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Caprier ou aristoloche ? Fortune d’une idée, naissance d’un dessin textile

Caper berry or aristolochia? Fortune of an idea, birth of a textile design
Josiane Pagnon

Résumés

Cet article s’attache à l’histoire d’un dessin créé vers 1510 et décliné en différentes techniques, de la peinture murale au textile de soie en passant par la peinture de chevalet. sa longévité, jusqu’au XXe siècle et l’étendue géographique de son succès, de l’Angleterre à la Turquie, en font un motif exceptionnel.

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Texte intégral

  • 1 cf. PAGNON, Josiane. Exposition, [Saint-Lô, archives départementales, 26 avril-1er août 2008, Saint (...)

1Cette enquête a commencé avec l’analyse d’une chasuble en damas dit « florentin du XVe siècle », classée monument historique, dans une petite commune de la Manche, Saint-Maurice-en-Cotentin. L’œuvre est célèbre parce qu’attachée à la mémoire du Bienheureux Thomas Hélye de Biville1.

2Pour mieux comprendre le motif du tissu (fig. 1), dans une chasuble faite de multiples morceaux, un relevé des motifs a été effectué (fig. 2) : à partir d’un vase tripode godronné très influencé par l’antique, émergent deux branches feuillues qui entourent une grosse fleur de grenade comme posée sur une couronne ; une autre section du dessin met en valeur des œillets. Un autre fragment de tissu présente des pommes de pin dont la grande taille incite à penser à un tissu d’ameublement plutôt que de vêtement. Ce dessin d’une belle hauteur se voit beaucoup mieux sur une chasuble de la cathédrale Saint-Front de Périgueux (fig. 3), découverte bien plus tard, grâce à Isabelle Bédat, qui a étudié ce damas fond satin de 5 et mesuré une hauteur de 77 cm pour le motif.

Fig. 1.

Fig. 1.

Dessin du damas de la chasuble de Saint-Maurice-en-Cotentin (Manche)

Dessin J. Pagnon

Fig. 2.

Fig. 2.

Saint-Maurice-en-Cotentin (Manche), dépôt des antiquités et objets d’art de la Manche ; détail de la chasuble dite du Bienheureux Thomas

J. Pagnon © Conseil général de la Manche

Caprier ou aristoloche ?

  • 2 Chercheur patrimoine industriel à l’Inventaire général Languedoc-Roussillon, chaleureusement remerc (...)

3Les auteurs, en décrivant ce dessin, parlent tous de caprier. Grâce aux connaissances de Michel Wienin2 en matière de botanique, une nouvelle identification vous est ici proposée, soutenue par un fort contenu symbolique. Les tiges du caprier sont fines et lisses et les feuilles sont parfaitement symétriques ; or, ici les feuilles sont dissymétriques et plutôt cordiformes et l’existence de petits nœuds ou cannelures sur la tige est parfaitement visible, ce qui correspond plutôt à l’aristoloche. Le nom de cette plante vient du grec Aristos, meilleur et Locheia, accouchement. Utilisée en médecine comme décontractant musculaire, elle est effectivement réputée pour faciliter les accouchements. L’aristoloche clématite est originaire de la Méditerranée. Accompagnée de la fleur de grenade, symbole de fertilité et de l’œillet, symbole d’amour, d’engagement et de fidélité conjugale, tous les éléments d’une vie privée heureuse se trouvent réunis sur une représentation dont le succès nous apparaît de plus en plus justifié. Pour autant, il est difficile de savoir si, dans les représentations qui suivent, on a suivi ce tissu pour sa valeur symbolique ou simplement pour ses évidentes qualités esthétiques. La grenade est devenue une sorte de motif générique, la fleur de grenade n’étant pas toujours représentée avec un parfait réalisme.

Fig. 3.

Fig. 3.

Périgueux (Dordogne), cathédrale Saint-Front ; dos de chasuble

© Isabelle Bédat

Un dessin pour damas, mais pas seulement

  • 3 DESROSIERS, Sophie. Soieries et autres textiles de l’Antiquité au XVIe siècle. Paris : Réunion des (...)

4Une demi-laize de damas bicolore rose et crème du Musée national du Moyen Age de Paris3 montre les branches d’aristoloches issant d’un cœur, enserrant la fleur de grenade posée sur une couronne, le tout accompagné de fruits symboles de fécondité que sont les glands du chêne et la pomme de pin. La proposition de datation est la première moitié du XVIe siècle.

5Le château de Saumur conserve une chape dont la robe est faite d’un damas rouge plutôt bien conservé (fig. 4). La vue rasante de l’image permet de noter une des caractéristiques de l’étoffe, qui est d’offrir un motif en léger relief par rapport au fond. Le musée des tissus de Lyon possède trois fragments de damas (MT22851, MT24373 et MT33497) appartenant à la même filiation.

Fig. 4.

Fig. 4.

Saumur (Maine-et-Loire), château ; détail du tissu d’une chape rouge

© Josiane Pagnon

  • 4 Das Prunkleid des kurfürsten Moritz von Sachsen (1521‑1553) in der Dresdner Rüstkammer. Riggisberg  (...)

6En 2008, a été publiée une magnifique étude4 suite à la restauration d’un vêtement d’apparat de l’électeur Maurice de Saxe (1521‑1553) qui a obtenu en 1548 ce titre de prince-électeur. Le vêtement est conservé à la Rüstkammer de Dresde. A côté des aristoloches, pommes de pin, grenades et œillets, Anna Jolly fait ressortir un autre motif, qui est celui de l’anneau, emblème des Médicis, ce qui conforte l’origine possible florentine du dessin. Il faut aussi noter la grandeur d’échelle du motif pour un tissu de vêtement. Par ailleurs, cette coupe d’habit avec de magnifiques plis très profonds n’a pas pour but de montrer le motif ; ce qui est important ici est de jouer sur l’or et le noir, couleurs héraldiques de la Saxe. A noter aussi le fait que l’on a recherché un des tissus les plus beaux, les plus riches de l’époque.

  • 5 PAGNON, p. 66.

7Intéressante, est la transposition de ce dessin dans une autre technique : le musée des arts décoratifs de Paris5, possède dans ses collections un velours dit velours de Gênes vert mousse frisé et coupé sur fond crème.

8Par ailleurs, une tapisserie provenant de Leipzig et aujourd’hui au Metropolitan Museum de New York représente Maurice de Saxe vers 1550 devant une tenture ornée de vases godronnés, aristoloches, pommes de pin, œillets et grenades.

Un dessin qui inspire les peintres

9La fortune du dessin s’impose dans quantité de créations artistiques du plus haut niveau. Ainsi, au château de Malpaga, près de Bergame, se trouve une grande salle ornée de fresques qui figurent un grand banquet. Le dessin aux aristoloches couvre tous les murs, imitant une draperie textile. Le château a appartenu à Bartolomeo Colleoni, le grand mercenaire au service de Venise, qui est mort en 1475. Les peintures ont été faites après sa mort, dont celles de la grande salle, qui commémorent le passage à Malpaga du roi Christian 1er de Danemark (1426-1481). Si l’attribution à Marcello Fogolino est confirmée, les fresques n’ont pu être commencées avant 1510. Les différentes laizes sont disposées en deux tons pour donner mouvement.

10Si l’on regarde les œuvres peintes assez bien datées, il faut citer ensuite une œuvre de Lucas Cranach l’Ancien, aujourd’hui conservée à Karlsruhe et qui représente l’électeur de Saxe Frédéric III de Saxe (1463‑1525), en prière devant la Vierge à l’Enfant. C’est un des nombreux retables que l’artiste fait entre 1510‑1520, à la demande de l’électeur, pour les chapelles de ses résidences.

  • 6 WIRTH, Jean. [Strasbourg, Musée de L’Œuvre Notre-Dame, 2001], Iconoclasme, vie et mort de l’image m (...)

11Une référence datée fiable est fournie par des volets de retable aujourd’hui conservés à Aschaffenbourg en Bavière, mais qui proviendraient de la cathédrale Saint-Martin de Mayence, à 80 km de distance. Sur deux volets de retable, peintures sur bois de tilleul, le cardinal Albrecht von Brandenburg6 et sa maîtresse, Ursula Redinger, sont représentés, respectivement en saint Martin et en sainte Ursule. Le cardinal (1490‑1545) était archevêque de Mayence. De par ses immenses richesses et sa conduite, ce cardinal incarne tout à fait ce contre quoi Luther luttait. L’œuvre, datée de 1524, est attribuée à Simon Franck (vers 1500‑1546), élève de Lucas Cranach le Vieux. Sur la robe de la chape du cardinal, se reconnaissent les tiges d’aristoloches traitées ici avec des nuances graphiques.

12Sur le célèbre portrait de François 1er, par Jean Clouet, exécuté vers 1525‑1530 (Paris, Louvre), on retrouve les aristoloches mais aussi l’anneau des Médicis étudié par Anna Jolly sur le vêtement de Maurice de Saxe, et l’on a visiblement pris soin de faire ressortir les couronnes du damas du fait de la personne représentée.

13Le grand peintre Hans Holbein (1498‑1543) passe les premières années de sa carrière à Bâle qu’il doit quitter définitivement pour l’Angleterre en 1526 à cause de la Réforme ; on sait qu’il est passé en France en ignorant la date exacte du voyage, sans doute vers 1524. En 1527, il fait le portrait de William Warham, archevêque de Canterbury, (bois, Paris, Louvre). Le rideau en arrière-plan est très exactement le tissu de Saint-Maurice-en-Cotentin. En 1533, Jean de Dinteville, ambassadeur de France en Angleterre, lui commande un tableau où il figurera aux côtés de son compatriote l’évêque Georges de Selve, évêque de Lavaur, diplomate à la cour de Charles Quint, et venu en Angleterre en 1533, chargé d’une mission secrète par François 1er. Le tableau, intitulé Les ambassadeurs, est conservé à la National Gallery, de Londres. Les motifs du rideau se jouent encore des aristoloches, œillets, pommes de pin et couronne juste au-dessous de la grenade. Et lorsque l’atelier de Holbein réalise vers 1533 le portrait de Thomas Cromwell, secrétaire du roi (bois, New York, The Frick collection), d’une bien moins belle facture que les œuvres précédentes, le fameux damas est encore visible, à l’arrière-plan.

Le succès en Orient

  • 7 MACKIE, Louise W. The origins and influences of silk damasks in the Topkapi Palace in Istanbul duri (...)
  • 8 MACKIE, p. 40.
  • 9 L’auteur publie un autre exemple, sur un portrait posthume (après 1512) du sultan Beyazid II, mais (...)
  • 10 MACKIE, p. 44, fig. 9.

14Le palais de Topkapi, à Istanbul, renferme une impressionnante collection textile constituée à partir du règne de Mehmet II, qui conquiert la ville en 1453. Les sultans passent commandes aux ateliers de soieries de Bursa déjà anciens puis, à partir du milieu du XVIe siècle, à ceux d’Istanbul. Leur demande est si importante qu’elle se porte aussi vers l’étranger, notamment l’Iran, la Chine et l’Italie. Au sein de la collection, Louise W. Mackie7 a étudié plus particulièrement des damas de soie du XVIe siècle, époque où les ateliers turcs n’en fabriquent aucun. Le dessin qui nous intéresse lui semble avoir été particulièrement « prestigieux »8 ; elle l’a remarqué non seulement sur un damas italien jaune du second ou troisième tiers du XVIe siècle, mais aussi sur un caftan bleu ciel9. Les motifs italiens eurent assez d’influence pour être repris et adaptés par les turcs qui, au milieu du XVIe siècle, ont tissé des velours10 où l’on retrouve aristoloches, grenade et couronne. Cependant, l’impression générale produite est assez différente, le réseau sinueux et continu, l’aspect « tapis » ressortant beaucoup plus que les détails.

  • 11 Voir aussi une dalmatique de l’église Notre-Dame de l’Assomption de Castroreale, en Sicile : CIOLIN (...)
  • 12 Ultime évolution de ce type de dessin influencé par l’architecture gothique dont parle Gaston Migeo (...)

15Il semble en effet qu’au fil des décennies, le dessin se déplace d’un intérêt pour des motifs assez petits, détaillés voire précieux, ayant une valeur chacun pour eux-mêmes - les tiges feuillues, la fleur de grenade, les œillets, le vase, la couronne (présente ou non) - vers une volonté de mettre en valeur de grandes masses aux lignes nettes, des réseaux. Par exemple, sur une dalmatique11 italienne verte (MT 29424) qui doit être de la fin du XVIe siècle exposée au musée des tissus de Lyon (fig. 5), ressortent d’une part le treillis de lignes, d’autre part un médaillon circulaire dans l’espace ménagé par les lignes12.

Fig. 5.

Fig. 5.

Lyon (Rhône), Musée des tissus ; détail d’une dalmatique verte (MT 29424)

© Josiane Pagnon

  • 13 Dans le recueil Maciet 296/7 de la Bibliothèque des arts décoratifs, à Paris ; ou dans Dupont-Auber (...)

16Comme pour d’autres textiles anciens, le dessin aux aristoloches a connu un succès qui perdure. Des documents du XIXe siècle reprennent ses traits13. Et jusqu’au milieu du XXe siècle, sur une chasuble violette (fig. 6) de Saint-Geniès-de-Comolas (Gard), vendue par la maison Clergue d’Aurillac, il est surprenant de retrouver le réseau des tiges d’aristoloches ; le reste est stylisé, les motifs de fleurs d’amandier, de fleurs de lys sont exploités pour leur aspect purement décoratif.

Fig. 6.

Fig. 6.

Saint-Geniès-de-Comolas (Gard), église paroissiale ; détail de chasuble

M. Kérignard © Région Languedoc-Roussillon, Inventaire général, 2015

  • 14 Dans l’ouvrage Tessuti nel Veneto, Venezia e la Terra ferma. Vérone, 1993, est publié un dessin con (...)

17En conclusion, les exemples datés découverts au long de la recherche indiquent les environs de 1510 comme la période d’apparition du motif, avec les fresques de Malpaga. En admettant que Marcello Fogolino est l’auteur des fresques, on ne sait pas énormément de choses à son sujet mais il semble bien que ce peintre a passé toute sa vie dans l’extrême nord de l’Italie, à Vicence, Pordenone, Malpaga, Trente. Rien n’indique dans sa peinture un goût particulier pour les tissus, d’où l’hypothèse qu’il a repris un tissu existant et dont la symbolique convenait à son propos. En supposant que cela peut prendre un certain temps pour qu’un motif textile devienne célèbre, il est proposé désormais que le dessin aux aristoloches a été créé entre 1490 et 1510. A cette époque, les tisserands de damas sont célèbres à Florence ; elle n’est certes pas la seule ville capable d’en fournir ; cependant, la présence d’un dessin aux branches d’aristoloches, daté de 1555 et conservé à l’Archivio di stato de Florence incite pour l’instant à proposer une origine florentine14 pour ce dessin.

18Il est à souhaiter que les derniers mots ne soient pas écrits ici sur le sujet ; les étoffes qu’il a suscitées en Italie sont aujourd’hui dispersées dans le monde, puisque l’on a cité ici la France, l’Italie, la Suisse, les Etats-Unis, la Turquie, la Grande-Bretagne et l’Allemagne, et l’enquête mérite d’être poursuivie.

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Notes

1 cf. PAGNON, Josiane. Exposition, [Saint-Lô, archives départementales, 26 avril-1er août 2008, Saint-Hilaire-du-Harcouët, musée de La Verrière, Saint-André-de-Bohon, dépôt des objets d’art, 26 avril - 12 octobre 2008]. File le temps, reste le tissu, ornements liturgiques de la Manche, Coutances, Conseil général de la Manche, 2007, 240 p. (collection Patrimoine ; 13), p. 63‑66.

2 Chercheur patrimoine industriel à l’Inventaire général Languedoc-Roussillon, chaleureusement remercié ici.

3 DESROSIERS, Sophie. Soieries et autres textiles de l’Antiquité au XVIe siècle. Paris : Réunion des musées nationaux, 2004, p. 439 ; [Avignon, Petit Palais, 1997], Brocarts célestes, 2007, éditions RMG, p. 107.

4 Das Prunkleid des kurfürsten Moritz von Sachsen (1521‑1553) in der Dresdner Rüstkammer. Riggisberg : Abegg-Stiftung, 2008, 184 p.

5 PAGNON, p. 66.

6 WIRTH, Jean. [Strasbourg, Musée de L’Œuvre Notre-Dame, 2001], Iconoclasme, vie et mort de l’image médiévale. Paris : Somogy, 2001, p. 180.

7 MACKIE, Louise W. The origins and influences of silk damasks in the Topkapi Palace in Istanbul during the 16th century. Bulletin du CIETA, 2003, nº 80, p. 39‑48.

8 MACKIE, p. 40.

9 L’auteur publie un autre exemple, sur un portrait posthume (après 1512) du sultan Beyazid II, mais qui semble plus éloigné (fig. 3, p. 42).

10 MACKIE, p. 44, fig. 9.

11 Voir aussi une dalmatique de l’église Notre-Dame de l’Assomption de Castroreale, en Sicile : CIOLINO, Caterina. [Exposition. Messine, théâtre Vittorio Emmanuele, 9 février – 15 mars 2002], La seta e la Sicilia. Messine : éditions Sicania, 2002, p. 243.

12 Ultime évolution de ce type de dessin influencé par l’architecture gothique dont parle Gaston Migeon dans son ouvrage de 1909, Les arts du tissu ; il y est question de meneaux (le réseau de lignes) et de fleurons (le motif central), p. 67.

13 Dans le recueil Maciet 296/7 de la Bibliothèque des arts décoratifs, à Paris ; ou dans Dupont-Auberville, L’ornement des tissus. Paris, 1877. Informations fournies par Danièle Véron-Denise.

14 Dans l’ouvrage Tessuti nel Veneto, Venezia e la Terra ferma. Vérone, 1993, est publié un dessin conservé à l’Archivio di stato de Florence ; il est fortement structuré par le réseau de branches d’aristoloches.

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Table des illustrations

Titre Fig. 1.
Légende Dessin du damas de la chasuble de Saint-Maurice-en-Cotentin (Manche)
Crédits Dessin J. Pagnon
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/docannexe/image/960/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 660k
Titre Fig. 2.
Légende Saint-Maurice-en-Cotentin (Manche), dépôt des antiquités et objets d’art de la Manche ; détail de la chasuble dite du Bienheureux Thomas
Crédits J. Pagnon © Conseil général de la Manche
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/docannexe/image/960/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 864k
Titre Fig. 3.
Légende Périgueux (Dordogne), cathédrale Saint-Front ; dos de chasuble
Crédits © Isabelle Bédat
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/docannexe/image/960/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 856k
Titre Fig. 4.
Légende Saumur (Maine-et-Loire), château ; détail du tissu d’une chape rouge
Crédits © Josiane Pagnon
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/docannexe/image/960/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 792k
Titre Fig. 5.
Légende Lyon (Rhône), Musée des tissus ; détail d’une dalmatique verte (MT 29424)
Crédits © Josiane Pagnon
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/docannexe/image/960/img-5.jpg
Fichier image/jpeg, 1,0M
Titre Fig. 6.
Légende Saint-Geniès-de-Comolas (Gard), église paroissiale ; détail de chasuble
Crédits M. Kérignard © Région Languedoc-Roussillon, Inventaire général, 2015
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/docannexe/image/960/img-6.jpg
Fichier image/jpeg, 992k
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Pour citer cet article

Référence électronique

Josiane Pagnon, « Caprier ou aristoloche ? Fortune d’une idée, naissance d’un dessin textile »Patrimoines du Sud [En ligne], 1 | 2015, mis en ligne le 01 février 2015, consulté le 22 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/960 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/pds.960

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Auteur

Josiane Pagnon

Chercheur Inventaire général Languedoc-Roussillon

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