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Notes
Chankowski, 2011, p. 143.
IG I3 454-460 (447/6-438/7).
Stanier, 1953, p. 73.
IG I3 436-451. Kallet-Marx, 1989, p. 260 ; Samons, 2000, p. 33, 41-42 et 76, pour les sources concernant ce fonds. Kallet-Marx, 1989, p. 252, n. 1, fournit la bibliographie qui considère un financement assuré par le tribut des alliés. Parmi d’autres contributeurs, on trouve les teichopoioi, les xenodikai et les trieropoioi.
Connor, 1988, p. 164-166 ; Blok, 2010 ; Migeotte, 2014, p. 22. Voir Samons, 2000, p. 29, pour la dernière définition.
Démosthène, Contre Timocrate, (24), 9. Selon Migeotte, 2014, p. 22, les hosia sont ici des fonds « dont la cité pouvait disposer à des fins diverses en conformité avec les rites et la volonté divine » ; voir aussi Blok, 2014, p. 29. Lorsque hosios se réfère à des objets, il signifie selon Rudhardt, 1992, p. 36, ce que « l’on possède d’une manière légitime et dont on peut disposer librement dans les limites de la justice et de l’honnêteté ».
Selon Blamire, 2001, p. 100, le montant de 9700 talents résulterait de la combinaison du trésor d’Athéna avec celui de la Ligue délienne ; contra Giovannini, 1990, p. 142-144, qui considère que parmi l’argent impérial, seule l’aparchê appartient à Athéna.
Thucydide, II, 13, 3-5. Cf. Éphore, FGrHist 70 F 196 et Diodore de Sicile, XII, 40, 2. Selon Meritt, 1982, p. 119-121, les deux décrets de Callias qui mentionnent la restauration des fonds aux dieux (IG I3 52 A 2-3 : ἀποδõναι τοῖς θεοῖς [τ]ὰ χρέματα τὰ ὀφελόμενα ; B 20-23), constituent un commentaire du rapport de Périclès aux Athéniens. Le premier est daté traditionnellement de 434/3. Samons, 2000, p. 132 et 126, considère une date juste avant la guerre du Péloponnèse en 432/1, et 422/1 pour le deuxième. Récemment, Mattingly, 2010, p. 105 a proposé la date de 422/1 pour les deux décrets qui auraient été passés la même année.
Aristote, Constitution des Athéniens, 4, 2 et 8, 1 respectivement.
IG I3 52 A 18-20. Pour le trésor des autres dieux, voir Ferguson, 1932, p. 165 et Meiggs, Lewis, 1969, p. 158-159. Linders, 1975, p. 16, a montré qu’il n’y a pas eu de transfert complet de leurs fonds sur l’Acropole. Elle est suivie par Samons, 2000, p. 52, selon qui le dépôt de l’argent impérial dans les fonds de l’Acropole pour le paiement de la dette aux autres dieux a mené à la création d’un nouveau fonds auquel les Athéniens pouvaient emprunter avec intérêt. Dès 460, les Athéniens pouvaient emprunter l’argent des deux déesses. IG I3 6 C 32-36, le décret de l’Éleusinion, stipule déjà que l’argent sacré (hieron) des deux déesses peut être utilisé par les Athéniens, comme celui d’Athéna. Les lignes suivantes (36-38) précisent que cet argent est gardé sur l’Acropole et administré par les hiéropes.
Ferguson, 1932, p. 104-109 ; Samons, 2000, p. 262. Ils apparaîtront à nouveau comme deux groupes séparés vers 386/5, à nouveau fusionnés vers 346/5.
Aristote, Const., 30, 2. Voir Samons, 2000, p. 71 et 279 ; Migeotte, 2014, p. 431. Ils disparaissent avec la défaite d’Athènes en 404, en même temps que la caisse fédérale. Pour les fonds hosia, voir Migeotte, 2014, p. 22, n. 8, qui distingue ceux que certains dèmes destinaient au ve s. au financement de fêtes (voir en particulier Blok, 2010, p. 89), de ceux qui, au ive s., constituent des fonds publics.
Aristote, Const., 47, 1.
Ibid., 48, 3 et 54, 2.
Migeotte, 2014, p. 79 et p. 486-489, pour les prêts à la cité sur les fonds sacrés de l’Acropole.
Pour les incertitudes concernant la nomenclature des bâtiments, voir Harris, 1995, p. 2-8.
IG II2 120 (353/2), 26-33.
IG I3 259-290. Contrairement à l’opinion commune considérant que l’ensemble du tribut des alliés a été mis sous la garde d’Athéna (Ferguson, 1932, p. 154), Samons, 2000, p. 73, considère qu’il a fait partie d’une caisse distincte gérée par les hellénotames, liquidée lors du paiement des dettes aux dieux décrite par le décret de Callias. Le trésor fédéral est transféré à Athènes en 454/3. Entre ce moment et la fin de la guerre du Péloponnèse, la déesse y aurait gagné plus de quatre cents talents ; voir Migeotte, 2014, p. 536.
Thucydide, III, 50, 1-2 ; les Athéniens ont divisé trois mille lots de terrains dont trois cents pour les dieux. Les Lesbiens devaient payer deux mines pour travailler la terre de chaque lot.
Selon Démosthène, Contre Macartatos, (43), 71, l’amende pour l’arrachage est de cent drachmes par olivier destinées au trésor public, dont le dixième revient à la déesse.
D’autres ressources destinées au financement des cultes proviennent des taxes cultuelles, voir Migeotte, 2014, p. 515. Selon Démosthène, Contre Timocrate, (24), 97, les taxes (ἐκ τῶν τελῶν) servent à financer les affaires publiques, dont les assemblées, les sacrifices, le Conseil et les cavaliers.
Bogaert, 1968, p. 91.
Pour les sources et la pratique de la parakatathêkê, voir ibid., p. 281-288. En effet, ce sont les dèmes qui prêtent aux particuliers, dès le ve s. ; voir Chankowski, 2005, p. 77-78.
IG I3 383 (429/8).
IG II2 1443 (344/3), 12 : εἰς τὰ στρατιωτικά.
Kosmetatou, 2001, p. 29-30.
IG I3 314-316.
Philochore, FGrHist 328 F 141 (Hellanicos, FGrHist 323a F 26 ; Schol. Aristophane, Grenouilles, 720). Selon Thompson, 1970, p. 2, huit statues auraient été fondues.
IG I3 99, 8-12.
Harris, 1995, p. 29, pour les sources.
Démosthène, Contre Androtion, (22), 74.
IG II2 457 (307/6) ; Plutarque, Mor. 841 d ; Mor. 852 b ; Pausanias, I, 29, 16.
IG II2 333 (335/4), 14-33. IG II2 1493 (334/3), 7-20, mentionne plusieurs dépôts d’or provenant du trésorier des stratiôtika, destinés aux Nikai, aux pompeia et au kosmos des canéphores.
Ferguson, 1932, p. 124-126. Papazarkadas, 2011, p. 30, considère que la réforme pourrait dater de 344/3 ou du début de 343/2, planifiée pour faciliter la célébration des Grandes Panathénées de 342/1.
IG II2 1470-1472 ; 1474-1476 ; 1478 ; 1479A ; 1492 ; voir Lewis, 1988, p. 302.
Migeotte, 2014, p. 492, dénombre environ six cents phiales, donc une dizaine de talents (IG II2 1553-1578).
Faraguna, 1992, 290-322, pour les mines du Laurion ; Burke, 2010, p. 395.
Pausanias, I, 25, 7. Plus tard, Sylla a emporté quarante livres d’or et six cents d’argent (Appien, Mithrid., 39).
Notamment Xénophon, Revenus, 4, 19-20 : μισθοῦνται γοῦν καὶ τεμένη [καὶ ἱερὰ] καὶ οἰκίας καὶ τέλη ὠνοῦνται παρὰ τῆς πόλεως. Il ne précise cependant pas la destination des fonds collectés.
Aristote, Const., 47, 3-4. Pour des exceptions de ces contrats de dix ans, voir Papazarkadas, 2011, p. 59.
Migeotte, 2014, p. 469. Nous savons par exemple que le loyer d’une maison sacrée a servi à financer les travaux des Propylées : IG I3 462, 24 ; 463, 74 ; 466, 146. Voir Papazarkadas, 2011, p. 18, et n. 10 pour le ive s.
Isocrate, Aréopag. (7), 29 ; cf. Harpocration, s.v. ἀπὸ μισθωμάτων.
IG II3 447 (Rhodes, Osborne, 2003, no. 81 A, ca 335), 5-7 avec IG II2 334 (ibid., no. 81 B). Lewis, 1959, p. 243. Nea est localisée à Oropos : Robert, 1960, p. 194-195 ; Behrend, 1970, p. 63-67, no. 13 ; Brulé, 2007, p. 234 et n. 11 pour les diverses propositions d’identification de Nea. Selon Papazarkadas, 2011, p. 22, 227, le terrain appartient à Athéna ; contra : Rousset, 2013, p. 114 et 120.
IG II3 447, 13-20.
IG II3 447, 16.
IG II2 334, 16-26. L’achat est fait par les hiéropes avec les magistrats chargés de l’achat des bœufs, les boônai. Pour le groupe des boônai, voir Rosivach, 1994, p. 108-112. Nous ne savons pas si ces nouveaux revenus servent à financer les sacrifices traditionnels ou bien des sacrifices additionnels, comme le pense Rosivach, 1994, p. 71 et 117 ; Rhodes, Osborne, 2003, p. 402-403, laissent la question ouverte.
Selon Rosivach, 1994, p. 71, la somme suffirait pour l’achat de quarante-et-un bovins, alors que Rhodes, Osborne, 2003, p. 401, estiment le nombre de bovins pour la même somme à cinquante, et Brulé, 2007, p. 245, à soixante. Rosivach estime par ailleurs à cent-quarante-neuf le nombre minimum d’animaux sacrifiés aux Petites Panathénées entre 334/3 et 331/0, les années du dermatikon où l’on inscrit les revenus de la vente des peaux des animaux sacrifiés (IG II2 1496). Il y compte ceux de l’hécatombe, les quarante-et-un de Nea et encore huit ou neuf donnés comme prix.
Walbank, 1983a, p. 101 ; Biraschi, 2004, p. 429.
Walbank, 1983b, p. 207-213 ; Faraguna, 1992, p. 348-350, pour le vocabulaire ; Migeotte, 2014, p. 470. Voir IG II2 1590 et 1591 (Walbank, 1991, L 6, 343/2) ; 1592 (Walbank, 1991, L 14). Pour les louages, voir encore Walbank 1991, L9-L12 (SEG 35, 124 ; IG II2 2495 ; SEG 33, 170 et 171), rapportant un montant annuel de neuf talents et demi. Selon Papazarkadas, 2011, p. 94, les revenus des locations des terrains sacrés ne représentent pas plus de 1,5-2 % du revenu total de la cité.
Osborne, 1985, p. 56 ; Osborne, 1988, p. 304. Nous savons par Démosthène, Contre Macartatos, (43), 58, que la sanction contre ceux qui ne pouvaient payer leur loyer à Athéna, aux autres dieux et aux héros éponymes, consistait en la perte des droits civiques et ce jusqu’au recouvrement.
IG I3 418 (ca 430) ; selon Élien, Varia Historia, VI, 1, une partie de la plaine Lélantine (des temenê) était consacrée à la déesse et des terrains étaient mis en location. Horos trouvé à Égine : IG IV 29.
Aristote, Const., 47, 4 ; Walbank, 1983b, p. 221.
Osborne, 1985, p. 56-59 ; Osborne, 1988, p. 284. En effet, les dèmes ont pour ressources des taxes et des liturgies, les locations, et les intérêts sur les prêts. Voir Papazarkadas, 2011, p. 135-147, avec les remarques sur les dépenses des dèmes pour les cultes.
IG II2 1672 (329/8), 242-247.
Migeotte, 2014, p. 483.
Aristote, Const., 60, 1. Shear, 2003, p. 98 ; Pritchard, 2012, p. 25-26, pour une estimation du prix de cette contribution qui s’élèverait à cinq talents et 2725 drachmes.
Aristote, Const., 60, 2 ; Lysias, Sur l’olivier sacré, (7), 2.
Euripide, Troyennes, 801-803.
Selon Rhodes, 1981, p. 673, il s’agissait d’une collecte sous forme de taxe ; voir Shear, 2003, p. 100.
Aristote, Const., 60, 3.
IG I3 370, 66-68.
Aristote, Const., 60, 1. Selon Develin, 1984, p. 133, ils remplissent ces fonctions lors des Grandes Panathénées, puisque la plupart des événements mentionnés appartiennent à cette fête. Pritchard, 2012, p. 27, estime à 3150 drachmes le prix de 2100 amphores.
Lysias, Aréopag., (7), 25. À ce moment, la peine de mort encourue pour le non-respect des oliviers se change en exil et confiscation de la propriété. Un autre changement survient dans les années 380, avec l’inscription des listes des prix, voir Shear, 2003, p. 88-89, à propos de IG II2 2311.
Papazarkadas, 2011, p. 275, avec à l’appui Démosthène, Contre Macartatos, (43), 71.
Aristote, Const., 60, 2 avec les remarques de Papazarkadas, 2011, p. 269-272. Le stelechos est la plante ; voir Rhodes, 1981, p. 673. Il est possible, comme le propose Foxhall, 2007, p. 120-121, que les moriai aient été entourées de clôtures afin d’être reconnues et protégées.
Papazarkadas, 2011, p. 266.
Aristote, Politique, 7, 1330 a 8-16.
Démosthène, Philippique I, (4), 35-37.
Pritchard, 2012, p. 57.
Pour une description de la fête et de ses origines présumées, voir Parker, 2005, p. 253-269.
Davison, 1958, p. 26.
Pritchard, 2012, p. 24.
IG I3 370, 67-68.
IG I3 375, 5-8. Pritchard, 2012, p. 26 ; Migeotte, 2014, p. 551. Selon Rosivach, 1994, p. 117, cette somme n’a été versée qu’une seule fois, car les autres années l’hécatombe serait financée par le trésor public.
Il est d’ailleurs possible que toutes les sommes mentionnées soient à attribuer aux Grandes Panathénées ; voir la discussion et les raisons invoquées par Pritchard, 2012, p. 26.
IG I3 375, 3.
IG I3 36 (424/3), 4-8. Selon Samons, 2000, p. 32, n. 29, il s’agit d’un cas extraordinaire. Les kolakrêtai contribuent par ailleurs au financement de la statue d’Athéna Promachos en 450 (IG I3 435, 56, 79).
IG I3 71 (425/4), 55-57, décret de Thoudippos. Le décret de Kleinias passé en 424 établit les peines contre ceux qui n’apporteraient pas l’animal – une vache – et l’armure : IG I3 34, 40-43. Pour ces envois de contributions aux Grandes Panathénées, voir Brulé, 2007, p. 249-252.
Pritchard, 2009, p. 14 ; 2012, p. 30.
Pritchard, 2012, p. 26-27 ; Migeotte, 2014, p. 552.
IG II2 1496, 68-151.
IG II2 1496, 98-101 et 129 respectivement.
Rosivach, 1994, p. 69-70. Les comptes concerneraient les fêtes additionnelles (epithetoi), qui seraient celles du code de Nicomaque (p. 54-55).
Samons, 2000, p. 162. Le deuxième décret de Callias (IG I3 52 B 12-15) délimite plus strictement les dépenses faites sur le trésor d’Athéna. Il est clairement stipulé que ces fonds ne seront ni utilisés ni prêtés.
Samons, 2000, p. 173.
Ibid., p. 212.
IG I3 369.
Samons, 2000, p. 23.
Ibid., p. 246.
Walbank, 1983b, p. 229.
Harris, 1990-91, p. 77, les attribue à des raisons de piété plutôt que de comptabilité ; Lewis, 1986, p. 72, évoque des raisons financières. Selon Papazarkadas, 2011, p. 70-71, la consultation des inscriptions rapportant les locations aurait été peu pratique, d’où il conclut que ces documents ont une importance religieuse.
Caisse d’Athéna : Giovannini, 1990, p. 132 et 135, qui considère l’inaliénabilité comme un principe absolu ; terrains : Isager, Skydsgaard, 1995, p. 186 ; Horster, 2004, p. 86 ; moriai : Papazarkadas, 2011, p. 269-272. Contra : Rousset, 2013, p. 116, qui considère les arbres comme une propriété publique, et p. 123-124 pour les terrains.
Linders, 1975, p. 9.
Samons, 2000, p. 283 et 325-329.
Ibid., p. 284.
Ibid., p. 285.
Wade-Gery, Merritt, 1957, p. 197.
Giovannini, 1990, p. 131, 136 ; Samons, 1993, p. 135.
Linders, 1975, p. 7-11, trace l’historiographie de l’idée de la sécularisation des ressources sacrées qu’elle nie sur la base de la relation de dépendance des hommes vis-à-vis des dieux. L’utilisation des biens des dieux est ici considérée comme un véritable emprunt.
Davies, 2001, p. 126.
Migeotte, 2006, p. 235-236.
Harrison, 1968, p. 235. Ainsi, Osborne, 1988, traite les terrains sacrés comme des propriétés publiques ; Horster, 2004, p. 13-15, considère en revanche que les délimitations des possessions sacrées sont bien réelles, malgré les locations, les négligences et leur utilisation.
Connor, 1988, p. 176-177, considère les deux domaines comme intrinsèquement associés ; plus récemment Scullion, 2005, p. 112-114, retrace l’origine de cette dichotomie.
Rousset, 2013, p. 121.
Papazarkadas, 2011, p. 11. Ainsi déjà Walbank, 1991, p. 150.
Walbank, 1991, p. 150, considère que les terrains non privés appartenaient à un corps public, soit à l’État, soit aux cultes de l’État, ou à d’autres organisations politiques ou religieuses.
Rousset, 2013, p. 124.
Horster, 2004, p. 92-138, concernant l’interdiction d’accès ou d’utilisation à des degrés divers.
IG I3 78 (ca 422), 54-58 ; Thucydide, II, 17, 1.
Récemment, Blok, 2014, p. 16.
Rudhardt, 1992, p. 35 ; Jay-Robert, 2009, p. 131 ; Blok, 2014, p. 17-20, et n. 16 pour la bibliographie sur le sujet.
Blok, 2014, p. 26.
Comme le suggère Harpocration, s.v. hosion.
Blok, 2014, p. 28.
Ibid., p. 33, considère une sorte de contrat qui associe hommes et dieux dans la société ancienne.
Chankowski, 2005, p. 69.
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