1Trois jours durant, du 28 au 30 septembre 2022, communications et discussions ont animé l’amphithéâtre toulousain du Conseil régional d’Occitanie, complétées par un ensemble de posters affichés dans le hall et par des visites « sur le terrain ». Aussi bien au Musée des Jacobins qu’à la basilique de Saint-Sernin, ces visites étaient étroitement liées à la problématique du colloque : comment lier toujours plus intensément recherche, restauration et valorisation dans un va-et-vient qui nourrit chacune de ces opérations ?
2C’est à la peinture monumentale que s’est appliquée la réflexion théorique. Peinture monumentale et pas seulement peinture murale. C’est là une orientation fondamentale, prenant en compte l’ensemble de l’édifice considéré, réfléchissant à l’organisation spatiale du décor jusqu’au plafond et permettant de varier la focale jusqu’à l’échelle du détail.
3Pour un tel sujet, on ne s’étonnera pas que quelques images fortes, étonnantes, inédites, restent associées à ces journées dans la mémoire du public : par exemple le paon du château de Larnagol (Lot)1, la formidable fileuse de Montricoux (Tarn-et-Garonne)2, le dessin de fourrure de la maison Gaugiran de Cordes (Tarn)3 et bien d’autres.
4Le colloque a balayé l’Occitanie et parcouru les siècles. Le Moyen Âge fut le grand vainqueur des deux premières journées, l’époque moderne éclipsée, mais l’époque contemporaine, incarnée par la chapelle de la Providence à Mende (Lozère)4 et les œuvres de Dado5, eut aussi une place de choix. Et la dernière après-midi consacrée au street art, outre que pour beaucoup elle était une quasi découverte d’un art nouveau, ne sembla nullement « hors sujet », tant elle se rapprochait de ces peintres qui couvrent les murs avec une obligation de rapidité et sans laisser place à des remords. Le programme concerna les décors peints des édifices tant religieux que domestiques et leurs commanditaires tant ecclésiastiques que laïques. Petites chapelles et grandes églises, demeures modestes et grands hôtels urbains ou châteaux y voisinaient. Le paysage décoratif présenté fut vaste et varié, les approches multiples et cohérentes. De très jeunes chercheurs ont présenté les premiers résultats de leur thèse en cours et des chercheurs chevronnés ont fait part de leurs expériences, de leurs doutes et de leurs démarches.
5Ces trois journées ont montré que la valorisation doit être intégrée à toute démarche de recherche et de restauration, de même la nature des travaux à mener doit être envisagée dès le début des études. Divers exemples en ont témoigné. La question est d’autant plus cruciale que le décor est difficile à valoriser et parle peu au public.
6La valorisation de la peinture monumentale médiévale ou moderne présente deux difficultés nouvelles dans le contexte culturel d’aujourd’hui. D’une part, la diminution constante de la culture religieuse rend malaisée la compréhension des décors dans les édifices religieux. Outre l’inévitable difficulté d’accéder aux codes iconographiques de périodes révolues, la simple identification des scènes représentées est désormais loin d’être évidente, de même que leur signification. D’autre part, le goût pour le château-fort, qui ne se dément pas et pourrait être un atout, n’oriente l’intérêt ni vers le décor ni vers les siècles de la fin du Moyen Âge. Il faut tenter de réorienter l’attrait pour cette période vers une image moins « moyen-âgeuse » et plus véridique du château comme des autres édifices. Ce n’est pas aisé alors que les décors peints font la part belle à une héraldique aujourd’hui difficile à comprendre ou à une thématique littéraire oubliée du public. Leur état souvent dégradé par le temps donne une image ternie de la polychromie originelle. Toutes les villes ne possèdent pas, comme Florence, un palais Davanzati, dont la restauration appuyée fait d’ailleurs l’objet de discussions très critiques ! La difficulté d’accès à nombre de ces décors domestiques, conservés dans des demeures privées, complique tout projet d’une valorisation d’ensemble. Même les églises sont aujourd’hui souvent peu accessibles.
7La valorisation s’adresse en général à un public protéiforme, qu’on peut schématiquement diviser en deux : d’une part le public local, plus sensible aux arguments identitaires et à une démarche qui cherche à s’approprier son patrimoine et d’autre part le public extérieur à la région. De nombreuses autres caractéristiques multiplient les subdivisons : l’âge, la forme de la visite, en groupe ou en famille ou à quelques adultes, enfin les exigences culturelles. Il n’est pas si facile de savoir s’adresser, comme l’ont découvert les prédicateurs du XIIIe siècle dans leurs sermons « ad status », à chacun des types de public.
- 6 Un closoir, selon le vocabulaire des compagnons charpentiers, est appelé buget dans le vocabulaire (...)
8Quelles que soient les différences des attentes, la valorisation peut s’appuyer aujourd’hui sur des médias appréciés des nouveaux publics. Le colloque en a donné plusieurs exemples, certains inattendus, comme la flotte de 80 vélos (à assistance électrique !) dont dispose le Pays Portes de Gascogne pour permettre de visiter les fresques récemment peintes en « street art » dans plusieurs communes. La « BD » confère un air de modernité non conformiste qui plaît aux jeunes et aux moins jeunes. Grâce aux tablettes, la restitution des graphismes et des polychromies est rendue possible, en conservant les œuvres dans leur état archéologique ou en restauration légère. Tous les procédés de numérisation permettent de jouer de manière interactive et les vidéos et autres 3D apportent aux visiteurs un contact rapproché avec la peinture monumentale. Un closoir6 glissé entre deux solives à huit mètres de haut est presque illisible : sur un écran, numérisé, le visiteur peut l’observer aussi bien qu’il le fait d’une peinture de chevalet et analyser la manière dont le pinceau du peintre trace le cerne noir autour des sujets ou les dégradés qui créent l’impression de volume. Les médias actuels ouvrent des voies nouvelles à l’observation de la peinture monumentale.
9À côté des restitutions que permet l’image numérique, a été évoqué, lors du colloque, l’intérêt de valoriser les protocoles de conservation-restauration : ils fascinent le public et méritent d’être montrés et expliqués, loin de chercher, comme on l’a longtemps fait, à les mettre de côté ou même à les dissimuler. Qu’il s’agisse de la découverte d’un nouvel espace peint au château de Larnagol (Lot) ou des choix difficiles posés aux restaurateurs par les divers enduits de l’église de Toulongergues (Aveyron)7, du premier enduit roman aux reprises des XVIIe-XVIIIe siècles, en passant par le priorat de Pons de Cardaillac, toutes les étapes des travaux passionnent dès lors qu’en sont expliqués les tenants et aboutissants, les logiques et les difficultés. Quelle médiation pour des peintures murales cachées et difficilement accessibles au public ? Épineuse question posée à propos de l’église de Lasbordes (Aude)8, moins rare qu’on ne pourrait croire.
10À l’homme du XXIe siècle, souvent éloigné des arts manuels, la présentation de la fabrication des pigments apporte un étonnement joyeux, tandis que le savoir-faire du restaurateur et sa connaissance des traitements ou des solvants ouvre à une chimie qui intrigue. Les années récentes ont montré l’indispensable pluridisciplinarité de la conservation/restauration, qui associe les savoirs technique, scientifique et historique : le travail accompli dans l’église de Rabastens, toute couverte de peintures, pour identifier le décor médiéval et la restauration du XIXe siècle en est un exemple spectaculaire. Les analyses dendrochronologiques et physico-chimiques diverses et sans cesse plus précises et moins agressives justifient aussi d’une présentation au public. Elles s’inscrivent dans le besoin actuel de redonner confiance dans la recherche scientifique et dans ses avancées.
- 9 Commune de Bordes-Uchenstein (Ariège). Voir la captation de la communication de Sophie Ducret acces (...)
- 10 Située sur les bords du Rhône, la chapelle appartient à la commune de Montfaucon (Gard) ; le décor (...)
- 11 Voir l’article de Carlyne Henocq dans le présent volume.
- 12 Outre ses études sur les différentes couleurs (blanc, vert, noir, bleu, rouge), on citera parmi une (...)
11La contextualisation historique est une partie essentielle de la valorisation. La réflexion sur les relations entre commande et production, telle que présentée à propos des peintures murales de l’église Saint-Pierre d’Ourjout9 dans l’Ariège et de la chapelle Saint-Martin de Riberis10 dans le Gard, s’impose comme une approche indispensable. Imagine-t-on désormais, après l’étude qui en a été présentée au colloque, d’analyser et de valoriser les peintures de la chapelle basse du logis abbatial de Moissac (Tarn-et-Garonne)11 sans la perspective de la culture visuelle de l’époque Plantagenêt ? Plus généralement, les études de valorisation permettent de diffuser auprès du public les études fondamentales de Michel Pastoureau sur les sens des couleurs et leur variation au fil des siècles12 : elles sont en partie connues du public, mais elles sont à la fois une clef de lecture indispensable et un chemin aimable pour réfléchir à l’anachronisme et tenter de l’éviter.
12Au fil de ces trois journées, un second grand thème récurrent est apparu : le rôle essentiel des institutions publiques nationales, régionales et locales, depuis les campagnes d’inventaire jusqu’aux programmes de valorisation. Il me semble que toutes les communications ont mentionné de manière plus ou moins forte et décisive le rôle des institutions publiques.
13Il est inutile d’insister sur l’ampleur et l’utilité des grandes campagnes photographiques menées par le service de l’Inventaire régional du patrimoine, sur les bases de données où elles sont conservées et consultables, sur la qualité des études et sur l’importance de média, telle que la revue en ligne Patrimoine du Sud. Ce sont des éléments évidents. Le travail d’inventaire sur les petits édifices du Gard rhodanien en est un exemple présenté lors du colloque13. Et la surveillance de l’état sanitaire, telle qu’elle est réalisée pour les peintures murales du département du Lot14 est un bel exemple de collaboration entre État, Région et Département.
14Car l’échelon départemental est fondamental aussi. Avec des missions portées par des CAUE, l’exemple de Cordes (Tarn) en a témoigné, ou par des services départementaux. Le colloque a aussi été l’occasion de comprendre le rôle majeur du service du patrimoine du département de l’Hérault, et du travail d’étude, de recherche et de conseil qui y est développé15. Il n’est pas de semaine où, à la RCPPM (Association internationale de recherche sur les charpentes et plafonds peints médiévaux)16, nous ne mesurions à quel point il est fructueux. Quant à l’échelon municipal (ou celui de la communauté de communes), on sait, hélas ! qu’il peut être une catastrophe patrimoniale, mais aussi un ressort essentiel de sa sauvegarde et de sa valorisation. L’exemple du plafond de la maison du viguier de Puisserguier (Hérault)17, près de Béziers, dont la restauration des closoirs a été présentée lors de ce colloque, est un exemple parfait et heureux de ce que peut la collaboration entre les institutions publiques : à l’origine est le coup d’œil du maire, qui repère sous un faux plafond d’un immeuble vétuste, à démolir, le même type de charpente qu’au château de Capestang voisin, qui fait appel au service du patrimoine du département de l’Hérault et qui trouve l’appui complet de la Conservation régionale des monuments historiques. S’enchaînent la protection, le démontage pour mettre les closoirs à l’abri, tant le gros œuvre est dangereux, les études diverses, architecturales, scientifiques et historiques, jusqu’à la restauration des closoirs et à leur exposition dans un espace dédié du château de Puisserguier. Ce furent un peu plus de dix années d’une collaboration exemplaire.
15Les habitants des territoires semblent de plus en plus attachés à leur patrimoine. Les instances nationales ou régionales ne peuvent pas être au plus près d’eux. Le crowdsourcing, pratiqué depuis longtemps en Grande-Bretagne, contribue à faire participer les habitants à la surveillance du patrimoine et à faire remonter les informations du terrain. Le colloque a fait connaître le rôle des PETR (Pôles d’équilibre territorial et rural) comme intermédiaires entre la population et les institutions publiques et entre les propriétaires et les institutions. Ainsi en a-t-il été, très efficacement, à Montricoux (Tarn-et-Garonne)18, grâce aux chercheurs qui en ont mené l’inventaire dans le cadre du PETR Midi-Quercy.
16On peut s’inquiéter de ce millefeuille institutionnel français ; on peut aussi en mesurer l’efficacité.
17Outre les réflexions globales qui ont parcouru les trois journées du colloque, concernant l’importance de la valorisation et le rôle multiscalaire des diverses institutions qui interviennent dans la gestion du patrimoine, tout particulièrement lorsqu’il s’agit de peinture monumentale, une riche brassée de connaissances nouvelles a été apportée. Là encore, les diverses échelles se sont entrecroisées, de la monographie aux inventaires de grande ampleur. Je n’en retiens ici que quelques éléments communs aux diverses communications.
18Le colloque a développé l’idée, a priori peu intuitive, que les décors monumentaux des édifices religieux sont issus de campagnes successives, qui se sont recouvertes au fil du changement des goûts et des moyens financiers des commanditaires. Dans l’église de Notre-Dame du Mont-Carmel à Carcassonne (Aude)19, outre la campagne de peinture du milieu du XIXe siècle, des voûtes faussement gothiques cachent la nef médiévale, et son décor d’archange et d’évêque.
19Outre l’intérêt de longue date porté aux bâtiments religieux, le colloque a révélé une attention aiguë au décor des édifices civils. La place de l’image dans la maison, y compris dans des demeures modestes, est posée comme un élément crucial de notre compréhension des temps médiévaux. L’inventaire mené à Montricoux (Tarn-et-Garonne) est à cet égard d’un intérêt exceptionnel : parmi les découvertes qu’il a permises, on citera la maison à la jeune femme filant, en robe et tablier, révélée par la restauration de 2018, datant selon le compoix, des environs de 147520. Le château de Larnagol (Lot) apporte son décor, rare en Quercy, d’écus armoriés dans des quadrilobes et de motifs végétaux, décor que les détails vestimentaires permettent de dater des environs de 132021. Les décors peints des demeures urbaines à Cordes (Tarn) sont révélés par un travail d’inventaire systématique couplé à une exemplaire recherche dans les registres de reconnaissance et les compoix, et à des campagnes de dendrochronologie ; ils éclairent avec lustre les trente dernières années du XIIIe siècle22. Villemagne-l’Argentière (Hérault)23, les grands hôtels urbains de Béziers (Hérault)24 livrent des fragments inédits de décor peint et renvoient à une réflexion sur le décor global, du sol au plafond, des demeures des élites sociales. La place de l’héraldique y est majeure, signe d’une présence permanente des personnes représentées par leurs armes. Mais les éléments de connaissance du décor qui s’accumulent peu à peu permettront de saisir l’empilement des registres qui se succèdent de haut en bas, entre les drapés, les appareils, les décors de fourrure, les frises narratives, les étages à motifs géométriques, dominés par un plafond peint, couramment dans le Languedoc méditerranéen, plus rarement dans l’ouest de l’Occitanie. Toutes ces observations conduisent à une compréhension des fonctions polyvalentes de ces maisons : elles abritent des lieux de stockage de la marchandise, une (ou parfois plusieurs) salle d’apparat qui est un espace à la fois public et privé, et une série d’autres pièces, peu ornementées.
20L’attention portée au décor domestique révèle qu’aujourd’hui, chez les historiens, la barrière entre art décoratif, artisanat et art s’abaisse et l’intérêt se porte vers la perception globale de l’espace de vie. Les ornements seront un fil à suivre pour approfondir les nuances chronologiques et régionales, mais aussi les influences et la circulation des modèles.
- 25 De diversis artibus, traité écrit dans la première moitié du XIIe siècle, de provenance très probab (...)
- 26 IOGNA-PRAT, 2012.
21Les principes médiévaux d’ordo, de varietas et de mensura, tels que le moine Théophile25 les a exprimés, si souvent cités, ont été repris lors du colloque comme un cadre général utile pour penser la peinture monumentale, même à la fin du Moyen Âge. Et la question globale de la distinction entre profane et religieux et de sa justesse a été posée en filigrane, à partir des travaux de Dominique Iogna-Prat26.
22Le troisième axe des réflexions portées par le colloque est évidemment la conservation-restauration, nourrie par les études historiques et techniques et aboutissant à la valorisation des peintures. Tous les stades en ont été traités pendant ces trois journées, à commencer par le diagnostic. Ce n’est pas ici le lieu de développer le rôle essentiel des méthodes scientifiques et l’appui que la conservation-restauration trouve auprès des laboratoires, notamment pour la datation et pour toutes les techniques de micro-imagerie de surface. Toutes les interventions portant sur des opérations de restauration en ont fait mention, mais il ne s’agissait pas de développer un discours critique sur le choix des méthodes.
23Le traitement de l’urgence est l’une des préoccupations des restaurateurs. Il a été évoqué, notamment, à propos de l’église de Centeilles27, dans l’Hérault, entièrement revêtue de peintures murales, décor géométrique d’époque gothique et fresques figuratives de l’arbre de Jessé et de la sortie des limbes, plus tardives, datant du XVe, dont les enduits tombent.
- 28 Saint-Martin-des-Puits (Aude), communauté de communes de la Région lézignanaise, Corbières, Minervo (...)
- 29 DURLIAT, 1971, p. 659-682.
24A été évoquée aussi, largement, la question épineuse de l’intervention du restaurateur, entre retouche ou réintégration chromatique pour le traitement des lacunes. Elle rejoint le travail critique des restaurations passées, même récentes. Deux exemples ont particulièrement été développés, celui de Saint-Sernin de Toulouse et celui de Saint-Martin-des-Puits28. Ils ont soulevé la question de la subjectivité du restaurateur ou de l’historien d’art et méritent attention. La participation d’un conseil scientifique qui puisse accompagner les décisions du restaurateur a été jugée indispensable. L’utilisation des relevés à l’aquarelle et des photographies anciennes a été abordée : en ce qui concerne l’église de Saint-Martin-des-Puits, devenue Monument Historique en 1965, il a été montré la nécessité de revenir sur l’étude d’histoire de l’art29 qui a précédé la restauration et la présentation au public, car si elle a bien identifié la scène figurée dans le registre haut du décor peint de l’abside comme la représentation de Nabuchodonosor et les trois hébreux jetés dans la fournaise, elle a trop restreint l’ampleur de la scénographie des fresques qui se déployait aussi sur le mur sud. On retrouve, à propos de l’église de Saint-Martin-des-Puits, la boucle qui ramène à la valorisation : ici aussi il convient de montrer au public les quatre couches de décor, se recouvrant parfois, qui ont été posées entre le XIIe et le XVIIIe siècle et de lui expliquer les recherches qui se sont succédé, les lacunes des fresques romanes et la thématique des parties qui subsistent.
*
**
25Pour terminer ces quelques lignes écrites en guise de conclusion, il me reste d’abord à formuler un souhait. À plusieurs reprises, au cours de ces trois journées, il a été regretté le manque de restaurateurs. Qui a pu admirer les savoirs qui sous-tendent les études et les opérations qui ont été présentées, rêve que soient créées les formations qui permettraient de rassembler l’enseignement de ces savoirs pour répondre à cette demande.
26Et vient enfin le moment de remercier pour la réussite complète, scientifique aussi bien que conviviale, que furent ces journées, le service de la connaissance et de l’Inventaire des patrimoines de la région Occitanie et le Groupe de Recherches sur la Peinture Murale30 (GRPM).