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Deux intailles inédites découvertes dans les Alpes-de-Haute-Provence

Two unpublished gems found in Alpes de Haute-Provence
Vincent Meyer
p. 211-219

Résumés

La collection Martin-Charpenel, amateur éclairé ayant fait de nombreuses prospections archéologiques dans la région de Manosque, Alpes-de-Haute-Provence, conserve deux intailles inédites. La première intaille en agate blanche, d’époque romaine, représente le héros Énée, fuyant la ville de Troie portant son père Anchise et tenant son fils Ascagne par la main. Ce motif est pour la première fois identifié en Gaule Narbonnaise. La deuxième intaille en jaspe noir représente Athéna ou Roma. Il pourrait s’agir, d’après H. Guiraud, de la copie d’un original romain datant de l’époque médiévale ou moderne.

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Texte intégral

  • 1 Je remercie ici M. Nicolas Rouzeau, ingénieur d’études au Service Régional d’Archéologie, DRAC/PACA (...)

1Le fonds archéologique Martin-Charpenel a été remis au dépôt archéologique du Ministère de la Culture à Riez, Alpes-de-Haute-Provence à l’initiative du Service Régional de l’Archéologie, DRAC/PACA, en 20091. Ce fonds a été inventorié en juillet 2010.

2L’origine géographique de ces deux intailles du fonds Martin-Charpenel n’est pas assurée avec certitude mais elles proviennent probablement du territoire des Alpes-de-Haute-Provence et, plus précisément, de la commune de l’Escale. Les intailles pourraient provenir du site du Bourguet qui est un des plus importants sites romains du département. En effet, la collection était conservée dans les caisses et boîtes d’origine et la caisse contenant les deux intailles portait la mention « l’Escale ».

1. Contexte de découverte

1. 1. Biographie du Docteur Georges Martin-Charpenel

  • 2 Bérard, 1997, p. 347

3Né le 20 février 1910, à Grenoble dans une famille originaire de la vallée de l’Ubaye, Georges Martin-Charpenel fait ses études, au gré des pérégrinations professionnelles de son père, à Chaumont (Haute-Marne), Dijon (Côte-d’Or) et Paris (faculté de médecine). Docteur en médecine en 1937, il se fixe à Manosque en 1938 et devient médecin de l’hôpital à partir de 1939. Entré dans la Résistance dès 1939, il prodigue des soins aux maquisards et est appelé d’où son nom de « médecin du maquis ». Il obtient le grade de médecin capitaine des Forces Françaises de l’Intérieur. Après la guerre, toutes ses activités se portent vers la sauvegarde et la connaissance du patrimoine de la Haute-Provence. Elles se sont particulièrement déployées dans le cadre de la Commission départementale des sites et de la Société Scientifique et Littéraire des Basses-Alpes, dont il est le président de 1961 à 1968. Il meurt à Manosque le 29 août 1968. Le fonds Martin-Charpenel est le résultat de nombreuses prospections archéologiques menées dans la région de Manosque, notamment sur la commune de Pierrevert. Sur cette commune, « une pierre portant une image de poisson gravé ? » a été découverte dans les années 1950. Il pourrait s’agir de l’intaille signalée en 1951 par le Dr Martin-Charpenel2.

1. 2. Le site du Bourguet, l’Escale

  • 3 Mention anonyme dans le Journal de Forcalquier et de la Haute-Provence.
  • 4 Bérard, 1997, p. 182-187.
  • 5 Abbé Maurel, 1889, p. 17-19.

4La commune de l’Escale se trouve en rive gauche de la Durance, au sud de Sisteron, en amont du confluent Durance-Blèone dans le département des Alpes-de-Haute-Provence. L’agglomération antique du Bourguet était disposée en gradins échelonnés entre la Durance et le pied de rocher de Villevielle. Le site est mentionné en 18863 mais il faut attendre les fouilles de 1960-1963 par R. Moulin pour que soient dégagées une douzaine de maisons privées. Par sa position, cette agglomération, à la charnière de la voie navigable et des routes terrestres, a été, de l’époque d’Auguste à la fin du ive siècle, à la fois un port sur la Durance, une station routière et un lieu de marché4. Un superbe camée en onyx représentant un lion de couleur blanche sur fond bleu est signalé sur le site par J.-M. Maurel en 18895.

2. Les intailles

5Le fonds Martin-Charpenel conserve deux intailles : une intaille figurant le héros Énée et une autre figurant Minerve ou Roma.

2. 1. L’intaille d’Énée

6L’intaille (fig. 1) mesure 14 mm de longueur sur 10 mm de largeur et 2 mm d’épaisseur. Son matériau est une agate blanche opaque, dont la circonférence est érodée, en particulier dans la partie supérieure gauche.

Fig. 1. intaille, fonds Martin-Charpenel représentant Énée, photo Michel Bourguet

Fig. 1. intaille, fonds Martin-Charpenel représentant Énée, photo Michel Bourguet

7L’intaille représente un personnage masculin debout, Énée, se dirigeant vers la gauche en une grande enjambée, le torse presque de face et la tête tournée vers la droite. Il porte une longue cuirasse, des bottes, un casque à haute crinière, un pan de tissu flottant dans son dos. Sur son bras droit, il porte un personnage assis, vêtu de long que l’on peut identifier comme Anchise. Ce dernier se tourne vers son fils Ascagne. Avec son bras gauche disposé en arrière, Énée tient son fils par la main, petite oblique sans grand détail mis à part la tête. Le sol est figuré par une ligne.

2. 1. 1. Le mythe d’Énée

  • 6 Grimal, 1951, 2005, 2e éd., p. 137-139.

8Énée est un héros troyen, fils d’Anchise et d’Aphrodite. Par son père, fils de Capys, il descend de la race de Dardanos et par conséquent de Zeus lui-même6. Énée apparaît comme le plus vaillant des Troyens, après Hector. C’est après la chute de Troie que son rôle s’accroît. Comprenant, après le prodige dont furent victimes Laocoon et ses fils, que la fin de la ville approche, sur le conseil de son père et d’Aphrodite, il gagne la montagne avec son père Anchise, son fils Ascagne et sa femme Creüse. Selon une version plus romancée de la légende, Énée s’enfuit de Troie en flammes, portant son vieux père sur son dos, Ascagne dans ses bras, chargé des Pénates et du Palladium.

9La légende la plus répandue est celle à laquelle se rattache le poème de Virgile, « l’Énéide » qui raconte les voyages d’Énée de sa fuite de la ville de Troie à la fondation de Rome.

2. 1. 2. Style et datation

  • 7 Guiraud, 1988, p. 29.
  • 8 Guiraud, 1988, p. 56.
  • 9 Guiraud, 1988, p. 56.

10L’intaille, d’après la classification d’Hélène Guiraud7, a une forme plane et appartient à la forme P1. Cette intaille appartient au style incohérent, daté des ii-iiie s. de notre ère8. Dans ce courant stylistique, le travail des graveurs est moins soigné que pour les siècles précédents : « les bras sont rattachés de manière anarchique, seulement du côté droit par exemple » et « les mains et les pieds sont soit absents, soit figurés par des bâtons de dimension exagérée9 ». En Gaule, ce style est assez répandu, mais il est peu représenté en Narbonnaise.

2. 1. 3. Comparaisons

  • 10 Guiraud, 1988 et Guiraud, 2008.

11Ce motif est peu courant mais il est bien connu car il est figuré presque toujours de la même manière. Dans l’état actuel des connaissances et d’après les inventaires d’H. Guiraud10, cette intaille figurant Énée serait la première découverte sur le territoire français.

  • 11 Babelon, 1887, pl. LVI, 11.
  • 12 Babelon, 1901-32, I, I, p. 1111, n° 1556.
  • 13 LIMC, 1981, I, 1, s.v., « Aineias », n° 59, texte p. 386, image I, 2 p. 00.
  • 14 LIMC, I, 1, n° 69, texte p. 387, image I, 2 p. 300.

12Ce motif apparaît en Grèce, sur un scarabée de cornaline, conservé au Cabinet des Médailles de Paris11, sur un tétradrachme euboïque provenant d’Ainéea en Chalchicide12 ainsi que sur la céramique à figures noires, à partir du vie siècle av. J.-C, notamment sur un fragment d’amphore conservé à Reggio de Calabre, peint par Exékias et daté de 540 av. J.-C.13 Ce motif apparaît aussi sur une amphore (fig. 2), conservée au musée Martin von Wagner de l’université de Würzburg, peint par le Peintre de la « classe de Cambridge 49 », daté de 510 av. J.-C.14

Fig. 2. amphore à figures noires, Peintre de la « classe de Cambridge 49 », Martin von Wagner Museum, Würzburg

Fig. 2. amphore à figures noires, Peintre de la « classe de Cambridge 49 », Martin von Wagner Museum, Würzburg
  • 15 Simon E, 1975, p. 106.
  • 16 Sinn, Wehgartner, 2001, p. 54, n° 25.

13Sur cette amphore, Énée casqué porte Anchise sur son dos, lui-même portant des lances et se retournant vers l’arrière. A gauche de l’image, un élément d’architecture est figuré, représentant probablement la ville de Troie que les héros sont en train de quitter. Énée tient son fils Ascagne, vêtu d’un himation, par la main gauche. Devant Ascagne se trouvent un chien et un personnage masculin accroupi sur une palmette. Les auteurs divergent quant à l’identification de ce personnage. Selon E. Simon15, il s’agit d’un compagnon d’Énée qui a construit les bateaux sur la montagne Ida pour quitter Troie en direction de l’Italie. Selon Selon U. Sinn16, il s’agit plutôt de la personnification du peuple italien qui accepte de sauver les Troyens. Le personnage a les bras ouverts en signe d’accueil tandis qu’Anchise regarde en arrière vers la ville de Troie avec peur. Cette peinture de vase pose les canons de représentation de ce motif ; notre intaille obéit aux mêmes conventions, seule la façon de porter Anchise diffère. Elle montre Énée portant son père sur un bras, ce qui est peu réaliste, tandis que sur l’amphore de Würzburg, Anchise est porté sur le dos.

  • 17 LIMC, I, 1, n° 105, texte p. 389, image I, 2 p. 303. Furtwängler, 1965, pl. XXX, 61, texte II, p. 1 (...)

14Une intaille en cornaline (fig. 3), conservée au Staatliche Museen de Berlin (Antikenabteilung)17, daté du iie s de notre ère, figure ce motif avec une variante.

Fig. 3. intaille, Staatliche Museen zu Berlin, Antikensammlung, photo : Johannes Laurentius

Fig. 3. intaille, Staatliche Museen zu Berlin, Antikensammlung, photo : Johannes Laurentius

15Énée, de face, vêtu d’un pagne, il tient Ascagne de la main gauche et porte son père Anchise sur son bras droit, comme sur notre intaille. Anchise est drapé d’un tissu long couvrant sa tête et son corps. A partir d’un motif conventionnel, le graveur introduit une variante : Anchise tient dans sa main droite la ciste contenant les objets sacrés de Troie. A la différence de notre intaille, les personnages sont bien proportionnés.

16D’autres intailles figurent ce motif avec des variantes dans les accessoires des personnages :

  • 18 Grimal, 2005, p. 355.
  • 19 Neverov, 1978, n° 42, p. 845.

LIMC I, n° 101, verre, Berlin, Staatliche Museen.
LIMC I, n° 102, cornaline, Londres, coll. Ionides.
LIMC I, n° 103 : Già coll. Evans, vente Drouot 8.5.1905, 13 n° 92, pl. 6, sur cette image, Énée tient les Pénates, divinités qui protègent le foyer de la maison. L’État romain avait ses Pénates, apportés en Italie par Énée18.
LIMC I, n° 104 : sardonyx, Londres, B. Maven.
LIMC I, n°106a : sardonyx, Baltimore, Walters Art Gallery, époque républicaine : sur cet objet, Ascagne tient un pedum.
LIMC I, n° 107 : onyx, Londres
LIMC I, n° 108 : calcédoine, coll. Cook, Pitt Rivers Museum, Oxford.
Cornaline, Musée de l’Ermitage, Saint-Petersbourg19.

  • 20 LIMC, op cit, I, 1, n° 128-141.

17Il est important de noter que ce motif apparaît aussi dans la numismatique de la fin du ier s. av. J.-C. au milieu du iiie s. de notre ère20.

2. 2. Intaille au buste de déesse

18L’intaille (fig. 4) mesure 11 mm de longueur sur 9 mm de largeur et 3 mm d’épaisseur. Son matériau est un jaspe noir.

Fig. 4. intaille, fonds Matin-Charpenel figurant une tête de déesse, photo Michel Bourguet

Fig. 4. intaille, fonds Matin-Charpenel figurant une tête de déesse, photo Michel Bourguet

19Cette intaille représente une tête de personnage féminin casquée et tournée vers la gauche. À cause de la présence du casque, nous pensons qu’il s’agit de Minerve ou de Roma. La déesse possède un casque attique avec visière et cimier peu développé, ses cheveux sont coiffés en natte.

  • 21 Guiraud, 2008, p. 101, n° 1115.
  • 22 LIMC, II, 1, s.v., Minerva, n° 46 (monnaie de la République) avec casque corinthien, n° 50 (aureus (...)

20Sans la présence de l’égide ou des serpents qui sont caractéristiques des représentations de Minerve, aucun élément ne permet de différencier Minerve ou Roma, toutes deux portant traditionnellement un casque. La forme du casque corinthien ou attique ne permet pas non plus de trancher. Quand les déesses sont représentées en pied, elles portent cuirasse, lance et parfois boucle d’oreille21. La figuration de la déesse en buste est le résultat de l’influence de la numismatique sur la glyptique. Elle reproduit le schéma des monnaies du ier s av. J.-C. au ier s de notre ère, à partir de la tête de la Parthenos22.

  • 23 Guiraud, 1996, p. 110.

21« Minerve était honorée en Gaule comme une déesse des métiers et des arts, elle est pourtant figurée en déesse armée. Il y a eu assimilation dans l’esprit des gens entre la divinité locale et le dieu gréco-romain »23. Roma, quand à elle, est une divinité politique qui personnifie la domination romaine sur l’Empire.

2. 2. 1. Style et datation

  • 24 Guiraud, 1996, p. 20.
  • 25 Guiraud, 1996, p. 22.
  • 26 Guiraud, 1996, p. 22-23.

22D’après les observations de Mme Guiraud, cette intaille ne date pas de l’époque romaine mais serait une copie d’un original romain gravé à l’époque médiévale ou moderne. Nous pouvons nous interroger sur la présence de cette intaille dans le fonds Martin-Charpenel et sur la façon dont il s’est procuré cet objet, achat ou don. « Pendant le Moyen Âge, les pierres antiques furent largement réutilisées sur des bijoux mais le plus souvent, pour orner des reliquaires et des couvertures métalliques de livres »24. « A partir de la Renaissance, les gemmes antiques connurent un nouveau succès lié à la redécouverte de l’Italie antique »25. « L’authentification d’une pierre est difficile […] les pierres, les techniques de gravure sont le mêmes et, seules, les erreurs commises permettent de distinguer le vrai du faux »26. Mme Guiraud note sur cette intaille des erreurs dans les décors du casque, ainsi que dans l’arrangement de la coiffure du personnage.

23Ces arguments plaident pour une copie d’une intaille d’époque romaine dont le graveur aurait reproduit le modèle, en faisant des erreurs.

2. 2. 2 Comparaisons

  • 27 Guiraud, 1988, n° 89, pl. VII, texte p. 96-97.
  • 28 Je voudrais remercier Mme Guiraud pour son aide dans la détermination de ces deux intailles ainsi q (...)
  • 29 LIMC, II, 1,, s.v., Minerva, n° 15, texte p 1077, image II, 2 p 786.
  • 30 LIMC, II, 1,, s.v., Minerva, n° 18.

24Notre intaille présente quelques similitudes avec l’intaille des Tremblois (Côte-d’Or)27 représentant Athéna casquée (fig. 5). Il existe toutefois des différences : notre intaille représente seulement une tête de déesse tandis que l’intaille des Tremblois figure un buste. Sur ce dernier, la figuration du gorgonéion permet l’attribution à la déesse guerrière, tandis que notre intaille ne figure aucun attribut, hormis le casque, ce qui ne permet pas d’attribution sûre28. D’autres intailles figurent Minerve en buste ou en tête avec un casque attique : une intaille en sardonyx de Monaco29 tournée vers la gauche et une pâte de verre de couleur violette du Musée d’Art et d’Histoire de Genève30. Cette dernière possède un casque attique avec cimier et obéit aux mêmes canons stylistiques que notre intaille.

Fig. 5. intaille figurant Athéna, Les Tremblois, Côte-d’Or, photo Gallia

Fig. 5. intaille figurant Athéna, Les Tremblois, Côte-d’Or, photo Gallia
  • 31 LIMC, VIII, 1,, s.v., Roma, n° 22, texte p 1051, image VII, 2, p 697.

25Un denier en argent provenant de Rome31, daté de 194-190 av. J.-C. figure la déesse dans un dessin proche de notre intaille, toutefois le casque diffère, il s’agit d’un casque ailé avec une tête d’aigle.

  • 32 Guiraud, 1988, n° 23, p. 88 ; n° 61, p. 93 ; n° 62, p. 193 ; n° 331, p123 ; n° 789, p. 178 ; n° 822 (...)
  • 33 Meyer, 2007, p. 6-11.
  • 34 Meyer, 2008, p. 555-862.
  • 35 Bérard, 1997, p. 261.
  • 36 Bérard, 1997, fig.21, p. 349.

26L’identification de ces deux pierres inédites de la collection Martin-Charpenel permet d’augmenter le corpus des intailles du département des Alpes-de-Haute-Provence. A l’exception des sites antiques majeurs du département que sont le sanctuaire de Chastelard de Lardiers32, les agglomérations de Riez33 et de l’Escale (voir note n° 4), les pierres gravées sont très rares sur le territoire : une intaille figurant un satyre face à un autel priapique à été découverte sur la commune de la Javie34, deux bagues avec intailles sur la commune de Lurs35 et enfin au quartier du Pas de Laval à Puimoisson, une urne en albâtre contenant une bague en or avec une intaille à tête d’aigle avait été découverte à la fin du xviiie siècle36.

27L’intaille romaine figurant Énée est exceptionnelle car elle est la première découverte sur le territoire français et permet de compléter le corpus des héros de la guerre de Troie.

28L’intaille figurant Minerve ou Roma permet quand à elle de mettre en lumière le succès des intailles et la fabrication de copies aux époques médiévales et modernes ainsi que les problèmes de provenance et d’attribution des objets archéologiques dans les collections privées. Ainsi privée de son contexte, la pierre gravée ne peut livrer tout ses secrets.

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Bibliographie

Babelon, E., 1887, Le Cabinet des antiques à la Bibliothèque nationale. Paris.

Babelon, E., 1901-32, Traité des monnaies grecques et romaines, Paris, 5 vol.

Bérard, G., 1997, Carte archéologique de la Gaule, les Alpes-de-Haute-Provence, dir. M. Provost, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris.

Furtwängler, A., 1965, Die Antiken Gemmen : Geschichte der Steinschneidekunst im klassischen Altertum, édition Amsterdam, Adolf M. Hakkert ; Osnabrueck, Otto Zeller.

Grimal, P., 2005, Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, Paris, (2e tirage, 1951).

Guiraud, H., 1988, Intailles et camées de l’époque romaine en Gaule, Paris (Gallia. Supplément 48).

Guiraud, H., 1996, Intailles et camées romains, collection Antiqua, Paris.

Guiraud, H., 2008, Intailles et camées de l’époque romaine en Gaule, Paris (Gallia. Supplément 48, vol II).

LIMC : Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae, 1981, I, Zürich-Munich.

LIMC : Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae, 1984, II, Zürich-Munich.

LIMC : Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae, 1997, VIII, Zürich-Munich.

Maurel, Abbé J.-M., 1889, Monographie de Château-Arnoud, Forcalquier.

Meyer, V., 2007, Deux intailles romaines découvertes à Riez, Bulletin des Amis du Vieux Riez, n° 106.

Meyer, V., 2008, L’intaille de la Javie : une scène dionysiaque sacro-idyllique d’époque romaine, dans Mélanges Congès-Sauzade, Bulletin Archéologique de Provence, Archéologies de Provence et d’ailleurs, Supplément 5.

Neverov, O.Y., 1978, Gemmes, bagues et amulettes magiques du sud de l’URSS, dans Hommage à Maarten J. Vermaseren, I, EPRO 68, Leyde.

Simon, E. (Hrsg.), 1975, Führer durch die Antikenabteilung des Martin von Wagner Museums Würzburg, Mainz.

Sinn, U. et Wehgartner, I. (éd.), 2001, Begegnungen mit der Antike, Zeugnisse aus vier Jahrtausenden mittelmeerischer Kultur im Martin-von-Wagner-Museum der Universität Würzburg, Museum der Universität Würzburg.

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Notes

1 Je remercie ici M. Nicolas Rouzeau, ingénieur d’études au Service Régional d’Archéologie, DRAC/PACA, qui m’a signalé ces intailles.

2 Bérard, 1997, p. 347

3 Mention anonyme dans le Journal de Forcalquier et de la Haute-Provence.

4 Bérard, 1997, p. 182-187.

5 Abbé Maurel, 1889, p. 17-19.

6 Grimal, 1951, 2005, 2e éd., p. 137-139.

7 Guiraud, 1988, p. 29.

8 Guiraud, 1988, p. 56.

9 Guiraud, 1988, p. 56.

10 Guiraud, 1988 et Guiraud, 2008.

11 Babelon, 1887, pl. LVI, 11.

12 Babelon, 1901-32, I, I, p. 1111, n° 1556.

13 LIMC, 1981, I, 1, s.v., « Aineias », n° 59, texte p. 386, image I, 2 p. 00.

14 LIMC, I, 1, n° 69, texte p. 387, image I, 2 p. 300.

15 Simon E, 1975, p. 106.

16 Sinn, Wehgartner, 2001, p. 54, n° 25.

17 LIMC, I, 1, n° 105, texte p. 389, image I, 2 p. 303. Furtwängler, 1965, pl. XXX, 61, texte II, p. 151.

18 Grimal, 2005, p. 355.

19 Neverov, 1978, n° 42, p. 845.

20 LIMC, op cit, I, 1, n° 128-141.

21 Guiraud, 2008, p. 101, n° 1115.

22 LIMC, II, 1, s.v., Minerva, n° 46 (monnaie de la République) avec casque corinthien, n° 50 (aureus de Galba), texte p 1078-1079, image II, 2 p 788.

23 Guiraud, 1996, p. 110.

24 Guiraud, 1996, p. 20.

25 Guiraud, 1996, p. 22.

26 Guiraud, 1996, p. 22-23.

27 Guiraud, 1988, n° 89, pl. VII, texte p. 96-97.

28 Je voudrais remercier Mme Guiraud pour son aide dans la détermination de ces deux intailles ainsi que le Docteur Jochen Griesbach, conservateur du Martin von Wagner Museum de Würzburg pour l’interprétation du personnage de l’amphore conservée dans son musée.

29 LIMC, II, 1,, s.v., Minerva, n° 15, texte p 1077, image II, 2 p 786.

30 LIMC, II, 1,, s.v., Minerva, n° 18.

31 LIMC, VIII, 1,, s.v., Roma, n° 22, texte p 1051, image VII, 2, p 697.

32 Guiraud, 1988, n° 23, p. 88 ; n° 61, p. 93 ; n° 62, p. 193 ; n° 331, p123 ; n° 789, p. 178 ; n° 822, p. 181 ; n° 860, p. 185.

33 Meyer, 2007, p. 6-11.

34 Meyer, 2008, p. 555-862.

35 Bérard, 1997, p. 261.

36 Bérard, 1997, fig.21, p. 349.

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Table des illustrations

Titre Fig. 1. intaille, fonds Martin-Charpenel représentant Énée, photo Michel Bourguet
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Fichier image/jpeg, 104k
Titre Fig. 2. amphore à figures noires, Peintre de la « classe de Cambridge 49 », Martin von Wagner Museum, Würzburg
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pallas/docannexe/image/2366/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 172k
Titre Fig. 3. intaille, Staatliche Museen zu Berlin, Antikensammlung, photo : Johannes Laurentius
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pallas/docannexe/image/2366/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 208k
Titre Fig. 4. intaille, fonds Matin-Charpenel figurant une tête de déesse, photo Michel Bourguet
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pallas/docannexe/image/2366/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 104k
Titre Fig. 5. intaille figurant Athéna, Les Tremblois, Côte-d’Or, photo Gallia
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pallas/docannexe/image/2366/img-5.jpg
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Pour citer cet article

Référence papier

Vincent Meyer, « Deux intailles inédites découvertes dans les Alpes-de-Haute-Provence »Pallas, 97 | 2015, 211-219.

Référence électronique

Vincent Meyer, « Deux intailles inédites découvertes dans les Alpes-de-Haute-Provence »Pallas [En ligne], 97 | 2015, mis en ligne le 21 mai 2015, consulté le 26 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pallas/2366 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/pallas.2366

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Auteur

Vincent Meyer

Chercheur associé au CNRS
Centre Camille Jullian, UMR 7299, Aix-en-Provence
meyer-vincent1@hotmail.fr

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

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