Le label « Jardin remarquable » en Occitanie
Résumés
Cet article présente le label « Jardin remarquable » mis en place par le ministère de la Culture en 2004. Il décrit les objectifs, les conditions et la procédure d’obtention de ce label, et expose quelques données quantitatives tant au niveau national qu’en région. Quatre exemples occitans sont choisis pour montrer la variété et la qualité des jardins labellisés.
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- 1 - Le cadre réglementaire du label « Jardin remarquable » est une instruction mise à disposition des (...)
1Mis en place en 2004 par le ministère de la Culture, le label « Jardin remarquable » distingue des jardins et des parcs, tant anciens que contemporains, particulièrement bien entretenus et ouverts à la visite1. Aujourd’hui, plus de 420 parcs et jardins, publics ou privés, dans toutes les régions de France, bénéficient de ce label de qualité. Jardins historiques ou réalisations contemporaines, jardins présentant des collections botaniques ou des collections de sculptures, vastes parcs ou jardins intimistes, jardins dessinés par des paysagistes ou créations d’artistes et de jardiniers, tous sont représentatifs de la grande richesse de notre pays. Ce label se veut ainsi une reconnaissance pour des lieux d’exception qu’ils soient ou non protégés au titre des monuments historiques.
- 2 - Le plan de gestion est un document de programmation qui aide le propriétaire ou le gestionnaire à (...)
2D’un point de vue pratique, le label « Jardin remarquable » est attribué aux jardins présentant un intérêt culturel, esthétique, historique ou botanique et répondant à certains critères comme la qualité de la composition, l’intégration dans le site, les éléments architecturaux ou ornementaux remarquables, l’intérêt historique et / ou botanique, etc. Il est également souhaitable que l’entretien soit réalisé dans le cadre d’un plan de gestion2 et dans le respect de l’environnement (pas de produits phytosanitaires, économie d’eau et de moyens, etc.). Le dossier de candidature doit comporter un descriptif accompagné d’un dossier photographique (comportant au moins 8 images), un plan de situation et un plan actuel, un historique, des plans historiques (s’ils existent), la liste des éléments remarquables, la liste des végétaux remarquables, tous les éléments d’information relatifs au mode de gestion du jardin (moyens humains, organisation, prise en compte de la qualité environnementale), la liste de la documentation mise à la disposition du public, ainsi que des éventuelles animations à destination des jeunes, l’engagement écrit d’ouvrir le jardin à la visite au moins 40 jours par an ainsi que l’engagement de participer aux opérations nationales organisées par le ministère, les Rendez-vous aux jardins et / ou les Journées européennes du patrimoine.
- 3 - La région Occitanie compte deux « correspondants jardin » en Drac, une pour le site de Toulouse e (...)
- 4 - Institué en mai 2003, le conseil national des parcs et jardins se composait d’une trentaine de me (...)
3Plus de 520 dossiers ont été instruits, depuis 2004, par les commissions régionales réunies par les directions régionales des affaires culturelles (Drac) et présidées par le directeur régional des affaires culturelles3. Près de 300 jardins ont été labellisés entre 2004 et 2007, le rythme s’étant ensuite sensiblement ralenti. Le label doit rester un gage de qualité, c’est pourquoi le nombre de jardins distingués demeure aujourd’hui assez stable et ne devrait guère augmenter dans l’avenir. Les nouvelles demandes ont été plus importantes certaines années (45 en 2011 et 63 en 2015) mais elles oscillent plutôt entre 8 et 15 par an. Le label est d’abord attribué pour une durée de 5 ans et peut être renouvelé à la demande des propriétaires. Près de 13 % des jardins ayant demandé leur reconduction ont finalement perdu leur distinction, les principales raisons étant le défaut d’entretien, le changement de propriétaire ou la non ouverture au public. Depuis 10 ans, 66 labels n'ont pas été renouvelés (35 entre 2008 et 2013 – dont 8 jardins publics – et 31 entre 2014 et 2017 – tous privés). 6 refus de reconduction ont fait l’objet d’un recours devant le Conseil national des parcs et jardins4, 5 recours n’ont pas abouti, un seul ayant finalement obtenu gain de cause. Ce label offre une alternative intéressante pour les jardins qui ne sont pas protégés que ce soit au titre des sites ou des monuments historiques, soit 54 % du corpus récompensé. En effet, seulement 16 % des jardins labellisés sont inscrits et 19 % sont classés au titre des monuments historiques ; enfin 11 % sont protégés en tant que site (inscription ou classement).
4L’expression « label Jardin remarquable » ainsi que le logo, créé par les graphistes de l’Agence Le 6, sont déposés, en tant que marque, à l’Institut national de la propriété intellectuelle, pour la France et pour l’Europe afin de les protéger d’une utilisation abusive. Le logotype (fig. 1) figure sur une plaque émaillée que le propriétaire ou gestionnaire s’engage à apposer à l’entrée du jardin.
- 5 - Jardins de Noé est une association loi 1901 d’intérêt général ayant pour mission la préservation (...)
- 6 - Le label Espace végétal écologique (EVE®) est décerné par ECOCERT (organisme de contrôle et de ce (...)
- 7 - Le label ÉcoJardin, coordonné par l’association Plante & Cité, est un outil de communication et d (...)
5En outre, un idéogramme routier, déclinaison du logo, a été créé en 2008 pour permettre l’installation d’une signalisation guidant vers les sites qui en font la demande à la direction des routes. Bien entendu, le ministère de la Culture s’emploie à valoriser ce label par différents moyens : formations auprès des collectivités, colloques ou journées d’études, articles dans la presse (Jardins de France, Rustica, Air France Magazine, etc.) et/ou sur les ondes (Autoroute FM). Une exposition de photographies, en collaboration avec la Réunion des musées nationaux (RMN), a été présentée en 2017 sur les grilles du Jardin du Luxembourg à Paris. En outre, comme les jardins labellisés se sont engagés à participer aux Rendez-vous aux jardins, le 1er week-end de juin, et / ou aux Journées européennes du patrimoine, le 3e week-end de septembre, la communication institutionnelle les valorise à ces occasions. En 2015, le ministère a également mis en ligne un site Internet dédié et très généreusement illustré de photographies. Une carte interactive permet de localiser les jardins reconnus et d’accéder à des informations pratiques (accès, droit d’entrée, horaires d’ouverture, etc.) ainsi qu’à une description et une illustration. L’application est très régulièrement mise à jour. Par ailleurs, des passerelles ont été créées avec d’autres « labels verts » (Jardins de Noé5, Espace végétal écologique6 ou Écojardin7) avec qui des échanges d’informations, de formations ou d’actions de valorisation sont entrepris. Le ministère de la Culture réfléchit actuellement aux synergies possibles avec un autre label patrimonial qu’il a initié, celui de « Maisons des illustres », car leurs objectifs sont assez proches.
6En Occitanie, 31 jardins sont labellisés à ce jour, soit 6 % du corpus national, 4 sont inscrits au titre des monuments historiques et 6 sont classés, 2 sont également classés au titre des sites. 6 jardins sont des propriétés publiques, les 25 autres appartiennent à des propriétaires privés, qu’il s’agisse de personnes morales ou physiques. Outre les jardins reconnus comme patrimoniaux, 2 ont été aménagés dans les années 1980 (Jardin japonais de Compans-Cafarelli à Toulouse et Palmeraie du Sartou à Betous), 12 ont été créés entre 1990 et 2000 (Jardin de l’abbaye de Combelongue à Rimont, Jardin de la Mothe à Salles-Courbatiès, Jardin du Tomple à Concoules, Jardins de Mazet à Monoblet (Pailhès), Jardin du mas de l’Abri à Ponteils-et-Brésis, Jardin des Sambucs à Saint-André-de-Majencoules, Jardin des Oules à Saint-Victor-des-Oules, Jardin du domaine de la Dourbie à Canet, Jardin de l’ancien couvent de Meyronne à Meyronne, Jardin des Paradis à Cordes-sur-ciel, Jardin des Martels à Giroussens et Jardins de Quercy à Verfeil-sur-Seye) et 5 datent d’au-delà l’an 2000 (Parc aux Bambous à Lapenne, Jardin antique méditerranéen à Balaruc-les-Bains, Jardin de Saint-Adrien à Servan, Jardins secrets à Cahors et Jardin de la Poterie Hillen à Thermes-Magnoac). Ainsi, plus de la moitié des jardins distingués sont contemporains. Cette propension à labelliser des créations toutes récentes varie en fonction des régions, toutefois l’Occitanie est assez représentative de ce qui se pratique sur tout le territoire français. Les propriétaires ou gestionnaires de jardins contemporains ont parfaitement compris que ce label de qualité pouvait leur être profitable sur le plan touristique notamment.
7Nous présentons ici quatre exemples occitans qui illustrent bien la variété des jardins labellisés dans la région, comme partout en France. Le Jardin des Paradis (fig. 2), à Cordes-sur-Ciel dans le Tarn, a été créé en 1998 par deux paysagistes de renom, Arnaud Maurières et Éric Ossart. Son nom est une référence à l’étymologie du mot jardin, en persan « Paradeïsos ». Ces créateurs ont été découverts grâce au Festival international des Jardins de Chaumont-sur-Loire et mettent ici en pratique le concept de petits espaces thématiques présentant des ambiances différentes (andalouse, persane, médiévale, contemporaine, etc.) aménagés sur un espace très abrupt de flanc de colline. Le jardin ouvre durant la saison touristique de ce village médiéval élu « village préféré des Français » en 2014, et propose une thématique différente chaque année. Il a reçu le label Jardin remarquable dès 2004.
8Labellisé cette même année, 2004, le Jardin de Saint-Adrien (fig. 3) à Servian dans l’Hérault est lui aussi un aménagement récent dans d’anciennes carrières de tuf basaltique utilisées depuis le Moyen Âge jusque vers 1870. Ouvert au public en 2000, les propriétaires ont œuvré depuis les années 1980 pour transformer ces 4 hectares de friches et de gravats en un jardin insolite composé de 4 grands plans d’eau, vestiges des zones d’extraction, et de plantations de végétaux indigènes et exotiques. Ce jardin singulier a reçu nombre de distinctions comme le Prix Bonpland, décerné par la Société nationale d’horticulture de France en 2000 ; il est classé dans le top cinq des « Parcs de France » en 2003 par l’Association des Journalistes du Jardin et de l’Horticulture et a été élu « jardin préféré des Français » en 2013.
- 8 - Ancienne directrice du département des arts graphiques du musée du Louvre et inspectrice générale (...)
9Le jardin de l’ancienne abbaye Saint-André à Villeneuve-lès-Avignon (Gard) est classé au titre des monuments historiques depuis 1947, et labellisé depuis 2015. Aménagé sur les traces d’un jardin vivrier monastique, il est l’œuvre d’Elsa Koeberlé, poétesse et artiste peintre, et de sa compagne Génia Lioubow, peintre également. Créé entre 1916 et 1950, ce jardin « à l’italienne » en terrasse domine le Rhône et offre un panorama extraordinaire sur le Palais des Papes. Après la disparition d’Elsa Koeberlé et de Génia Lioubow, le site a été repris par Roseline Bacou8 jusqu’à sa disparition en 2013. Elle y a créé un jardin méditerranéen, y a pratiqué des fouilles archéologiques mettant au jour des vestiges d’églises romanes et de tombes du Haut Moyen Âge et les a mis en scène sur des terrasses plantées d’oliviers et de cyprès, d’iris et de plantes méditerranéennes (fig. 4). La propriété est ouverte au public depuis 1990.
10Lui aussi classé parmi les monuments historiques (depuis 1862), le jardin du Palais de la Berbie à Albi (Tarn) a été labellisé en 2009. Inséré dans l’ancien palais épiscopal (aujourd’hui musée Toulouse Lautrec) sur des terrasses qui avaient une vocation militaire, il est aménagé à la fin du XVIIe siècle. Les motifs du grand parterre que l’on peut voir actuellement (fig. 5) datent du début du XXe siècle, figures emblématiques des jardins réguliers de cette époque. Les parterres sont entretenus par un unique jardinier qui met en œuvre des pratiques respectueuses de la biodiversité et du développement durable comme la lutte biologique intégrée. Une terrasse, ponctuée par des statues des Saisons, longe le Tarn et offre un point de vue remarquable sur la rivière et sur les propriétés aménagées sur l’autre rive. Ce jardin de grande notoriété fait figure « d’incontournable » parmi les jardins labellisés.
11Le recul de 15 ans de politique de labellisation permet d’établir quelques éléments de bilan. Le label Jardin remarquable remplit pleinement ses objectifs de signalement au grand public des lieux ayant une valeur culturelle toute particulière, qu’elle soit patrimoniale ou de création. Il existe certes des disparités entre les régions mais chaque groupe régional de labellisation a pour objectif de mettre en valeur les « beaux » jardins de sa région et d’en dévoiler la diversité. Pour cela, il est important que ces jardins soient largement ouverts au public afin de se montrer sous leurs meilleurs atours et d’en faire profiter le plus grand nombre.
Annexe
Liste des jardins d’Occitanie labellisés
Légende :
* : ISMH
** : Cl.MH
۞ : site classé
(p) : propriété publique
ARIÈGE
Lapenne – Broques – Parc aux Bambous
Rimont – Jardin de l’abbaye de Combelongue
AUDE
Narbonne – Jardin de l’abbaye de Fontfroide ** ۞
AVEYRON
Salles-Courbatiès – Jardin de la Mothe
GARD
Concoules – Jardin du Tomple
Generargues – Bambouseraie de Prafrance *
Monoblet – Jardin de Mazet à Pailles
Nîmes – Jardins de la Fontaine ** (p)
Ponteils-et-Bresis – Jardin du mas de l’Abri
Saint-André-de-Majencoules – Jardin des Sambucs
Saint-Victor-des-Oules – Jardin des Oules
Villeneuve-lès-Avignon – Jardin de l’ancienne abbaye Saint-André **
HAUTE-GARONNE
Merville – Parc du château**
Toulouse – Jardin japonais de Compans-Cafarelli (p)
GERS
Betous – Palmeraie du Sarthou
La Romieu – Jardin et arboretum de Coursiana
HÉRAULT
Balaruc-les-Bains – Jardin antique méditerranéen (p)
Canet – Jardin du domaine de la Dourbie
Margon – Parc et jardin du château de Margon *
Mauguio – Jardin public de la Motte * ۞ (p)
Montpellier – Parc et jardin du château de Flaugergues**
Servian – Jardin de Saint-Adrien
LOT
Cahors – Jardins Secrets (p)
Meyronne – Jardin de l’ancien couvent de Meyronne
HAUTES-PYRÉNÉES
Tarbes – Jardin Massey*(p)
Thermes-Magnoac – Jardin de la poterie Hillen
TARN
Albi – Jardin du Palais de la Berbie** ۞
Castres – Jardin de l’évêché** (p)
Cordes-sur-ciel – Jardin de paradis
Giroussens – Jardin des Martels
TARN-ET-GARONNE
Verfeil-sur-Seye – Les jardins de Quercy
Notes
1 - Le cadre réglementaire du label « Jardin remarquable » est une instruction mise à disposition des personnels du ministère de la culture sur sa plateforme Intranet Sémaphore.
2 - Le plan de gestion est un document de programmation qui aide le propriétaire ou le gestionnaire à planifier, sur une durée déterminée, les actions à entreprendre. Il comprend un état des lieux (diagnostic du jardin dans ses diverses composantes et ses usages), définit des objectifs à court, moyen et long termes à l’origine des diverses interventions à mener, qu'elles soient du domaine de l'utilisation, de l'entretien ou des travaux, propose un plan de travail assorti d'un plan de financement, et fixe des outils d'évaluation. Il constitue un outil de suivi technique, scientifique, sanitaire et économique du jardin permettant de conserver, voire d'accroître sa valeur patrimoniale et environnementale. Il ne diffère pas du plan de gestion d’un jardin protégé au titre des monuments historiques.
3 - La région Occitanie compte deux « correspondants jardin » en Drac, une pour le site de Toulouse et une pour le site de Montpellier.
4 - Institué en mai 2003, le conseil national des parcs et jardins se composait d’une trentaine de membres représentant les administrations, les collectivités territoriales, le secteur privé, et de personnalités qualifiées. Cette instance était chargée de conseiller le ministre dans les domaines de la connaissance, de la protection, de l’entretien, de la restauration, de la promotion et de la création des parcs et jardins de France. Le Conseil national des parcs et jardins a été remplacé en 2017 par la commission nationale du patrimoine et de l’architecture, section « parcs et jardins ».
5 - Jardins de Noé est une association loi 1901 d’intérêt général ayant pour mission la préservation de la biodiversité.
6 - Le label Espace végétal écologique (EVE®) est décerné par ECOCERT (organisme de contrôle et de certification au service de l’homme et de l’environnement) depuis 2006 pour valoriser les pratiques écologiques dans la gestion et/ou la création / réhabilitation des espaces végétaux.
7 - Le label ÉcoJardin, coordonné par l’association Plante & Cité, est un outil de communication et de reconnaissance des sites engagés dans une démarche globale de gestion écologique.
8 - Ancienne directrice du département des arts graphiques du musée du Louvre et inspectrice générale des musées nationaux.
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Titre | Fig. 1 |
Légende | Le logotype du label Jardin remarquable |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/docannexe/image/692/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 104k |
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Titre | Fig. 2 |
Légende | Cordes-sur-Ciel (Tarn), le jardin de Paradis |
Crédits | © Marie-Hélène Bénetière |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/docannexe/image/692/img-2.jpg |
Fichier | image/jpeg, 444k |
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Titre | Fig. 3 |
Légende | Servian (Hérault), le jardin de Saint-Adrien |
Crédits | © Marie-Hélène Bénetière |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/docannexe/image/692/img-3.jpg |
Fichier | image/jpeg, 468k |
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Titre | Fig. 4 |
Légende | Villeneuve-lès-Avignon (Gard), le jardin de l’ancienne abbaye Saint-André |
Crédits | © Drac Occitanie |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/docannexe/image/692/img-4.jpg |
Fichier | image/jpeg, 328k |
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Titre | Fig. 5 |
Légende | Albi (Tarn), les jardins du Palais de la Berbie |
Crédits | © Marie-Hélène Bénetière |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/docannexe/image/692/img-5.jpg |
Fichier | image/jpeg, 220k |
Pour citer cet article
Référence électronique
Marie-Hélène Bénetière, « Le label « Jardin remarquable » en Occitanie », Patrimoines du Sud [En ligne], 9 | 2019, mis en ligne le 01 mars 2019, consulté le 13 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/692 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/pds.692
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