André Laks et Marwan Rashed (éd.), Aristote et le mouvement des animaux
André Laks et Marwan Rashed (éd.), Aristote et le mouvement des animaux. Dix études sur le « De motu animalium », Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 2004, 239 p.
Texte intégral
1Malgré l’intérêt suscité depuis plusieurs décennies par la biologie d’Aristote, le traité Du mouvement des animaux (DMA), auquel Martha C. Nussbaum consacra une remarquable étude en 1978, est encore peu fréquenté. Ce manque a trouvé un remède efficace dans la récente publication, aux presses du Septentrion, d’un volume réunissant dix contributions présentées au séminaire organisé par André Laks et Marwan Rashed à Lille les 26 et 27 octobre 2001. Dans cet ouvrage, les éditeurs proposent un guide de lecture permettant de « faire le point sur l’état de la recherche et discuter les perspectives ouvertes par les travaux récents ». De fait, le volume non seulement reflète « quelques-unes des grandes problématiques de la pensée aristotélicienne » (p. 7), mais incarne aussi la multiplicité des points de vue possibles et nécessaires sur un texte ancien, elle-même fonction de la complexité de ses enjeux, philologiques, historiques, philosophiques ou littéraires.
2En matière de philologie et d’histoire textuelle, le volume apporte une contribution remarquable par deux articles consacrés à la transmission du traité Du mouvement des animaux, à sa cohérence littéraire et à ses relations avec d’autres traités du corpus. Tandis que Silvia Fazzo envisage la structure du traité en étudiant ses sections programmatiques (« Sur la composition du traité dit De motu animalium : contribution à l’analyse de la théorie aristotélicienne du premier moteur »), Marwan Rashed détermine, en analysant certains aspects de sa transmission, la ou les place(s) qu’il occupa au sein du corpus (« Agrégat de parties ou vinculum substantiale ? Sur une hésitation conceptuelle et textuelle du corpus aristotélicien »). Les deux études montrent que la forme du traité relève, non d’une rédaction continue organiquement projetée, mais d’une composition par réunion et continuation de textes préexistants. Selon l’hypothèse de M. Rashed relayée par S. Fazzo (p. 187-188, 212-214), la partielle incohérence du système de renvois ajoutés par Aristote pour justifier l’intégration du De motu animalium aux Parva naturalia suggère l’existence de plusieurs étapes, que M. Rashed conçoit par analogie avec ce qui s’est passé pour les Réfutations sophistiques, tardivement ajoutées à la suite des Topiques : après avoir envisagé une collection zoologique (Histoire des animaux, Parties des animaux II-IV et Génération des animaux), Aristote y apporta des remaniements propres à y intégrer les traités psychologiques (De anima et Parva naturalia). C’est à cette seconde étape que S. Fazzo rattache le prologue ouvrant le De motu animalium, qui le rattache aux études biologiques ; le second prologue (698a7-14), annonçant le contenu du traité, en esquisse le plan (p. 215-216) ; quant au prologue ouvrant le second volet (ch. 6-11) du De motu animalium (700b4-11), il inscrit l’ensemble dans un projet débordant la stricte enquête biologique : en rappelant Met. Lambda, 6-7 et le De anima, ce texte légitime la configuration inédite résultant de l’union de DMA1 et de DMA2 (p. 225-227). Le De motu animalium dépasse donc le cadre dénoté par son titre, puisqu’il développe une « théorie générale du principe de mouvement qui (…) conduit à poser l’existence d’un moteur immobile » (p. 204). Dans la contribution de M. Rashed, l’hétérogénéité du De motu animalium fait l’objet de convaincantes investigations sur les conséquences textuelles de la maturation progressive du projet aristotélicien associant biologie et psychologie. Ce projet, dont Bekker effaça la trace (Parties des animaux-Mouvement des animaux-Marche des animaux), transparaît bien au vu de la séquence des titres dans les manuscrits grecs, où le De motu animalium intervient presque toujours au cœur même des Parva naturalia, qu’il interrompt entre le De divinatione per somnia et le De longaevitate (Marche des animaux-De anima-Parva naturalia1-Mouvement des animaux). La thèse de M. Rashed est d’autant plus convaincante qu’elle repose sur une enquête fouillée de la transmission textuelle : la place du De motu animalium au sein des Parva naturalia, constante dans presque tous les témoins grecs, est confirmée par des mentions chez des auteurs arabes. Aussi l’unité conférée aux Parva naturalia par les éditions modernes n’a-t-elle aucun fondement dans l’Aristote grec, mais correspond à la tradition arabe, où des témoins connaissent une recension unitaire des Parva naturalia, cités sous le titre « Du sens et des sensibles » (p. 192-196). M. Rashed n’exclut donc pas que l’ordre « actuel » des Parva naturalia remonte, via les médiévaux latins, à une ordonnance arabe du corpus, dont l’origine reste discutable : s’agit-il d’un état de la tradition grecque dont les témoins conservés n’auraient gardé trace, ou répond-elle au choix de traducteurs arabes ? En tout cas, le De motu animalium est sans doute la dernière pièce introduite par Aristote dans les Parva naturalia, opération qui, pour M. Rashed, résume « les hésitations d’Aristote quant à la signification physique d’une étude de la substance animée » (p. 202) : l’article de M. Rashed, où la portée philosophique des « effets de corpus » n’est pas laissée pour compte, nous en convainc magistralement.
3Parmi les articles plus spécifiquement philosophiques du volume, il m’est nécessaire d’opérer un choix : je ne m’attarde ni sur la contribution de Jean-Louis Labarrière (« Désir, sensation et altération ») qui reprend une partie d’un livre publié entre-temps (Langage, vie politique et mouvement des animaux, Paris, Librairie Vrin, 2004), ni sur celles de Ben Morison (« Self-motion in Physics VIII ») et de István Bodnár (« The mechanical principles of animal motion »), qui abordent respectivement un aspect du traité en comparaison avec les Mécaniques et des extraits de la Physique parallèles au De motu animalium. Pour ce qui touche aux principes de l’automotricité animale, deux thèmes centraux sont bien représentés dans le volume : la question des critères distinctifs de l’action volontaire (ch. 11) et l’un de ses modèles d’analyse les plus célèbres, qu’on a appelé le « syllogisme pratique » (ch. 7). Si le problème étudié par Pierre-Marie Morel (« Volontaire, involontaire et non-volontaire dans le chapitre 11 du DMA d’Aristote ») est bien connu, la spécificité de son traitement dans le De motu animalium occasionne des vues novatrices : l’orientation biologique du traité y dicte une approche différente de celle des passages parallèles (Eth. nic. III, 1, et Eth. eud. II, 6-10), si bien que l’érection et l’accélération du pouls, exemplifiant les mouvements involontaires dans le De motu animalium, y sont analysées sans aucune référence aux actions mixtes (volontaires et involontaires), ni au contenu des représentations, ni même aux facteurs extérieurs. Et, paradoxalement, la principale difficulté d’Aristote dans ce texte réside selon P.-M. Morel dans l’explication du mouvement volontaire, dont les spécificités semblent échapper à l’analyse : dans la mesure où DMA 703b18-19 évoque pour expliquer le mouvement involontaire la noesis et la phantasia, il s’avère difficile d’isoler chez l’homme une instance décisionnelle propre au mouvement volontaire. Or, plutôt que de tenir ce passage pour un renvoi maladroit à une section antérieure du texte sur le volontaire (701b19-23), P.-M. Morel esquisse une lecture comprenant la phantasia et la noesis comme des états mentaux inférieurs dotés d’une fonction interprétative minimale (p. 181-182). Cette interprétation, à n’en pas douter difficilior et donc motivante, ponctue l’article en laissant apparaître la complexité de l’analyse aristotélicienne du volontaire.
- 1 Sa traduction de DMA 7, 701a7-8 (πῶς δὲ νοῶν ὁτὲ μὲν πράττει κτλ) paraît peu probable : « Quel mo (...)
4Au ch. 7 du De motu animalium, les exemples de raisonnements illustrant l’influence des états mentaux sur le mouvement animal font l’objet des deux premières contributions du livre, celles de Michel Crubellier (« Le syllogisme pratique ») et de Jean-Baptiste Gourinat (« Syllogisme pratique et logique déontique »). Tandis que J.-B. Gourinat envisage le syllogisme pratique dans la perspective des développements postérieurs à Aristote, M. Crubellier s’en tient à une étude de son texte qui, malgré quelques détails discutables1, dégage d’importantes implications, notamment le fait que le syllogisme pratique schématise un enchaînement de « pensées » au sens large, une sorte de structure faite d’éléments discriminatoires et appétitifs, reconnaissable chez l’être humain comme chez d’autres animaux. Par analogie avec le syllogisme théorique, cette structure adopte une forme ternaire, dont chaque partie a quelque particularité : (i) la conclusion n’est pas une proposition théorique, mais une action (p. 20, 41), exprimée soit par un impératif doublé d’un « je », soit par la description d’une action immédiate (euthus, eutheos) attribuée à un « il ». Comme le voit J.-B. Gourinat, on passe ainsi « de ce que pense l’auteur du syllogisme (…) à la description par Aristote lui-même de ce que fait l’auteur du syllogisme » (p. 46) ; (ii) la majeure exprime une relation de convenance relevant d’un besoin, d’un appétit ou d’un impératif, auquel M. Crubellier et J.-B. Gourinat s’accordent à dénier toute connotation éthique ; (iii) la mineure enfin convoque des possibilités d’envisager une action réelle, un bien concret (prakton agathon), « élément de ma situation présente accessible à mon action » (p. 24). Si Crubellier voit dans la reconnaissance du prakton une expérience originale analogue à la lecture d’un texte et modélisable tant comme une intellection que comme une sensation et, dans ce trait propre au syllogisme pratique, une reconnaissance du « caractère principiel du singulier » (p. 26), l’analyse beaucoup plus détaillée de Gourinat invite à nuancer cette dernière conclusion. Ce dernier démontre que, notamment en Eth. nic. VII, 5, 1146b35, Aristote tend à assimiler l’individuel (kath’ hekaston) au singulier (kata meros) et traite par conséquent les prémisses singulières comme des prémisses particulières (p. 48-54) : le singulier pris en compte, selon Crubellier, dans le syllogisme pratique, ne peut donc l’être que sous forme non propositionnelle. Sa mineure n’en représente pas moins le domaine du possible qui, dans le cas contraire, explique qu’un agent peut ne pas faire ce qu’il juge bon de faire. C’est dans cette capacité même que se joue la spécificité de l’homme (p. 59-61) et c’est à ce niveau que se situe la frontière entre le syllogisme pratique et la « délibération analytique » décrite en Eth. nic. III, 5 (p. 18-21 ; 62-66), par laquelle l’être humain peut remonter de l’action à ses conditions de possibilité. C’est ce raisonnement régressif, et non le syllogisme pratique, qui est en jeu, selon Gourinat et Crubellier, en DMA 701a20-22.
5La possibilité de ne pas accomplir ce que dicte la raison marque surtout, pour J.-B. Gourinat, l’une des frontières entre syllogistique pratique et logique déontique, dont Aristote fut pourtant tenu pour le précurseur par Georges Kalinowski. L’article de J.-B. Gourinat, dont la première partie rappelle l’histoire et les méthodes de la logique déontique (p. 28-38), souligne bien son incompatibilité avec l’idée qu’un impératif entraîne nécessairement l’accomplissement de l’action (Op-> p) ; or, le syllogisme pratique suppose la validité de cette dernière inférence et l’explicite même (p. 42). J.-B. Gourinat considère donc qu’en matière de logique déontique, Aristote n’est qu’un précurseur, puisqu’il propose, du syllogisme pratique, non une théorisation mais une énumération d’exemples, dans lesquels est d’ailleurs absente la modalité de permission, prise en compte par la logique déontique avec l’obligation et l’interdiction. Enfin, le syllogisme pratique propose moins un système déductif des normes qu’un schéma expliquant, à partir de représentations, l’action ou l’inaction humaine ou animale. Et si Aristote n’a pas élaboré de logique déontique à partir de sa syllogistique pratique, c’est parce que cette dernière ne suppose pas des règles modales différentes de sa syllogistique modale : moyennant une démarche délibérément trans-historique, quoique fondée sur une analyse scrupuleuse des textes, l’article de J.‑B. Gourinat montre en effet que, même si les syllogismes pratiques du De motu animalium adoptent des formes plus complexes que celles décrites dans l’Organon, on peut en rendre compte dans une certaine mesure via la syllogistique modale.
- 2 L’expression ἀπὸ διανοίας de 699a27-30, traditionnellement comprise au sens d’avec raison (aussi p (...)
6Un dernier apport remarquable du volume tient à l’éclairage qu’il porte sur des aspects « littéraires » du De motu animalium indissociables de sa signification philosophique. L’impact argumentatif de certaines figures discursives est avantageusement mis en évidence par Thomas Bénatouïl (« L’usage des analogies dans le De motu animalium ») et par David Lefebvre (« La critique du mythe d’Atlas (DMA 3, 699a27-b11) »). S’il est difficile de rendre justice à la belle contribution de T. Bénatouïl, qui aborde le De motu animalium comme un réseau complexe d’analogies dont l’article montre la fécondité spéculative (p. 90-94), l’apport de D. Lefebvre est plus vite décrit, puisqu’il concerne essentiellement le chapitre 3, où Aristote applique à tout l’univers le principe établi au chapitre 2 pour les vivants, à savoir que leur mouvement n’est pensable qu’à condition de supposer un point d’appui immobile et distinct de l’objet mû. Un tel passage du règne animal à l’ordre cosmique, où T. Bénatouïl décèle un avatar de l’analogie propre à faire des résultats de la biologie « une leçon pour la cosmologie » (p. 88), explique l’interrogation ouvrant le chapitre (699a12-14) : dans quelle mesure le moteur postulé à l’origine du mouvement céleste peut-il remplir les mêmes conditions que le point d’appui pour le mouvement animal ? Une fois éliminées les hypothèses d’un moteur mû puis de pôles exerçant le rôle de support (modèles « géométriques » analysés précisément par T. Bénatouïl p. 96-97), le mythe d’Atlas intervient comme troisième candidat au titre de moteur du ciel. Dans ce passage, D. Lefebvre propose de lire moins la confirmation ou la préparation de la théorie du premier moteur qu’un « développement indépendant » (p. 123), un « essai théorique » (p. 119, 136) n’excluant aucune solution mais n’impliquant comme tel aucune doctrine positive. Aporétique en ce sens précis, cette « démarche expérimentale » présente moins l’intérêt de réfuter le mythe d’Atlas que de le faire « d’une certaine façon » : alors qu’il eût été aisé de disqualifier d’emblée et directement le mythe, Aristote préfère une réfutation compliquée, « intéressante en son principe » (p. 129). D. Lefebvre réévalue donc la signification du traitement aristotélicien de la figure d’Atlas : dans le De motu animalium comme en De caelo, II, 1, 284a18-23, Aristote extrait du récit légendaire la conception rationnelle (hypolepsis) sur laquelle il repose tout en contenant une représentation physique erronée2. Cette lecture permet à D. Lefebvre de considérer la forme proprement aristotélicienne du mythe d’Atlas comme une véritable interprétation, forgée pour les besoins de la critique plutôt qu’en référence à une version antérieure du récit. Aussi la fonction motrice assumée par l’Atlas du De motu animalium, particularité spécifique, dans la tradition grecque, à la version aristotélicienne du mythe et parfois invoquée contre l’authenticité du traité, se laisse-t-elle comprendre en fonction de la préoccupation critique d’Aristote : au lieu d’invoquer les improbables anticipations textuelles du mythe aristotélicien que Martha Nussbaum crut déceler dans des versions anciennes du récit, D. Lefebvre voit dans la fonction motrice de l’Atlas aristotélicien « une adaptation faite par Aristote lui-même à des fins critiques » (p. 125-126). Cet article est très convaincant, notamment parce qu’il dégage simultanément la spécificité et le sens philosophique de l’approche aristotélicienne du mythe d’Atlas.
7La variété et la qualité des contributions réunies dans ce volume en font, conjointement à la traduction commentée de Martha Nussbaum, un instrument indispensable pour aborder le De motu animalium. En outre, quiconque s’intéresse aux problématiques abordées dans ce traité « en matière de logique, de psychologie, d’éthique, de physique et de métaphysique » (p. 7) sera intéressé par ce livre, qui suscite de multiples relectures – malheureusement assez tôt compromises par la qualité relative du brochage. Et si certains thèmes du De motu animalium y demeurent forcément sous-représentés, on n’en souhaite que plus vivement la publication d’un second volume, qui pourrait apporter des précisions sur certains points, dont l’énigmatique pneuma sumphuton (p. 157-158, 178-179), voire sur certains aspects de la réception de ce traité qui, pour avoir échappé aux grandes entreprises de traduction arabes et latines, n’en a pas moins exercé, fût-ce par des voies indirectes, une influence déterminante.
Notes
1 Sa traduction de DMA 7, 701a7-8 (πῶς δὲ νοῶν ὁτὲ μὲν πράττει κτλ) paraît peu probable : « Quel mode de pensée fait que l’on agit… » ou, littéralement « pensant de quelle façon » (p. 9-10). Ses réticences à l’endroit de la lecture habituelle du syntagme se comprennent peut-être au vu de la fonction concessive qu’il semble lui associer nécessairement (il est surprenant que l’animal n’agisse pas alors qu’il pense), valeur adversative d’ailleurs accentuée par J.-B. Gourinat (« comment tout en pensant, tantôt on agit, … », p. 59). Or cette construction, traditionnelle, faisant du seul participe νοῶν une apposition (sans πῶς), n’implique pas forcément une nuance adversative, comme le montrent non seulement les traductions de Pierre Louis et de Martha Nussbaum, mais aussi l’option de Thomas Bénatouïl dans le même volume : « Mais comment [se fait-il], lorsqu’on pense, que parfois on agisse et parfois non… ? » (p. 87).
2 L’expression ἀπὸ διανοίας de 699a27-30, traditionnellement comprise au sens d’avec raison (aussi par S. Fazzo, n. 19 p. 210), se trouve au contraire rattachée par D. Lefebvre à la conjonction ὡς qui suit, et interprétée dans le sens d’une « représentation », d’un modèle physique sous-jacent qu’Aristote décèle dans le mythe qu’il critique (Lefebvre, n. 32 p. 128).
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Référence papier
Valérie Cordonier, « André Laks et Marwan Rashed (éd.), Aristote et le mouvement des animaux », Philosophie antique, 5 | 2005, 208-213.
Référence électronique
Valérie Cordonier, « André Laks et Marwan Rashed (éd.), Aristote et le mouvement des animaux », Philosophie antique [En ligne], 5 | 2005, mis en ligne le 19 juillet 2024, consulté le 06 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/philosant/9213 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/121tl
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