Dossier

Introduction. Histoires-monde de la photographie

Éléonore Challine et Paul-Louis Roubert
p. 11-15

Texte intégral

« MONDE, le, (Géog.) ce mot se prend communément en Géographie pour le globe terrestre. En ce sens, si un voyageur partant de Cadix ou de Séville, alloit à Porto-Bello dans la nouvelle Espagne, & de-là s’embarquant à Panama, passoit aux Philippines, & revenoit en Espagne, ou par la Chine, l’empire Russien, la Pologne, l’Allemagne, & la France, ou par les Indes, la Perse, la Turquie, & la Méditerranée, on diroit de lui qu’il a fait le tour du monde. »
Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, vol. 10, 1765, p. 641.

Oublier l’histoire mondiale ?

1Retrouver l’histoire et la localisation des principaux studios photographiques d’une ville du sud de l’Inde en arpentant les lieux. Suivre la production et la circulation des portraits de souverains en Asie à la fin du xixe siècle, en pensant non pas à de simples transferts de techniques mais à des appropriations locales. Comprendre comment une série de photographies publiées dans la presse française à partir de 1887 a pu inspirer une publication turque des années 1890. Envisager, au prisme de l’importation des procédés couleurs en Afrique, le parcours d’un photographe ghanéen, James Barnor. Telles sont les pistes qui seront explorées grâce aux articles de ce dossier thématique consacré aux histoires-monde de la photographie.

  • 1 Naomi Rosenblum, Histoire mondiale de la photographie. Paris/New York (N. Y.)/Londres : Abbeville, (...)
  • 2 La première version de l’ouvrage est publiée en 1984 : Naomi Rosenblum, A World History of Photogr (...)

2« Comment et pourquoi la photographie est-elle parvenue à sa position actuelle dans le monde contemporain ? », se demandait Naomi Rosenblum en 1992 dans son Histoire mondiale de la photographie, soulignant l’expansion géographique du médium, présent aux quatre coins du globe, « de Paris à Pékin, de New York à Novgorod, de Londres à Lima »1, et paradigme, selon elle, d’une forme d’art démocratique. Louable tentative de synthèse d’une historienne – et dernière du genre avant un passage aux histoires collégiales de la photographie –, mais difficile équilibre entre les continents en l’état des recherches au seuil des années 19802. En réalité, cette histoire restait très américaine et ouest-occidentale, bien qu’elle fasse remonter une iconographie encore peu visible à l’époque et qu’elle consacre, par exemple, quelques pages au portrait photographique en Inde.

  • 3 Susan Sontag, « La caverne de Platon », dans id., Sur la photographie. Paris : Christian Bourgeois (...)
  • 4 Voir Daniel Foliard, Combattre, punir, photographier. Empires coloniaux, 1890-1914. Paris : La Déc (...)
  • 5 Christine Barthe, « Transporter du temps, transposer des espaces », dans id. (dir.), Ouvrir l’albu (...)

3Depuis, non seulement les histoires de la photographie se sont localement approfondies, mais les critiques de cette vision diffusionniste du médium se sont renforcées, et ce pour deux raisons principales : idéologique d’une part, du fait de la nature impérialiste3 et parfois violente de l’acte photographique, notamment en situation coloniale4, et méthodologique d’autre part, à cause des effets souvent égalisateurs et surplombants de cette idée de diffusion en terme de récit. D’où la nécessité d’approches renouvelées et l’émergence d’une conscience, souvent partagée, des lacunes de cette histoire mondialisée. Christine Barthe écrivait ainsi en 2019 : « Que savons-nous des débuts de la photographie pratiquée hors d’Europe ou des États-Unis ? […] Le parcours de l’histoire des débuts de la photographie à l’échelle du globe confirme à quel point notre connaissance est fragmentaire et européocentrée5. »

4Toutefois, construire cette histoire rapprochée « à l’échelle du globe » n’est pas sans défis, et l’un des enjeux, qui court en filigrane dans les pages de ce dossier, est bien celui des méthodes pour y parvenir. Il ne s’agit pas tant de combler les brèches ou les blancs de l’histoire du médium, bien qu’il y ait toujours de la joie à en mettre au jour des pans peu connus, que de penser le « comment » à travers des jeux d’échelles et une histoire plus spatialisée de la photographie. Quels récits, quels points de vue, quelles sources et archives pour reconstituer ce qui est souvent de l’ordre de l’impalpable ou de l’éphémère, à savoir des contacts entre des acteurs du passé qui n’ont pas toujours laissé trace de leurs échanges, ou bien ont évolué dans des zones où la photographie a été, de fait, peu patrimonialisée ? C’est l’une des difficultés – celle de la rareté des archives et des collections photographiques répertoriées – à laquelle s’est confrontée Alexandra de Heering, que nous suivons dans les rues de Coimbatore, au sud de l’Inde, à la recherche des studios photographiques et des pratiques du portrait dans les différentes couches de la société indienne, au cours du xxe siècle. Réalisée grâce à des entretiens avec des propriétaires de studios ou leurs descendants, à du porte-à-porte pour trouver les maisons abritant des collections photographiques, cette investigation invite en retour à écrire une histoire résolument située, à l’aide de représentations cartographiques notamment. Autrement dit, comment l’enquête autour de certains individus ou quartiers, de certaines images ou publications, permet de toucher à des histoires méconnues de la photographie qui ouvrent des perspectives méthodologiques.

Entre histoire et anthropologie, de « l’économie visuelle » aux « histoires connectées »

  • 6 Sur l’histoire globale, voir notamment les travaux de Sanjay Subrahmanyam, Aux origines de l’histo (...)
  • 7 Sur l’histoire mondiale, voir Patrick Boucheron (dir.), Histoire mondiale de la France. Paris : Se (...)

5Avec ces questions de méthodes en toile de fond, ce numéro a été l’occasion de regarder à la fois du côté des débats historiographiques actuels portant sur ce que l’on appelle l’histoire globale6 ou mondiale7, et des travaux de chercheurs qui ont, depuis plusieurs années, pensé la circulation des images photographiques. En 1997, dans son ouvrage, Vision, Race, and Modernity, l’anthropologue américaine Deborah Poole proposait d’adopter la notion d’« économie visuelle » pour décrire le système de production et de circulation des images – principalement photographiques – du Pérou vers l’Europe, et vice versa :

  • 8 Voir dans ce numéro : Deborah Poole, « Vision, race, et modernité », p. 16.

Si je ne souhaite pas me passer entièrement de l’expression « culture visuelle », j’en suis arrivée à trouver plus utile la notion d’« économie visuelle » pour envisager les images comme partie intégrante d’une organisation globale des personnes, des idées et des objets. Sur le plan général, le mot « économie » indique que le domaine de la vision est organisé en système. Il signale aussi que cette organisation dépend tout autant des rapports sociaux, de l’inégalité et du pouvoir que de significations partagées et de l’idée de communauté. Au sens plus spécifique d’économie politique, il évoque le rapport – pas nécessairement direct – qu’entretient cette organisation avec la structure politique et sociale de la société et avec la production et l’échange de biens matériels ou de consommation qui constituent l’élément vital de la modernité. Enfin, le concept d’économie visuelle nous permet d’envisager plus clairement les canaux internationaux – ou du moins transatlantiques – empruntés par les images (et les discours sur ces dernières) entre l’Europe et les Andes8.

6Nous publions ici, pour la première fois, une traduction de l’introduction de cet ouvrage important, souvent cité dans la sphère anglophone, et peu connu en français, bien qu’il soit à l’origine de cette notion devenue phare : l’« économie visuelle » – régulièrement sollicitée dès lors qu’il est question de circulation des images photographiques. Plusieurs textes de ce dossier s’inscrivent dans son sillage. Ainsi Annabelle Lacour, dans un article de synthèse intitulé « Des objectifs royaux ? », s’intéresse aux portraits des souverains asiatiques, par exemple en Iran ou au royaume de Siam à la fin du xixe siècle, et à leur circulation locale ou internationale. Des logiques de production à leur réception, ce récit ne peut oublier les systèmes dans lesquels ces portraits voient le jour, et dont l’actuelle géographie des collections photographiques est le résultat – qu’est-ce qui se trouve en Europe ou aux États-Unis par rapport à ce qui est resté sur place ? Et pour quelle image des souverains ? Commentée par Marco Musillo dans la rubrique « Un numéro, une image », la photographie conçue par l’impératrice Cixi et le photographe Yu Xunling est à cet égard révélatrice de particularismes culturels et religieux, propres ici à la Chine, autant que d’un dispositif commun à de nombreux souverains qui souhaitent maîtriser leur image et la diffuser à l’étranger. Économie visuelle encore, lorsqu’il s’agit de penser la circulation de modèles entre la France et l’Empire ottoman à la fin du xixe siècle, comme le propose Ece Zerman, en suivant la trajectoire d’une série photographique intitulée « Nos contemporains (ottomans) chez eux » publiée par Ahmed İhsan dans l’hebdomadaire turc Servet-i Fünun [Le Trésor des sciences].

  • 9 Voir Sanjay Subrahmanyam, « Aux origines de l’histoire globale », leçon inaugurale au Collège de F (...)

7Ces cas d’étude sont par essence des histoires connectées, au sens où les entend l’historien indien Sanjay Subrahmanyam, qui emploie cette expression pour défendre l’étude du dialogue entre érudits et savants à travers leurs textes respectifs qui croisent sources, représentations et idées9. L’on peut en déplacer légèrement le champ d’application, avec l’idée que cet échange se joue aussi dans et autour des images photographiques. À travers ce dossier, des histoires connectées de la photographie deviennent bel et bien visibles : dans le partage de savoirs et de savoir-faire, dans les contacts entre individus venus de pays différents, dans la manière dont des entreprises de matériel photographique – comme la firme Agfa – vont tenter de conquérir de nouveaux marchés sur d’autres continents avec plus ou moins de succès. Ainsi, le photographe James Barnor, qui se forme à la photographie couleur et en particulier au tirage de ces négatifs entre l’Europe et le Ghana, est dépeint par Margaux Lavernhe en « passeur de couleurs ».

  • 10 Voir Romain Bertrand et Guillaume Calafat (dir.), « Micro-analyse et histoire globale », Annales. (...)

8Aussi, cette économie visuelle n’est pas seulement celle des images et des représentations, mais celle de tout un système de production, qui va des photographes aux éditeurs ou graveurs, du matériel aux technologies, jusqu’aux objets photographiques eux-mêmes et à leur réception. C’est pourquoi cette focalisation sur certains acteurs (James Barnor, Ahmed İhsan) est fertile, parce qu’au-delà de leur dimension particulière, ces études permettent de faire résonner des « micro-analyses10 » avec une histoire globale, marquée par son extra-européanité.

Photographie-monde et histoires-monde de la photographie

  • 11 Ibid., p. 15.

9À l’échelle planétaire, et d’après un récit qui a encore cours aujourd’hui – bien qu’il soit de plus en plus questionné –, il n’est guère de lieux où les photographes n’aient pas pénétré. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y ait pas eu des zones où la photographie ne soit pas restée absente, ou que sa présence ait été identique en tout point, bien au contraire. On entend ici que le médium se joue comme un phénomène mondial – une « photographie-monde » –, qui voyage et se transforme, tout comme d’autres produits ou matières premières, et qu’il faut suivre « de place en place11 », car chaque situation le modifie sans doute, à sa manière. Tâche ardue, donc nécessairement chorale, que de reconstituer ces configurations historico-géographiques dans toute leur diversité et aspérités. Et c’est pourquoi aussi ces histoires-monde de la photographie nous paraissent fructueuses. Si chacune présente un échantillon d’histoire connectée, elles prennent d’autant plus de sens dans leur mise en relation réciproque, et donc grâce à leur pluralité de trajectoires, d’échelles et d’amplitudes.

10Histoires-monde à double titre : elles comprennent tout un monde (un microcosme) tissé de relations entre différents personnages, espaces et moments – ce qui fait monde, ce sont bien ces réseaux, circulations et échanges –, mais elles font aussi monde parce que ces micro-histoires disent quelque chose de plus vaste qu’elles-mêmes.

  • 12 Voir dans ce numéro : Deborah Poole, « Vision, race, et modernité », p. 16.
  • 13 Howard Becker, Les mondes de l’art, trad. de l’anglais par J. Bouniort. Paris : Flammarion, 2010.
  • 14 Alexandra de Heering, entretien non publié avec les descendants du fondateur du Studio City Camera (...)

11« C’est tout un monde » – photographique –, pourrait-on dire, avec ce que ce terme peut avoir d’évocateur. Toujours dans Vision, Race, and Modernity, Deborah Poole employait l’expression « monde d’images » (image world), pour souligner « la nature simultanément matérielle et sociale de la vision et de la représentation » : ce monde, au sens métaphorique, était créé de « l’association de ces rapports de renvoi et d’échange, ainsi que [d]es liens sociaux et discursifs entre producteurs et consommateurs »12. Songeons aussi à la manière dont un sociologue comme Howard Becker a pu définir – de manière volontairement vague – ce terme de monde, qui dit ces relations croisées, et relativement stables – en l’occurrence dans les mondes de l’art –, mais qui fonctionnent comme des systèmes ou des sous-systèmes13. Au-delà du sens imagé du mot, ce numéro est l’occasion de s’interroger sur ce qui fait monde et à partir de quelle échelle. Ici le monde de la photographie peut s’incarner de manière très concrète dans le voyage d’un photographe indien de Coimbatore à la Photokina de Cologne14.

12Avec sa dimension prospective, « Histoires-monde de la photographie » ne cherche pas à couvrir le monde entier, mais plutôt à ouvrir, dans la perspective d’histoires locales et circulantes du phénomène photographique, des zones jusqu’ici peu explorées de ce domaine. À l’aune de tamis beaucoup plus fins, et surtout variant de formes et d’échelles en fonction des objets et des lieux, ce dossier met au cœur de ses réflexions des réseaux, à la fois humains et matériels. Dans son prolongement, la rubrique « Source », confiée à Carolin Görgen, présente une publication internationale du début du xxe siècle en quatre langues destinée à la Babel photographique, Camera Obscura ; Marie Durand et Laureline Meizel mènent un entretien avec une chercheuse spécialiste de l’archéologie des réseaux de communications, Nicole Starosielski ; enfin, les notes de lecture, publiées dans les « Actualités scientifiques », témoignent du vif intérêt pour ces questionnements « mondiaux » en histoire de la photographie.

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Notes

1 Naomi Rosenblum, Histoire mondiale de la photographie. Paris/New York (N. Y.)/Londres : Abbeville, 1992, p. 10.

2 La première version de l’ouvrage est publiée en 1984 : Naomi Rosenblum, A World History of Photography. New York (N. Y.) : Abbeville, 1984.

3 Susan Sontag, « La caverne de Platon », dans id., Sur la photographie. Paris : Christian Bourgeois, 2008 [1973], p. 25 : « Dès ses débuts, la photographie impliqua la capture du plus grand nombre possible de sujets. Jamais la peinture n’eut une visée aussi “impériale”. Par la suite, l’industrialisation de la technologie de la photographie n’a fait que réaliser une promesse qu’elle renfermait implicitement dès ses débuts : démocratiser l’ensemble du vécu en le traduisant en images. »

4 Voir Daniel Foliard, Combattre, punir, photographier. Empires coloniaux, 1890-1914. Paris : La Découverte, 2020 ; Ariella Aïsha Azoulay, Potential History : Unlearning Imperialism. Londres/New York (N. Y.) : Verso, 2019. Les deux ouvrages font l’objet de notes de lecture dans ce numéro, p. 196 et p. 195.

5 Christine Barthe, « Transporter du temps, transposer des espaces », dans id. (dir.), Ouvrir l’album du monde. Photographies 1842-1896. Cat exp. (Louvre Abu Dhabi, musée du quai Branly-Jacques Chirac et agence France-Muséums, 25 avril-13 juillet 2019). Dijon : Presses du réel, 2019, p. 19.

6 Sur l’histoire globale, voir notamment les travaux de Sanjay Subrahmanyam, Aux origines de l’histoire globale. Paris : Collège de France/Fayard, 2014, et Serge Gruzinski, L’aigle et le dragon. Démesure européenne et mondialisation au xvie siècle. Paris : Fayard, 2011. Pour un point sur ces débats, voir Olivier Pétré-Grenouilleau, « La galaxie histoire-monde », Le Débat, vol. 154, no 2, 2009, p. 41-52 et François Hartog, « De l’histoire universelle à l’histoire globale ? Expériences du temps », Le Débat, vol. 154, no 2, 2009, p. 53-66, § 33.

7 Sur l’histoire mondiale, voir Patrick Boucheron (dir.), Histoire mondiale de la France. Paris : Seuil, 2017 ; Sylvain Venayre et Pierre Singaravélou (dir.), Histoire du monde au xixe siècle. Paris : Fayard, 2017 ; Sylvain Venayre et Pierre Singaravélou (dir.), Le magasin du monde. La mondialisation par les objets du xviiie siècle à nos jours. Paris : Fayard, 2020. La photographie y a parfois sa place : François Brunet, « Daguerréotype », dans S. Venayre et P. Singaravélou, Histoire du monde au xixe siècle, op. cit., p. 458 ; Manuel Charpy, « 1839. La France offre au monde son image », dans P. Boucheron (dir.), Histoire mondiale de la France. Paris : Points, éd. augmentée, 2018, p. 627-633 ; Marie-Ève Bouillon, « La carte postale », dans S. Venayre et P. Singaravélou (dir.), Le magasin du monde, op. cit., p. 232-236.

8 Voir dans ce numéro : Deborah Poole, « Vision, race, et modernité », p. 16.

9 Voir Sanjay Subrahmanyam, « Aux origines de l’histoire globale », leçon inaugurale au Collège de France du 28 novembre 2013 : <https://0-books-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/cdf/3606>. Voir également son cours, « Penser le monde au xviie siècle : une histoire imparfaite », décembre 2013-juin 2014, en vidéo et audio : <https://www.college-de-france.fr/site/sanjay-subrahmanyam/p1379064954808_content.htm>.

10 Voir Romain Bertrand et Guillaume Calafat (dir.), « Micro-analyse et histoire globale », Annales. Histoire, Sciences sociales, no 1, 2018, en particulier id., « La microhistoire globale : affaire(s) à suivre », p. 8.

11 Ibid., p. 15.

12 Voir dans ce numéro : Deborah Poole, « Vision, race, et modernité », p. 16.

13 Howard Becker, Les mondes de l’art, trad. de l’anglais par J. Bouniort. Paris : Flammarion, 2010.

14 Alexandra de Heering, entretien non publié avec les descendants du fondateur du Studio City Camera Work, ouvert en 1945 à Coimbatore (Inde). Nous remercions Alexandra de Heering d’avoir partagé celui-ci avec nous.

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Pour citer cet article

Référence papier

Éléonore Challine et Paul-Louis Roubert, « Introduction. Histoires-monde de la photographie »Photographica, 3 | 2021, 11-15.

Référence électronique

Éléonore Challine et Paul-Louis Roubert, « Introduction. Histoires-monde de la photographie »Photographica [En ligne], 3 | 2021, mis en ligne le 18 novembre 2021, consulté le 12 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/photographica/564 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.54390/photographica.564

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Éléonore Challine

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