L’Inventaire général du patrimoine culturel en Occitanie, une aventure toujours nouvelle
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1L’Inventaire général du patrimoine culturel observe, analyse et décrit les œuvres « in situ » en s’appuyant sur les sources d’archives et la bibliographie disponible. Son champ d’investigation embrasse l’ensemble des biens créés de main d’homme sur la totalité du territoire national : architecture et urbanisme, objets et mobilier, qu’ils soient publics ou privés, sur une période allant du Ve siècle à 30 ans avant la date de l’enquête1.
La mission d’inventaire : seulement connaître et faire connaître
2Lorsque, en 1964 le ministre des Affaires culturelles André Malraux appuie l’idée de l’historien André Chastel de faire un « Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France », il relance l’idée d’un inventaire national, née avec la création en 1837 du Comité des arts et monuments, qui se proposait de publier et illustrer « tous les monuments qui ont existé ou qui existent encore sur le sol de la France ». Ce projet d’un inventaire méthodique mené à l’échelle nationale, unique par son ampleur et que la France la première formait, bien que réapparaissant plusieurs fois, fut progressivement largement oublié. En 1964, Chastel signale la nécessité de créer un service de l’Inventaire, « complètement distinct des bureaux de protection des monuments historiques », pour « enregistrer intelligemment le souvenir d’ouvrages d’importance secondaire qui peuvent, encore pour un temps, subsister » et pour éventuellement attirer l’attention sur leur valeur particulière. Bref, il propose de « créer un réflexe nouveau dans toutes les administrations », en misant sur une mission de recherche spécifique, celle d’un service directement rattaché au ministère de la Culture, libéré de toute préoccupation directe de conservation et de restauration ou d’inscription sur des listes de protection. C’est ce qui donne à Malraux l’occasion d’écrire en préface à L’inventaire général des richesses artistiques de la France que cette mission « est devenue une aventure de l’esprit ».
3Des commissions régionales sont donc créées, selon un déploiement qui, en France métropolitaine, ne s’achève qu’en 1983 en Picardie ; celle de Languedoc-Roussillon, suivie dix ans plus tard par celle de Midi-Pyrénées, est dès 1965 l’une des premières. Pour faciliter et activer le travail, au personnel permanent sont adjoints des vacataires et des agents locaux, le plus souvent bénévoles, qui constituent un réseau de commissions départementales en charge de pré-inventaire.
4Le travail se fait d’abord par cantons et les premières enquêtes concernent Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), Sigean – Coursan (Aude) ou encore Montpellier (Hérault). Elles sont d’ordre topographique, et destinées à seconder la mission interministérielle, dite « Racine », d’aménagement du littoral languedocien. D’autres s’ensuivront, en Lozère en 1968 puis dans le Gers vers 1976-1977 ; au début des années 1980, sont étudiés les cantons de Beaumont-de-Lomagne et de Lauzerte en Tarn-et-Garonne.
- 2 - Système descriptif de l’architecture ; Système descriptif des objets mobiliers , ainsi qu’une ver (...)
- 3 - Décret n° 90-404 du 16 mai 1990 portant sur le statut particulier du corps des conservateurs du p (...)
- 4 - L’École Nationale du Patrimoine qui avait vu le jour en 1986 avec pour but de prendre en charge l (...)
5À cette époque, les services déconcentrés du ministère de la Culture et de la Communication en charge de l’inventaire sont intégrés aux directions régionales des affaires culturelles (DRAC), décision qui provoque la démission d’André Chastel de la Commission nationale car il craignait une mise sous tutelle de services dédiés à la recherche. L’État, qui souhaite professionnaliser la mission de ces services de recherche, tient à ce que les démarches scientifiques soient homogènes sur l’ensemble du territoire national et conçoit les premiers thesaurus et Systèmes descriptifs de la collection Documents et méthodes2. Cette uniformisation est ensuite complétée dans les années 1990 par la création du corps des conservateurs du patrimoine3, qui « exercent des responsabilités scientifiques et techniques visant à étudier, classer, conserver, entretenir, enrichir, mettre en valeur et faire connaître le patrimoine »4, un ensemble de fonctions très élargi.
- 5 - À Aigues-Mortes dans le Gard par exemple.
- 6 - SOURNIA, Bernard et VAYSSETTES, Jean-Louis. Montpellier, la demeure médiévale, 1991. SOURNIA, Ber (...)
6En même temps que s’élabore une méthodologie nationale, les équipes de recherche de la future Occitanie expérimentent les méthodes dites de « l’inventaire fondamental »5 et éprouvent des théories développées nationalement sur des sujets ainsi renouvelés : elles s’intéressent très tôt à l’architecture urbaine, et des ouvrages de référence sont publiés sur la demeure médiévale et classique à Montpellier, à Caylus et Saint-Antonin-Noble-Val, à Cahors puis sur Villeneuve-lès-Avignon6, un peu plus tard.
- 7 - Pour connaître précisément le détail des opérations, voir Jérôme BONHOTE, Jérôme ; CALISTE, Lisa (...)
7La création en 1983, de la cellule du « patrimoine industriel », au sein de la sous-direction chargée de l’Inventaire, pour répondre à l’inquiétude née de la disparition progressive du paysage industriel français a suscité des études centrées d’abord sur les sites et les bâtiments liés à des activités industrielles. Puis, entre 1993 et 1998, une méthodologie est élaborée par le ministère pour prendre en compte les machines liées à la production industrielle et élargir ainsi le champ d’investigation. Depuis, l’inventaire de ce patrimoine a été réalisé pour une partie des départements dans l’ex-Languedoc-Roussillon (Aude, Gard, Hérault, Lozère), tandis que dans l’ex Midi-Pyrénées, il s’est principalement attaché aux briqueteries et tuileries7. L’article sur « Le carreau minier d’Arles-sur-Tech » par Lisa Caliste participe à cette mission d’enregistrement d’une exploitation stoppée dans les années 1990 seulement.
8S’ensuivent d’autres études, plutôt thématiques, celles des peintures monumentales en Midi-Pyrénées ou des parcs et jardins au début des années 2000, celle des Caves et distilleries coopératives puis des châteaux viticoles en 2010-2011, celles des textiles d’église et plus récemment celle sur le thermalisme et la villégiature. Trois articles de ce numéro ont été rédigés grâce à ce type d’études : « Le château viticole de Saint-Pierre de Serjac à Puissalicon », de Natacha Abriat ; « Thermalisme dans le Haut Languedoc : l’établissement de Lamalou-le Bas ou Lamalou l’Ancien (Hérault) » de Julia Desagher ; et « Le patrimoine thermal du premier XXe siècle dans les Pyrénées » rédigé par Alice de la Taille.
Le service de l’Inventaire décentralisé
9En 2004, et après de nombreux débats, le service de l’Inventaire est le seul à être décentralisé, la conservation régionale des monuments historiques (CRMH) et le service régional de l’archéologie (SRA) restant sous le contrôle de la direction des affaires culturelles (DRAC). Cependant, l’État conserve la définition des normes méthodologiques et documentaires et assure la coordination et le contrôle des opérations d’inventaire dont la réalisation devient une compétence obligatoire des Régions. Cette répartition, qui sépare trois services qui peuvent, ou parfois doivent, être naturellement en relation, n’a pas manqué d’être critiquée, outre qu’on pouvait craindre qu’apparaissent dès lors d’importantes disparités sur le territoire national dans la façon de faire fonctionner le service, selon les partis pris par les Régions.
- 8 - GAVIGNAUD-FONTAINE, Geneviève ; VAYSSETTES, Jean-Louis ; SAUGET, Jean-Michel et al. Caves coopéra (...)
10La décentralisation a donc été réalisée, mais non sans conflits en Languedoc-Roussillon : les rapports entre le maire de Montpellier, Georges Frêche, et le service de l’Inventaire étaient déjà difficiles car les recherches menées en particulier sur le centre ancien de Montpellier avaient gêné les grands travaux de modernisation qu’il avait entrepris. Lorsqu’il fut devenu président de la Région, à laquelle la décentralisation imposait de gérer l’Inventaire, la tension qui régnait s’est traduite par plusieurs départs ou transferts d’agents dans un service de la DRAC, à commencer par celui du chef de service alors en poste : en quatre ans, l’effectif du service est ainsi passé de seize à huit agents. Les projets de partenariats furent dénoncés et l’équipe ne constitua plus qu’une cellule Inventaire au sein d’un service du patrimoine. Elle fut mobilisée sur une étude de grande ampleur sur les caves et distilleries coopératives, née de la volonté du président de Région. Chacun, selon sa spécialité participa à l’étude dont une publication8 rendit compte ainsi qu’un site internet. Au contraire en Midi-Pyrénées, grâce au fort intérêt pour le patrimoine du Président de la Région à ce moment-là, Martin Malvy, la mission d’inventaire a été assurée par un nouvellement nommé « Service de la connaissance du patrimoine », complété par une équipe en charge de la valorisation, et qui dès 2006, a rejoint les autres services à l’hôtel de Région.
11À Toulouse comme à Montpellier, il a été décidé de rendre accessible l’ensemble de la documentation constituée par le service régional non seulement au personnel directement concerné par le patrimoine, mais aussi au grand public. On a donc procédé à la numérisation de 150 000 clichés argentiques et à celle de quelques 60 000 dossiers d’inventaire sur support papier, dits « dossiers verts », pour qu’ils puissent être communiqués sur Internet. Les deux Régions ont alors exprimé une nouvelle fois leur différence dans leur politique : à Montpellier, l’essentiel des données mises à la disposition de tous se limitait à celles que l’Inventaire avait produites, alors qu’à Toulouse, on souhaitait pouvoir montrer aussi, dans un site dédié à tout le patrimoine, une majorité d’œuvres importantes du territoire en y intégrant des dossiers produits par le service des monuments historiques, dossiers que les services de l’Inventaire général complètent et illustrent progressivement. Ne mettre à disposition que des données vérifiées, travaillées, renouvelées par le service ou faire connaître l’état en cours, ces questions restent sujets de discussions entre collègues.
12Lorsque l’on expérimenta la possibilité de transférer la compétence d’inventaire aux collectivités régionales, en Languedoc-Roussillon seul le département de la Lozère fit acte de candidature en 2001 et recruta un chercheur dédié. C’est cette aventure originale que retrace l’article d’Isabelle Darnas dans le numéro 16 de Patrimoines du Sud. En revanche, en Midi-Pyrénées qui avait été choisie pour être une des Régions-tests, plusieurs protocoles furent signés avec des collectivités infrarégionales, telles que celle de Millau, Montauban, Cahors, Toulouse, ou avec des organismes associatifs comme les CAUE du Tarn et de l’Ariège ou le CPIE du Midi-Quercy, lequel expérimenta même le travail en réinsertion. Si la collaboration avec le CAUE de l’Ariège fut désastreuse, celle avec le CAUE du Tarn fut une réussite, comme nombre d’autres opérations. La crainte alors que le service de l’Inventaire se trouve dessaisi de ses missions au profit de l’Union régionale des CAUE se révéla sans fondement, et ces collectivités ou organismes furent les premiers partenaires de l’Inventaire général en Occitanie, qui en compte aujourd’hui presque une trentaine, et n’est devancée que par la Bretagne, avec ses 35 partenariats.
Service de l’Inventaire et partenaires : le partage des tâches
13La mission d’inventaire général est obligatoire pour la Région, même si l’efficacité dans sa réalisation peut être accrue par une délégation contrôlée. La réussite de tels partenariats tient évidemment à l’investissement dans l’entreprise de la collectivité infrarégionale, qui le concrétise par l’engagement d’un personnel scientifique au sein de ses services. Celui-ci garantit la sensibilisation des élus à l’étude et la conservation du patrimoine, le partage des connaissances avec l’ensemble de la population. Seules quelques collaborations ont été arrêtées. Dans l’ensemble tous les partenariats se poursuivent avec des personnels qui peu à peu sont pérennisés.
14L’effort financier est lui aussi partagé puisque le budget consacré par l’Occitanie à la recherche sur le patrimoine est conséquent, de 500 000 euros en 2022, et que les collectivités partenaires assument l’embauche du personnel scientifique qui effectue les études, pour une somme presque équivalente. En échange, le service régional se charge des modalités scientifique et technique en assurant la formation initiale et continue des chercheurs associés. En outre, il garantit les outils de productions des données, leur diffusion et leur archivage.
15Les programmes de travail servent à enrichir les documents d’urbanisme, à documenter les points d’intérêt pour les sites labellisés « Villes et Pays d’art et d’histoire », à accompagner les travaux de rénovation. Ils sont adaptés à la nature, aux compétences et aux préoccupations opérationnelles de chacune des collectivités partenaires. Ils varient donc beaucoup, de même que leurs méthodes par conséquent, d’un territoire à l’autre : étude archéologique du bâti dans le secteur sauvegardé de Cahors, travail topographique dans un quartier de la ville à Montauban, ou opération thématique sur les moulins et canaux dans l’Hérault ou les Pyrénées-Orientales ; étude thématique encore, mais après diagnostics patrimoniaux, sur la construction en terre crue en Pays Midi-Quercy, élaboration de « fiches immeuble » dans les Sites Patrimoniaux Remarquables de Lectoure, Toulouse ou Rodez…
16Par ailleurs, les territoires demandent au service régional son intervention dans des opérations ponctuelles concernant par exemple les peintures monumentales, le patrimoine industriel, les jardins, l’architecture civile médiévale et parfois les objets mobiliers. Il intervient aussi dans le cadre d’enquêtes thématiques d’intérêt régional, par exemple sur les monuments commémoratifs, ou sur les œuvres créées conformément à la disposition légale du « 1 % artistique ». Quand les territoires concernés sont ceux de collectivités partenaires, le service agit toujours en collaboration avec leurs chercheurs. L’inventaire est donc en Occitanie affaire de partage, chacun apportant ses connaissances et des points de vue différents sur une même œuvre. Les photographes accompagnent les enquêtes et contribuent à l’enrichissement de la documentation sur le patrimoine. L’image est au cœur du métier de l’Inventaire parce qu’elle apporte, à l’appui de la description une représentation de la réalité et ce qui amorce le plus efficacement l’intérêt du public.
L’Inventaire et la fusion des Régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées
17En 2016, lors de la fusion des Régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, les deux services en charge de l’inventaire sont réunis au sein de la nouvelle direction de la Culture et du Patrimoine, sous le nom de service de la « Connaissance et Inventaire des patrimoines ». Cependant, celui-ci reste physiquement scindé et basé à Toulouse et Montpellier, à la fois par commodité pour les agents mais aussi pour rester proche des territoires et partenaires, dans une nouvelle Région très vaste, à treize départements, et marquée par des disparités.
18Afin de rééquilibrer le nombre de partenariats sur l’ensemble du territoire, les conventions les plus récentes sont créées dans la partie orientale de l’Occitanie : avec le Pôle d’Équilibre Territorial et Rural (PETR) Garrigues et Costières de Nîmes, le Pays Haut-Languedoc et Vignobles, la Communauté de communes du Canigou-Conflent, la Ville de Béziers et la Métropole de Montpellier (fig. 1). Le département des Pyrénées-Orientales qui dispose depuis de nombreuses années d’un Centre de Conservation et de Restauration du Patrimoine, a rejoint le réseau en 2018 ; par l’étude approfondie des œuvres, il ne cesse de renouveler la connaissance de ce mobilier religieux frontalier exceptionnel, comme l’atteste l’article rédigé ici par Catherine Rogé Bonneau.
Fig. 1
Carte de l’état des partenaires de l’Inventaire général en Occitanie, fin 2021
R. Chabbert © Inventaire général Région Occitanie
Nouveaux champs de recherche, nouvelles méthodes
19Non seulement le territoire s’est étendu, mais les domaines de recherche ont évolué et se sont diversifiés : depuis plus de vingt ans déjà on s’intéresse non seulement à ce qui est visible mais prend également en compte les processus de fabrication, les gestes ; on étudie aujourd’hui le phénomène urbain et l’évolution des villes, comme l’illustre l’article d’Anaïs Comet, sur « La bastide de Cologne (Gers) de sa fondation à la fin du Moyen Âge », mais l’on s’intéresse également aux édifices de la fin du XXe siècle. Évidemment, il a fallu adapter les méthodes d’investigation à la variété de ces nouveaux champs d’étude, et par exemple, il est désormais très souvent fait appel à l’archéologie du bâti dans l’étude de l’architecture, comme l’illustre l’article de Karyn Orengo et Sylvain Durand sur les moulins hydrauliques de sept communes du Minervois héraultais. La collaboration avec des spécialistes apporte un véritable enrichissement aux opérations de l’Inventaire général ; ainsi le travail réalisé avec le spécialiste du ferroviaire Philippe Marassé a abouti à l’article sur la ligne Béziers/Neussargues. La notion de patrimoine s’élargit : la question maintenant est de savoir comment prendre en compte le patrimoine culturel immatériel.
L’Inventaire général en devenir
- 9 - Dans un dossier consacré à l’Inventaire général le magazine se demandait qu’elle serait la pertin (...)
20En Occitanie, la recherche appliquée au patrimoine est réalisée selon les normes nationales mais sont mises à l’épreuve dans de nouvelles expériences. Le PETR des garrigues et costières de Nîmes expérimente un « inventaire participatif », dont l’article d’Alice Bourges donne un tableau nuancé, s’appuyant sur l’engouement du public pour le patrimoine et sur sa volonté de n’être pas écarté du recensement. Les chercheurs de l’Occitanie agissent avec l’ambition que l’Inventaire général puisse être un des outils d’une politique raisonnée appliquée au patrimoine, qui évite l’écueil d’une lenteur dans son avancée, que déjà dans les années 1980, le magazine L’Express avait soulignée9.
21Ce qui fait sans doute l’originalité de l’Inventaire général en France aujourd’hui, c’est sa continuelle évolution : les enquêtes se superposent et, se croisant, construisent un fonds de connaissance qui doit être remis en question chaque fois qu’apparaissent de nouvelles découvertes ou problématiques. Désormais de plus en plus partagée entre les acteurs directement concernés, mais aussi par le grand public, l’opération d’Inventaire général, est inscrite dans la durée depuis bientôt soixante ans, dans le temps nécessaire à la recherche pour élargir la connaissance, l’affiner, et la divulguer : c’est bien l’aventure de l’esprit voulue par André Chastel, et annoncée par son ami André Malraux.
Notes
1 - Voir l’onglet Inventaire général du patrimoine culturel sur le site du ministère de la culture.
2 - Système descriptif de l’architecture ; Système descriptif des objets mobiliers , ainsi qu’une version abrégée pour le repérage du patrimoine industriel.
3 - Décret n° 90-404 du 16 mai 1990 portant sur le statut particulier du corps des conservateurs du patrimoine et Décret n 91-839 du 2 septembre 1991 portant sur le statut particulier du cadre d’emplois des conservateurs territoriaux du patrimoine.
4 - L’École Nationale du Patrimoine qui avait vu le jour en 1986 avec pour but de prendre en charge la formation initiale des conservateurs de l’École du Louvre devient en 1990 un établissement public dont la mission est de recruter et de former l’ensemble des conservateurs du patrimoine de l’État, de la ville de Paris et de la fonction publique territoriale.
5 - À Aigues-Mortes dans le Gard par exemple.
6 - SOURNIA, Bernard et VAYSSETTES, Jean-Louis. Montpellier, la demeure médiévale, 1991. SOURNIA, Bernard et VAYSSETTES, Jean-Louis. Montpellier, la ville médiévale, 1992. BONGIU, Aurel, ECLACHE, Michèle, LONCAN, Bernard et al. Caylus et Saint-Antonin-Noble-Val : le patrimoine de deux cantons aux confins du Quercy et du Rouergue, 1993. SCELLES, Maurice. Cahors ville et architecture civile au Moyen Âge, 1993. SOURNIA, Bernard et VAYSSETTES, Jean-Louis. Montpellier, la demeure classique, 1994. SOURNIA, Bernard et VAYSSETTES, Jean-Louis, Villeneuve-lès-Avignon : histoire artistique et monumentale d’une villégiature pontificale, 2005.
7 - Pour connaître précisément le détail des opérations, voir Jérôme BONHOTE, Jérôme ; CALISTE, Lisa ; PIERROT, Nicolas. « Avant-propos », numéro Retour de manivelle…, Patrimoines du Sud [En ligne], 11, 2020.
8 - GAVIGNAUD-FONTAINE, Geneviève ; VAYSSETTES, Jean-Louis ; SAUGET, Jean-Michel et al. Caves coopératives en Languedoc-Roussillon. Lyon : Lieux-dits, 256 p, 2010.
9 - Dans un dossier consacré à l’Inventaire général le magazine se demandait qu’elle serait la pertinence d’une carte dont les premières feuilles seraient publiées en 1960 et les dernières un siècle plus tard.
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Titre | Fig. 1 |
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Légende | Carte de l’état des partenaires de l’Inventaire général en Occitanie, fin 2021 |
Crédits | R. Chabbert © Inventaire général Région Occitanie |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/docannexe/image/10942/img-1.jpg |
Fichier | image/jpeg, 378k |
Pour citer cet article
Référence électronique
Roland Chabbert, « L’Inventaire général du patrimoine culturel en Occitanie, une aventure toujours nouvelle », Patrimoines du Sud [En ligne], 16 | 2022, mis en ligne le 01 septembre 2022, consulté le 17 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pds/10942 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/pds.10942
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