Bibliographie
Les abréviations GD et SD suivies d’un numéro renvoient aux guides de l’EFA, le numéro étant celui du monument :
GD : Bruneau, Ph., Ducas, J., Moretti, J.-Ch., Brunet, M. et Farnoux, A., 2005, Guide de Délos. Sites et monuments, École française d'Athènes.
SD : Bommelaer, J.-Fr., 2015, Site de Delphes2, Sites et monuments, École française d'Athènes, De Boccard.
Allier, L., 1998, Le domaine de Scillonte : Xénophon et l’exemple perse, Phoenix, 52, p. 1-14.
Amandry, P., 1991, dans Guide de Delphes, le musée, Sites et monuments, 6, Athènes, p. 191-226.
Aubert, J.-J., 1991, The Appointment of Temple Personnel in the Second Century A.D.: P.Col.Inv. 438, The Bulletin of the American Society of Papyrologists, 28, 3/4, p. 101-120.
Benveniste, E., 1969 Le vocabulaire des institutions indo-européennes : économie, parenté, société 1, Paris, 1969.
Béquigon, Y., 1938, Recherches archéologiques à Phères de Thessalie, Paris.
Bérard, Cl., L’Hérôon à la Porte de l’Ouest, Eretria III, Berne.
Bergquist, B., 1967, The Archaic Greek Temenos. A Study of Structure and Function, Lund.
Blendlin, A. 2010, Purity and Pollution, dans D. Ogden (éd.), A Companion to Greek Religion, Wiley-Blackwell, Singapour.
Blandin, B., 2007, Les pratiques funéraires d'époque géométrique à Érétrie. Espace des vivants, demeures des morts, Eretria XVII, Gollion.
Bömer, F., 1981, Untersuchungen über die Religion der Sklaven in Griechenland und Rom II, Die sogenannte sakrale Freilassung in Griechenland und die douloi hieroi, Wiesbaden.
Brouskaris, M. S., 2002, Οἱ ἀνασκαφὲς νοτίως τῆς Ἀκροπόλεως – τὰ γλυπτά, AE (en particulier p. 29-37).
Bruit-Zaidman, L. et Schmitt-Pantel, P., 1989, La religion grecque, Paris.
Bruit-Zaidman, L., 2001, Le commerce des dieux. Eusebeia essai sur la piété en Grèce ancienne, Paris.
Brulé, P., 2012, Comment percevoir le sanctuaire grec ? Une analyse sensorielle du paysage sacré, Paris.
Bruneau, Ph., 1995, L'Autel de cornes à Délos, CRAI, 139, p. 321-339.
Bruneau, Ph., 1970, Recherches sur les cultes à Délos à l’époque hellénistique et à l’époque impériale, BEFAR, Paris.
Cambitoglou, A. et al., 1988, Zagora 2, Athènes.
Carbon, J. M. et Jan-Mathieu & Saskia Peels-Matthey, S. (éed.s) 2018, Purity and Purification in the Ancient Greek World. Texts, Rituals, and Norms, Kernos, Supplément 32.
Chaniotis, A., 2007, Die Entwicklung der griechischen Asylie: Ritualdynamik und die Grenzen des Rechtsvergleichs, dans L. Burckhardt, K. - K. Seybold - J. von U et J. von Ungern-Sternberg (éd.), Gesetzgebung in antiken Gesellschaften, Israel, Griechenland, Rom, Berlin, p. 233-246.
Cole, S. G., 2004, Landscapes, gender, and ritual space: the ancient Greek experience, Berkeley.
Colli, G. 1990-92, La sagesse grecque II, Paris.
Croisille, J.-M. 2010, Paysages dans la peinture romaine, Paris.
Crosby, M., 1949, The Altar of the Twelve Gods in Athens, dans Commemorative Studies in Honor of Theodore Leslie Shear, Hesperia Supplements 8, p. 82-103.
Darmezin, L. 1999, Les affranchissements par consécration en Béotie et dans le monde grec hellénistique, Nancy.
Denti, M., 2005, Perirranteria figurati a rilievo nei depositi di ceramica sulla collina dell’Incoronata di Metaponto. Tracce di un’attività rituale?, Siris, 6, 173-186.
Denti, M., 2014, Rites d’abandon et opérations d’oblitération « conservative » à l’âge du Fer, RHR, 231.4, p. 699-727.
Deshours, N., 2006, Les mystères d’Andania. Étude d’épigraphie et d’histoire religieuse, Bordeaux.
Donlan, W., 1989, Homeric τέμενος and the Land Economy of the Dark Age, Museum Helveticum, 46, 3, p. 129-145
Éliade, M., 1965, Le sacré et le profane [rééd. 2000 Folio], Paris.
Étienne, R. (éd.), 2018, Le sanctuaire d’Apollon à Délos, EAD, 44, p. 47-60.
Feyel, Chr. et Prost, Fr., 1998, Un règlement délien, BCH, 122, 2, p. 455-468.
Feyel, Chr., 2006, La dokimasia des animaux sacrifiés, RPh, 80, p 33-35.
Finley, M., 1951, Studies in Land and Credit in Ancient Athens, 500-200 B.C.: The Horos Inscriptions, Rutgers University Press.
Frazer, Fr. 2018, Delphes dans les Dialogues Pythiques de Plutarque, Un « lieu inspiré », dans J.-M. Luce (éd.), Delphes et la littérature d’Homère à nos jours, Paris, p. 209-233.
Frielinghaus, H., 2011, Die Helme von Olympia: ein Beitrag zu Waffenweihungen in griechischen Heiligtümern, Deutsches archäologisches Institut Olympische Forschungen XXXIII, Berlin.
Garlan Y., 1974, Recherches de poliorcétique grecque, BEFAR 123, Paris.
Gauthier, Ph., 1972, Symbola. Les étrangers et la justice dans les cités grecques, Nancy.
Gernet, L. et Boulanger, A., 1932, Le génie grec dans la religion, Paris [ rééd. 1970].
Ginouvès, R., 1962, Balaneutikè. Recherches sur le bain dans l'antiquité grecque, BEFAR 200, Paris.
Graells i Fabregat, R., 2016, Destruction of Votive Offerings in Greek Sanctuaries, The Case of the Cuirasses of Olympia, dans H. Baitinger (éd.), Culture and Identity between the Mediterranean World and Central Europe. Akten der Internationalen Tagung am Römisch-Germanischen Zentralmuseum Mainz, 22.-24. Oktober 2014, Mainz, p. 149-160.
Greco E., 2010-2011, Topografia di Atene. Sviluppo urbano e monumenti dalle origini al III secolo d. C., Athènes, Scuola archeologica italiana -Paestum, Pandemos, Studi di Archeologia e di Topografia di Atene e dell’Attica, 1, 1-2.
Greco, E., avec la collab. de Longo, F., Monaco, M. C., Di Cesare, R., Marchiandi, D. et Marginesu, G, 2010, Topografia di Atene. Sviluppo urbano e monumenti dalle origini al III secolo d.C., Athènes-Paestum.
Guarducci, M., 1978, L’epigrafia Greca 4, Instituto poligrafico dello stato, Rome.
Guarducci, M., 1987, L’epigrafia Greca dalle origini al tardo impero, Instituto poligrafico e zecca dello stato, Rome.
Hamdorf, F. W., 1974, Lakonische Perirrhantérien, Athenische Mitteilungen, 89, p. 47-64.
Harrell, K. et Driessen, J. (éd.), 2015, THRAVSMA. Contextualising the Intentional Destruction of Objects in the Bronze Age Aegean and Cyprus, Aegis 9, Louvain.
Hatzopoulos, M.B., 1996, Macedonian Institutions under the Kings II. A historical and Epigraphic Study et II. Epigraphic Appendix, Meletèmata 22, Athènes.
Hegy, D.,1976, τεμένη ἱερὰ καὶ τεμένη δημόσια, Oikoumene, I, p. 77-87.
Hellmann, M.-Chr., 2006, L’architecture grecque, L’architecture religieuse et funéraire, Paris.
Holtzmann, B., 2003, L'Acropole d'Athènes. Monuments, cultes et histoire du sanctuaire d'Athéna Polias, Paris.
Ilieva, P., 2012, Altar or perirrhanterion: were there water purification rites in the sanctuary of the great gods on Samothrace?, dans K. Rabadjiev, K., T. Shalganova, V. Marazova et R. Stoychev (éed.), Art and Ideology. Sofia, Sofia University Press, p 487-502.
Iozzo, M., 1985, Bacini corinzi su alto piede, ASAA, 63, p. 7-62.
Jacquemin A., Mulliez, D. et Rougemont, G., 2012, Choix d’inscriptions de Delphes traduites et commentées, Athènes.
Jacquemin, A., 2000, Guerre et religion dans le monde grec (490-322), Paris.
Kirk, G. S. et alii, 1985, The Iliad : a Commentary I, Cambridge.
Knigge, U., 1988, Der Kerameikos von Athen. Führung durch Ausgrabungen und Geschichte, Athènes-Berlin.
Koch Piettre, R., 2005, Précipitations sacrificielles en Grèce ancienne, dans S. Georgoudi et al. (éd.), La cuisine et l'autel. Les sacrifices en question dans les sociétés de la Méditerranée ancienne, Paris, p. 77-100.
Kübler, K. 1959, Die Nekropole des späten 8. bis frühen 6. Jahrhunderts, Kerameikos. Ergebnisse der Ausgrabungen VI. 1, Berlin.
Kyrieleis, H., 2006, Anfänge Und Frühzeit des Heiligtums von Olympia: Die Ausgrabungen Am Pelopion1987-1996, Olympische Forschungen XXXI. Berlin.
Lalonde, G. V. et al. 1991, Inscriptions: Horoi, Poletai Records, Leases of Public Lands, The Athenian Agora 19, Athènes.
Lavas, P., 1974, Das griechische Heiligtum als räumlicher Kontext antiker Feste und Agone, Los Angeles.
Lavelle, B. M., 1982, A note on perischoinisma, Rivista di filologia, 110, p. 129-139.
Le Guen-Pollet, B., 1991, La vie religieuse dans le monde grec du ve au iiie siècle avant notre ère. Choix de documents épigraphiques traduits et commentés, Toulouse.
Link, St., 1994, "Temenos" und "ager publicus" bei Homer ?, Historia, 43, p. 241-245.
Louyot, D., 2008, Le rôle historique des sites fortifiés géométriques dans les Cyclades, RA, p. 227-223.
Luce, J.-M., 2008, L’aire du pilier des Rhodiens. A la frontière du profane et du sacré, Fouilles de Delphes II, Athènes.
Luce, J.-M. 2011, From Miniature Objects to the Giant ones, the process of defunctionalisation in sanctuaries and graves in Iron Age Greece, Pallas, 86, p. 53-73.
Luce, J.-M., 2010, Homère, les sanctuaires et le temps, Gaia, 13, p. 9-55.
Luce, J.-M., 2014, Sous le sol des sanctuaires et des agoras, dans E. Boube, A. Bouet et F. Colleoni (éd.), De Rome à Lugdunum des Convènes. Itinéraire d’un Pyrénéen par monts et par vaux. Hommages offerts à Robert Sablayrolles, Bordeaux, p. 47-48.
Luce, J.-M., 2018, Delphes et l’aspective, dans J.-M. Luce (éd.), Delphes et la littérature d’Homère à nos jours, Rencontres 358, Paris, p. 287-320.
Luce, J.-M., à paraître, Essai de cartographie funéraire.
Malkin, I., 1987, Religion and Colonization in Ancient Greece. Studies in Greek and Roman Religion, 3, Leiden.
Mazarakis Ainian, A., 2002, Les fouilles d’Oropos et la fonction des périboles dans les agglomérations du début de l’âge du Fer, dans J.-M. Luce (éd.), Pallas, 58, p. 183-227.
Meiggs, R. et Lewis, D., 19892, A Selection of Greek Historical Inscriptions to the End of the Fifth Century B.C., Oxford (rééd.).
Meritt, B. D., 1931, Greek Inscriptions 1896-1927, Corinth VIII, 1, li Harvard University Press, Cambridge, MaMassachusettseu. ?
Mertens, D., 2010, Von Megara nach Selinunt. Raumordnung und Baukunst als Mittel zur Identitätsbildung griechischer Poleis während der Grossen Kolonisation, RM, 116, p. 55-103.
Milcent P.-Y., 2017, Valeurs d'usage et d'échange : La dimension prémonétaire des dépôts en Gaule atlantique du xiiie au ve s. av. J.-C., Bulletin de la Société préhistorique française 114, No. 4 (octobre-décembre 2017), p. 711-737.
Miles M., 1998, The City Eleusinion, The Athenian Agora XXXI, Princeton, New Jersey.
Miliadis, I, 1955, ̓Ανασκαφαὶ νοτίως τῆς Ἀκροπόλεως, PAE, 36-52 (pour le sanctuaire de Nymphè, p. 51-52).
Miliadis, I, 1956, ̓Ανασκαφαὶ νοτίως τῆς Ἀκροπόλεως, PAE, 262-265 (pour le sanctuaire de Nymphè, p. 264-265).
Miliadis, I, 1957, ̓Ανασκαφαὶ νοτίως τῆς Ἀκροπόλεως, PAE, 23-26 (pour le sanctuaire de Nymphè, p. 25-26).
Molinier, L., 1952, Le Pur et l'Impur dans la pensée des Grecs d'Homère à Aristote, Paris.
Morris, I., 1987, Burial and Ancient Society: The Rise of the Greek City-State, Cambridge.
Moulinier, L., 1950, Le pur et l'impur dans la pensée et la sensibilité des Grecs jusqu'à la fin du ive siècle av. J. C. thèse principale pour le doctorat es lettres présentée le 3 juin 1950 à la Faculté des Lettres de l'Université de Paris.
Mulliez, D., 2018, Les actes d’affranchissement I, CID V, Athènes.
Nichols, A. et Wagman, R., 2006, Three Perirrhanteria from the Epidaurian Asclepieum, ZPE, 155, p. 137-138.
Noack, F., 1927, Eleusis, die Baugeschichtliche Entwicklung des Heilingtums, Berlin - Leipzig.
Oulié, É., 2017, La représentation du temps et des mythes dans l’art grec aspectif, Pallas, 105, p. 101-114.
Pariente, A., 1992, Le monument argien des Sept contre Thèbes, dans M. Piérart (éd.), Polydipsion Argos. Argos de la fin des palais mycéniens à la constitution de l’État classique. Actes du colloque de Fribourg (7-9 mai 1987), BCH Suppl. 22, p. 195-229.
Parker, R., 2018, Miasma : Old and New Problems, dans J.-M. Carbon et S. Peels-Matthey (éd.), Purity and Purification in the Ancient Greek World. Texts, Rituals, and Norms, Liège, p. 23-33.
Parker, R., 2021, Miasma. Souillure et purification dans la religion grecque archaïque et classique, trad. de Miasma. Pollution and Purification in Early Greek Religion, Oxford; édition franç. Belles Lettres, Paris.
Patera, I. 2010, Espace et structures cultuels du sanctuaire grec : la construction du vocabulaire, RHR, 4, p. 535-551.
Patera, I. 2016, La consécration de l’espace : action rituelle, investissement spatial et visibilité, dans Y. Lafond et V. Michel (éd.), Espaces sacrés dans la Méditerranée antique, Rennes, p. 57-67.
Patera, I., 2012, Offrir en Grèce ancienne. Gestes et contextes, Stuttgart.
Pemberton, E., 2020, Small and Miniature Vases at Ancient Corinth, Hesperia, 89, 2, p. 28-338.
Pimpl, H., 1994, Perrirhanteria und Louteria. Entwicklung und Verwendung grosser Marmor- und Kalkensteinbecken auf figürlichen und säulenartigen Untersatz in Griechenland, Wissenschaftliche Schriftenreihe Archäologie 3, Berlin.
Pirenne-Delforge, V., 2008, Le lexique des lieux de culte dans la Périégèse de Pausanias, ARG, 10, p. 143-178.
Pouilloux, J., 1960, Choix d’inscriptions grecques, Lyon.
Prêtre, Cl., 2012, Kosmos et kosmema. Les offrandes de parure dans les inscriptions de Délos, Kernos Supplément 27.
Prêtre ,Cl., 2014, L’offrande dans les inventaires de Délos : objet rituel ou sacré ?, RHR, p. 539-557.
Prêtre, Cl., 2014, Vie et mort des offrandes à Délos, Technè, 40, p. 35-41.
Probert, Ph. et Dickey, E., 2015, the 'ϝhεδιέστας' inscription from archaic Argos (SEG 11:314) : a reconsideration, JHS, 135, p. 110-131.
Rigsby, K., 1996, Asylia : Territorial Inviolability in the Hellenistic World Hellenistic Culture and Society 22, Los Angeles.
Rivière, K., 2016, Les frontières du téménos grec archaïque : une affaire politique ?, dans H. Berthelot et alii (éd.), Vivre et penser les frontières dans le monde méditerranéen antique, Bordeaux, p. 81-90
Robert, F., 1953, Le sanctuaire de l'Archégète Anios à Délos, RA, p. 8-40.
Robert, L. et J., 1948, Hellenica, Recueil d'épigraphie, de numismatique et d'antiquités grecques VI. Inscriptions grecques de Lydie, Paris.
Rougier-Blanc, S., 2005, Les maisons homériques : vocabulaire architectural et sémantique du bâti, Paris.
Rousset, D., 2002, Le territoire de Delphes et la terre d’Apollon, BEFAR 310, Athènes-Paris.
Rudhardt, J., 1992, La pensée religieuse et actes constitutifs du culte dans la Grèce classique, Paris.
Rudhardt, J., 2001, La perception grecque du territoire sacré, MEFRA, 113, 1, p. 175-188.
Shear, L. T. Jr., 1970, The Monument of the Eponymous Heroes in the Athenian Agora, Hesperia, 39.3, 1970, p. 145-222.
Siritie et Metaponto ; Storie de due territori coloniali, Cahiers du centre Jean Bérard, 1998.
Stroszeck, J., 2011, Das Heiligtum der Tritopatores im Kerameikos von Athen, dans H. Frielinghaus et J. Stroszeck (éd.) Neue Forschungen zu griechischen Städten und Heiligtümern, Festschrift für Burkhardt, Möhnesee, p. 55-83.
Thompson Wesley, E. et C., 1970, Tthe golden Nikai and the coinage of Athens, The Numismatic Chronicle 10, p. 1-6.
Tirloni, I., 2014, L’objet rituel dans les contextes archéologiques de l’âge du Fer de l’Italie, RHR, 4, p. 559-579
Travlos, I., 1980, Pictorial Dictionary of Ancient Athens, New York.
Travlos, I. 1988, Bildlexikon zur Topographie des Antiken Attika, Tübingen.
Trouki, L., 1993, ΑΝΑΛΥΜΑΤΑ ΚΑΙ ΠΕΡΙΒΟΛΟΙ, soutènements et périboles de Delphes construits en pierres travaillées, Thèse inédite aujourd’hui sous presse à l’EFA.
Van Effenterre, H. et Ruzé, Fr., 1994, Νomima. Recueil d'inscriptions politiques et juridiques de l'archaïsme grec, I : Cités et institutions, Rome, EFR.
Haut de page
Notes
Rudhardt, 1992, p. 22.
Ibid., p. 23.
Ibid., p. 25.
Rudhardt, 2001.
Rigsby, 1996, p. 6.
L’interprétation ici proposée sera néanmoins très loin de ce que pourrait être une approche véritablement heideggerienne du sacré en Grèce ancienne.
Par exemple Bruit Zaidman et Schmitt Pantel, 1989, p. 7-8 ; Le Guen-Pollet, 1991, p. 144 ; Rudhardt, 1992 lui-même, ibid. p. 340. Dans l’ensemble, ceux qui sous-estiment la réalité de cette distinction partent du vocabulaire grec, notamment parce que ὅσιος n’est pas un bon équivalent de « profane », Rudhardt, 1992, p. 36. Au contraire, pour ceux qui partent du terrain ou des institutions, cette opposition est forte, ainsi Rigsby, 1996, opposant le profane et le sacré, écrit, p. 2 : « In ancient Greece this boundary was especially strong. »
Éliade, 1965 [rééd. 2000 Folio], p. 25.
Les notions de bases en sont rappelées dans Gernet et Boulanger, 1932, p. 166. La question des limites a toutefois été utilement approfondie par Cole 2004, dans son deuxième chapitre. Outre le livre de Rudhardt, le vocabulaire cultuel chez Pausanias a été étudié par Pirenne-Delforge, 2008, p. 145-151 (hieron), p. 161-166 (temenos), p. 167-168 (peribolos). Dans Brulé, 2012, les pages 83-90 portent pour une grande part sur les délimitations, mais il s’intéresse davantage aux bornes et aux vases servant aux purifications qu’aux périboles. Voir aussi ThesCRA IV, 2005 (U. Sinn), p. 2 ; Patera, 2010 et surtout 2016. Sur les sources archéologiques, on renverra à Bergquist, 1967 et Lavas ,1974, qui se sont intéressés davantage à la forme des téménè et à leur organisation intérieure qu’à la question des limites en elles-mêmes. Pour ces dernières, on se réfèrera surtout à la présentation synthétique de Hellmann, 2006, p. 175-186. Voir aussi mon article Luce, 2014.
Par exemple Cole, 2004, p. 36, 42 ; Brulé, 2012, p. 86, et surtout Lalonde et alii, 1991. Voir aussi Guarducci, 1078, p. 46-73 le chapitre « cippi terminali », et Guarducci, 1987, p. 326-338.
Rousset, 2002, passim, surtout p. 132-134.
Par exemple la voie sacrée conduisant à Delphes, Travlos, 1980, p. 93, fig. 117 ou celle conduisant d’Athènes à Eleusis, ibid. p. 316, fig. 414.
Comme celle de l’Asklépéion d’Athènes, Travlos ,1980, p. 139, fig. 187.
Sur les horistai, Lalonde, p. 5-6 ; Cole, 2004, p. 60, note 145.
IG I³ 84, l. τὸ δὲ τέμενος ὁ βασιλεὺς ἀπομισθοσάτο κατὰ [τ]/ὰς χσυνγραφὰς, καὶ τὸς ὁριστὰς ἐπιπέμφσαι ὁρίσαι τὰ ℎιερὰ ταῦτα, / ὅπος ἂν ἔχει ὁς βέλτιστα καὶ εὐσεβέστα<τα>, « l’archonte Roi met en location le domaine en respectant leconformément au contrat et envoie des horistai borner des terres sacrées pour qu’il en soit de la manière la meilleure et la plus pieuse possible ».
Ephesos 598 = SEG 36, 1026bis : τοῦ ὁριστοῦ τοῦ] /συ[να]ποσταλέντος ὑπὸ Ἀρτε[μ— ἐπὶ τοὺς] / τόπους πρὸς τὴν ἀποκατάστ[ασιν τῶν — στηλῶν τῶν ὁριζουσῶν] /τὰ ἐν ἀριστερᾷ μέρη τοῦ ἱ̣ε̣[ροῦ —]
IG II2, 1177.
Lalonde, 1991, p. 5-6. IG I3, 78, l. 54-55 : τὸν δὲ βασ[ι]λέα ℎορίσαι τὰ ℎιερὰ τὰ ἐν τ[ο͂] Πελαργικο͂ι, pour Kodros, Néleus et Basilè. Chez Platon et Aristote, les magistrats de ce type censés allouer les terres dans leurs cités idéales sont les astynomes (Platon, Lois 720b) ou les agronomes (Aristote, Politique, 1321b.18-30), voir aussi Ath. Pol. 50 pour les astynomes, mais il s’agit de délimitations des espaces profanes.
Ibid. p. 36 : Καὶ προθεῖναι στήλας λιθίνας ἐκ τῶν τεσσάρων ἀνέμων κυκλόθεν τοῦ ἱεροῦ πήχεσιν πεντήκοντα, ἐχούσας ἐπιγραφὰς ἐνδόξως· ᾧ μὴ πρᾶγμα μὴ εἰσίναι.
Pour une typologie fondée sur la forme du péribole (triangulaire, rectangulaire, polygonal) voir TheCRA IV 2005, p. 30-33.
On a souvent défendu cette idée, par exemple Gernet et Boulanger, 1932, p. 166.
Benvéniste, 1969, p. 367. Voir sur ce point aussi Cole, 2004, p. 17.
Holtzmann, 2003, p. 94.
Sur ce mur et l’espace ainsi défini par les inscriptions, voir Brulé, 2012, p. 46, Holtzmann, p. 35-37, 207.
Noack, 1927, périboles archaïques : p. 23-44, du temps de Périclès : 183-193, du ive s. p. 202-217, voir, plus récemment, Travlos ,1988, sv., qui a fait évoluer la chronologie sur certains points.
Ibid.
En fait, le mur rr sur le plan Noack, 1927, fig. 8, p. 24, pourrait représenter un ancien péribole du viie ou de l’âge du Fer.
Noack, 1927, p 28.
Le passage du plan carré au plan circulaire est typique de l’évolution des fortifications entre le ve et le ive s., une évolution sur laquelle Eleusis est quelque peu en avance : Garlan, 1974, p. 151, 257.
Voir Luce, 2008, p. 95-97.
Voir la synthèse récente Etienne ,2018, p. 47-60.
Mazarakis Ainian, dans Luce, 2002.
Ibid.
Bérard, 1970.
Robert, 1953, p. 8-40.
Les fouilles récentes de Kyrieleis 2006 ont montré que l’enclos circulaire était antérieur aux maisons et ne pouvait être visible au moment de la construction du pélopion à l’époque archaïque.
Kübler, 1959, passim.
Miles, 1998, surtout p. 20-58. Pour Delphes, voir Luce, 2008.
Ceci est présenté de façon plus détaillée dans Luce, 2014, p. 34-35.
Cette question sera présentée de façon détaillée dans un ouvrage à paraître dans les Fouilles de Delphes. En attendant, voir, RA 59, 2015/1, p. 145-151 ; BCH 136-137.2, 2012-2013, p. 771-798 ; 138.2, 2014, p. 705-722 ; 139-140.2 2015-2016, p. 726-766.
Les entrées des périboles de Delphes ont été très soigneusement examinées par Trouki, 1993, en cours de publication.
Voir Holztmann, 2003, p. 208 et note 120 p. 211.
A ma connaissance, la plus ancienne mention se trouve chez Satyros, à propos du culte d’Arsinoè Philadelphe : P. Oxy. 27.2465. Les mentions épigraphiques sont plus tardives : dans les mystères d’Andania, Deshours, 2006 p. 82, et dans le décret portant sur l’oracle de Coropè, LSCG, 83, l. 23-30 les rhabdophores sont explicitement créés pour assurer l’eukosmia dans le sanctuaire. On les retrouve aussi dans une inscription de Lébadée du début du ier s. av. J.-C., IG IV 3078, dans le règlement des Iobacches (iie s. apr. J.-C.), IGII2, 1368, l. 131 ; un collège de rhabdophores offre une statue au Héros Polydeukion vers 148-150 ap. J.-C. : IGII 3968.
Voir Deshours, 2006, p. 80. Voir Aristophane, Paix, 733, et la scholie qui explique que les rhabdophores, présents sur la thymélè, étaient chargés d’assurer la bonne tenue, εὐκοσμία, des spectateurs au théâtre.
Voir Aubert, 1991, p. 101-120.
Pariente, 1992, p. 195-229.
Kyrieleis, 2006. Pour d’autres parallèles, voir le catalogue donné par Pariente, 1992, p. 204-216, auquel on ajoutera la borne du sanctuaire de Zeus Aglaos à Métaponte, également équipée de trous pour les barres en bois, De Siena, 1998, p. 151-156 et l’héroon découvert sur l’agora de Sélinonte, juste sur les tombes des premiers colons, Mertens, AA, 2010, p. 80-84.
Shear, 1970, p. 145-222, notamment p. 148-161 pour le péribole.
Sanctuaire du carrefour : Hesperia 1973, 6-12 ; 1974, 1-6 ; Bookidis Hesperia 2003, 252. Pour le sanctuaire de la stèle : Hesperia 1978, 1-12 ; Hesperia 1981b, 411-412. Pour ces deux sanctuaires, voir Luce, 2014, p. 47-48.
Voir la liste qu’en a dressée Pariente, 1992, p. 205-212.
Crosby, 1949, p. 82-103.
Holtzmann, 2003, p. 160-163.
Le mot est attesté dès le début du ve s. et ne concerne pas toujours des héros, mais aussi des divinités : IG I3, 1066 (Tritopatreion du Céramique d’Athènes), IGII2 4964 (Zeus Kataibotès, Athènes) IGDOlbia 71,b (Aphrodite) = SEG 30:975, IG XI,2 147, à Délos IG XI,2 147, ligne 11 (abaton « près du Hiérakos »), voir aussi, toujours à Délos, IG XI,2 174, ligne 7, ID 65 ; à Théora IG XII, 3, 453-455, 1626 (héroïne Phérébola), IG XII, 4, ligne 11 de Kos ( ?), ordonne τ]ὸν χῶρον ἄβατον καθιερῶ[σαι, de consacrer le terrain en un abaton , IG XII,5 255 (Paros), IC I xvii 11B (Lebena en Crète), Brixhe, Dial.gr.Pamph. 3, Sylion en Pamphilie, τιμάϝεσά ποˉς ἄβατι ἀ̣φιιέναι.
Pirenne-Delforge, 2007, p. 159, par exemple dans le sanctuaire de Despoina à Lykosoura : ἄλσος τῆς Δεσποίνης ἱερὸν θριγκῷ λίθων περιεχόμενον.
Voir surtout Pimpl, 1994 et ThesCRA II, 2004, p. 27-29.
Pollux, Ι, 8-9 : εἴη δ’ ἂν ὁ μὲν εἴσω περιρραντηρίων τόπος ἔνθεος, ἱερός, καθιερωμένος, καθωσιωμένος, ἀβέβηλος—καίτοι οὐδέπω ἐντετύχηκα τῷ ὀνόματι—ὁ δ’ ἔξω βέβηλος τὸ γὰρ ἀνίερος ἁρμόττοι ἂν μᾶλλον ἐπὶ τῶν οὐ καθαρῶν τόπων, « l’espace entre les vases à purification (périrrhantérion) serait habité par le dieu, sacré, purifié, sanctifié, où on ne peut marcher ― pourtant je ne suis jamais tombé sur ce termes ― l’espace à l’extérieur est où l’on peut marcher ». Je reprends la traduction traditionnelle de ἀβέβηλος et βέβηλος, mais je ne pense pas qu’il faille la prendre à la lettre. Pollux savait qu’en dehors des abata, on pouvait marcher à l’intérieur des sanctuaires. On peut se demander si ces termes ne traduisent pas en fait, dans ce texte, le latin sacer et profanus. Voir aussi Lucien, De sacrificiis 13 : καὶ τὸ μὲν πρόγραμμά φησι μὴ παριέναι εἰς τὸ εἴσω τῶν περιρραντηρίων ὅστις μὴ καθαρός ἐστιν τὰς χεῖρας, « et la consigne était de ne pas pénétrer dans l’espace défini par les périrrhantéria si on ne s’est pas purifie/lavé les mains ». Pour la documentation épigraphique voir LLS 91, lignes 1-3 (Lindos iiie s. de notre ère), le règlement délien publié par Feyel et Prost, 1998, p. 455-468 (= Chandezon 2003, n° 31) qui interdit le pacage des porcs et du gros bétail à l’intérieur d’un périmètre défini par les périrrhantéria. On lira particulièrement le commentaire p. 466. Voir enfin Ginouvès, 1962, p. 229-310.
Voir Diogène Laërce, VIII, 33-34, qui s’appuye sur un traité d’Aristote consacré aux Pythagoriciens : τὴν δ’ ἁγνείαν εἶναι διὰ καθαρμῶν καὶ λουτρῶν καὶ περιρραντηρίων καὶ διὰ τοῦ αὐτὸν καθαρεύειν ἀπό τε κήδους καὶ λεχοῦς καὶ μιάσματος παντὸς καὶ ἀπέχεσθαι βρωτῶν θνησειδίων τε κρεῶν καὶ τριγλῶν καὶ μελανούρων καὶ ᾠῶν καὶ τῶν ᾠοτόκων ζῴων καὶ κυάμων καὶ τῶν ὧν παρακελεύονται καὶ οἱ τὰς τελετὰς ἐν τοῖς ἱεροῖς ἐπιτελοῦντες, « La purification se fait par des rites de purification, des bains, des bassins d’eau lustrale, en se purifiant après des funérailles ou des rapports sexuels et de toute autre souillure, ainsi que qu’en s’abstenant de nourritured’aliments et de viande mortelle, d’aliment ou de chairs issus d’une bête morte, de rougets, de bogues, d’œufs, d’animaux ovipares, de fèves ainsi que de tout ce qu’on interdit dans les sanctuaires lors de la tenue des mystères dans les sanctuaires ». Une grande partie de ces prescriptions se retrouvent dans les règlements sacrés des sanctuaires. Pour toutes ces questions, voir Parker2 2021 (l’édition française du livre paru en anglais en 1988) et la mise à jour dans Parker, 2018, p. 23-33. On trouvera dans ce volume diverses contributions sur le thème de la pureté.
Etienne, 2018, p. 52.
Pimpl, 1994. Voir aussi les réflexions de Cole, 2004, p. 44-47.
Iozzo 1989, Pour la production laconienne archaïque, voir Hamdorf, 1974, p. 47-64, planches XXI-XXX.
Pour Incoronata, cf. Denti 2005 ; pour le sanctuaire de San Biagio, toujours à Métaponte, ThesCRA II, 2004, p. 29. Voir notamment le sanctuaire deAÀ Samothrace découvert dans le sanctuaire des Grands dieux, sous l’état hellénistique : un sanctuaire remontant à la fin du vie siècle où a livré une base de bassin rituel (milieu ve s.) ont été découverts, en compagnie d’un grand nombre d’offrandess : Hall des Chœurs de danseurs et de l’Arsinoeion: Ilieva, 2012..
Voir Pimpl, 1994, p. 82-105 traite des périrrhantéria votifs, relativement nombreux. On ajoutera à ses références Nichols et Wagman 2006, p. 137-138. Le vase n’est pas toujours nommé perirrhanterionpérirrhanterion.
Il. I, 313-314, sur le verbe ἀπολυμαίνω ici utilisé, voir Rudhardt, 1992, p. 48.
Homère emploie ici le verbe χερνίψαντο (I, 449).
Démosthène, XX, Contre Lept., 158 : γράφων χέρνιβος εἴργεσθαι τὸν ἀνδροφόνον, σπονδῶν, κρατήρων, ἱερῶν, ἀγορᾶς, πάντα τἄλλα διελθὼν οἷς μάλιστ’ ἄν τινας ᾤετ’ ἐπισχεῖν τοῦ τοιοῦτόν τι ποιεῖν, voir Rudhardt 1992, p 173.
Contra Rivière, 2016, p. 84, note 16 que nous ne suivrons pas sur ce point.
Sur ces cordes, voir Lavelle, 1982.
Deshours, 2006, texte, ligne 35-39 et p. 109.
Cf. Pollux, VIII, 19 : περισχοινίσαντας δέ τι τῆς ἀγορᾶς μέρος ἔδει φέρειν εἰς τὸν περιορισθέντα τόπον Ἀθηναίων τὸν βουλόμενον ὄστρακον ἐγγεγραμμένον τοὔνομα τοῦ μέλλοντος ἐξοστρακίζεσθαι, « ‘on entourait de cordes une partie de l’agora’ : il fallait que l’Athénien qui le souhaitait apporte dans une endroit délimité le tesson (ostrakon) sur lequel il avait gravé le nom de la personne à ostraciser ». Pour le tribunal, voir à nouveau Pollux, VIII, 141 : περισχοινίσαι δὲ τὸ δικαστήριον, voir aussi VIII, 124. Plutarque (Vies de 10 orateurs, 847A) mentionne un périschoinisma près de l’autel des 12 dieux, sur l’agora. C’est peut-être un de ces lieux.
ThesCRA II, 2004 (Paoletti), VC p. 26-29.
Hippocrate, De la maladie sacrée, I,1IV, 50 : Τὰ γοῦν μέγιστα τῶν ἁμαρτημάτων καὶ ἀνοσιώτατα τὸ θεῖόν ἐστι τὸ καθαῖρον καὶ ἁγνίζον καὶ ῥύμμα γινόμενον ἡμῖν, αὐτοί τε ὅρους τοῖσι θεοῖσι τῶν ἱερῶν καὶ τῶν τεμενέων ἀποδεικνύμενοι, ὡς ἂν μηδεὶς ὑπερβαίνῃ ἢν μὴ ἁγνεύῃ, εἰσιόντες τε ἡμεῖς περιῤῥαινόμεθα οὐχ ὡς μιαινόμενοι, ἀλλ’ εἴ τι καὶ πρότερον ἔχομεν μύσος, τοῦτο ἀφαγνιούμενοι. Περιῤῥαινόμεθα estLe verbe désignant les aspersions, est dérivé ded’où périrrhantérion, qui. Il suppose un geste circulaire, voir Cole, 2004, p. 44-46.
Brulé, 2012, p. 83-90.
Notamment tout le chapitre 1.
Souda sv : Περιστίαρχος, ὁ περικαθαίρων τὴν ἑστίαν καὶ τὴν ἐκκλησίαν καὶ τὴν πόλιν· ἀπὸ τῆς ἑστίας, ἢ τοῦ περιστείχειν. Ἴστρος δὲ ἐν τοῖς Ἀττικοῖς, « Περίστια, φησὶ, προσαγορεύεται τὰ καθάρσια· καὶ οἱ τὰ ἱερὰ καθαίροντες περιστίαρχοι· ἔξωθεν γὰρ περιέρχονται, μαχαιροφοροῦντος ἑκάστου τῶν ἱερῶν, οἰκίαις περιειλημμένοι δημοσίαις, καὶ περίδρομον ἔχοντες. Photios reprend la même source, textuellement, mais avec la variante : ἔξωθεν γὰρ περιέρχονται χοιροφοροῦντες· ἑκάστου τῶν ἱερῶν οἰκίαις περιειλημμένου δημοσίαις. Nous aurions donc, « ils arrivent de l’extérieur et font le tour en portant un porcelet. Chacun des prêtres hiéroi roule autour des maisons publiques ». Sur ces textes, voir Jacobi commentaire au 331 FGrH fr. 16 et Parker, 2021, p. 54. Les hiéroi sont investis d’une charge relieuse ou membres d’un collège sans être des prêtres, cf. Deshours, 2006, p. 77.
Scholie au Contre Timarque d’Eschine (1, 23) : ὁ περικαθαίρων τὴν ἐκκλησίαν διὰ χοίρου ἐπεσφαγμένου καὶ ἄλλων τινῶν, καὶ τὰ καθάρσια λαβὼν ἔρριπτεν εἰς τὴν θάλατταν. Ce texte est plus détaillé, mais porte sur les purifications à l’assemblée du peuple. Presque le même texte dans la scholie à Démosthène, 4, 1b attribuée à Ulpianos.
Cole, 2004, p. 47-48, notamment à cause de l’expression περιτέμνειν χοῖρο.
Voir Bruneau 1970, p. 93 ; par exemple, IG XI,2, 203, 34-57 (daté de 269 av. J.-C.), ligne 34 Ἱεροῦ· χοῖρος παρὰ Πυρραίθου τὸ ἱερὸγ καθάρασθαι∶𐅂𐅂ΙΙΙΙ𐅁, « au mois de Hiéros, un porc acheté à Pyrrhaithos pour purifier le sanctuaire : 2 drachmes quatre oboles et demie ». D’autres comptes enregistrent les mêmes purifications : IG XI,2, 145, 159, 163, 165, 199, 206, 224, 228, 232, 235, 275, 287, 289, ID 290-294, 314, 316, 321, 338, 354338, 354, 371, 372, 382, 396, 440, 444, 447, 456, 459, 461, 463, 465, 490. La dépense de ce rituel est chaque mois la première mentionnée, peut-être parce qu’elle intervient la première dans le temps.
Autres hiéra purifiés : Déméter : IG XI2, 203, A, 32-57 ; ID 290, l. 89 ; ID 440, l. 48 ; 287, l. 68, son sanctuaire est nommé thesmophorion dans 338, l. 44 ; 372, l. 89 ; 461, l. 12 ; le Pythion (IG XI, 2, 145, l. 5) ; un; un abaton (IG XI, 2, 159, l. 41) ; l’Artémision (ID 338, l. 26-27, si la restitution est juste). Pour l’île entière : ID 290, l. 71 ; 372, l. 77,
Pour l’abaton (IG XI, 2, 159, l. 41), les circonstances justifiant une purification sont précisées : ὅτε τὸ ἐγχειρίδι[ον] ἐφάνη, « lorsque le couteau aura paru », autre circonstance spécifiée dans IG XI2, 287, l. 82 pour l’hiéron d’Apollon ὅτε ἀνήχθη ὁ στόλος, « quand on fait prendre le large à la flotte ». Ces circonstances peuvent avoir été exceptionnelles, du moins n’étaient-elles pas régulières. Dans ID 440, l. 40, ces « gardiens de nuit », [νυκ]τοφυλαξίοις, dont le rôle dans les rites est mieux attesté que celui qui consister à assurer la sécurité des lieux, sont chargés de la purification. Dans ID 444, l. 34, un sanglier remplace le porc.
Stroszeck, 2011, p. 64.
Cole, 2004, p. 40.
Voir Croisille, 2010, passim.
Kyrieleis, 2006, p. 27-55, et Beilage, p. 12.
Fruelinghaus, 2011, p. 137-156, avec les figures 16 et 17.
BCH 1973, p. 510-525.
Miliadis, 1955, p. 50-52 ; 1956, p. 262-265 ; 1957, p. 23-26) ; Travlos, 1980, sv. Nymphe, 36 ; Bernardeni et Marchianti dans Greco, 2010, n°1, 41, et surtout Brouskaris, 2002.
Guardicci, 1978, p. 46-48, ead. 1987, p. 133.
Athenian Agora XIX, à partir du numéro 73, souvent avec la précision ὅρος χωρί̣ο̣[υ] ; Finley, 1951.
Par exemple à Chios, BCH 1913, 203-11.
Iliade, II, 695 : Δήμητρος τέμενος, dans le golfe pagasitique, près de Thèbes de Phthiotide, que Strabon pense avoir identifié (cf. Kirk 1985, p. 230) ; VIII, 47, il s’agit du mont Ida de Gargara, consacré à Zeus ; le sanctuaire des sources du fleuve Spercheios Il., XXIII, 148 ; celui d’Aphrodite à Paphos, Od. VIII, 362-366. Homère utilise la formule τέμενος βωμός τε θυήεις pour les sanctuaires de l’Ida, du Spercheios et celui de Paphos.
Dans l’Iliade, le sacrifice fait par Agamemnon en I, 315-316, voir aussi ci-dessus.
Molinier, 1950 ; Parker2 ,2 2021 ; Cole, 2004 et tout le deuxième volume des ThesCRA 2004 ; Blendin 2010 (avec bibliographie générale) et, dernièrement, le supplément 32 à Kernos : Carbon 2018, notamment Parker 2018.
Signalons la position de Rivière, 2016 qui veut descendre l’apparition des rites de purification à l’époque classique et croit que l’apparition des périboles et bornes s’explique par des raisons politiques.
Parker, 2019 (éd. franc.), p. 92-93.
Voir Rougier-Blanc, 2005, p. 168-172.
Plus tard, on verra d’ailleurs ces autels à Zeus Herkeios quitter les maisons pour des sanctuaires autonomes, parfois consacrés aux phratries, où ils disposeront de leur propre temenos. Voir la borne inscrite de Piérie d’un sanctuaire consacré à Zeus Herkios Patrôos et Zeus Ktèsios, BCH, 18, 1894, p. 441-443. Voir aussi le sanctuaire de Zeus Herkeios sur l’acropole, d’après Philochore, cité par Dionys. Hal. De Dinarch. 3.
Bruneau, 1995.
Hésiode, Trav., 732 : ἢ ὅ γε πρὸς τοῖχον πελάσας εὐερκέος αὐλῆς.
Sur ce texte, on verra aussi Cole, 2004, p. 31-33 qui indique que la recommandation d’Hésiode et toutes celles qui suivent dans ce texte ont pour objet de souligner « the importance of segregating human physical processes from the divine. » Pour notre part, ce qui nous importe ici, c’est quand la séparation se fait spatiale.
Le sacré n’est pourtant pas absent de la maison humaine, puisqu’il habite aussi le foyer qui, souvent (mais pas toujours) occupe le centre de la pièce d’habitation. Son approche fait même l’objet d’un tabou sexuel (v. 733), Hestia étant l’une des trois déesses vouées à la virginité (Hymne homérique à Aphrodite, v. 22-30). Les foyers de Zagora d’Andros sont tous entourés de quatre pierres de chant : Cambitoglou et al., 1988, notamment p. 156-158 ; voir Louyot, 2008, p. 223-227.
Van Effenterre et Ruzé, 1994, n° 02, 20 : interdiction seulement dans les sanctuaires panhelléniques, mais elle concerne tous les sanctuaires selon Dém. Contre Lept. 158. Voir note 63.
On se réfèrera aussi au ThesCRA II 2004 (Paoletti), 3c p. 9-11.
Rappelons les textes de base : Thuc., III, 102, 3 ; la loi de Ioulis (Kéos), LSCG 98, Lindos, LLS 91 ; Kos LSCG 154.
Ibid., p. 96-98.
TheCRA II, 2004, II6b, p. 6-7Essai de cartographie funéraire. A paraître.
Morris, 1987.
Pour Argos et Corinthe, voir monvoir mon Essai à paraître ; pour Érétrie, Blandin, 2007.
Jacoby, commentaire à 457 FGrH, p. 310 ; Colli, 1992, p. 15 ; Parker, 2019, p. 215 ; TheCRA II, 2004, II3b, p. 5..
Voir par exemple Donlan, 1989, pp. 129-145 ; Link, 2021, p. 241-245.
Rivière, 2016.
Voir Hegy, 1976, p. 77-87.
Meiggs et Lewis2, 1989, 49, l.10-11.
Iliade, II, 695 : Δήμητρος τέμενος, dans le golfe pagasitique, près de Thèbes de Phthiotide, que Strabon pense avoir identifié (cf Kirk.The Iliad : a Commentary I, Cambridge 1985, p. 230) ; VIII, 47, il s’agit du mont Ida de Gargara, consacré à Zeus ; le sanctuaire des sources du fleuve Spercheios, Il., XXIII, 148 ; celui d’Aphrodite à Paphos, Od., VIII, 362-366. Homère utilise la formule τέμενος βωμός τε θυήεις pour les sanctuaires de l’Ida, du Spercheios et celui de Paphos. On ajoutera que Sarpédon compare les privilèges reçus par les siens auprès des Troyens à ceux que reçoivent des dieux, et parmi ces privilèges, figure celui de recevoir un domaine : XII, 313.
Voir maintenant Probert et Dickey, 2015.
Gernet, 1932, p. 166.
Gauthier, 1972, p. 226.
Xen. Anabase, V, 7-13, voir, sur le modèle des paradis perses qui aurait inspiré Xénophon, et aussi les différences, Allier, 1998, p. 1-14, contra Brulé, 2012 qui considère l’hypothèse du modèle perse non pas fausse, mais inutile, p. 218-220. Ample commentaire du texte, mais pas de l’inscription, dans Brulé, 2012, p. 98-109, qui insiste sur le côté exploitation d’un domaine privé, en même temps qu’un lieu sacré, et invite à distinguer ce qui relève du domaine dont Xénophon est propriétaire et le domaine sacré à proprement parlé, le second étant inclus dans le premier. Pour notre part, nous ne suivrons aucun de ces auteurs quand ils affirment que le domaine de Xénophon n’était pas délimité. En effet, dans la mesure où il s’agit, au départ, d’une propriété privée, il est au contraire tout à fait possible, voire vraisemblable, que le domaine fût borné, même si l’historien athénien ne le mentionne pas. Le parallèle de LSCG 86 évoqué ci-dessus, gravé directement sur une borne, va dans ce sens.
Le monnayage en or d’Athènes de 407-406 vient de la fonte des Nikai consacrées, cf. Thompson, 1970 qui a pu évaluer le nombre minimum de statues et la quantité de drachmes correspondante.
Par exemple IG IX,1² 3, 683. Le Locrien Ophélion, fils d’Ophélion, de Physkeis (seconde moitié du IIe iie s. av. J.-C.) affranchit Philatairo : ἱερὸς καὶ ἀνέφ<α>π<τ>ος καὶ ἐλεύθερος ἔστω Φιλέταιρος, « qu’il soit sacré, indépendant et libre ». Ici, hiéros, sacré, est peut-être un équivalent de la mention habituelle, ici manquante, ὁ παρατυχὼν κύριος ἔστω συλέων, qui autorise l’un des présents à la cérémonie de procéder à la saisie de la personne de l’ancien esclave, au cas où quelqu’un voudrait la ramener à son ancien statut et la mettre à son service. Elle serait en effet « saisie » au profit de la déesse (ici Athéna Ilias), donc remise en liberté. Voir Darmezin, 1999.
Voir les nombreux exemples dans Choix, nos 127-137. Le premier tome des affranchissements est paru : Mulliez, 2018.
Mulliez indique qu’il y a à Delphes 7 affranchissements par consécration sur 1300 textes, cf. Choix p. 127. Ex. Mulliez, 2018, n° 37 = SGDI II 2082, l. 5, mais ce statut n’est obtenu qu’après la mort du maître. Il me signale aussi, et je l’en remercie vivement (voir son lexique à paraître, s.v. ἱερός), l’opinion de Bömer, 1981, pour qui l’esclave est sacré même dans les affranchissements par vente, puisqu’il devient « Eigentum des Gottes », propriété du dieu. Dans ce cas, le caractère sacré de l’esclave affranchi serait implicite. Mais les dieux ont des propriétés en dehors des domaines sacrés. Cette interprétation ne s’impose pas.
Rigsby, 1996. Voir aussi ThesCRA III 2005, 6e p. 217-236 (U Sinn), avec bibliographie antérieure, notamment les recherches de Chaniotis et de Sinn, auxquelles on ajoutera Chaniotis 2007.
Le dossier a été rassemblé par Robert,, 1948, p. 33-42, à propos de celle de Beyoba (Hiérocésarée). On ajoutera SEG 39, 1290 [Sardes, vers 44 av. J.-C.].
Qui reprend Meritt, 1931, n° 22. L’inscription a été trouvée près de la fontaine sacrée.
P. Oxy. 10 1258. Ce serment est daté de 45 ap. J.-C.
Homolle, BCH 26, 1902, p. 320 ; Pouilloux FD III, 4, n° 512. Voir aussi Rigsby, 1996, p. 70, qui donne les parallèles et date l’inscription de l’époque hellénistique ou romaine d’après la forme des lettres. L’appartenance du bloc au péribole semble établie, d’après Pouilloux. Φύκτιμον est une variante de φύξιμον. Voir aussi l’inscription des mystères d’Andania, ci-dessous.
IG V,1 1390 (=LSCG 65) institue un lieu refuge pour les esclaves à un emplacement que devront montrer les desservants du culte. Ce lieu ne correspond pas à tout l’espace couvert par le Karneiasion, le sanctuaire d’Apollon où l’on célébrait les mystères, mais une zone plus limitée : φύγιμον εἶμεν τοῖς δούλοις. τοῖς δούλοις φύγιμον ἔστω τὸ ἱερόν, καθὼς ἂν οἱ ἱεροὶ ἀποδείξωντι τὸν τόπον, καὶ μηθεὶς ὑποδεχέσθω τοὺς δραπέτας μηδὲ σιτοδοτείτω μηδὲ ἔργα παρεχέτω· « Qu’il y ait un lieu refuge pour les esclaves. Pour les esclaves que le sanctuaire soit un refuge, dans les limites que les hiéroi indiqueront pour ce lieu ». Voir Deshours, 2006, notamment les pages 109-111. En revanche, le décret de la cité de Delphes (seconde moitié du iiie s. av. J.-C) accordant l’asylie au sanctuaire d’Apollon pythien de Chalcédoine dans un espace délimité par des stèles, Choix n° 74 semble concerner la totalité du sanctuaire.
Voir le décret amphictionique sur le sanctuaire d’Apollon au Ptoion CID 4, 76, Rigsby 1996, p. 65 : εἶναι δὲ καὶ ἄσυ/λον τὸ ἱερὸν τοῦ Ἀπόλλωνος τοῦ Πτωΐου τὸ ἐν Ἀκραιφίοις, ὡς ἂν/ αἱ στῆλαι ὁρίζωσι, καθάπερ τὸ ἐν Δελφοῖς· τὴν δὲ λοιπὴν χώ/ραν τὴν ἱερὰν τοῦ Ἀπόλλωνος τοῦ Πτωΐου μὴ ἀδικεῖν μηδένα, « que le sanctuaire d’Apollon Ptoïon à Akraiphia soit un lieu d’asyle, selon les limites qu’indiquent les stèles, comme celui de Delphes. Quant au reste du territoire sacré d’Apollon Ptoion, que personne ne lui fasse du tort ». Un texte qui distingue le « territoire d’Apollon » d’un territoire d’Apollon distinct. À Delphes toutefois, les limites du sanctuaire sont indiquées par les périboles, non par des stèles, sauf pour le phuktimon.
Voir note précédente. Un autre exemple complexe est le sanctuaire d’Athéna Aléa sur lequel Christophe Chandezon prépare une publication très saisissante sur les divers espaces qu’il faut y distinguer.
Strabon, IV, 641.
Robert, ibid. ; Tac., Ann. III, 62.
L. 35-37 : « Que les desservants du culte [hiéroi] n’autorisent personne à planter sa tente dans un tétragone de plus de trente pieds, ni d’entourer les tentes avec des couvertures de cuir ou des rideaux, et que, dans ce lieu que les desservants auront entouré de bandelettes, qu’ils ne laissent personne de ceux qui ne sont pas desservants planter leur tente. Que les non-initiés ne s’introduisent pas dans ce lieu qui aura été entouré de bandelettes. Que l’on place des bassins d’eau. Qu’on indique par écrit tout ce dont on doit se purifier et tout ce qu’il faut éviter d’emporter en s’y introduisant », σκανὰν δὲ μὴ ἐπιτρεπόντω οἱ ἱεροὶ μηθένα ἔχειν ἐν τετραγώνωι μείζω ποδῶν τριάκοντα, μηδὲ περιτιθέμεν ταῖς σκαναῖς μήτε δέρρεις μήτε αὐλείας, μηδ ᾧ ἂν τόπωι περιστεμματώσωντι οἱ ἱεροί, μηθένα τῶν μὴ ὄντων ἱερῶν ἔχειν σκανάν. Μηδὲ παρερπέτω μηθεὶς ἀμύητος εἰς τὸν τόπον, ὅν κα περιστεμματώσωντι. Χωραξάντω δὲ καὶ ὕδρανας. ἀναγραψάντω δὲ καί, ἀφ’ ὧν δεῖ καθαρίζειν καὶ ἃ μὴ δεῖ ἔχοντας εἰσπορεύεσθαι. Ces bassins d’eau sont l’équivalent des périrrhantéria qui délimitent des espaces sacrés. Pour ce passage, voir Deshours, p. 109, et Rudhardt, 1992, p. 229.
L. 99 οἱ ἱεροὶ τόπον ἀποδειξάντω, ἐν ᾧ πραθήσεται πάντα, « Que les hiéroi délimitent un espace dans lequel toutes les transactions auront lieu » (trad. Deshours).
Voir Hellmann, 2006, p. 177-179.
PAE 1910.105-107 ; Knigge, 1988, p. 103-104, fig. 97, voir dernièrement Stroszeck, 2010, p. 55-83.
IG I³ 1066.
Voir Bruneau,1970, p. 46.
LSCG 154 I, 22 : la prêtresse doit se purifier, au cas où elle commettrait une série d’interdits dont celui de pénétrer dans un hérôon : μηδὲ παρ’ ἥρωνα ἔσθεν μηδὲ ἐπιβαίνειν ἐ̣[φ’ ἡρῶιον.
Ibid., p. 229.
Xénophon, Anabase, II, 7 : Πάντῃ γὰρ πάντα τοῖς θεοῖς ὔποχα καὶ πάντων ἴσον οἱ θεοὶ κράτουσι.
Autres exemples : le produit d’une amende dans SEG 53, 565, même chose dans l’acte d’affranchissement de Stiris, IG IX,1 34.
Brulé, 2012, p. 178.
Ibid., p.165.
Exemple la hache de Kuniskos, IG XIV 643.
Sur ce vocabulaire, voir Feyel, 2006.
Cf. le règlement sacré de Iasos (LSAM 59, l.7-8), stipulant que quiconque endommagerait ou effacerait le texte de la stèle, πάσχετω ὠς ἱερόσυλος « subira le sort réservé au voleur sacrilège ».
Voir Holtzmann, 2003, p. 91-93 pour l’histoire du vieux temple d’Athéna après les guerres médiques.
Voir sur cette question Luce, 2010 ; Oulié, 2017 ; Luce, 2018.
Luce, 2011.
On se réfèrera à mon article Luce, 2011. On observera que des processus très similaires s’observent ailleurs, comme P. Y. Milcent l’a mis en évidence pour les dépôts métalliques, sans doute votifs, du monde celte : Milcent, 2017.
Comme le fait Bruit Zaidman, 2001, mais sur ce point voir surtout Patera, 2012, chapitre II, qui, tout en récusant le terme de contrat dans la relation d’offrande, admet une forme de réciprocité, mais considère que l’essentiel dans l’acte d’offrir quelque chose au dieu est le geste (p. 76). Nous pensons qu’une étude de la défonctionnalisation permet de repenser cet « art commercial », ἐμπορικὴ τεχνή (Plat. Euthyd. 14e) de l’offrande.
Harrell et Driessen, 2015, surtout, p 104-11, mais la nature cultuelle des vestiges n’est pas démontrée de façon incontestable.
Denti, 2014 ; voir aussi Tirloni, 2014, qui fait le point utilement sur ces questions.
On attirera notamment l’attention sur la présence d’un four de potier sur les lieux, qui peut expliquer la présence des bassins rituels.
Voir principalement Frielinghaus, 2011, les pages p. 130-184 pour les modes d’exposition des casques, et 185-209 pour les déformations intentionnelles et les réutilisations.
Parmi ses nombreux travaux, on signalera particulièrement, sur ce sujet, Graells i Fabregat, 2016, p 149-160, qui porte sur les processus de destruction des cuirasses à Olympie, id. 2017 qui propose une synthèse des modes de défonctionnalisation des armes, p. 163-177.
Ibid., p. 1-131-132
Ibid., p. 135.
Frielinghaus, 2011, p. 156 ; pour l’emplacement des trophées d’après les lieux de découvertes, p. 161 ; pour les trous de poteaux, principalement au sud du stade, p. 162-163.
Frielinghaus, 2011, p.159.
Voir surtout Graells i Fabregat, 2016.
On notera toutefois que ces décompositions ne relèvent pas toujours de la défonctionnalisation, car la pratique consistant à porter sur le champ de bataille des demi-cuirasses par mesure d’économie est bien attestée par les sources littéraires et épigraphiques : Plutarque, Sur le génie de Socrate 576D ; Pollux, Onomastikon 1, 134 ; 10, 142 ; Longus, 1, 28, 30 ; Polyen, Strat. 4, 3. Pour les sources épigraphiques IG IX, 12, attribue un per diem de deux drachmes aux soldats qui possèdent une panoplie entière, et de seulement neuf oboles, soit moins de la moitié, à ceux qui ne possèdent qu’une demi-cuirasse, mais la lecture du mot est incertaine. Même distinction, chez Hatzopoulos, 1996, texte 12, BI, l. 7 ; SEG 19,129, mais cette fois le rapport est bien de 1 drachme pour deux. On peut donc penser qu’à cette époque, le port de demi-cuirasses était fréquent. Pour celles offertes aux dieux dans les inventaires des sanctuaires, voir SEG 19,129, l. 2. Mais R. Gaells i fabregat Fabregat m’indique (communication orale) qu’on peut distinguer les cuirasses volontairement décomposées de ces demi-cuirasses par les marques visibles sur les objets. On les observe ces décompositions surtout sur les cuirasses archaïques, tandis que l’usage des demi-cuirasses semble s’être développé plus tardivement, surtout à l’époque hellénistique.
Frielinghaus, 2011, p.170-184.
Ibid., p. 185-205.
Amandry, 1991 p. 191-226.
Un fragment de ce type a été employé dans la base du trépied de Platées.
Pemberton, 2020, p. 28-338.
Périrrhantéria et autels miniatures : Nichols et Wagman, 2006, p. 137.
Prêtre, 2014.1, p. 539 à 557 ; 2012, p. 31-38.
Pouilloux, 1960, n° 37.
Ibid., p. 547.
ID 1417A, col. II (157).
Patera, 2012, p. 91-97 ; Prêtre, 2014.2, p. 35-41.
Patéra, 2012, p. 83-91défend l’idée d’une inaliénabilité des objets sacrés.
Anthologie, VI, 2 : Τόξα τάδε πτολέμοιο πεπαυμένα δακρυόεντος.
Théognis, 1179-80 : Κύρνε, θεοὺς αἰδοῦ καὶ δείδιθι, τοῦτο γὰρ ἄνδρα εἴργει μήθ’ ἕρδειν μήτε λέγειν ἀσεβῆ.
Koch Piettre, 2005.
Ταῦτα δ’ ἐστὶ θεῖα, ὥστε μηδὲν διακρίνοντα τὸ νούσημα θειότερον τῶν λοιπῶν νουσημάτων νομίζειν, ἀλλὰ πάντα θεῖα καὶ ἀνθρώπινα πάντα.
Libanios, Discours, 30, 10 (Sur les sanctuaires) : Καὶ τοῖς γεωργοῦσιν ἐν αὐτοῖς αἱ ἐλπίδες ὅσαι περί τε ἀνδρῶν καὶ γυναικῶν καὶ τέκνων καὶ βοῶν καὶ τῆς σπειρομένης γῆς καὶ τῆς πεφυτευμένης. Ὁ δὲ τοῦτο πεπονθὼς ἀγρὸς ἀπολώλεκε καὶ τῶν γεωργῶν μετὰ τῶν ἐλπίδων τὸ πρόθυμον· μάτην γὰρ ἡγοῦνται πονήσειν τῶν εἰς δέον τοὺς πόνους ἀγόντων ἐστερημένοι θεῶν. On comparera, à l’autre bout de la chronologie, à Hésiode, Travaux, 748-749.
Plat., Grand Hippias, 288c-289a ; Rép. X, 601d.
Cic., De nat. deorum, II, 132 : Enumerari enim non possunt fluminum oportunitates, aestus maritimi simul cum luna accedentes et recedentes, montes uestiti atque siluestres, salinae ab ora maritima remotissimae, medicamentorum salutarium plenissumae terrae, artes denique innumerabiles ad uictum et ad uitam necessariae. Iam diei noctisque uicissitudo conseruat animantes tribuens aliud agendi tempus, aliud quiescendi.
Entretiens, I, 29 ; 26, 15 ; II, 10, 3 etc.3 etc.
Bergquist, 1967.
Cette question sera examinée plus à fond dans mon ouvrage à paraître sur la Ville de Delphes I.
Milcent, 2017 ; pour l’absence de dépôt d’arme dans l’Alphée ou le Cladéos à Olympie, voir Frielinghaus, 2011, p. 167.
Sur Plutarque et son rapport au sacré dans le sanctuaire de Delphes, voir Frazer, 2018.
Haut de page