Bibliographie
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Notes
- MENUSET, 2000, p. 16 ; Textiles sacrés du Tarn, p. 30-32 et 96.
- À ce sujet, voir l’article de Josiane Pagnon dans ce même numéro.
- Les ateliers de dessin et de broderie des Clarisses de Mazamet étaient respectivement appelés Saint Gabriel et Saint Michel. Voir PAGNON, 2019.
- Le « couché nuancé » ou « couché ombré » est une technique définie par Louis de Farcy qui consiste à coucher des filés or sur une étoffe de fond, puis à les fixer, non pas par des points de couleur uniforme, généralement rouge ou jaune, régulièrement espacés, mais par des points d’attache de couleurs nuancées, du plus clair au plus foncé (FARCY, 1890, p. 9-10). Les Clarisses de Mazamet ont également usé de cet effet dans leur production.
- Un filé or ou argent est composé d’une lame d’argent doré ou d’argent, enroulée autour d’une âme textile (soie, lin, etc.). Le terme « nué », qui n’est plus beaucoup employé de nos jours, signifie nuancé.
- DUBOURG GLATIGNY et VÉRIN, 2008.
- BINET, 1621, « Epistre necessaire au lecteur judicieux ». Au sujet de cet ouvrage, lire notamment FUMAROLI, 2006.
- BINET, 1621, p. 536 et 540. On appelle soie plate un fil de soie dont les fibres sont assemblées sans torsion. « Soie plate : Est une soie non torse, que l’on prépare et que l’on teint pour travailler en tapisserie à l’aiguille, en broderie, etc. » (HAVARD, 1894, p. 1096).
- BINET, 1621, p. 540.
- Charles-Germain de Saint-Aubin appartient à une famille d’artistes à laquelle les frères Goncourt ont dédié un chapitre de L’art du XVIIIe siècle. Fils d’un brodeur du roi, il était dessinateur, aquafortiste et est l’auteur de l’Essay de papillonneries humaines (GONCOURT, 1873, p. 524-529).
- Au sujet des Descriptions des Arts et métiers voir notamment DAUMAS et TRESSE, 1954 et NÈGRE, 2016, p. 159-185. Il est à noter que dans l’Encyclopédie l’entrée « broderie » est peu développée. L’or nué n’y est pas abordé.
- On peut se faire une idée de ce dessin à « traits un peu gros » à partir des photographies prises en cours de restauration de l’antependium dit de l’hôtel de Nassau (1er tiers du XVIe siècle, Bruxelles, Musées royaux d’art et d’histoire), publiées par Guy Delmarcel. Ce dernier suppose que le dessin a été exécuté à la mine de plomb (DELMARCEL, 1979).
- La couchure s’effectuait d’ordinaire avec des broches (outil en buis, dont la tête est fendue et l’extrémité formée par une patte triangulaire, dans la fente duquel on passait le fil d’or pour le dévider. On évitait ainsi de ternir celui-ci en le touchant), voir Saint-Aubin, 1770, p. 9, 33 et 43, pl. I, r. Ce geste n’est pas décrit dans le traité de l’Art du brodeur. Le travail s’effectuait vraisemblablement en aller-retour, des coudes se formant aux deux bouts, maintenus par des petits points.
- Un corporalier est une boîte dans laquelle on range les corporaux.
- Le point fendu est un point exécuté en ligne qui consiste à faire un premier point, puis à repiquer dans le fil de ce dernier, de façon à en écarter les brins en V. Le point de tige est lui aussi un point linéaire qui consiste à effectuer un premier point, puis à repiquer au niveau du milieu de celui-ci (mais sans le fendre), pour effectuer le suivant et ainsi de suite.
- SAINT-AUBIN, 1770, p. 13.
- Il n’est pas mentionné dans L’Encyclopédie des ouvrages de dames de Thérèse de Dillmont.
- CELNART, 1840, p. 247.
- Ces deux comptes sont conservés à Paris aux Archives nationales (Paris, Arch. nat., KK 8) et ont été édités par Louis Douët d’Arcq en 1851. CASTRES et GAUFFRE FAYOLLE, 2019, p. 20. Sur l’or nué dans la broderie parisienne au XIVe siècle et ses liens avec les expérimentations menées dans les autres arts, voir CASTRES, 2022.
- DOUËT D’ARCQ, 1851, p. 146 et 298.
- Numéro d’inventaire Cl. 12923. Sur le site des photos de la RMN, regarder en particulier le cliché 18-54-1307. À son sujet, voir L’art en broderie au Moyen Âge, p. 72-73 (notice de Ch. Descatoire).
- La guipure est une technique de broderie or qui consiste à coucher des filés, lames ou canetilles sur un rembourrage qui peut être de gros fils, de vélin, etc. L’or n’est visible qu’à l’avers.
- On peut citer le panneau représentant une scène de la vie de saint Jean Gualbert, brodé à Florence au milieu du XVe siècle, conservé au musée de Cluny (Cl. 2154), ou les broderies provenant d’une chapelle brodée de scènes de la vie de saint Martin par Pierre du Billant vers 1440-1445, d’après des modèles attribués à Barthélemy d’Eyck, aujourd’hui dispersée entre plusieurs institutions, dont le musée des Tissus de Lyon. Dans ces deux exemples, l’or nué est employé ponctuellement. Voir L’art en broderie au Moyen Âge, p. 80-81 (notice de Ph. Lorentz) et 100-101 (notice de Ch. Descatoire).
- Pour une analyse technique de l’ensemble, voir Schmitz-von LEDEBUR, 2008b.
- À ce sujet, lire Schlosser, 1912 et Schmitz-von LEDEBUR, 2008a.
- Panneaux du parement de San Giovanni, 1466-1487, Florence, Museo dell’Opera del Duomo (d’après Antonio del Pollaiolo) ; Chaperon de chape du couronnement de la Vierge, 1485-1490, Milan, Museo Poldi Pezzoli (d’après Sandro Botticelli). Voir WILCKENS, 1991, p. 253-254, Botticelli, p. 172-175 et BOVENZI, 2019, p. 90.
- En 1316, l’épreuve du chef-d’œuvre est mentionnée dans les règlements sans en préciser la nature (Statuts de 1316, art. 1, voir LESPINASSE, 1892, p. 168). La durée de l’apprentissage était alors de huit ans.
- Paris, AN, Y 10, fol. 268v-269.
- Paris, AN, Y 10, fol. 174, 179v et 180v ; Y 12, fol. 269v.
- Paris, AN, Minutier central, XX, 76, 1569, 10 octobre et LXXXVI, 94, 1548, 2 juillet.
- Liste établie à partir des marchés retrouvés pour le XVIe siècle.
- Sur cet ensemble, voir ALCOUFFE, 1994. Le médaillon de l’Annonciation a été en grande-partie rebrodé au XVIIIe siècle.
- À côté d’objets destinés à être offerts au pape Léon XIII à l’occasion de son jubilé de 1887, cette exposition réunissait diverses pièces d’orfèvrerie, des broderies, des enluminures, etc., dont le catalogue a été dressé par Léon Palustre. Sur cette broderie, PALUSTRE, 1888, p. 47-48 et pl. XXIV et FARCY, 1890, p. 11. Je remercie chaleureusement Isabelle Girard, CAOA d’Indre-et-Loire, pour les informations qu’elle m’a communiquées.
- Paris, BnF, Mss, fr. 21792, fol. 498v.
- LESPINASSE, 1891, p. 181.
- BRUNA, 2018, p. 191.
- Voir notamment PALUSTRE, 1888 ; LEFÉBURE, 1887 ; FARCY, 1890-1919.
- ZOLA, 1959, p. 151.
- Paris, BNF, Mss, NAF 10324, fiche 280 à 364. ZOLA, 1888, p. 56-76.
- ZOLA, 1888, p. 137-145.
- Je remercie chaleureusement Danièle Véron-Denise de m’avoir communiqué le dossier documentaire qu’elle a constitué sur cette brodeuse. Pour une description complète de ce vêtement, voir Bulletin des soies et des soieries de Lyon, 1888, p. 5-6.
- Marie-Anne Leroudier (1838-1908) arriva à Lyon en 1845. Elle fut l’épouse du dessinateur Jean Leroudier. À côté de sa production de nouveautés et d’ornements liturgiques, elle restaurait des broderies anciennes. À son sujet, Paramentica, p. 68 et 103 ; Vue sur le paradis, p. 21, note 24 et p. 26 ; PRIVAT-SAVIGNY, 2010.
- La broderie artistique de Mme Leroudier et la presse, 1892.
- BLETON, 1908, p. 308 ; RIOUX DE MAILLOU, 1893-1894, p. 115.
- BLETON, 1908, p. 308.
- En tous points parfaits, cat. 62, p. 152-154.
- Cette chronologie est déduite de l’observation des broderies conservées dans le trésor de la cathédrale d’Albi et dans celui de Notre-Dame de La Drèche, complétée par l’étude sur photographie de celles conservées à la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle et à l’ancienne cathédrale Saint-Benoît de Castres. Je remercie Josiane Pagnon, Sylvie Cazès et les membres de l’association Mato Grosso de m’avoir facilité l’accès à ces textiles. Dans le journal de la communauté, des ouvrages d’or nué sont cités jusqu’en 1947 (information communiquée par Josiane Pagnon qui a dépouillé l’ensemble de ces archives).
- ZOLA, 1888, p. 169 et 133.
- Mère Marguerite-Marie, née Madeleine Darritchon, est née le 20 janvier 1877 à Buenos Aires et mourut le 10 août 1954. Elle entra au couvent le 13 février 1897, sortit du noviciat en février 1904 et fut abbesse de 1942 à sa mort (Nécrologe, t. 2, p. 25 ; toutes ces informations m’ont été aimablement communiquées par Josiane Pagnon).
- « Elle était remarquablement douée pour la broderie des ornements et rendit de grands services dès le début » (Ibid.).
- Ibid.
- À son sujet, voir, dans le présent numéro, l’article de Jeanne Bernard-Grit.
- Pour l’identification des sources et des sujets, Ibid.
- MENUSET, 2000, p. 97 et Annexe II de l’article de Jeanne Bernard-Grit dans le présent numéro.
- Voir les lettres éditées dans MENUSET, 2000, p. 96-107. Information communiquée par Josiane Pagnon.
- Éditée dans le présent numéro par Josiane Pagnon, Annexe III.
- Extrait cité par Josiane Pagnon dans son article introductif au présent numéro.
- Ibid.
- BÉNÉDICTINES DE SAINT-LOUIS DU TEMPLE, s. d., p. 16.
- Sur cet ensemble, voir aussi Textiles sacrés du Tarn, p. 98-99.
- Voir le texte du document édité par Josiane Pagnon, Annexe I.
- Ibid. Cette technique n’est pas sans rappeler dans ses effets celle de l’« or nué bâtard », procédé que l’on trouve décrit dans les statuts des brodeurs parisiens à partir du XVIe siècle, désigné par ce terme à partir du XVIIe siècle. À son sujet, voir notamment FARCY, 1890, p. 11. Il n’est pas du tout certain que les Clarisses de Mazamet aient eu connaissance de l’usage ancien de ce point. Le terme leur était vraisemblablement inconnu.
- On y trouve notamment l’explication de la méthode pour créer les ombres et les lumières en jouant sur l’espacement des points de fixation. Voir, l’article de Josiane Pagnon dans le présent numéro, Annexe III, art. 13-16 et 18.
- Un geste qui n’est probablement pas celui qu’employaient les brodeurs professionnels à l’époque moderne qui travaillaient à la broche (voir supra). Il aurait été difficile pour les clarisses de fixer avec cet outil les filés en suivant les contours des figures.
- Ibid. art. 16 et 19.
- Sur l’usage de l’écrit dans l’organisation de la production, voir l’exemple du cahier vert, évoqué par Josiane Pagnon dans le présent numéro.
- À partir de la fin des années 1940, les ateliers du couvent ont connu une baisse progressive d’activité qui a initié la fin de la production d’ornements richement brodés comme ceux étudiés dans cet article. À ce sujet, voir l’article de Josiane Pagnon dans le présent numéro.
- Voir supra, note 61.
- Voir MENUSET, 2000.
- Ces thèmes sont évoqués dans BÉNÉDICTINES DE SAINT-LOUIS DU TEMPLE, s. d.
- BOCK, 1859-1871. Voir à ce sujet, Paramentica, p. 45 et note 54, p. 54.
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