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Notes
Cet édifice est explicitement désigné par les textes du début du XIVe siècle comme étant le logis de l’abbé de Moissac (aula abbatis Moyssiacensis). Il est probable que cette fonction ait été assumée dès la construction de l’édifice, à côté d’autres usages attestés par les sources comme l’accueil des malades et des visiteurs de marque : voir VOYER, 2016, p. 2.
Pour l’analyse et la datation de l’appareil de pierres et de briques, CZERNIAK, 2003, p. 76.
Le niveau originel du sol devait être celui du cloître. L’aménagement de l’entrée et de l’escalier actuel a été effectué au XIXe siècle : FRAÏSSE, 2006, p. 173‑174. Dans son état d’origine, la chapelle était simplement éclairée par deux baies ébrasées, percées dans le mur sud, et une fenêtre axiale orientale désormais obstruée. L’accès se faisait depuis l’aile principale du bâtiment, par une porte ouverte dans le mur nord. Pour la restitution des évolutions successives de la chapelle, voir le plan d’évolution proposé dans MOUNIER, 2010, p. 350, fig. 378 et la vidéo réalisée présentant l’évolution architecturale de la chapelle en modélisation 3D.
Le voile blanchâtre recouvrant les peintures a été retiré par application de compresses d’eau distillée, les enduits ont été purgés et consolidés avant une phase de réintégration picturale par glacis, la couche picturale étant trop usée pour un trattegio : voir l’interview filmée de Jean‑Marc Stouffs conservée dans les archives du Service de l’Inventaire de la Région Occitanie.
Sur les causes de dégradation des peintures et les problèmes de conservation de l’ensemble : MOUNIER, 2006.
Si le corps de Jessé n’est plus visible aujourd’hui, l’étude sérielle du thème iconographique conduite par Séverine Lepape semble démontrer la naissance des virga Jesse datées du XIIe siècle dans le ventre du personnage, insistant alors sur le mode d’engendrement charnel, à la différence des représentations ultérieures où le choix de la tête ou la poitrine signifierait l’enfantement spirituel : LEPAPE, 2007, p. 173‑182.
Pour l’analyse des inscriptions sur les phylactères et l’identification des prophètes : CZERNIAK, 2003, p. 77.
On peut remarquer une ouverture pratiquée dans la voûte à la base de la mandorle de la Vierge : il semblerait, sous réserve de confirmation, que les enduits épousent la cavité, ce qui pourrait indiquer une utilisation primitive des lieux comme stockage par exemple.
Pour la littérature antérieure aux années 2000 : LAGRÈZE‑FOSSAT, 1870, p. 110‑111 ; REY, 1945, p. 116‑121 ; DESCHAMPS & THIBOUT, 1963, p. 8‑97 ; MESURET, 1967, p. 154‑155.
CZERNIAK, 2003, p. 82‑88. Sur le « style 1200 », voir les actes du colloque The Year 1200 : a symposium tenu conjointement à l’exposition éponyme au Metropolitan Musem de New‑York en 1970 et le bilan historiographique proposé sur cette notion par TERRIER‑ALIFERIS, 2016, p. 23‑27.
CZERNIAK, 2003, p. 84 : « Les formes végétales plébiscitées dans l’Arbre de Jessé ne sont pas vraiment familières à la grammaire décorative habituellement utilisée dans les œuvres méridionales. »
KAUFFMANN, 1966, p. 77 : « (...) large, luxuriating plant formations that extend in all directions like the tentacles of a fleshy octopus. »
JONES, 1865, planche LXXI.
GAUTHIER, 1987, p. 17 : « L’étude des ornements n’engage pas l’observateur à rechercher en priorité les modes de subordination de leurs aspects à une quelconques signification, représentative ou évocatrice. Car ce sont leurs formes mêmes qui sont génératrices de catégories nouvelles, réfractaire à un alignement sur la réalité. » Voir notamment la fig. 8, p. 20 présentant le schéma morphologique d’une fleur tentaculaire.
ZARNECKI, 1955, p. 213‑215.
JALABERT, 1954, p. 17‑19.
KAUFFMANN, 1966, p. 78 ; STRATFORD, 2005, p. 142.
Par exemple, la Bible réalisée à l’abbatiale de Fécamp (Rouen, Bibliothèque municipale, Ms A 5) vers 1120‑30 identifiée par EDMONSON HANEY, 1983, p. 85‑86 ; voir aussi l’étude du motif des feuilles festonnées à crochet, transposées dans le vocabulaire floral des manuscrits normands et dyonisiens du second quart du XIIe siècle, par DENOËL, 2005, p. 91‑99.
Pour la notion de « Channel Style » : BOASE, 1953, p. 43 et CAHN, 1975, p. 187‑230.
PÄCHT, 1961, p. 170: « (…) the flamboyant acanthus flower gripping the coils of the winding scrolls, that hallmark of English later twelfth‑century book ornament sometimes referred to as many‑pronged or ‘octopus’ acanthus. »; EDMONSON HANEY, 1983, p. 84: « (…) the luxuriant flower which became a hallmark of English ornament in the mid‑XIIth century. »
JALABERT, 1954 ; STRATFORD, 2005.
PÄCHT, 1961, p. 170 ; OAKESHOTT, 1972, p. 92.
CZERNIAK, 2003, p. 87‑88.
VOYER, 2016, p. 7.
GUERREAU‑JALABERT, 1996, p. 155.
BONNE, 1997a, p. 103 ; voir aussi BONNE, 1996.
BONNE, 1997b, p. 237.
BONNE, 1997a, p. 108 : « comment (dans quelle mesure) et pourquoi, tout en remplissant ses autres fonctions (dogmatique, politique, liturgique, …), ce qu’on appellera « l’image » […] se déploie et s’articule aussi sur un plan ornemental d’ensemble, selon une syntaxe si l’on veut, qui varie fonctionnellement ses modalités esthétiques pour qualifier différentiellement les zones et les autres niveaux de l’œuvre. »
MALE, 1922, p. 139‑147 et p. 168‑176 remis en cause par WATSON, 1934.
Comme référence bibliographique essentielle sur ce thème iconographique, citons la thèse de LEPAPE, 2007.
Tertullien, De Carne Christi, 21, 5 : « An, quia ipse est "flos de virga" prophetae "ex radice Iesse", —radix autem Iesse genus David, virga ex radice Maria, [ex David] flos ex virga filius Mariae, qui discitur Iehus Christus, ipse erit et fructus ? », cité par WILES & YARNOLD, 2001, p. 351.
Saint Bernard, De laudibus virginis matris, Homélie II In Luc, 26‑27, 6 (début du XIe siècle) : « In hoc Isaiae testimonio, florem Filium, virgam intellige Matrem : quoniam et virga floruit absque germine, et Virgo concepit non ex homine. Nec virgae virorem floris laesit emissio, nec Virginis pudorem sacri partus editio. », cité par CORBLET, 1860, p. 51. Sur le contexte intellectuel de ces débats : LEPAPE, 2007, p. 228‑239 et p. 259‑267 ; ead., 2009, p. 128‑134.
GUERREAU‑JALABERT, 1996, p. 155‑168. Voir aussi : KLAPISH‑ZUBER, 2000, p. 51‑57 ; ead., 2003, p. 36‑68.
VOYER, 2016, p. 5.
À notre connaissance, aucun autre Arbre de Jessé n’est ainsi coupé en deux, ni en contexte monumental, ni sur aucun autre support.
Le pigment d’aérinite a été identifié lors de la restauration conduite par Jean‑Marc Stouffs (CZERNIAK, 2003, p. 81). Il provient principalement de gisements localisés dans certaines zones des Pyrénées espagnoles (provinces de Huesca en Catalogne et de Lérida en Aragon), bien que le minerai ait aussi été identifié ailleurs en Navarre, en Andalousie ou en France près de Dax. Son usage à Moissac témoigne de la circulation des matériaux entre le nord et le sud des Pyrénées et interroge son utilisation dans les autres peintures romanes méridionales : DANIEL et alii, 2008, p. 84‑90.
Ce choix de représenter uniquement David se distingue de celui expérimenté à Saint-Denis, dans la première représentation monumentale du thème, où trois ancêtres sont figurés sur le vitrail de la chapelle centrale du déambulatoire. Il était en revanche plus courant en peinture de manuscrit, s’expliquant logiquement par le souci de gagner de la place, mais témoignant également d’un goût certain pour l’interprétation typologique en contexte monastique.
TOUBERT, 1990, p. 65‑88.
Theophilius, De diversis artibus, éd. et trad. C.R. Dodwell, Oxford/New‑York : Clarendon, 1986, cité et discuté par BASCHET, BONNE & DITTMAR, 2012.
MOUNIER, DANIEL, MORA, 2011, p. 11‑20.
GIRAULT, 1997, p. 163 : « (…) aucune [représentation végétale] n’est dotée d’une signification propre, c’est le réseau de corrélations dans lequel elles sont prises qui leur confère un effet de sens. »
BONNE, 1997a, p. 112 : « À proprement parler, le traitement ornemental du motif de l’acanthe ne contribue pas à sa signification iconographico‑symbolique, il pourrait parfaitement s’en dissocier ou prendre une autre forme ; tel qu’il est, il vient l’exalter avec une plénitude particulière. »
BASCHET, BONNE & DITTMAR, 2012.
Pour l’eucharistie comme réitération de l’Incarnation, voir VOYER, 2016, p. 11.
DE BRUYNE, 1946, p. 36.
VOYER, 2016, p. 9.
MARCHESIN, 2004, p. 50 et p. 78‑81.
CAZES & FRAÏSSE, 2023, p. 126.
KINGSLEY, 2016, p. 675
PALAZZO, 2020, p. 89.
VOYER, 2016, p. 11.
Pour la notion de « dispositif » visuel : RUSSO, 2000, p. 57‑87.
MOUNIER, 2010, p. 198 et p. 395. La chercheuse analyse également les restes de dorures conservées sur les nimbes, il s’agirait d’une dorure réalisée à la feuille d’étain appliquée selon la technique de la mixtion. Cette « fausse dorure » est fréquemment utilisée en peintures murales, en raison de sa facilité de pose et de sa bonne conservation dans le temps. Combinée aux incrustations, elles captaient la lumière dans un endroit mal éclairé de la chapelle et participait de la sacralité du lieu.
PASTOUREAU, 1993, p. 26‑27.
MOUNIER, 2010, p. 196.
Sur le terme de « quasi‑signe », BONNE, 1997b, p. 233.
CHRISTE, 1996, p. 123.
POILPRÉ, 2005, p. 139.
Pour l’explicitation des termes de « révélation christologique », « révélation médiate » et « révélation transmise », on se reportera avec profit à Collectif OMCI-INHA, Queyrel, Louise‑Élisabeth et Sallé, Pierre‑Marie.
VOYER, 2016, p. 10.
PARIS‑POULAIN, 1997, p. 133‑134.
Id.
VOYER, 2016, p. 6.
Nous empruntons cette expression à HAMBURGER, 2000, p. 2.
CAVINESS, 2020, p. 409.
VOYER, 2016, p. 8.
PARIS‑ POULAIN, 1997, p. 127‑128, et références bibliographies données en note 24.
LADNER, 1961, p. 303‑322.
PARIS‑POULAIN, 1997, p. 133, note 55 et VOYER, p. 5, note 10.
BASCHET, 1997, p. 165‑176.
Sicard de Crémone, Mitrale, I, 4 : « latitudo charitas est quae dilatato sinu mentis amicos in Deo et in inimicos diligit propter Deum » cité par BASCHET, 1997, p. 173, note 40 ; voir aussi le diagramme du Dialogus de cruce Christi (Munich, Staatsbibliothek, Clm. 14159, Ratisbonne, vers 1170‑85, f. 6) cité en note 41.
Pour la définition de la notion de caritas, voir GUERREAU‑JALABERT, 1995 ; PÉTRÉ, 1948
GUERREAU‑JALABERT, 1996, p. 155‑161.
Id., p. 160.
Cécile VOYER, 2016, p. 10 considère la Maiestas comme théophanie absidiale, qui figurerait à un emplacement logique au‑dessus de l’autel, bien qu’aucun indice archéologique ou historico‑liturgique ne subsiste.
BASCHET, 1997, p. 174.
Pour la littérature abondante traitant des valeurs spirituelles de l’arbre dans l’iconographie médiévale, voir les références bibliographiques données dans TOUBERT, 1990, p. 65, note 1 ; WIRTH, 1999, p. 277‑278 et p. 417.
Pierre Damien, Sermo de exaltatione sanctae crucis, P. L. 144, col. 761 : « De virga Jesse devenimus ad virgam crucis, et principium redemptionis fine concludimus. (…) Profecto crux fuit virga virtutis, in qua Dominus virtutum viriliter pugnavit, et vicit. », cité par LEPAPE, 2007, p. 410‑11.
Pour des images de crux florida : HILDBURGH, 1931, p. 59‑61 ; TOUBERT, 1990, p. 275‑276 ; BONNE, 1997a.
Sur la différence entre l’Apocalypse et l’eschatologie : CHRISTE, 1996, p. 7‑17.
Je tiens ici à remercier Christian Davy et Emeric Rigault pour leurs indications qui m’ont permis d’approfondir cette piste de recherche.
Voir aussi le sacramentaire de Limoges (Paris : BnF, ms. Lat. 9438, f. 59v) qui, tout comme le sacramentaire de Figeac présenté en fig. 17, a tout à voir avec Moissac. Pour l’analyse de l’ « énergie sacramentelle » donnée à voir par l’enchaînement des enluminures pleine page du ms de Figeac, voir PALAZZO, 2020, p. 147‑151.
SKUBISZEWSKI, 1992, p. 51‑90.
ANGHEBEN, 2014, p. 75‑78.
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