Bibliographie
LCS= Trendall, A.D., The Red-figured Vases of Lucania, Campania and Sicily, Oxford, 1967.
LIMC= Lexicon Iconographicum Mythologicae Classicae, Zurich-Munich, 1981-1997.
RVAp= Trendall, A.D. et Cambitoglou, A., The Red-figured Vases of Apulia, Oxford, 1978-1982. Avec Suppl. II, BICS, 60, Londres, 1991-1992.
André, J., 1956, Lexique des termes de botanique en latin, Paris.
Baumann, H., 1993, Greek Wild Flowers and Plant Lore in Ancient Greece, Londres.
Cassimatis, H., 2000, diverses notices dans O. Cavalier (éd.), Terres sacrées de Perséphone. Collections italiotes du Musée Calvet, Avignon.
Guiraud, H., 1992, Dionysos et la jeune hétaire : à propos de deux vases du Musée Saint-Raymond de Toulouse, dans Dramaturgie et actualité du théâtre antique, Actes du colloque international de Toulouse (17-19 octobre 1991), Pallas, 38, p. 15-31.
Jeanmaire, J., 1951, Dionysos. Histoire du culte de Bacchus, Paris (réed. 1970).
Manceau, P., Planchon, L. et Breton, P., 1946, Précis de matière médicale, t. II, Paris.
Reinach, S., 1912, L’origine du thyrse, RHR, 66, p. 1-48.
Triomphe, R., 1992, Prométhée et Dionysos ou la Grèce à la lueur des torches, PU Strasbourg.
Tzannes, M. Ch., 1997, Kraters, Libations and Dionysiac Imagery in Early Italian Red-figure, dans Greek Offerings. Essays in Greek Art in honour of J. Boardman, O. Palagia (éd.), Londres, p. 145-158.
Photo J. Rougé, Musée Saint-Raymond
Photo J. Rougé, Musée Saint-Raymond
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Notes
RVAp Suppl. II, p. 25, n° 81 c, peintre du groupe du bucrane associé au peintre de Hoppin, vase n° 89.12.1. Nous remercions Madame Ugaglia, conservatrice du Musée Saint-Raymond, de nous avoir autorisé à publier à nouveau ce vase et de nous avoir fourni les photographies. Publication : Guiraud, 1992.
Cassimatis, 2000, commentant des vases proches de celui-ci, un vase campanien n° 6 et deux vases apuliens n° 7 et 8 ; pour les personnages placés autour des naiskoi sur les grands vases funéraires, p. 44-45.
Jeanmaire, 1970, p. 93 (objets), 262 (types de peaux de bête).
RVAp, pl. 115 (3-4), p. 357, n° 196, jeune homme en costume osque, mais il y a, dans l’image, canthare et feuille de lierre ; pl. 80 (3-4), jeune homme tenant une massue et aussi un canthare et un thyrse.
Cette interrogation est pourtant souvent formulée aujourd’hui : Tzannes, 1997, p. 149, 151, notes 30-31. Cassimatis, 2000, au sujet du vase 7, p. 61-63, sur lequel le jeune homme assis tient un canthare et un narthex.
Jeanmaire, 1970, p. 16-17, p. 93. Reinach, 1912.
Euripide, Bacchantes, trad. H. Grégoire, CUF, Paris, 1973 : vers 251, Kadmeos tient le narthex à la main comme un Bacchant ; vers 254, Penthée commande à ce même Kadmeos de libérer cette main de ce thyrse ; aux vers 704-706, dans le récit du bouvier, sur le réveil des Bacchantes, l’une de son thyrse frappe la roche, l’autre de son narthex fouille la terre ou encore aux vers 1157-58, Penthée prit en mains le narthex, le beau thyrse présage de mort assurée.
DS, II, 2, p. 1094-5, P. Paris. RE, XVI, 2, 1765-72, Steier et W. Hartke. Pline l’Ancien, NH, XIII, 122-123 décrit la férule, deux sortes existent dont l’une croît en hauteur qui est le narthex des Grecs ; XXIV, 2, la férule sert de thyrse à Dionysos. André, 1956, p. 135 (ferula), p. 217 (narthex). Manceau, 1946, p. 1545-1551, diverses férules, la principale : ferula asa foetida (issue de Perse, grande herbe vivace de 2 à 2, 50 mètres de haut, avec de grandes ombelles à fleurs jaunes ; parmi ses vertus médicinales, elle était employée contre l’hystérie : il est amusant que le bâton des Bacchantes accusées souvent d’hystérie soit fait de cette matière).
Théophraste, Recherches sur les plantes, trad. S. Amigues, CUF, Paris, 1993, p. 34-35. Baumann, 1993, p. 61 et fig. 93, p. 60.
Selon le mythe, Hésiode, Théogonie, 567, Prométhée dérobe le feu au creux d’une férule. Triomphe, 1992, p. 33. LIMC VII, s.v. Prometheus, n° 4-19, série de vases attiques des années 440-400, montrant Prométhée transmettant le feu aux satyres plus ou moins effrayés.
C’est la plante recommandée par Dionysos lui-même afin que, dans leur mania, les Bacchantes ne se blessent entre elles avec ces tiges : Plutarque, Symp. VII, 714 F.
Parmi les premiers vases du style orné, RVAp, p. 402, n° 36, situle de Dublin ; nombreux vases des peintres de Darius, de Ganymède, de l’Au-delà. On peut trouver aussi l’image de la nature, comme l’eau du petit marécage présent sous les pattes de Cerbère : RVAp, p. 533, n° 282, p. 431, n° 81. Fleurs, végétation stylisée dans les naiskoi : RVAp, p. 373, n° 113, p. 557, n° 6.
Satyre ou Silène : RVAp, p. 167, n° 13, p. 1046, n° 200a. Femme – ménade : RVAp, p. 47, n° 10, p. 93, n° 202, p. 213, n° 157 ; sur un vase, la jeune femme et le jeune homme portent tous les deux le narthex fleuri : RVAp, p. 148, n° 98.
Lycurgue : RVAp, p. 535, n° 297, p. 419, n° 29 = LIMC VI, s.v. Lykourgos I, n° 19 et 30. Les Proitides, nestoris lucanienne, années 380 : LCS, p. 114, n° 589 = LIMC VII, s.v. Proitides, n° 4 : l’une de ces jeunes filles réfugiées autour d’un autel, à demi-dévêtue comme une Bacchante, tient un narthex, comme Dionysos présent sur le côté de la scène. Scène de culte : RVAp, p. 35, n° 8 provenant de Ruvo = LIMC III, s.v. Dionysos, n° 863. Scène incomplète : RVAp, p. 136, n° 10 : d’un côté Apollon devant son temple et Artémis, de l’autre, Dionysos (à cause du noble voisinage) et quelques membres de son cortège.
LCS, p. 219, n° 69, cratère campanien provenant d’une tombe : Dionysos, à droite, avec thyrse et canthare, assiste à l’initiation (?) d’un jeune homme jouant au kottabe, entouré de membres du cercle dionysiaque. Vers 380-370.
Tzannes, 1997, p. 150-152, au sujet du vase de Ruvo : le dieu regarde une jeune femme assise à gauche dans une attitude de prostration, avec une autre femme tenant une torche allumée inclinée au dessus de sa tête : ce double comportement figurerait un rituel d’initiation. Même scène rituelle sur un cratère lucanien provenant d’une tombe, LCS, p. 55, n° 280, = LIMC III, s.v. Dionysos, n° 801, geste d’une ménade plaçant une torche inclinée au dessus de la tête de Dionysos assis au centre, tenant un narthex fleuri ; la solennité de la scène, la présence de la mitra autour de la tête du dieu, la figuration au revers du vase d’une scène tirée d’un drame satyrique, permettent l’identification du jeune dieu.
Autres vases lucaniens : LCS, p. 113, n° 582, qui figure peut-être Dionysos porteur de la mitra et entouré de sa « cour », sous une treille de vigne où pend un masque, pl. 44 (1-3), n° 468-469, jeune homme, canthare et narthex.
On sait qu’il existe des « habitudes » d’ateliers qui ne concernent pas seulement les motifs répétitifs de l’encadrement des scènes ; sur le vase de Toulouse, sur le petit personnage de droite, la présence de deux fines cornes dans la chevelure le rend difficile à nommer puisqu’il prend la forme humanisée de Pan, forme fréquemment utilisée par l’atelier du peintre de Tarporley (390-370) : Tzannes, 1997, p. 147-8. La majeure partie des vases figurant le narthex fleuri appartiennent aux années 380-370, comme les vases lucaniens ou campaniens cités ici, « contaminés » par les peintres apuliens. Parmi ces peintres, celui qui emploie le plus le narthex fleuri est le peintre des longs rabats, le peintre du vase de Toulouse étant associé à son atelier.
Dionysos narthexophoros : Hymne Orphique, XLII, 1, cité par Cassimatis, 2000, p. 108, note 25. Platon, Phaidon, 69c, beaucoup portent la férule (= le narthex), mais peu sont des bacchants.
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