Bibliographie
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Sources critiques
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Florence Xiangyun Zhang, « Du Miroir des Princes au Miroir des Princesses », Fifteenth Century Studies, 22, 1996, p. 55-67.
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Notes
Le colloque s’est tenu du 13 au 15 mars 2024 à l’Université Rennes 2.
Teresa de Lauretis, « The technology of gender », Technologies of Gender: Essays on Theory, Film, and Fiction, Bloomington, Indiana University Press, 1987, p. 1-30. Nous utilisons la traduction française de l’essai introductif proposée dans Teresa de Lauretis, Théorie queer et cultures populaires. De Foucault à Cronenberg, trad. Sam Bourcier, Paris, La Dispute, 2023, p. 35-88. « La technologie du genre » offre une définition du genre étayée par quatre propositions que nous pouvons résumer ainsi : « 1. Le genre est une représentation […] 2. La représentation du genre est sa construction […] 3. La construction du genre se poursuit de manière aussi active aujourd’hui que ce fut le cas dans des temps plus anciens […] 4. Paradoxalement donc, la construction du genre est aussi affectée par sa déconstruction. », p. 39-40.
À savoir les discours et pratiques, interdits et normes contraignant la sexualité qui ont contribué à en faire un objet d’analyse, une « affaire d’État ». Michel Foucault, Histoire de la sexualité, vol. 1, La volonté de savoir, Paris, Gallimard, 1976, p. 154.
Le terme anglais technology recouvre les sens de deux mots français, technique et technologie. Le second désigne étroitement l’étude, ou les discours sur la première. Nous suivons ici la traduction “technologie” car les miroirs usant de la métaphore catoptrique, explicitement ou non, portent justement un discours sur la spécularité.
Teresa de Lauretis, « La technologie du genre », Art. cit., p. 71.
Ibid., p. 61.
Fabienne Pomel, « Présentation : réflexions sur le miroir », Fabienne Pomel (dir.), Miroirs et jeux de miroirs dans la littérature médiévale, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2003, p. 17-26.
Herbert Grabes, The Mutable Glass. Mirror-imagery in titles and texts of the Middle Ages and English Renaissance, Cambridge, Cambridge University Press, 1982 [Tübingen, 1973], p. 14.
Einar Már Jónsson, Le miroir. Naissance d’un genre littéraire, Paris, Les Belles Lettres, 1995, p. 11.
Louis Marin, Opacité de la peinture, Paris, Éditions de l’EHESS, 2006 [1991], p. 13-17. Voir aussi la synthèse que Giovanni Careri propose de ce concept, également travaillé par Hubert Damisch : Giovanni Careri, « “L’objet théorique” entre structure et histoire », La part de l’œil, Revue de pensée des arts plastiques 32, 2018, p. 13-23.
Comme elle le fit dans sa critique du travail de Foucault sur l’époque victorienne. Elle a par ailleurs étendu sa question au médiévalisme en s’interrogeant sur le narcissisme auctorial à partir d’Umberto Eco, en définissant les « sagas médiévales » comme productrices de « fantasmes publics », ou encore en faisant des références ponctuelles au jardin d’Éden.
Teresa de Lauretis caractérise « d’angle mort que ne reflète pas le rétroviseur » les « espaces conceptuels » encore impensés dans la critique. Elle cite notamment l’exemple des travaux de Monique Wittig : Teresa de Lauretis, « Quand les lesbiennes n’étaient pas des femmes », dans Sam Bourcier et Suzette Robichon (dir.), Parce que les lesbiennes ne sont pas des femmes. Autour de l’œuvre politique, théorique et littéraire de Monique Wittig, Paris, Éditions gaies et lesbiennes, 2002, p. 35-65.
Nicolas Michel (dir.), Les Miroirs aux princes aux frontières des genres (viie-xve siècle), Paris, Classiques Garnier, « Rencontres », 2022, 336 p. ; Noëlle-Laetitia Perret et Stéphane Péquignot (dir.), A Critical Companion to the “Mirrors for Princes” Literature, Leyde, Brill, « Reading Medieval Sources », 2022, 562 p. ; Alexandra Velissariou, Jean Devaux et Matthieu Marchal (dir.), « Les Miroirs des dames au tournant du Moyen Âge et de la Renaissance », Cahiers de recherches médiévales et humanistes 42-2, 2021, 480 p.
Nicolas Michel, « Pour une redéfinition du “genre” des miroirs aux princes. Bilan et perspectives de recherches », op. cit., p. 8.
Alexandra Velissariou, Jean Devaux, « Introduction », op. cit., p. 15.
Einar Már Jónsson, « Les “miroirs aux princes” sont-ils un genre littéraire ? », Médiévales 51, 2006, p. 153-166. La question est d’autant plus épineuse qu’un ouvrage aussi emblématique pour la critique que le De regimine principum de Gilles de Rome ne comporte aucune référence spéculaire, que ce soit dans le titre ou au sein même du texte.
Mirko Pinieri, « Soy mirer ou mirouoir des anciens et des anciennes histoires : Les miroirs de femmes français et allemands destinés à l’éducation de jeunes dames », thèse de doctorat en cours, sous la direction des Pr. René Wetzel et Emmanuel Sander, Université de Genève, débutée en 2021.
Alexandra Velissariou, Jean Devaux, « Introduction », op. cit., p. 14.
Murielle Gaude-Ferragu, La Reine au Moyen Âge : Le pouvoir au féminin, xive-xve siècle, Paris, Tallandier, 2014, p. 36, 79, 250.
Florence Xiangyun Zhang, « Du Miroir des Princes au Miroir des Princesses », Fifteenth Century Studies 22, 1996, p. 55, 59, 62.
Christine de Pizan, Le Livre de la Cité des dames, Claire Le Ninan (éd.), Anne Paupert (éd., trad.), Paris, Honoré Champion, 2023, p. 127, n. 2.
Cécile Codet, Femmes et éducation en Espagne à l’aube des temps modernes (1454-fin des années 1520), thèse de doctorat préparée sous la direction de C. Heusch à l’ENS de Lyon, soutenue le 28 novembre 2014, p. 175, 210, 281, 552, 656 ; Marta Haro Cortés, « Mujer, corona y poder en un espejo de princesas El jardín de nobles doncellas de Fray Martín de Córdoba » dans María Pilar Celma Valero et Mercedes Rodríguez Pequeño (dir.), Vivir al margen : mujer, poder e institución literaria, Ségovie, Junta de Castilla y León. Instituto de la Lengua Castellano y Leonés, 2009, p. 43-57.
Il semblerait que l’heure soit à l’exploration des pistes ouvertes par les approches comparatistes, dans le temps ou dans l’espace, notamment en adoptant les approches des global studies. Noëlle-Laetitia Perret et Stéphane Péquignot (dir.), op. cit. ; Regula Forster et Neguin Yavari (dir.), Global Medieval : Mirrors for Princes Reconsidered, Boston, Ilex Foundation, 2015, 228 p.
Rachel Stone, Morality and Masculinity in the Carolingian Empire, Cambridge, Cambridge University Press, 2011, 399 p. ; Andrew Romig, Be a Perfect Man : Christian Masculinity and the Carolingian Aristocracy, Philadelphia, University of Pennsylvania Press, « The Middle Ages Series », 2017, 264 p.
Christiane Raynaud, « L’apprentissage du genre par la guerre d’après Li livres du gouvernement des rois de Gilles de Rome » dans Marc-Jean Filaire et Isabelle Ortega (dir.), Le legs des pères et le lait des mères ou comment se raconte le genre dans la parenté du Moyen âge au xxie siècle, Turnhout, Brepols, 2014, p. 17-27.
Anne-Lydie Dubois, Former la masculinité. Éducation, pastorale mendiante et exégèse au xiiiesiècle, Turnhout, Brepols, 2022, 460 p.
Noëlle-Laetitia Perret, Les traductions françaises du « De regimine principum » de Gilles de Rome : parcours matériel, culturel et intellectuel d’un discours sur l’éducation, Leiden, Brill, « Education and Society in the Middle Ages and Renaissance » 39, 2011, p. 202 et p. 297-304.
Teresa de Lauretis, « La technologie du genre », Art. cit., p. 73.
Didier Lett, « Les régimes de genre dans les sociétés occidentales de l’Antiquité au xviie siècle », Annales. Histoire, Sciences Sociales 67-3, 2012, p. 563-572.
Teresa de Lauretis, « La technologie du genre », Art. cit., p. 41-42.
Frédérique Lachaud et Lydwine Scordia, « Introduction », dans Frédérique Lachaud et Lydwine Scordia (dir.), Le Prince au miroir de la littérature politique de l’Antiquité aux Lumières, Mont-Saint-Aignan, Publications des Universités de Rouen et du Havre, 2007, p. 13.
Michel Senellart, Les Arts de gouverner. Du « regimen » médiéval au concept de gouvernement, Paris, Seuil, 1995, 320 p.
Roberta L. Krueger, « Constructing Sexual Identities in the High Middle Ages : The Didactic Poetry of Robert de Blois », Paragraph 13-2, 1990, p. 105-131.
« It is revealing of these exclusionary categories that the only type of conduct book acknowledged in most literary histories has been the male, aristocratic “Mirror for Princes.” » Kathleen Ashley et Robert L. A. Clark (dir.), Medieval Conduct, Minneapolis, University of Minnesota Press, 2001, p. x.
Ann Marie Rasmussen, « Fathers to Think Back Through : The Middle High German Mother-Daughter and Father-Son Advice Poems Known as Die Winsbeckin and Der Winsbecke », Kathleen Ashley et Robert L. A. Clark. (dir.), op. cit., p. 106-134.
On peut ainsi regretter la disparition du Livre du chevalier de la Tour Landry pour l’enseignement de ses fils, que l’auteur mentionne dans le texte adressé à ses filles. Le livre du chevalier de la Tour Landry pour l’enseignement de ses filles publié d’après les manuscrits de Paris et de Londres par M. Anatole de Montaiglon, Paris, Jannet, 1854, p. 4.
Ils ne font l’objet d’études comparatives que sous forme d’articles, nous privant d’une synthèse de grande ampleur : Rina Lahav, Constant J. Mews, « Wisdom and Justice in the Court of Jeanne of Navarre and Philip IV : Durand of Champagne, the Speculum dominarum, and the De informatione principum », Viator, 45, 2, 2014, p. 173-200. Le De informatione n’a pas eu la fortune du Speculum, resté dans l’ombre du texte de Gilles de Rome. Kathleen Ashley, « The French Enseignemenz a Phelippe and Enseignement a Ysabel », dans Mark D. Jonston (dir.), Medieval Conduct Literature : An Anthology of Vernacular Guides to Behaviour for Youths with English Translations, Toronto, University of Toronto Press, 2009, p. 3-22 ; ainsi que, pour Christine de Pizan, Kate Langdon Forhan, The Political Theory of Christine de Pizan, Ashgate, Women and Gender in the Early Modern World, 2002, 204 p. ; Florence Xiangyun Zhang, « Du Miroir des Princes au Miroir des Princesses », Art. cit. ; ainsi qu’une discrète invitation dans la récente édition de la Cité des dames à propos du Livre de corps de policie et du Livre des trois Vertus : « les deux ouvrages, composés à peu près à la même époque, sont à mettre en parallèle. » Le Livre de la Cité des dames, éd. cit., p. 127, n. 2.
Claudia Wittig, Learning to be Noble in the Middle Ages. Moral Education in North-Western Europe, Turnhout, Brepols, 2022, 296 p.
Nombre de textes adressés aux femmes, qu’elles soient princesses ou d’extraction moins prestigieuse, proposent des commentaires sur les vices et les vertus et sont étroitement associés à d’autres textes qui ne sont pas particulièrement adressés aux femmes : le Speculum Dominarum de Durand de Champagne aurait inspiré le Speculum morale attribué à Vincent de Beauvais (Anne Flottès-Dubrulle, Speculum dominarum, Paris, École nationale des chartes, « Mémoires et documents de l’École des chartes », 2018, p. 51), le Mesnagier de Paris contient un présentation en septénaire des vices et des vertus qui a souvent été rapprochée de la Somme le roi composée par frère dominicain Laurent du Bois (voir notamment les travaux de Karin Ueltschi). C’est d’ailleurs La Somme le roi que l’on retrouve dans la copie conservée à Philadelphie du Miroir des bonnes femmes (University of Pennsylvania, Kislak Center for Special Collections, Lawrence J. Schoenberg Collection, Ms. 659, f. 65r-84v).
Charles F. Briggs et Cary J. Nederman, « Western Medieval Specula, c. 1150–c. 1450 » dans Noëlle-Laetitia Perret et Stéphane Péquignot (dir.), op. cit., p. 186-188.
Alice Hentsch, De la littérature didactique du Moyen Âge s’adressant spécialement aux femmes, Cahors, Imprimerie A. Coueslant, 1903, 238 p.
Albert Werminghoff, « Die Fürstenspiegel der Karolingerzeit », Historische Zeitschrift, 89, 1902, p. 193-214. La formule connaît vite le succès dans le champ allemand, repris par Ernst Booz (Die Fürstenspiegel des Mittelalters bis zur Scholastik, Fribourg, C.A. Wagner, 1913) et popularisée par Wilhelm Berges dans sa thèse, Die Fürstenspiegel des hohen und späten Mittelalters, 1938.
Déjà conçue comme objet d’études par Jules Michelet, Le Prêtre, la Femme et la Famille, Paris, Comptoir des Imprimeurs-Unis, impr. Ducessois, 1845, puis par Charles Jourdain, « Mémoire sur l’éducation des femmes au Moyen Âge », Mémoires de l’Institut national de France, t. 28, 1ère partie, 1874, p. 79-133 et Paul Rousselot, Histoire de l’éducation des femmes en France, Paris, Didier et Cie, 1883.
Un objectif pour le moins inachevé, voir Charles F. Briggs et Cary J. Nederman, Art. cit., p. 160-197.
Teresa de Lauretis, « La technologie du genre », op. cit., p. 45.
Ibid, p. 62.
Ibid., p. 43.
Madeline H. Caviness, « Féminisme, Gender Studies et études médiévales », Diogène 225-1, 2009, p. 33-54.
Teresa de Lauretis, « La technologie du genre », Art. cit., p. 43.
Mary Carruthers, Machina memorialis ; méditation, rhétorique et fabrication des images au Moyen Âge, Paris, Gallimard, 2002, 464 p.
Herbert Grabes, op. cit., p. 21.
Le miroir aux dames, manuscrit Cambridge, Corpus Christi College, 324, f. 2v.
Le miroir des bonnes femmes, manuscrit Paris, Bibliothèque de l’Arsenal, 2156, f. 2r-2v.
Le livre du chevalier de la Tour Landry pour l’enseignement de ses filles, éd. cit., p. 5.
Fabienne Pomel, « Présentation : réflexions sur le miroir », Art. cit. p. 17-28.
Teresa de Lauretis, « La technologie du genre », Art. cit., p. 58. Teresa de Lauretis se fonde ici sur la définition d’« interpellation » développée par Louis Althusser.
Dhuoda, Manuel pour mon fils. Pierre Riché (éd.), Bernard de Vregille et Claude Mondésert (trad.), Paris, Éditions du Cerf, « Sources chrétiennes », 225bis, 1997, p. 80-83 : « Comme aussi certaines femmes ont l’habitude d’examiner leur visage dans leur miroir pour en nettoyer les taches et en faire ressortir l’éclat dans l’intention de plaire à leur mari ; ainsi je souhaite que toi, pressé par la foules des occupations du monde et du siècle, tu ne négliges pas de lire souvent en souvenir de moi ce petit livre, comme s’il s’agissait d’un miroir et d’un jeu de table […] Tu y trouveras aussi un miroir dans lequel tu pourras contempler sans hésitation le salut de ton âme, en sorte que tu puisses en tout plaire, non seulement au monde mais à Celui qui t’a formé du limon de la terre. »
Pierre Choisnet, Le rosier des guerres, enseignements de Louis XI roy de France pour le dauphin son fils, Maurice Diamantberger, Paris, Bernouard, 1925, p. 64.
Herbert Grabes, op. cit. p. 39 ; Einar Már Jónsson, Le miroir, naissance d’un genre littéraire, op. cit., p. 169 ; Margot Schmidt, « Miroir », Dictionnaire de la spiritualité. Ascétique et mystique. Doctrine et histoire, Paris, Beauchesne, t. 10, col. 1290-1303, 1980.
Voir Marie-Claude Malenfant, Argumentaires de l’une et l’autre espèce de femme. Le statut de l’exemplum dans les discours littéraires sur la femme (1500-1550), Laval, Les Presses de l’Université de Laval, 2003, 548 p. qui analyse au tournant de la Renaissance les stratégies rhétoriques et argumentatives des discours de la querelle des femmes qui prennent leurs sources au Moyen Âge et décrit « les autorités philosophiques, théologiques, juridiques ou médicales » comme une « armature épistémique » tant dans les discours pro que contra féminins.
Fray Martín de Córdoba, Jardín de nobles donzellas, Harriet Goldberg (éd.), Chapel Hill, University of North Carolina department of romance languages, 1974 : « Aristote dit que les femmes sont généralement inconstantes & passent sans cesse du coq à l’âne [...] Parfois, c’est la féminité qui en est la cause, car les femmes ont d’autres passions que les hommes. Ainsi la femme qui veut être vertueuse doit se mettre en accord avec elle-même et se dire : comme je suis une femme, je dois regarder les défauts qui généralement concernent les femmes et y prendre garde [...] Les dames du passé nous enseigneront cette constance et cette fermeté d’intention. » (traduction de Jeanne Mousnier-Lompré).
Mirko Pinieri, « Soy mirer ou mirouoir des anciens et des anciennes histoires », op. cit.
Teresa de Lauretis, « La technologie du genre », Art. cit., p. 61.
Ibid., p. 86.
Ibid., p. 74.
Anne Paupert, « Les débuts de la Querelle : de la fin du xiiie siècle à Christine de Pizan », dans Armel Dubois-Nayt, Nicole Dufournaud et Anne Paupert (dir.), Revisiter la querelle des femmes 3 : Discours sur l’égalité-l’inégalité des sexe, de 1400 à 1600, Saint-Étienne, L’école du genre. Nouvelles recherches, 2013, p. 23-37 ; Ana Martinez Vargas, La querella de las mujeres en los reinos hispánicos : Los textos en defensa de las mujeres (siglo XV), Madrid, Fundamentos, « Ciencia », 2016, 370 p.
Henri de Gauchy, Li livres du gouvernement des rois, a XIIIth century French version of Egidio Colonna’s treatise De regimine principum, Samuel Paul Molenaer (éd.), New-York et Londres, MacMillan, 1899, p. 183 : « ele a le cors mauvesement complexioné, et la molesce de la char ne prove pas bone complexion en li, ainz proeve en li grant abundance de chalour, de il covient les femmes avoir defaite de reson et avoir conseil de petite value ».
Sur ce thème du conseil des femmes, voir Misty Schieberle, Feminized Counsel and the Literature of Advice in England, 1380-1500, Turnhout, Brepols, 2014, 244 p.
Christine de Pizan, Le livre des trois vertus, Charity Cannon Willard, Eric Hicks (éd.), Paris, Honoré Champion, « Bibliothèque du xve siècle », 50, 1989, p. 35.
Fray Martín de Córdoba, op. cit., p. 156 : « L’autre propriété vient du fait que la côte résonne, ce qui signifie que la femme abonde en paroles et en mots plus que l’homme [...] Que l’on ne voie pas dans ce portrait la volonté de les déshonorer, car Dieu savait bien qu’ils les avaient créées volubiles, tout d’abord parce qu’elles ont révélé aux hommes la résurrection de Jésus et parce que, par leur langue, ce miracle a été rendu public. »
Helen Swift, Writing, and Performance: Men Defending Women in Late Medieval France (1440-1538), Oxford, Oxford University Press, « Oxford Modern Languages Monographs », 2008, p. 199: « Christine appears to be trying to disrupt this matrix of coherent binarity which opposes masculine to feminine, and which branches out to embrace gendered oppositions between qualities that are weighted in favour of a male hegemony ».
Teresa de Lauretis qualifie ce renversement qui reste « au sein de la différence de genre » d’ « androgynisation », à savoir « revendiquer la même expérience des conditions matérielles pour les deux genres dans une classe, une race ou une culture données ». Teresa de Lauretis, « La technologie du genre », op. cit., p. 57.
Ibid., p. 87.
Nicolas Michel, « Pour une redéfinition du “genre” des miroirs aux princes. Bilan et perspectives de recherches », op. cit., p. 7-66. C’est d’ailleurs le seul moment où les femmes sont envisagées comme destinataires potentielles des miroirs aux princes, en tant que princes territoriaux.
Teresa de Lauretis, « La technologie du genre », Art. cit., p. 86.
Jehan Bonost et Jacques de Templeuve, Inventaire de la librairie de Philippe le Bon, Georges Doutrepont (éd.), Genève, Slatkine, 1977 [Paris, Champion, 1906] ; Pierre Champion, La librairie de Charles d’Orléans, Genève, Slatkine, 1975 [1910] ; Jules Guiffrey, Inventaire de Jean duc de Berry (1401-1416), 2 vols, Paris, E. Leroux, 1894-1896.
Livres et lectures de femmes en Europe entre Moyen Âge et Renaissance, Anne-Marie Legaré (éd.), Turnhout, Brepols, 2007, 392 p.
Les femmes, la culture et les arts en Europe entre Moyen Âge et Renaissance, Cynthia J. Brown et Anne-Marie Legaré (dir.), Turnhout, Brepols, 2016, 568 p.
Colette Beaune et Élodie Lequain, « Marie de Berry et les livres », Livres et lectures de femmes en Europe entre Moyen Âge et Renaissance, Anne-Marie Legaré (dir.), Turnhout, Brepols, 2007, p. 49-66 ; Delphine Jeannot, « Les Bibliothèques de princesses en France du temps de Charles VI : l’exemple de Marguerite de Bavière », art cit., p. 191-210 ; Samuel Gras, « Les Manuscrits enluminés pour Jeanne de France, duchesse de Bourbon », Les femmes, la culture et les arts en Europe entre Moyen Âge et Renaissance, Turnhout, Brepols, 2016, p. 55-71.
S. C. Kaplan, Women’s Libraries in Late Medieval Bourbonnais, Burgundy, and France : A Family Affair, Liverpool, Liverpool University Press, 2022, 304 p.
Arturo Jiménez Moreno, La incorporación de la mujer a la cultura escrita en el siglo XV : análisis contextual y censo de lectoras en Aragón, Castilla y Portugal, Salamanca, Ediciones Universidad de Salamanca, 2023, p. 37 : « Por ese motivo, prefiero usar el término disposición que me parece más útil y ajustado, antes que el de la mera propiedad ».
S. C. Kaplan, Appendix C, « The Library at Moulins (c. 1400-c. 1523) », Art. cit., p. 197-302.
Colette Beaune, Élodie Lequain, « Marie de Berry et les livres » , art cit.
Anne-Marie Legaré, « Charlotte de Savoie’s Library and Illuminator », Journal of Early Book Society for the Study of Manuscripts and Printing History, 2001, « Women and Book Culture in Late Medieval and Early Modern France » 4, p. 32-87.
Jehan Bonost et Jacques de Templeuve, op. cit.
Arthur-Michel de Boislille, « Inventaire des bijoux, vêtements, manuscrits et objets précieux appartenant à la comtesse de Montpensier (1474) », Annuaire Bulletin de la Société de l’histoire de la France 17, 1880, p. 269-309. Notons que, si Gabrielle hérite d’ouvrages de son père, ce n’est pas le cas pour ces deux-là.
Londres, British Library, Royal, 19 C. VII, f. 1-122 ; Paris, Bibliothèque de l’Arsenal, 2687 ; Paris, Bibliothèque nationale de France, fr. 1190 ; Paris, Bibliothèque nationale de France, fr. 1505 ; Paris, Bibliothèque nationale de France, fr. 24397 ; Paris, Bibliothèque nationale de France, fr. 24398.
Le Secret des secrets n’a pas pu être pleinement intégré dans cette étude qui ne prétend pas à l’exhaustivité.
Sur ce manuscrit fascinant : Marleen Marynissen, « The Epître Othéa in ms. 4373-76 : an enigma in the Royal Library », In Monte Artium 5, 2012, p. 95-106.
Roberta L. Krueger, Art. cit.
Paris, Bibliothèque de l’Arsenal, 2156.
Dijon, Bibliothèque municipale, 213. Il s’agit du prologue de la traduction française par Jean de Vignay des enseignements de Théodore Paléologue, connus en latin sous le titre De regimine principis, lesquels sont donc considérés comme relevant des miroirs aux princes.
Philadelphia, University of Pennsylvania, Kislak Center for Special Collections, Rare Books and Manuscripts, Lawrence J. Schoenberg Collection, 659.
La Somme le roi par Frère Laurent, Edith Brayer et Anne-Françoise Leurquin-Labie (éd.), Paris, Société des anciens textes français, 2008, p. 27-30.
Jérôme Baschet, Chapitre 3 « Masculin et féminin : dualité de la personne et distinction de sexe », Corps et âmes. Une histoire de la personne au Moyen Âge, Paris, Flammarion, « Au fil de l’histoire », 2016, p. 103.
Ce texte a été édité récemment : Jean de Vignay, Le Jeu des échecs moralisés, Antoine Ghislain (éd.), Louvain, Presses Universitaires de Louvain, 2023, 262 p.
Kathleen Ashley, « The Miroir des bonnes femmes : not for women only ? », Kathleen Ashley et Robert L. A. Clark (dir.), op. cit., p. 86-105.
Dijon, Bibliothèque municipale, 213, f. 139r-140r, v. 1405.
Hanno Wijsman, Luxury Bound. Illustrated Manuscript Production and Noble and Princely Book Ownership in the Burgundian Netherlands (1400-1550), Turnhout, Brepols, 2010, p. 323.
Nous renvoyons à la contribution dans le présent volume de Bénédicte Milland-Bove, et aux réactions indignées des lecteur·rices inscrites dans les marges des manuscrits conservant l’histoire de Grisélidis.
Hans Robert Jauss, Pour une esthétique de la réception, Paris, Gallimard, « TEL », 1978, p. 174.
Glenn Burger, Conduct Becoming. Good Wives and Husbands in the Later Middle Ages, Philadelphie, University of Pennsylvania Press, 2018, 272 p.
Inversement, on pourrait se demander quel rôle et quelle place tiennent les femmes dans les miroirs aux princes.
Voir note 34.
Christine de Pizan, Le livre des trois vertus, éd. cit., p. 9.
Ibid.
Christine de Pizan, op. cit., p. 30.
Gómez Manrique, Regimiento de príncipes y otras obras, Augusto Cortina (éd.), Madrid, Coleccion Austral, 2006, 165 p.
Fray Íñigo de Mendoza, « Coplas [...] en que declara cómo por el advenimiento destos muy altos señores es reparada nuestra Castilla », Cancionero, Julio Rodríguez-Puértolas (éd.), Madrid, S. A. Espasa-Calpe, 1968, p. 318-346.
Laura Baldacchino, Étude et édition critique du Libro de las donas, traduction castillane du Llibre de les dones de Francesc Eiximenis (chapitres 1 à 100), thèse de doctorat préparée sous la direction de Hélène Thieulin-Pardo et Carlos Heusch à Sorbonne Université et l’ENS de Lyon, soutenue le 6 octobre 2023, p. 92.
Alonso Ortiz, Diálogo sobre la educación del Príncipe don Juan, hijo de los Reyes Católicos, siglos XV-XVI, Giovanni Maria Bertini (éd.), Madrid, Turanzas Ediciones, 9, 1983, 250 p.
Teresa de Lauretis, « La technologie du genre », op. cit., p. 88.
Roberta L. Krueger, Art. cit., p. 105.
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