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Notes
Londres F275, vers 370-360 av.
Murray, 1992 et 1995.
Aristophane, La Paix, 1130.
Alcée, frag. 336.
Les Bacchantes, 375-385.
Hécatée de Milet, apud Athénée, II, 35b ; Pausanias, X, 38,1 ; Apollodore, Bibliothèque, I, 8, 1 ; Hygin, Fabulae, CXXIX ; Diodore de Sicile, IV, 34 ; Virgile, Géorgiques, I, 9.
Hygin, Astr., II, 4,2-3 ; Elien, Nat. An., VII, 28.
Philochore, apud Athénée, II, 38c.
Cf. Noël, 1998.
Il est intéressant de rappeler, par ailleurs, que le travail nécessité par la culture de la vigne n’est jamais considéré comme pénible et éprouvant, à la différence de la céréaliculture. Il apparaît au contraire comme un moment de joie car il est pensé en fonction de sa finalité, la consommation du vin, et du plaisir que cette consommation suscite. Hésiode, n’est-il pas le premier à penser le travail de la vigne par rapport à sa finalité, le vin, et le plaisir que procure cette boisson, sans omettre, bien sûr, la référence au divin. Parmi les conseils adressés à Persès, son frère, il écrit à propos des vendanges : Et quand Orion et Sirius auront atteint le milieu du ciel, et qu’Aurore aux doigts de rose pourra voir Arcture, alors, Persès, cueille et rapporte chez toi toutes les grappes. Expose-les au soleil dix jours et dix nuits, mets-les à l’ombre pendant cinq. Le sixième jour, puise, et mets dans tes vases les dons de Dionysos riche en joie, Les travaux et les jours, 614 et sv..
Naples RC 145.
Dinos apulien, New York 14.130.13.
Voir : Cratère en cloche apulien, Métaponte inv. 20 056. T2 / Cratère en calice apulien, Ruvo 1495 / Cratère en cloche apulien, Reggio de Calabre 7001 / Cratère en calice apulien, Bari, collection Logioia / Situle apulienne, Marché de Friburg / Péliké apulienne, Canberra, University U.H. 6 (76.13) / Dinos apulien, Marché de Londres / Cratère à colonnettes apulien, Louvre K 121 / Cratère en cloche lucanien, Naples Stg. 346.
Cratère en cloche apulien, Reggio de Calabre 7001 / Cratère en calice apulien, Bari, Collection Logioia.
Péliké apulienne, Canberra University U.H. 6 (76.13).
Cf. Tzannes, 1997 et Jacquet-Rimassa et Pouyadou, 2003.
Voir entre autres : Frag. Cratère en cloche, Cahn 276 / Cratère en cloche, New Haven, Yale University 1913.324 / Cratère en cloche, Métaponte inv. 20056.T2 / Cratère en calice, Ruvo 1495 / Cratère en cloche, Naples inv. 81425 / Dinos, Londres F 303 / Cratère en cloche, Naples RC 144.
Cratère en cloche, Vienne 734 / Cratère en cloche, Turin 4130 / Oenochoé, New York, Christie Manson et Woods (RVAp 1051,137c) / Dinos, Londres F 303 / Dinos, Marché de Londres (RVAp Suppl. I 79, 71d, pl. 15, 1-2).Dinos, New York, Collection L. Levey 228 / Cratère en cloche campanien, Naples RC 144.
Cratère en calice apulien, Bari, collection Logioia (coupe) / Cratère en cloche apulien, Vatican V7 (18035) (coupe ) / Cratère en cloche lucanien, Naples Stg. 346 (coupe) / Cratère en calice apulien, Londres F 275 (phiale) / Rhyton apulien, Oxford 1885.638 (phiale) / Cratère en cloche campanien, Gênes 2221 (phiale) / Cratère en cloche campanien, Ann Arbor, Université du Michigan 28808 (phiale) / Cratère en cloche campanien, Naples 82588 (phiale) / Cratère en cloche campanien, Naples 127 978 (phiale) / Cratère en cloche campanien, Naples RC 144 (coupe et phiale).
Frag. Cratère apulien, Cahn 276 (coupe) / Cratère en cloche apulien, New Haven, Yale University 1913.324 (coupe) / Cratère en cloche apulien, Métaponte inv. 20 056.T2 (coupe) / Cratère en calice apulien, Ruvo 1495 (coupe) / Cratère en cloche apulien, Naples inv. 81471 (coupe) / Dinos apulien, Londres F 303 (coupe) / Cratère en cloche campanien, Naples RC 144 (coupe) / Cratère en cloche apulien, Vienne 734 (phiale) / Cratère en cloche apulien, Turin 4130 (phiale) / Oenochoé apulienne, New York, Manson et Woods (RVAP 1051,137c) (phiale) / Dinos apulien, Londres F 303 (phiale) / Dinos apulien, Marché de Londres (RVAp Suppl. I 79,71d, pl. 15,1-2) (phiale) / Dinos apulien, New York, Collection L. Levey 228 (phiale).
La consommation « en direct » apparaît, à notre connaissance, uniquement dans la scène figurant sur le cratère de Naples inv. 81425. Un jeune homme tenant un thyrse, allongé sur un stibadéion et entouré d’un satyre et de deux ménades jouant de l’aulos et du tympanon, porte à ses lèvres une coupe.
A propos de la libation, voir entre autres : P. Wolters, 1943, The banquet libations of the Greeks, Diss. Bryn Mawr College ; M.P. Nilsson., 1951, Die Götter des Symposions, Opuscula Selecta I, Lund, p. 428-442 ; A.-F. Laurens, 1985, La libation : Intégration des dieux dans le rituel humain ?, Recherches et documents du centre Thomas More 48, p. 35-39 ; P. Veyne, 1990, Images de divinités tenant une phiale ou une patère, la libation comme rite de passage et non pas comme offrande, Métis V, p. 17-28 ; F. Lissarrague, 1995, Un rituel du vin : La libation, In Vino Veritas, dans O. Murray et M. Tecusan (éd.), Ecole Anglaise de Rome, Londres, p. 126-144.
Collection L. Levey 228.
Collection L. Levey 228.
Oenochoé campanienne, Naples 147866.
Nous retrouvons le canthare dans d’autres scènes telles les situles apuliennes : Marché de Friburg (RVAp Suppl. II 15,35b) et Kiel B 776. L’anse très haute du canthare pouvait aussi faciliter sa manipulation, en particulier lorsque les convives se le passaient de main en main. Il n’en reste pas moins que ce vase à boire n’est pas le plus courant, et que sa présence dans l’image joue le rôle d’un code signifiant, faisant référence au monde dionysiaque.
New York, Collection L. Levey 228 / Kiel B 776 / Londres F 303 et Marché de Friburg (RVAp Suppl. II 15, 35b) / Dublin 1917.46.
Diodore, III, 62-64.
New York, Collection L. Levey 228 / Kiel B 776 / Londres F 303 et Marché de Friburg (RVAp Suppl. II 15, 35b).
Nous rappellerons ici qu’aux côtés du canthare et de la vigne, de nombreux autres éléments sont explicitement dionysiaques tels que la présence individuelle ou conjointe du thyrse, du satyre, du papposilène ou encore de la ménade pour ne mentionner ici que les unités iconiques les plus explicites : Voir parmi autres : Cratère en cloche apulien, Léningrad St. 1726/Cratère en cloche apulien, Trieste 2126/Cratère à colonnettes apulien Oxford 1947-266/Cratère en cloche apulien, Reggio de Calabre 7001/Cratère en cloche apulien, Genève 15022/Cratère à volutes apulien, Edinbourg 1873.21.1/Oenochoé apulienne, Toledo (Ohio), Musée d’Art 67.136/Cratère en calice apulien, Londres F 275/Cratère en calice apulien, New York L. 63.21.6/Nestoris lucanienne, Naples H 1992/Cratère en cloche campanien, Naples inv. 82582 (H 884)/Cratère en cloche campanien, Naples inv. 82583 (H 811) / Cratère en cloche campanien, Varsovie 147380/Cratère en cloche paestan, Vatican AD I (inv. 17370)/Cratère en calice paestan, Louisville, Speed Art Museum, Collection Charter 90.7).
Les premières scènes italiotes sont très proches de l’imagerie attique contemporaine, et ne présentent pas encore tous ces éléments.
Voir Lissarrague, 1987.
Cf. Euripide, Le Cyclope, v. 503-510 et 519-529.
P. Jacquet-Rimassa, 1996.
Hésiode, La Théogonie, 535-560.
Sur les mystères dionysiaques voir, entre autres : M. P. Nillson, 1957, The dionysiac mysteries of the Hellenistic and Roman age, Lund ; U Bianchi., 1976, The Greek mysteries, Groningen ; P. Lévêque, 1982, Structures imaginaires et fonctionnement des mystères grecs, Studi Storico Religiosi VI, p. 185-208 ; W. Burkert, 1987, Ancient mystery cults, Londres ; C. Bérard et C. Bron, Dionysos dans le blanc des yeux, Dionysos, Mythes et Mystères, Vases de Spina, Zürich, p. 4-33.
Nous renvoyons, entre autres, aux scènes suivantes : Cratère en cloche apulien, Métaponte, Antiquarium inv. 20056.T2 / Cratère en calice apulien, Ruvo 1495 / Cratère en cloche apulien, Ruvo 1120 / Cratère en cloche apulien, Ruvo 730 / Cratère en cloche apulien, Vienne 734 / Cratère en cloche apulien, Turin 4130 / Cratère en cloche apulien, Naples inv. 81425 / Cratère en cloche apulien, Ruvo 908 / Cratère en cloche apulien, Trieste 2126 / Cratère en cloche apulien, Reggio de Calabre 7001 / Cratère en cloche apulien, Genève 15022 / Cratère à volutes apulien, Edinbourg 1873.21.1.
Situle apulienne, Dublin 1917.46 ; RVAp 402,35.
Cratère en calice, Naples inv. 81425
Jacquet-Rimassa, 2008.
Je ne reviendrai pas ici sur le déroulement de ce jeu et ses variantes. Voir à ce sujet, Jacquet-Rimassa, 1995 et 2008.
Jacquet-Rimassa, 2008, p. 76-77.
Dinos apulien, Londres F 303
Voir entre autres :Cratère en cloche apulien, Métaponte, Antiquarium inv. 20 056.T2 / Cratère en cloche apulien, Ruvo 908 / Cratère en cloche apulien, Trieste 2126 / Cratère en cloche apulien, Reggio de Calabre 7001 / Cratère en cloche apulien, Genève 15022 / Cratère en cloche apulien, Vatican T7 / Cratère à volutes apulien, Edinbourg 1873.21.1.
Dublin 1917.46, RVAp402,35.
Burkert, 1987, p. 50 et s.
Je considère ici l’acception large du terme « kottabe », que définit Athénée (XV, 666c-f), à savoir : la gestuelle, le but à atteindre, le jet de vin, le plat posé au sol, la coupe, utilisée ou encore le prix gagné.
Jacquet-Rimassa et Pouyadou, 2003.
Cratère en cloche apulien, Léningrad St. 1780
Cratère en cloche apulien, Bologne PU 425
Léningrad St. 1780.
Bologne PU 425.
Tzannes, 1997, p. 149.
Cratère en cloche, Wakefield, Nostell Priory 22; LCS 246,139.
Coupe, Munich 2044, de Vulci, ABV 146,21.
Sur le contenu iconographique de cette scène, voir aussi, Daraki, 1982, p. 4-7.
Pailler, 1995, p. 129. Sur les différentes lectures, cf. Pailler, 1995, pl. I.
Homère, Odyssée, V, 221 ; VII, 250.
Sur cet aspect très particulier du symposion, nous renvoyons aux travaux de Slater, 1976 et 1981 ; Davies, 1978, Daraki, 1982 et Lissarrague, 1987, p. 104-118.
Kossatz et Kossatz-Deissmann, 1993, p. 471.
Jacquet-Rimassa, 2008.
Hymne homérique à Dionysos, VII. Voir Pailler, 1995, commentaire de la planche 1. Sur un fragment de Salonique présentant, d’après T.H. Carpenter, un acteur figurant Dionysos « adolescent » représenté dans un épisode relatif à sa jeunesse tumultueuse (folie de Lycurgue), le vêtement porté sur le chiton par « Dionysos » est décoré de deux dauphins (cf. Carpenter, 1993). La présence de ces animaux serait vraisemblablement une référence à l’épisode des pirates tyrrhéniens.
Kossatz et Kossatz-Deissmann, 1993.
Nous reprenons ici le titre d’un des chapitres de Otto, 1933, donnant dans la traduction française de 1969, « le dieu qui vient » (p. 86). Nous citerons aussi l’intervention de J.-M. Pailler intitulée « Le Nouveau Dionysos », Le Vin Lettré, Centre d’été de Carcassonne 19-21 juillet 1996 (non publié).
Scholie à Homère, Iliade, XVIII, 485. Plutarque dans les Moralia explique que Dionysos porte cette épithète parce qu’il est le maître de l’élément liquide (364d).
Homère, Iliade, VI, 130.
Diodore, V, 50. De même, les Argiens, croyant que Dionysos était englouti dans le lac de Lerne, montraient le tombeau des « Femmes de la mer » tuées par un autre persécuteur, non plus Boutas et ses guerriers, mais Persée (Pausanias, II, 20,4 et 22,1).
Plutarque, Questions grecques, 299AB.
Thucydide II, 15, 3-4.
Pausanias, X, 19, 3.
On note là encore la proximité de Dionysos avec l’élément liquide, comme cela était aussi le cas à Sparte où Strabon explique que le sanctuaire de Dionysos était situé près du Marais (VIII, 363). Pausanias fait la même remarque à propos du sanctuaire de Dionysos à Sicyone (II, 7, 6).
Sur les caractéristiques de cette fête, fête du vin et des morts, voir Jeanmaire, 1951, p. 48-56.
Jacquet-Rimassa, 1998.
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