Kathryn Edgerton-Tarpley, Tears from Iron : Cultural Responses to Famine in Nineteenth-Century China
Texte intégral
1Kathryn Edgerton-Tarpley, Tears from Iron : Cultural Responses to Famine in Nineteenth-Century China, Berkeley, University of California Press, 2008, xxiii + 332 p., illustrations.
- 1 Les années 1878 et 1879 (dingchou 丁丑 et wuyin 戊寅) marquent le point culminant de la famine, mais l (...)
2L’« incroyable famine de 1878-1879 » (dingwu qihuang 丁戊奇荒)1qui dévasta les provinces du Nord au début du règne de Guangxu est, pourrait-on dire, la première « famine internationale » en Chine : elle s’est déroulée sous les yeux des autres nations, on en a abondamment parlé en Europe, et en Chine même elle a été ressentie comme une honte nationale à cause du spectacle qu’elle offrait aux étrangers. C’est d’abord à la multiplicité des discours et des interprétations qu’elle a suscités, en Chine et hors de Chine, qu’est consacré cet ouvrage incontestablement original, solide, et très réussi en dépit d’un certain penchant pour le compassionnel et d’un didactisme parfois envahissant (les nécessités du marché des undergraduates, je suppose). Au delà d’un récit détaillé de la famine et de ses épouvantables conséquences dans la province du Shanxi, le livre en propose une histoire « culturelle », passant en revue les perspectives extrêmement diverses, contradictoires même, des victimes de la catastrophe, des fonctionnaires locaux, des « modernisateurs » et des traditionalistes qui s’opposaient dans les hautes sphères de l’État, du North China Herald et des étrangers donneurs de leçons dans les concessions de Shanghai, des missionnaires qui se dépensaient sur le terrain, des chefsde la nouvelle philanthropie bouddhiste, centrée elle aussi à Shanghai, du Shenbao qui leur servait d’organe, etc.
- 2 Ce genre de matériau ne doit pas avoir été rare. J’ai moi-même trouvé au musée de la Forêt des Stè (...)
3 Le plus difficile est de retrouver comment les gens ordinaires vivaient les événements. Les sources abondent en lieux communs et en exagérations rhétoriques, suscitant toutes sortes de problèmes d’interprétation que l’auteur, disons-le de suite, parvient le plus souvent à négocier avec succès. Ainsi du discours de la mémoire, recueilli directement sur le terrain. Cette « mémoire » confiée au début des années 2000 par des citoyens du Shanxi même très âgés — les jeunes ne semblent plus guère s’y intéresser —, ces « folk-tales » notés au cours d’entretiens avec des vieillards rapportant ce que leur racontaient leurs grands-parents lorsqu’ils étaient petits, laissent songeurs par leur précision même. Mais Kathryn Edgerton-Tarpley a aussi mis la main sur des matériaux mémoriels plus proches de l’événement, dont une longue « Ballade des années de famine » (Huangnian ge荒年歌) rédigée une vingtaine d’années après les faits par un habitant de Xiezhou, réputée avoir entretenu la mémoire locale de la famine pendant assez longtemps, qui sert plus ou moins de fil conducteur à la narration (chapitre 2 et ailleurs)2. Dans son chapitre sur les causes de la catastrophe elle nous dit avoir interviewé 51 « historiens locaux et anciens des villages ». Ce qu’ils ont à raconter semble bien convenu, mais on note quand même qu’ils ne sont pas toujours d’accord entre eux, et leurs discussions, quoique déconnectées de la réalité historique, ne sont pas dénuées d’intérêt. Tout aussi intéressant est le fait qu’ils semblent unanimes à faire l’éloge de l’empereur Guangxu, alors que ce dernier n’était qu’un enfant de six ans au début de la famine et que même en son nom le trône n’a pas été en mesure de faire grand-chose. La prégnance du modèle opposant la vertu et l’humanité des hauts dirigeants, dont on attend tout, à l’indifférence et au sabotage des pouvoirs locaux mérite assurément d’être relevée.
4 De même ne se lasse-t-on pas d’admirer la continuité du discours, des schèmes d’interprétation et même du langage pour tout ce qui touche aux causes et aux manifestations de la famine, depuis l’Antiquité et souvent jusqu’à aujourd’hui. Tous les lieux communs défilent : sur les causes morales de la famine, les gens vertueux et les profiteurs, les fonctionnaires intègres et les subalternes corrompus, les souffrances endurées par la population, les familles dispersées, les morts de faim qui jonchent les routes, et ainsi de suite. Encore une fois, l’auteur se laisse rarement prendre à ces anecdotes « idéalisées » : elle s’efforce au contraire de démonter et dépasser le discours qu’elles véhiculent. Toute la troisième partie, sous-titrée « Images, Myths, and Illusions », y est en fait consacrée.
- 3 Cf. p. 78, 227. Kathryn Edgerton-Tarpley interprète curieusement la formule comme signifiant « pla (...)
5 Peut-être malgré tout Kathryn Edgerton-Tarpley ne perçoit-elle pas toujours l’ancienneté de certains tropes et la quantité de phraséologie provenant du fonds classique. Se prémunir contre la famine en constituant des réserves est une obsession dont l’expression canonique, répétée comme un mantra dans les sources, remonte au Traité des rites (Liji) : « Sur trois années de labours préserver une année de vivres, sur neuf années de labours préserver trois années de vivres » (三年耕必有一年之食,九年耕必有三年之食)3. Voir dans les désastres naturels un châtiment céleste frappant une société dissolue est également d’une grande banalité — mais il n’est pas indifférent que le thème ait été repris par les missionnaires —, et l’exaltation de la frugalité comme précaution contre les désastres se rencontre dans les textes les plus anciens, pas seulement depuis le XVIIIe siècle (p. 75). Mais ce qui compte, bien sûr, c’est que tout cela ait été profondément intégré par les auteurs contemporains des événements et par tant de leurs successeurs.
6 Comme le rappelle le chapitre 4, les hauts dirigeants étaient loin de s’accorder sur les mesures à prendre. Les partisans du renforcement des défenses maritimes de la Chine, Li Hongzhang et le Zongli yamen à leur tête, souhaitaient détourner le moins possible de ressources de l’État vers le Shanxi et ses affamés, alors que les militants du « courant des purs » (qingliu), qui s’appuyaient plutôt sur le censorat et l’Académie Hanlin, considéraient au contraire qu’il était urgent de restaurer la légitimité de l’État et de la dynastie, fort mise à mal depuis le milieu du XIXe siècle, en mobilisant le maximum de moyens pour les secours. Sur cette controverse bien connue se greffait le débat — remontant au moins aux Song, et non pas au XVIIIe siècle comme semble le suggérer l’auteur (p. 103) — sur l’opportunité de laisser aux marchands la liberté d’importer ou non des grains dans les régions affamées en fonction de leurs intérêts, ou au contraire sur la nécessité de les contrôler étroitement, voire de les tenir à l’écart. Et puis il y a le débat autour de l’opium, bien plus contemporain celui-là : certains sont partisans d’une interdiction totale, considérant que la production d’opium est une des principales causes de la susceptibilité aux famines puisqu’elle conduit à négliger les cultures vivrières (aujourd’hui encore c’est une interprétation dominante), alors que d’autres (Li Hongzhang et les spécialistes des affaires étrangères, toujours) estiment qu’il ne faut pas en laisser le monopole aux étrangers parce que c’est une source de revenus importante pour la population locale.
7 Le débat opposant commercialisation et autosubsistance est bien sûr très classique. Kathryn Edgerton-Tarpley livre plusieurs témoignages suggérant qu’à la veille de l’Incredible Famine le Shanxi (en tout cas l’hinterland de Taiyuan et les préfectures du sud de la province) n’était pas du tout la province misérable et isolée qu’on décrit d’habitude, mais une région prospère, presque un eldorado où les « habitudes de luxe » étaient répandues jusque parmi les gens ordinaires. Or, cette prospérité — probablement moins générale que ne le suggèrent les sources citées — était commerciale, manufacturière et minière, elle ne reposait pas sur une agriculture qui avait cessé depuis longtemps de nourrir la population et de produire suffisamment d’impôts pour équilibrer le budget provincial. Comment une sécheresse même catastrophique comme celle de 1876-1879 a-t-elle pu faire disparaître d’un coup les signes de cette aisance, casser les réseaux commerciaux, ruiner les transports et les industries d’extraction, et faire du Shanxi, et pour longtemps, une périphérie appauvrie et enclavée ? Le livre propose quelques éléments d’explication : le détournement des ressources de l’État vers le financement de la guerre dès les rébellions des années 1850 et 1860, la désorganisation des réseaux commerciaux contrôlés par les fameux marchands du Shanxi, pour les mêmes raisons et surtout à cause de la réorientation du commerce sino-russe après les traités de 1860… Mais l’absence de véritable reprise ne laisse pas d’intriguer, tout comme le fait que la richesse commerciale considérable accumulée depuis le début des Qing ne semble pas avoir été d’un grand secours face à la calamité.
8 Autre point intéressant, l’impact différentiel de la famine en fonction de l’âge, du sexe et du milieu social. Les effets sociaux de la sécheresse sont par définition différentiels, mais comme le rappelle l’auteur les distinctions s’abolissent au fur et à mesure que les récoltes manquées se succèdent, que toutes les classes finissent par souffrir d’une manière ou d’une autre et que les profiteurs se retrouvent eux-mêmes en difficulté : rien là que de très ordinaire, certes (que l’on pense aux descriptions des grandes famines de la fin des Ming au Jiangnan, autre région prospère et hautement commercialisée). Mais c’est surtout lorsqu’elle parle de la différence d’impact sur les hommes et les femmes que Kathryn Edgerton-Tarpley a des choses intéressantes à nous dire. On a tendance à considérer que lorsque la situation devenait réellement impossible et qu’il fallait faire des choix, les jeunes femmes et les petites filles étaient les premières sacrifiées. Le chapitre 7 cite maintes anecdotes où c’est en effet ce qui se passe chaque fois que les familles aux extrémités s’acharnent à accorder leurs stratégies aux valeurs « confucéennes », et d’abord à la piété filiale, ce qui explique aussi pourquoi les vieilles mères ont de meilleures chances de s’en tirer. L’important dans ces récits, c’est que la morale soit sauve. La femme vertueuse qui se laisse mourir de faim ou se donne la mort plutôt que de compromettre la vie des siens ou, pire, de compromettre l’honneur de la famille en l’abandonnant pour survivre, au risque d’y perdre sa chasteté, représente le nec plus ultra.
9 Mais il s’agit là de ces représentations « correctes » que notables et fonctionnaires s’évertuaient à graver dans la pierre, à consigner dans les monographies locales et à diffuser dans le public. Comme le montre Edgerton-Tarpley, la réalité reflétée dans des sources plus objectives n’est pas aussi édifiante. Les descriptions abondent de femmes vendues pour une poignée de sapèques ou abandonnées le long des routes, prêtes à se livrer au premier venu pour rester en vie, et dont le destin le plus probable était de finir entre les mains des « marchands du Sud » qui les revendaient comme concubines ou comme prostituées. Le trafic des femmes, le cynisme et la cruauté avec lesquels elles sont traitées figurent en première place dans les dénonciations de la presse anglophone de Shanghai et dans les lamentations des milieux réformateurs sur la « honte nationale ». Le livre consacre quelques pages saisissantes aux témoignages d’observateurs européens et de philanthropes chinois ayant circulé dans les zones de famine et vu de leurs propres yeux le désespoir de ces femmes et de ces toutes jeunes filles brutalisées, violées, traitées comme de la marchandise.
10 Mais il montre aussi que les choses étaient plus compliquées. Certains travaux sur la mortalité suggèrent que les Chinoises pouvaient avoir un avantage dans un contexte d’extrême famine. Du fait de leur rareté, due aux pratiques d’infanticide, on ne sacrifiait pas les femmes à la légère et la pénurie était partagée de façon relativement égalitaire au sein des familles ; mieux, elles représentaient un capital, et en temps de famine leur valeur marchande était supérieure à celle des hommes. Quant à celles qui tombaient entre les mains des trafiquants, elles avaient peut-être de meilleures chances de survivre en étant exfiltrées des zones de famine. En bref, rappelle Kathryn Edgerton-Tarpley, lorsqu’elle était confrontée à de telles tragédies la société fonctionnait sur un mode pragmatique très éloigné des schèmes confucéens — et j’ajouterais qu’il en allait à peu près de même en temps normal.
- 4 Voir Fanshan pipan 樊山批判, in Lidai panli pandu 歷代判例判牘, Pékin, Zhongguo shehui kexue chubanshe, 2005 (...)
11 Qu’une malheureuse fût prête à se vendre comme épouse ou servante pour survivre ne faisait qu’illustrer, aux yeux des auteurs les plus épris de pensée correcte, l’immoralité des femmes, voire leur dangerosité puisqu’on les accusait d’être à l’origine des désastres par leur inconduite. (Pour autant, citer ici la reine Baosi et Yang Guifei ne s’imposait pas vraiment.) Mais certains avaient une vue plus réaliste des choses. On trouve dans un recueil de jugements de la fin du XIXe siècle un cas mettant en cause une certaine Mme Xue, qui avait fui la famine au Shanxi en 1877 avec ses deux enfants adolescents, probablement en accord avec son mari, M. Zhang, et avait échoué dans le nord du Shaanxi où, après diverses péripéties, elle s’était vendue en mariage dans une famille Wu. Le procès concernait ses démêlés avec sa belle-mère, neuf ans plus tard (son nouveau mari était mort entre temps). Je le cite parce que le magistrat, un lettré assez connu du nom de Fan Zengxiang 樊增祥 (1846-1931), reconnaît dans son jugement que Mme Wu avait eu les meilleures raisons de fuir la famine et de se remarier ailleurs plutôt que de vouloir à tout prix « préserver sa chasteté » (et quitte à devenir bigame !) : non seulement elle avait échappé à une mort certaine, mais grâce à elle son fils était toujours en vie et pouvait prolonger la lignée des Zhang. De ce point de vue au moins Fan ne trouve rien à redire sur sa moralité et n’hésite pas à la qualifier de « personne de grand mérite » (gongchen 功臣). Et bien qu’elle n’en ait guère envie, il la renvoie avec son fils dans sa famille d’origine au Shanxi4. Rien d’autre qu’une anecdote s’ajoutant à l’ouvrage déjà si riche de Kathryn Edgerton-Tarpley, certes ; mais le contraste entre les descriptions déchirantes qu’elle cite et la façon calculée et efficace dont Mme Xue s’organise pour survivre à la famine et se refaire une vie mérite, me semble-t-il, d’être relevé.
- 5 Essentiellement la famine du Grand Bond en avant, qui pour les témoins interrogés aujourd’hui s’im (...)
- 6 Notamment les compilations de gravures intitulées tielei tu 鐵淚圖, que Kathryn Edgerton-Tarpley trad (...)
12 Il y aurait beaucoup à dire encore sur ce livre dont les références débordent d’ailleurs le cadre de la Chine (la famine irlandaise de 1845-1849 est un de ses éléments de comparaison favoris), et qui évoque à l’occasion des événements beaucoup plus récents5. Ainsi faudrait-il parler de l’émergence de cette « nouvelle charité » née de la compétition avec la philanthropie occidentale, dans laquelle, pour la première fois, c’est une partie de la Chine, toutes classes confondues, qui vient en aide à l’autre partie. Il faudrait aussi mentionner le dernier chapitre qui, après quelques considérations peut-être superflues sur l’orientalisme et la sémiotique, propose une analyse habile du cannibalisme comme métaphore — et même comme la métaphore par excellence de l’Incredible Famine au Shanxi au XXIe siècle. On découvre en effet que dans leurs « souvenirs » les vieillards extrêmement volubiles rencontrés par Kathryn Edgerton-Tarpley ont parfaitement intégré la propagande dispensée au moment de la famine du Grand Bond en avant, selon laquelle le cannibalisme pendant la famine de Guangxu, c’était l’« ancienne société », alors que c’est tellement mieux aujourd’hui. La famine de Guangxu devient de la sorte un « frightening historical Other ». Enfin il faudrait dire un mot de l’importance accordée par l’auteur à l’iconographie dans la panoplie des représentations de la famine6 et de l’utilisation ingénieuse qu’elle sait en faire.
13 Bref, tout cela fait de Tears from Iron un livre dont je ne doute pas qu’il fera date sur un sujet qui semble aujourd’hui, pour des raisons restant d’ailleurs à déterminer, extrêmement populaire auprès des historiens en Chine et hors de Chine.
Notes
1 Les années 1878 et 1879 (dingchou 丁丑 et wuyin 戊寅) marquent le point culminant de la famine, mais la sécheresse qui en était la cause durait depuis 1876.
2 Ce genre de matériau ne doit pas avoir été rare. J’ai moi-même trouvé au musée de la Forêt des Stèles de Xi’an une « Ballade des années de famine » (Huangsui ge 荒歲歌) gravée dans la pierre, beaucoup moins étendue que le texte cité ici, relative aux mêmes événements dans une sous-préfecture du Shaanxi.
3 Cf. p. 78, 227. Kathryn Edgerton-Tarpley interprète curieusement la formule comme signifiant « planter trois/neuf rangées de grains et mettre de côté la récolte d’une/trois rangée(s) ».
4 Voir Fanshan pipan 樊山批判, in Lidai panli pandu 歷代判例判牘, Pékin, Zhongguo shehui kexue chubanshe, 2005, vol. 11, p. 609-610.
5 Essentiellement la famine du Grand Bond en avant, qui pour les témoins interrogés aujourd’hui s’impose d’emblée comme point de comparaison. Mais la Chine du Nord a connu d’autres « famines extraordinaires », que l’on comparait également à la famine de Guangxu en disant que c’était encore pire, notamment au début et à la fin des années 1920 : c’est alors que s’est popularisée l’image de la « Chine pays de la famine » (China, Land of Famine, titre d’un ouvrage fameux de Walter Mallory paru en 1926).
6 Notamment les compilations de gravures intitulées tielei tu 鐵淚圖, que Kathryn Edgerton-Tarpley traduit par « pictures to draw tears from iron » — d’où le titre du livre —, ce qui en soi n’a pas beaucoup de sens. L’auteur d’un des prototypes du genre, le Jiangnan tielei tu (consacré aux ravages des Taiping), explique que les horreurs dépeintes dans le texte et les illustrations sont de celles dont on dit qu’« à leur vue même un homme de fer ne pourra s’empêcher de verser des larmes » (所謂鐵人見之,亦當墮淚也).
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Référence électronique
Pierre-Étienne Will, « Kathryn Edgerton-Tarpley, Tears from Iron : Cultural Responses to Famine in Nineteenth-Century China », Perspectives chinoises [En ligne], 2010/4 | 2010, mis en ligne le 31 décembre 2010, consulté le 18 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/perspectiveschinoises/5710
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