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AccueilNuméros90I. Religions, rites, symbolesUn Bacchus différent ?

I. Religions, rites, symboles

Un Bacchus différent ?

“A different Bacchus?”
Hélène Guiraud

Résumés

Bacchus n’est pas un des personnages principaux de la glyptique de l’époque romaine. Il apparaît le plus souvent dans des attitudes calmes, seul ou accompagné par un silène ou un satyre, dans la belle nudité de sa jeunesse. Les liens personnels entre le possesseur d’une intaille et la divinité représentée sont marqués ici par une belle sérénité.

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Texte intégral

  • 1 LIMC III, s.v. « Dionysos » et « Dionysos-Bacchus » ( = Dio. et Dio-B.).
  • 2 Guiraud, 1988, p. 64-65 ; lors de la publication de Guiraud 2008, ce classement a été repris, réact (...)

1Dionysos1 et ses amis apparaissent dans la glyptique surtout à l’époque hellénistique ; leur succès se poursuit sur les intailles de l’époque romaine avec cependant une précision : si les images du monde dionysiaque sont légion, ce sont surtout les satyres dansant, jouant, s’agitant qui représentent le groupe le plus important, le deuxième parmi les personnages mythologiques, derrière Éros-Amour2. Les ménades et les silènes sont moins nombreux et Dionysos-Bacchus, lui, est relativement peu figuré. Le Bacchus au repos que nous voyons ici (fig. 1-3) est à l’arrêt, debout, appuyé sur des supports de nature diverse et prêt à bouger s’il le faut ou si un de ses compagnons l’entraîne. Cette image est éloignée du Dionysos en mouvement de la céramique attique, en marche joyeuse, entouré de son thiase, ou de celle du dieu mollement allongé, appuyé contre Sémélé ou Ariane, comme sur la peinture de la villa des Mystères de Pompéi.

  • 3 Dans certains cas, le dieu est entouré d’une foule joyeuse : c’est en particulier le cas sur des ca (...)
  • 4 LIMC, Dio, n° 92 (agate rayée ; âgé), 98 (or ; jeune).
  • 5 En Gaule, Guiraud, 1988, n° 246-253. Guiraud 2008, n° 1177-1179. Sur des cornalines, des nicolos ou (...)

2Pour des raisons de dimensions, en glyptique, Bacchus se présente souvent seul ou avec un unique compagnon3 ; il apparaît âgé, barbu, vêtu d’amples tuniques, dans un goût archaïsant ou bien jeune, nu, parfois un manteau glissant sur ses cuisses ou une nébride barrant son torse4. Dès les iveiiie siècles, le schéma le plus couramment utilisé sur des intailles le figure debout, nu, de face ou en léger trois quarts, la tête de profil, tenant ou s’appuyant sur le thyrse et de l’autre main versant vers le sol le vin du canthare ; assez souvent une panthère est à ses pieds, la tête relevée pour boire le vin qui s’écoule5. Sur les gemmes, l’identification du dieu est parfois discutée : il semble qu’il faille exclure les figures portant un pedum, même en l’absence de queue au creux des reins ou d’oreilles pointues, pas toujours discernables, qui signent le satyre. Sur les intailles examinées ici, l’identification de Bacchus ne fait aucun doute : il tient le thyrse, presque du bout des doigts sur les numéros 1 et 3, plus solidement sur le numéro 2 où le bâton sert de support. Et, surtout, il est disposé selon un schéma que les graveurs affectionnent : Bacchus soutenu ou épaulé.

  • 6 Dionysos-Bacchus soutenu pour cause d’ivresse : on peut le suggérer lorsque l’assistant est forteme (...)
  • 7 LIMC, Dio., n° 119-127, avec nombre de copies pour chaque variante ; Dio-B., n° 70-79 (dont le n° 7 (...)
  • 8 LIMC, II, s.v. « Apollo », n° 39, copie de la statue du gymnase, n° 211, intaille. LIMC, Dio., n° 1 (...)
  • 9 Coupes attiques de Douris (SM Munich, n° 2646), du peintre de Brygos (CM Paris, n° 546), du peintre (...)
  • 10 Pailler, 1992, p. 94, fig. 20.

3Lorsqu’il utilise un support, le dieu est figuré debout, selon deux types bien connus : il est appuyé sur une colonnette ou un autre élément de pierre, ou il est soutenu par un compagnon. Cet appui peut être lié à la nécessité, le dieu ivre s’appuie de préférence sur un de ses suivants6, ou bien cet appui est la marque d’une époque. En effet, cette image du dieu appuyé contre un élément de nature variée est à la mode à l’époque hellénistique, à Rome à la fin de la République, aux iie-ier siècles avant J.-C.. L’accent mis sur la souplesse sinueuse des personnages et la présence d’un support nécessaire pour que les corps tiennent debout rapprochent ce schéma des sculptures de l’époque de Praxitèle, de statues de la seconde moitié du ive siècle connues par des copies ; la multiplication de ces copies avec des variantes secondaires ne permettent pas de découvrir le modèle premier7. La disposition d’un bras levé au dessus de la tête sur le n° 1 se retrouve sur des sculptures du ive siècle, dans le courant praxitélien, là encore, sur la statue d’Apollon Lykeios, sculptée pour le gymnase du Lycée à Athènes8, position qui se voit sur de nombreux reliefs ou statues dans la seconde moitié du iie siècle avant J.-C. C’est l’attitude des chanteurs ou des banqueteurs écoutant une musicienne sur des céramiques attiques du début du ve siècle ou celle de Dionysos lui-même, dans la félicité de ses fêtes, sur le cratère de Derveni9. Même si les divers exemples donnés en note, ici et plus loin, sont datés de l’époque hellénistique, le motif de Bacchus appuyé ou soutenu perdure et renaît même sur les sarcophages bacchiques des iie - iiie siècles et sur d’autres objets, comme le groupe d’ambre provenant d’Esch (Pays-Bas)10.

  • 11 Attitude du satyre : KM Hanovre, n° 216 (verre) ; attitude du dieu : KM Hanovre, n° 217 (verre) ; p (...)
  • 12 Intailles identiques faites avec le même moule : JPGM Malibu, n° 85 AN. 444. 23 (verre rayé, blanc (...)
  • 13 Plantzos, 1999, n° 266, 267 (verres). SM Munich, n° A 56 (verre).

4Ce Bacchus n’est cependant pas immobile : sur les trois intailles, le corps dessine une forme sinueuse donnant souplesse et dynamisme au personnage. L’attitude sur le numéro 1, la jambe gauche passant devant l’autre jambe, stabilise la position mais le bras droit levé et l’oblique du thyrse animent la scène11. Sur le verre 2, le dieu est plus statique, même si le pied gauche est soulevé, la position baissée de la tête et les lignes principales dessinent une pose immobile et méditative12. La disposition du corps sur le numéro 3 suggère le mouvement possible : la jambe droite oblique, la tête tournée vers la gauche, à l’inverse de l’ensemble du corps pivotant vers la droite13.

  • 14 Plantzos, 1999, p. 75-76 et n° 231-274, p. 121-122, style hellénistique tardif, « cursif », se rapp (...)
  • 15 RCC La Haye, n° 487 (améthyste), 550 (plasma), style classique impérial, ier s.. UNM Budapest, n° R (...)
  • 16 Pailler, 1992, p. 89, début de l’étude du couteau au Bacchus.

5Les styles visibles sur les intailles 2 et 3 correspondent à la période de l’art hellénistique à Rome, à la fin de la République ; l’allongement des corps peu musclés marque les intailles de ce courant, qu’il s’agisse de figures d’Aphrodite ou de corps masculins comme Apollon ou Bacchus14. Sur le numéro 1, la musculature est plus marquée, par un sillon au milieu du corps, des traits horizontaux, sortes de bourrelets pour les pectoraux du jeune compagnon et le haut du torse de Bacchus, mais la position de face, la tête de face et l’étirement du torse, des cuisses suggèrent un style éclectique, de la fin du ier siècle avant J.-C – ier siècle après J.-C.15. Ces formes élancées disparaîtront vite, le Bacchus d’Eauze est beaucoup plus grassouillet16.

6Les lieux de provenance de ces intailles confortent ces datations. La cornaline 1, du site de Glanum, dans le quartier des habitats, a été trouvée, certes par hasard, près de la maison des Antes : l’occupation de cet habitat dure du iie siècle avant J.-C jusqu’au iiie siècle. Le verre 2 vient d’un des fana dans la zone des ateliers de la Graufesenque et il a été découvert parmi des ex-voto, dans un niveau daté de l’époque augustéenne. La cornaline 3 vient elle aussi d’une couche datée de cette même époque : cette pierre a toutes les caractéristiques des formes hellénistiques, elle a pu être gravée au iie siècle et être perdue au milieu du ier siècle avant J.-C. : à cette époque de la fin de la République, un bijou de cette sorte, rare en Gaule, devait être soigneusement conservé, sur plusieurs générations. Les trois intailles proviennent en effet du sud de la Gaule, de régions déjà en contact avec le monde romain au iie siècle, surtout dans des secteurs où le commerce s’était développé (basse vallée du Rhône, estuaire de la Garonne et routes vers l’intérieur des terres à La Graufesenque). Les marchands italiens sont déjà là, dès le iie siècle, sur les grandes voies fluviales et les zones de passage vers l’Espagne. Ces trois intailles sont de belle qualité technique et pour deux d’entre elles de grandes dimensions, utilisées comme bijou plutôt que comme sceau et sûrement mieux conservées ; en revanche, la cornaline 1 a conservé une partie de sa bague et l’intaille, plus petite, a les bonnes dimensions pour être utilisée comme sceau.

  • 17 Voir la note 12 pour les intailles faites à partir du même moule ; exemples proches mais avec de tr (...)
  • 18 Sena Chiesa, 1966, pl. 85 (7-15), atelier de la Fortune, « néoclassique » (anatomie simple, une fig (...)

7Le matériau des numéros 1 et 3, la cornaline, est le plus courant dans la glyptique ; le verre bicolore rayé de l’intaille 2, à l’imitation des agates rayées, est utilisé essentiellement à la fin de la République et au tout début de l’Empire ; l’existence d’autres intailles sur verre figurant le même motif, faites à partir du même moule17, confirme cet espace de temps : les autres intailles sont en verre de couleur plus variées – vert, blanc, bleu - type de verre à la mode dans la seconde moitié du ier siècle avant J.-C.. Le lieu d’origine des cornalines est inconnu et l’emplacement des sites d’ateliers ignoré ; même si, à cause de la période de création de ces pièces, on peut suggérer l’Italie centrale, en particulier pour le verre 2, et aussi Aquilée pour les cornalines18.

  • 19 Plantzos, 1999, chapitre 2, inventaire des temples : les sujets le plus souvent choisis ne sont pas (...)

8Les raisons qui ont poussé les trois acheteurs à choisir ce motif sont impossibles à préciser. La dévotion à Bacchus serait un bon motif, un dieu vu ici comme un dieu de la béatitude, loin des passions qui se sont développées au milieu du ier siècle avant J.-C. autour de quelques personnages politiques adeptes de Dionysos, comme Marc Antoine. La présence du verre 2 au milieu d’autres ex-voto n’a d’importance qu’en tant qu’offrande et non pour le motif figuré19. Ces intailles apparaissent dans un milieu riche et cultivé pour lequel le côté décoratif a peut-être plus d’attrait que l’aspect religieux. Même si dans l’iconographie de l’époque romaine, Bacchus semble figuré en général de manière plus calme que sur la céramique attique, le dieu n’est pas ici immobile, mais dans une attitude souple de rêverie ou animé par l’attente et la recherche de lien avec les autres que nous suggère son visage face à nous sur la cornaline de Saint-Rémy.

Bacchus (liste des intailles et numéros des photos)

91- SAINT-RÉMY-DE-PROVENCE (Bouches-du-Rhône). Saint-Rémy-de-Provence, Musée, Hôtel de Sade, dépôt archéologique, n° 8242. (fig. 1 ; cliché M. Piccardi). Cornaline. 11 x 7 x 2. Quelques restes de la bague en fer.
Bacchus et un satyreau. Le dieu est debout, de face, nu, la jambe gauche croisée devant la droite, le bras droit levé, la main au dessus de la tête ; de chaque côté de la nuque, extrémités d’une ténie ou longues boucles. Le dieu s’appuie contre le thyrse dressé verticalement sur son côté gauche (tenu peut-être par le satyreau) ; le thyrse est orné à ses deux extrémités d’une pomme de pin, et, en haut, d’un ruban volant. À la gauche du dieu, un personnage masculin, nu, le corps de face, la jambe et le bras droits tournés vers l’extérieur, le bras gauche posé ( ?) sur le thyrse, la tête tournée de profil vers le dieu : il s’agit vraisemblablement d’un satyreau mais rien ne l’indique formellement. Sol.
Glanum, trouvaille fortuite (près de la maison des Antes).

102- LA GRAUFESENQUE, Millau (Aveyron). Musée, Millau. (fig. 2 ; cliché A. Vernhet). Verre rubané, orange, bande centrale blanche. 20 x 12 x 2.
Bacchus. Le dieu est debout, de face, nu, la tête de profil légèrement baissée, les cheveux ramassés en un petit chignon, ténie ou mèches sur la nuque. Le bras droit levé s’appuie sur le thyrse vertical ; l’avant-bras gauche est posé sur l’épaule d’une statue-pilier, en forme de silène. Sol.
D’un fanum, parmi des ex-voto.
Guiraud, 1988, n° 253.

113- BORDEAUX (Gironde). Bordeaux, Service régional de l’Archéologie, n° US 4 356. (fig. 3 de l’auteur). Cornaline. 21 x 16,1 x 5. Surface supérieure bombée.
Bacchus. Le dieu est debout, nu, de face, la tête de profil vers la gauche une ténie autour du crâne dont les bouts retombent sur le thorax et le long de l’épaule. Il s’appuie de son coude droit sur une colonnette sur laquelle est posé un tissu qui pend. Il tient de sa main gauche baissée un thyrse vertical. Sol.
Fouilles urbaines : cours du Chapeau Rouge (2002).
Guiraud, 2008, n° 1176.

Fig. 1. Intaille de Glanum (cliché M. Piccardi).

Fig. 1. Intaille de Glanum (cliché M. Piccardi).

Fig. 2. Intaille de La Graufesenque, Millau (cliché A. Vernhet).

Fig. 2. Intaille de La Graufesenque, Millau (cliché A. Vernhet).

Fig. 3. Intaille de Bordeaux (Cliché de l’auteur).

Fig. 3. Intaille de Bordeaux (Cliché de l’auteur).
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Bibliographie

Guiraud, H., 1988, Intailles et camées de l’époque romaine en Gaule, Paris, CNRS Éditions (Suppl. à Gallia, 48).

Guiraud, H., 1996, Intailles et camées romains, Paris, Picard (coll. Antiqua).

Guiraud, H., 2008, Intailles et camées de l’époque romaine en Gaule, Paris, CNRS Éditions (Suppl. à Gallia, 48, vol. II).

Holtzmann, B., 1993, Un Dionysos ivre, dispersé et mal entendu, REA, 95, p. 247-256.

LIMC : Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae, t. III, Zurich-Munich, 1986.

Manfrini-Aragno, I., 1987, Bacchus dans les bronzes hellénistiques et romains, Lausanne.

Overbeck, B. et M., 2005, Bacchus und seine Welt auf antiken Gemmen, Athènes.

Pailler, J.-M., 1992, Les couteaux bacchiques, dans D. Schaad (dir.), Le trésor d’Eauze. Bijoux et monnaies du iiie siècle après J.-C., Toulouse, p. 87-101.

Pailler, J.-M., 1995, Bacchus. Figures et pouvoirs, Paris, Les Belles Lettres.

Plantzos, D., 1999, Hellenistic Engraved Gems, Oxford (Monographs on Classical Archaeology).

Pochmarski, E., 1990, Dionysische Gruppen. Eine Typologische Untersuchung zur Geschichte des Stützmotiv, Wien (Österreichischen Archaölogischen Institut, t. 19).

Sena Chiesa, G., 1966, Gemme del Museo nazionale di Aquileia, Aquilée.

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Annexe

Abréviations

CM Luxembourg : Cabinet des Médailles, Musée d’Histoire et d’Art, Luxembourg.

CM Paris : Cabinet des Médailles, Bibliothèque Nationale, Paris.

JPGM Malibu : The J. Paul Getty Museum, Malibu (California).

KM Hanovre : Kestner-Museum Hannover.

KM Vienne : Kunsthistorisches Museum Wien.

RCC La Haye : Royal Coin Cabinet The Hague.

SMA Berlin : Staatliche Museen Berlin, Antikensammlung.

SM Munich : Staatliche Münzsammlung München.

UNM Budapest : Ungarischen Nationalmuseum, Budapest.

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Notes

1 LIMC III, s.v. « Dionysos » et « Dionysos-Bacchus » ( = Dio. et Dio-B.).

2 Guiraud, 1988, p. 64-65 ; lors de la publication de Guiraud 2008, ce classement a été repris, réactualisé, en fonction des publications récentes : il n’y avait que des changements minimes dans les chiffres de pourcentages. Totaux sur les seuls personnages divins : satyres : 11 % en Gaule, 8,2 % dans l’ensemble du monde romain. Bacchus : 1,5 % en Gaule, 1,25 % dans l’ensemble du monde romain.

3 Dans certains cas, le dieu est entouré d’une foule joyeuse : c’est en particulier le cas sur des camées de l’époque impériale qui figurent le dieu avec Ariane ou le triomphe de Bacchus : LIMC, Dio-B., n° 199, 215, 223.

4 LIMC, Dio, n° 92 (agate rayée ; âgé), 98 (or ; jeune).

5 En Gaule, Guiraud, 1988, n° 246-253. Guiraud 2008, n° 1177-1179. Sur des cornalines, des nicolos ou des verres-nicolo. LIMC, Dio-B., monnaies de l’époque d’Hadrien, Bacchus avec ou sans panthère : n° 1, 40.

6 Dionysos-Bacchus soutenu pour cause d’ivresse : on peut le suggérer lorsque l’assistant est fortement appuyé contre le flanc du dieu, le corps arqué pour résister au poids : LIMC, Dio., n° 277-279 ; dans la céramique attique, Dionysos poussé en avant par un silène : LIMC, Dio., n° 382-383 (chous de la seconde moitié du ve s.). Éros peut remplacer le silène ou le satyre.

7 LIMC, Dio., n° 119-127, avec nombre de copies pour chaque variante ; Dio-B., n° 70-79 (dont le n° 75, plasma). Plantzos 1999, p. 72-75 et n° 200-230, p. 120-121, divinité appuyée contre un pilier.

8 LIMC, II, s.v. « Apollo », n° 39, copie de la statue du gymnase, n° 211, intaille. LIMC, Dio., n° 125, 200. Le geste du Lykeios apparaît dans l’iconographie de Dionysos dans la seconde moitié du iie s. av. J.-C.

9 Coupes attiques de Douris (SM Munich, n° 2646), du peintre de Brygos (CM Paris, n° 546), du peintre de Triptolème (SM.A Berlin, n° 2298). LIMC, Dio., n° 755 (Derveni), 754 (terre cuite, Myrina).

10 Pailler, 1992, p. 94, fig. 20.

11 Attitude du satyre : KM Hanovre, n° 216 (verre) ; attitude du dieu : KM Hanovre, n° 217 (verre) ; pour le groupe, CM Luxembourg, n° 46 (cornaline). Pochmarski 1990, pl. 38, n° R 54 (cratère en marbre, époque d’Hadrien).

12 Intailles identiques faites avec le même moule : JPGM Malibu, n° 85 AN. 444. 23 (verre rayé, blanc et bleu). SM Munich, n° A 497 (verre violet rayé blanc). Un autre exemplaire dans l’ancienne collection de Berlin.

13 Plantzos, 1999, n° 266, 267 (verres). SM Munich, n° A 56 (verre).

14 Plantzos, 1999, p. 75-76 et n° 231-274, p. 121-122, style hellénistique tardif, « cursif », se rapprochant des styles visibles sur les monnaies de la République ; pour Aphrodite, Apollon et Dionysos ; n° 257, 274 (Dionysos). Pour l’intaille n° 3, RCC La Haye, n° 210 (verre ; Apollon), style hellénistico-romain, iie-ier s. av. J.-C.

15 RCC La Haye, n° 487 (améthyste), 550 (plasma), style classique impérial, ier s.. UNM Budapest, n° R.35.1889.2 (jaspe marron), ier s.

16 Pailler, 1992, p. 89, début de l’étude du couteau au Bacchus.

17 Voir la note 12 pour les intailles faites à partir du même moule ; exemples proches mais avec de très légères différences (un autre moule) : SM Munich, n° A 523 (verre marron rayé bleu), A 498 (verre vert rayé bleu et blanc).

18 Sena Chiesa, 1966, pl. 85 (7-15), atelier de la Fortune, « néoclassique » (anatomie simple, une figure de divinité ou du thiase par intaille, influence de la sculpture).

19 Plantzos, 1999, chapitre 2, inventaire des temples : les sujets le plus souvent choisis ne sont pas mentionnés, mais on sait qu’il ne s’agit pas nécessairement de l’image du dieu honoré : comme à Délos, au iiie s. av. J.-C., Stratonicé, épouse de Séleucos Ier, offre à Léto une sarde représentant Apollon et, à Apollon et Artémis, une autre sarde figurant Niké. Guiraud, 1995, p. 161-163.

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Table des illustrations

Titre Fig. 1. Intaille de Glanum (cliché M. Piccardi).
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Fichier image/jpeg, 4,0k
Titre Fig. 2. Intaille de La Graufesenque, Millau (cliché A. Vernhet).
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Fichier image/jpeg, 3,2k
Titre Fig. 3. Intaille de Bordeaux (Cliché de l’auteur).
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pallas/docannexe/image/502/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 1,9k
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Pour citer cet article

Référence électronique

Hélène Guiraud, « Un Bacchus différent ? »Pallas [En ligne], 90 | 2013, mis en ligne le 07 mars 2014, consulté le 14 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pallas/502 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/pallas.502

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Auteur

Hélène Guiraud

Professeure émérite d’histoire de l’art antique
Université de Toulouse II-Le Mirail
guiraud.helene@numericable.fr

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