Vers la renaissance des marbres de France : rendre leur lustre aux marbres de Saint-Pons
Résumés
À Saint-Pons-de-Thomières, dans l’Hérault, se trouvent d’importantes carrières de marbre, en activité depuis l’époque des romains. Elles ont connu un développement conséquent au XIXe et surtout au début du XXe siècle, et ont fermé à la fin des années 1980. La société Marbres de France a repris le site en 2009, effectué d’importants travaux de remise en état, remise aux normes actuelles, avec l’ambition de faire renaître ces marbres colorés, et les diffuser dans le monde entier. La collection design « Palais » est un des outils originaux développés par Marbres de France pour partir à la reconquête des prescripteurs et des marchés, depuis longtemps ignorants de l’offre en marbres français.
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1En 2009, après vingt années de fermeture, les carrières de Saint-Pons-de-Thomières sont rachetées par la société SAMAC-Marbres de France. Dès 2013, cette dernière entreprend de développer son offre commerciale sous la marque « Marbres de France ». Le contexte est cependant compliqué : l’offre de marbres français, essentiellement colorée (vert, jaune, rouge, violet, rose…) a quasiment disparu du marché, du fait de la fermeture de la majorité des carrières françaises depuis la fin des années 1970. Le marché international est dominé par les Italiens, qui ont su en quelques années imposer une gamme aux couleurs neutres, dans des camaïeux de gris, blanc ou noir : les marbres de Carrare. Comment alors reconstruire l’image et la notoriété des marbres de Saint-Pons tombés dans l’oubli ?
2Le projet de mobilier de luxe « Palais », développé par le designer Pierre Gonalons, en partenariat avec la Galerie Armel Soyer, le cabinet conseil Savoir-French et la société SAMAC-Marbres de France, constitue un exemple innovant d’alliance entre design, entreprise et commerce du luxe pour relancer la demande en marbres français.
Sept variétés de marbres
- 1 Voir notamment ANGLADE, Louis, FAVARD, André. « Le marbre de Saint-Pons-de-Thomières et sa cathédra (...)
3Les auteurs s’accordent pour reconnaître l’ancienneté de l’exploitation du marbre à Saint-Pons-de-Thomières1. Si les marbres saint-ponais ont été utilisés dans la construction locale, pour les édifices religieux comme les édifices civils, ils ont également été exportés pour alimenter de prestigieux chantiers, le plus connu étant le palais de Versailles. Encore de nos jours, c’est la variété de couleurs qui attire les commanditaires, car les marbres de Saint-Pons présentent une grande diversité de tons. Dans la carrière de la société SAMAC-Marbres de France, pas moins de sept types de marbres cohabitent (fig. 1) :
-
le Rouge de Saint-Pons, rouge veiné de blanc ou de gris avec de petites nervures noires ;
-
le Kuros Fleur de Pêcher, à fond blanc crème parsemé de veinages pêches à violet ;
-
le Kuros Doré, à fond blanc crème, associé à des veines de couleur jaunes dorées et pêches ;
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le Skyros, d’un fond cristallin blanc neige, parsemé de veines jaunes claires ou noires ;
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le Violet Royal, unique au monde, caractérisé par un fond uni violet, qui peut être parsemé de veines grises ;
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le Kuros Perle de Nacre, au fond blanc crème, tirant vers le gris-bleu, et surmonté de veines jaunes ;
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le Gris de Saint-Pons, nouvelle veine découverte récemment, et très prometteur grâce à son fond de couleur gris anthracite, veiné de rayures dorées et blanches.
4Comme le soulignent les professionnels du marbre, tant de diversité sur un seul site est unique et constitue un véritable atout. De plus, les marbres de Saint-Pons possèdent des caractéristiques techniques recherchées. Résistants au gel, ces marbres ont servi, notamment, à l’aménagement urbain de la ville de Saint-Pons, au climat hivernal pourtant rude. De plus, ils prennent bien le poli et se travaillent sans grande difficulté par les sculpteurs et tailleurs de pierre.
Fig. 1.
Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; palettes de couleurs des Marbres de France
© Marbres de France
De la famille Fabre-Luce à la SAMAC-Marbres de France : un siècle d’innovations
- 2 Catalogue Carrières et Scieries de marbres de Saint-Pons, Exposition des Arts Décoratifs de Saint-P (...)
- 3 Témoignage cité par Richard Lauraire dans LAURAIRE, Richard. Le complexe de Gillon, marbres et marb (...)
5Les marbres de Saint-Pons connaissent un grand succès durant l’entre-deux-guerres2. C’est sous l’impulsion de deux sœurs, Nicole de Rose et Mme Fabre-Luce, que les carrières du lieu-dit La Gargne entrent dans une période de prospérité. Ces dernières modernisent l’exploitation en construisant, en 1928, une marbrerie équipée des dernières machines de sciage et de polissage (fig. 2). La société « Fabre-Luce » emploie alors 80 personnes, dont un grand nombre de russes blancs ayant fui leur pays à la révolution3. Au cours des années 1950-1960, les marchés italiens et de la Côte d’Azur absorbent une bonne part de la production marbrière : les marbres de Saint-Pons sont utilisés en particulier pour les façades, murs intérieurs, sols et salles de bains des villas et immeubles de la Côte. L’activité subit un changement majeur lorsque les propriétaires abandonnent la production de blocs et la marbrerie pour s’orienter exclusivement vers le concassage destiné à la fabrication de granulats et de granitos, marché alors très en vogue et bien plus lucratif. L’activité périclite à partir de la fin des années 1970 et la carrière ferme en 1989. La mode n’est plus au marbre, jugé « ringard et bourgeois » ; c’est l’ère du béton, du verre et du carrelage. Le bâtiment de la marbrerie est vandalisé et sa toiture finit par s’effondrer. La voie de chemin de fer, désaffectée, est déposée. Dans la carrière laissée à l’abandon, les blocs restent entassés.
Fig. 2.
Saint-Pons-de-Thomières (Hérault) ; ateliers de la marbrerie des Marbres de France, circa 1950
© Marbres de France
6C’est dans cet état de délabrement qu’en 2006, M. Nagib Chbeir, gérant de la société SAMAC-Marbres de France, visite le site des carrières sous l’impulsion du député-maire de Saint-Pons, M. Kléber Mesquida. Rapidement, les investisseurs, animés à la fois d’un intérêt pour leurs propres projets immobiliers, mais aussi d’une volonté de redynamiser un secteur délaissé, s’intéressent aux carrières et proposent de racheter l’ensemble du foncier. À partir de 2009, ils investissent d’importantes sommes pour remettre les carrières en état (fig. 3), tracer un chemin à flanc de montagne pour acheminer les engins et redescendre les blocs (fig. 4) ; ils reconstruisent la marbrerie (fig. 5), l’équipent de machines de découpe (fig. 6) et de polissage à la pointe de la technique, dont un robot 7 axes ultra-performant (fig. 7).
Fig. 3.
Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; carrières des Marbres de France
© Françoise Naudet
Fig. 4.
Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; les carrières vues du ciel
© Marbres de France
Fig. 5.
Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; marbrerie
M. Couderette © Région LRMP, Inventaire général
Fig. 6 et 7.
Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; marbrerie
© Françoise Naudet
7La marbrerie est dotée d’un show-room présentant des réalisations dans les différents marbres, et des œuvres d’art (fig. 8, 9).
Fig. 8 et 9.
Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; show-room
© Françoise Naudet
8La société SAMAC-Marbres de France reprend la marque historique des « Marbres de France » apparue dans les années 1950 en lien avec le marché italien. Elle se dote d’un service commercial à partir de 2012, et présente sa collection de marbres, pour la première fois, au salon Marmomacc de Vérone cette même année. Le challenge est maintenant de convaincre un marché international pleinement dominé par les Italiens de Carrare, qui, du blanc pur au noir, en passant par toutes les nuances de blanc veiné de gris ou gris veiné de blanc, ont su, depuis le début des années 2000, redonner le goût du marbre aux décorateurs, architectes, designers et au grand public. Mais les marbres de couleur ne sont pas dans l’air du temps. Dans ce contexte, la collection design « Palais » est une opération portée par la société SAMAC-Marbres de France pour conquérir le marché (fig. 10).
Genèse de la collection design « Palais »
9En juillet 2013, Françoise Naudet, dirigeante de la société conseil Savoir-French, particulièrement sensibilisée aux pierres naturelles françaises après avoir dirigé pendant huit ans l’association professionnelle « Pierre de Bourgogne », prend contact avec Marbres de France. Elle propose à Nagib Chbeir de développer une collection contemporaine design pour remettre à la mode les marbres de couleur, notamment le Rouge, fer de lance de Saint-Pons. Après avoir contacté plusieurs designers ayant prouvé, par des projets précédents, leur intérêt pour le matériau marbre, c’est Pierre Gonalons, jeune designer à la notoriété grandissante, qui montre le plus vif intérêt pour le projet. C’est un passionné des arts décoratifs, amoureux des matériaux nobles comme le marbre, qu’il utilise déjà dans ses créations diffusées sous la marque Ascète (fig. 11). Début 2014, il propose une collection courte de meubles aux lignes pures, inspirées des lignes graphiques du Château de Versailles. Il se rapproche alors de la Galerie Armel Soyer, galerie parisienne spécialisée dans « les Arts Décoratifs du XXIe siècle », qui propose d’éditer la collection.
10Une collaboration fructueuse s’établit alors : Pierre Gonalons conçoit et dessine la collection qu’Armel Soyer édite et présente. La société SAMAC-Marbres de France prend en charge la mise au point technique et la réalisation des prototypes. Savoir-French assure la coordination de l’ensemble. Les cinq pièces de la collection (table basse, guéridon, console, coupe, cheminée), nommée « Palais » en référence à Versailles, sont fabriquées à l’automne 2014, puis photographiées par Gilles Pernet, pour l’édition d’un catalogue et d’un dossier de presse diffusés par la Galerie Armel Soyer (fig. 12, 13). Le lancement est planifié pour février 2015 à la Galerie Armel Soyer à Paris.
Création du guéridon de la collection « Palais »
11Comme le révèle le designer Pierre Gonalons, les liens entre tradition, modernité et technicité sont à l’origine de la création de la collection « Palais » :
- 4 Formation géologique du marbre : Dévonien - Aire du Jurassique Moyen (environ 180 millions d’années (...)
le guéridon Palais est inspiré du vocabulaire ornemental du classicisme français du XVIIe siècle. Le classicisme peut se résumer à une recherche de perfection dans l’harmonie des proportions et d’équilibre entre l’ensemble et le détail. Fondateur du « style français », comment le classicisme peut-il encore nous parler ? Comment peut-il encore être moderne ? La silhouette du guéridon est inspirée de la gaine, meuble d’apparat destiné à présenter un objet ou une sculpture détourné dans sa fonction pour se présenter comme un guéridon dont les traditionnelles cannelures deviennent de véritables perforations pour creuser la matière et travailler le vide comme un élément de décor (fig. 15). Le marbre, matériau intemporel, incarne idéalement le classicisme et il est en même temps indispensable à cette création complexe grâce à sa densité sans laquelle la structure n’aurait pas résisté. Réalisé en marbre français « Fleur de Pêcher » de la carrière de Saint-Pons-de-Thomières et équivalent à celui extrait pour décorer Versailles au XVIIe siècle, son décor intrinsèque par sa couleur et son veinage me paraît par bien des aspects très contemporain. Mon choix s’est porté sur le marbre Fleur de Pêcher pour sa polychromie (il est caractérisé par une couleur rose-jaune veinée de violet) et la qualité de son poli4. Il présente en outre une bonne homogénéité de structure avec peu de failles apparentes (fig. 16).
12Afin de créer les pièces de la collection « Palais », Pierre Gonalons s’est entouré de spécialistes du travail du marbre :
le projet a été pris en charge par Charles Jounot et Sam Chbeir qui ont mis à disposition l’atelier de Marbres de France pour la réalisation de la pièce. C’est Michel Lamoureux, tailleur de pierre, qui a fait appel à toute sa compétence pour conseiller et réussir à produire cette création. Il a été décidé de travailler le bloc de marbre dans un premier temps avec une machine très performante de découpe numérique. Nous avons choisi le bloc ensemble. J’ai fourni un fichier 3D compatible avec le logiciel du robot et ce fichier a été complétement retravaillé par le technicien qui a programmé de nombreuses étapes de découpes, de manière à ne pas fragiliser le bloc (fig. 17). J’ai accompagné la découpe en atelier à plusieurs reprises et ensuite dialogué avec Michel Lamoureux qui a pris en charge le travail à la main de finition et de polissage. Au total une centaine d’heures de travail a été nécessaire à la fabrication de la pièce, suivie de deux semaines de polissage à la main.
Fig. 16.
Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; kuros Fleur de Pêcher
© Gilles Pernet
Fig. 17.
Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; robot sept axes ébauchant le guéridon
© Galerie Armel Soyer
Marbres de France à la conquête de nouveaux marchés
13Le succès ne s’est pas fait attendre ; une première console en Rouge de Saint-Pons est achetée par un collectionneur parisien le jour de l’inauguration. Depuis, les articles publiés dans les plus grands magazines de design et décoration ont donné une grande visibilité au Rouge de Saint-Pons (fig. 18). La collection a été présentée sur des salons spécialisés : Design Miami/Basel 2015 ; D Days, Art Paris Art Fair, AD Collection à Paris en 2015 ; French Design Collection à New York. En 2016, elle est présentée au PAD (Paris Art+Design) à Paris. À la suite du lancement de la collection par la Galerie Armel Soyer, Pierre Gonalons a acquis une reconnaissance internationale, consacrée dans le catalogue des tendances du salon Maison&Objet de septembre 2015, les nombreux articles de presse, et l’invitation récente à exposer à l’événement French May 2016, à Hong-Kong (fig. 19).
14La réussite de la collection « Palais » participe à la dynamique dont bénéficie la société SAMAC-Marbres de France ces deux dernières années. L’entreprise a ainsi obtenu plusieurs contrats, dont une importante commande de marbre rouge de Saint-Pons pour la décoration du temple du « védique Planétarium » (Temple of the vedic planétarium ou TOVP) en Inde (deuxième plus grand bâtiment religieux au monde après Saint-Pierre de Rome) ; un chantier d’aménagement urbain en Kuros Fleur de Pêcher à Mandelieu ; une douzaine de bancs en Rouge de Saint-Pons pour les jardins du Château de Versailles. L’entreprise saint-ponaise est en capacité de répondre à ces demandes grâce à une autorisation d’exploitation de 45 000 tonnes par an. Ces commandes viennent récompenser le travail effectué depuis 2009 pour professionnaliser l’exploitation des carrières et organiser toute la chaîne de production, mais également pour gagner de nouveaux marchés. Ainsi, la société développe, en collaboration avec Savoir-French, ses relations avec les prescripteurs, architectes, paysagistes, urbanistes, décorateurs et designers pour de nouveaux projets. La communication a été largement investie par l’entreprise qui a développé plusieurs outils de promotion, dont la collection Palais, un site internet, une page facebook, une brochure de qualité, et la mise à disposition d’une collection d’échantillons. Elle a mis en place des partenariats avec des artistes renommés comme Jean-Pierre Raynaud et des projets artistiques comme la Biennale de Sculpture à Mandelieu (fig. 20, 21).
Fig. 20.
Mandelieu (Alpes-Maritimes), domaine de Barbossi ; pots de Jean-Pierre Raynaud en marbres
© Françoise Naudet
15Aujourd’hui, les tendances relevées dans le milieu de la décoration et du design confirment l’intuition de départ : les marbres colorés reviennent en force dans les projets présentés dans les magazines de décoration comme Elle Déco, Idéat, le Magazine AD, Maison Française, comme dans les nombreux blogs dédiés à l’architecture et au design. Des designers et des décorateurs de renom font le choix du marbre de couleur dans leurs créations récentes. Le marbre est omniprésent en décoration, souvent associé au luxe, mais pas uniquement. Il reste à faire le lien dans l’esprit des prescripteurs avec l’offre en marbres français, leur riche passé historique, le professionnalisme mis en œuvre par les sociétés françaises, dont la société SAMAC-Marbres de France, et ainsi concrétiser ces tendances par des projets d’aménagement urbain, d’architecture ou de décoration et design significatifs. Cela permettra de faire revivre cette filière en France, en phase avec l’engouement pour le « Made in France » et la quête de sens par les créateurs et les consommateurs. C’est par la passion, doublée d’investissements financiers conséquents, que la société SAMAC-Marbres de France souhaite mener cette renaissance : en collaboration avec l’association VPM « Valorisation des Patrimoines Marbriers », elle est à l’initiative de nouveaux projets dans les domaines artistique, culturel et éducatif, qui visent à redynamiser le Saint-Ponais et la filière « marbres français ».
Notes
1 Voir notamment ANGLADE, Louis, FAVARD, André. « Le marbre de Saint-Pons-de-Thomières et sa cathédrale ». Bulletin de la Société archéologique et historique des Hauts-Cantons de l’Hérault, 2010, n° 33, p. 151-168 ; JULIEN, Pascal. Marbres : De carrières en palais, du Midi à Versailles, du sang des dieux à la gloire des rois. Manosque, Le Bec en l’air éditions, 2006 ; VALAT, Zoé. Saint-Pons : le marbre. Département de l’Hérault, Communauté de communes du Pays Saint-Ponais, 2015 et dans ce numéro LE CLEZIO, Antoine, MALLET, Géraldine. « Quand la redécouverte de chapiteaux romans du cloître de Saint-Pons-de-Thomières (Hérault) renouvelle l’intérêt de l’usage du marbre dans l’abbaye au Moyen Age ».
2 Catalogue Carrières et Scieries de marbres de Saint-Pons, Exposition des Arts Décoratifs de Saint-Pons, imprimerie de Caen, Paris, 1933.
3 Témoignage cité par Richard Lauraire dans LAURAIRE, Richard. Le complexe de Gillon, marbres et marbriers de Saint-Pons. ODAC, 1997, p. 39.
4 Formation géologique du marbre : Dévonien - Aire du Jurassique Moyen (environ 180 millions d’années).
Haut de pageTable des illustrations
Titre | Fig. 1. |
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Légende | Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; palettes de couleurs des Marbres de France |
Crédits | © Marbres de France |
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Titre | Fig. 2. |
Légende | Saint-Pons-de-Thomières (Hérault) ; ateliers de la marbrerie des Marbres de France, circa 1950 |
Crédits | © Marbres de France |
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Titre | Fig. 3. |
Légende | Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; carrières des Marbres de France |
Crédits | © Françoise Naudet |
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Titre | Fig. 4. |
Légende | Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; les carrières vues du ciel |
Crédits | © Marbres de France |
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Titre | Fig. 5. |
Légende | Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; marbrerie |
Crédits | M. Couderette © Région LRMP, Inventaire général |
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Titre | Fig. 6 et 7. |
Légende | Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; marbrerie |
Crédits | © Françoise Naudet |
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Titre | Fig. 8 et 9. |
Légende | Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; show-room |
Crédits | © Françoise Naudet |
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Titre | Fig. 10. |
Légende | Paris. Collection Palais |
Crédits | © Galerie Armel Soyer |
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Titre | Fig. 11. |
Légende | Pierre Gonalons |
Crédits | © Galerie Armel Soyer |
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Titre | Fig. 12. |
Légende | Collection Palais ; cheminée en Rouge de Saint-Pons |
Crédits | © Galerie Armel Soyer |
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Titre | Fig. 13. |
Légende | Collection Palais ; table basse en Rouge de Saint-Pons |
Crédits | © Galerie Armel Soyer |
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Titre | Fig. 15. |
Légende | Collection Palais ; guéridon en kuros Fleur de Pêcher |
Crédits | © Galerie Armel Soyer |
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Titre | Fig. 16. |
Légende | Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; kuros Fleur de Pêcher |
Crédits | © Gilles Pernet |
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Titre | Fig. 17. |
Légende | Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), société SAMAC-Marbres de France ; robot sept axes ébauchant le guéridon |
Crédits | © Galerie Armel Soyer |
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Titre | Fig. 18. |
Légende | Article de presse dans le magazine Elle Décoration, mars 2015 |
Crédits | © Elle Décoration |
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Titre | Fig. 19. |
Légende | Hong Kong ; French May 2016, console Palais |
Crédits | © Pierre Gonalons |
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Titre | Fig. 20. |
Légende | Mandelieu (Alpes-Maritimes), domaine de Barbossi ; pots de Jean-Pierre Raynaud en marbres |
Crédits | © Françoise Naudet |
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Titre | Fig. 21. |
Légende | Mandelieu (Alpes-Maritimes) ; biennale de sculpture, 2016 |
Crédits | © Françoise Naudet |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/docannexe/image/1674/img-18.jpg |
Fichier | image/jpeg, 94k |
Pour citer cet article
Référence électronique
Françoise Naudet et Pierre Gonalons, « Vers la renaissance des marbres de France : rendre leur lustre aux marbres de Saint-Pons », Patrimoines du Sud [En ligne], 4 | 2016, mis en ligne le 01 août 2016, consulté le 12 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/1674 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/pds.1674
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