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HomeNuméros109Terra e territorio nella Sicilia ...Conclusions et perspectives

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  • 1 Nous remercions chaleureusement Stefania De Vido pour son accueil et l’excellent séjour passé parmi (...)

1Terre et territoire, deux notions que Stefania De Vido1 a parfaitement définies dans l’article qui ouvre ce dossier réunissant les sept communications qui furent présentées lors du colloque organisé à l’Università Ca’Foscari de Venise le 30 et 31 mars 2017. Terra e territorio in Sicilia tra VI e IV sec. a.C., tel en était le sujet, un sujet qui prend tout son sens dans le contexte sicilien et qui peut aujourd’hui bénéficier des avancées de l’archéologie et d’un renouvellement des problématiques consacrées notamment à la question de la terre dans le monde grec. Notre propos n’est pas de revenir sur ces différentes études, mais plutôt d’en cerner quelques lignes de force qui pourront ouvrir de nouvelles perspectives.

2Reprenant à son compte l’approche particulièrement fine d’Ettore Lepore, Stefania De Vido distingue très justement la terre, en tant que « ressource primaire » indispensable à la survie de toute cité et communauté, du territoire, comme « lieu d’exercice du pouvoir », comme espace où se projettent ces mêmes communautés aussi bien du point de vue politique qu’économique, social ou culturel. L’historienne introduit également un troisième critère d’étude tout aussi intéressant, celui du paysage, comme « témoignage d’élection des processus de transformation ». Car considérer le lien entre terre et territoire sur plus de trois siècles revient à s’interroger sur la forme la plus concrète de ces transformations, leur inscription dans un paysage qui, loin d’être immuable, peut être restitué et reconstitué par l’archéologie. Celle-ci est en effet la mieux placée pour donner à voir à des échelles différentes les processus d’occupation, d’exploitation et de contrôle d’un territoire. C’est en tout cas ce que montrent les campagnes de fouilles et de prospections qui ont été réalisées pendant plus de six ans par l’équipe « Laboratorio di Storia, Archeologia, Epigrafia e Tradizione dell’Antico » de la Scuola Normale di Pisa. Elles ont porté sur le territoire communal d’Entella et abouti à un phasage très précis de l’évolution de son occupation et de son organisation à une échelle micro-régionale. Leurs résultats, qui sont en cours de publications, montrent une étroite relation entre cité et territoire – aussi bien pour Entella que pour d’autres centres de plus petite taille qui existaient dans la région – ainsi qu’une trajectoire commune entre ces deux entités au cours de la longue période prise en compte. C’est à une échelle plus macro-régionale que nous invite l’analyse de Stefano Vassallo qui, à travers plusieurs dossiers bien documentés, fait une synthèse des profondes transformations de la Sicile centro-occidentale entre le vie et le ive siècle. Il note du reste que cette période est « une phase historique extraordinairement vitale et dynamique », et qu’il faut attendre le Moyen Âge, notamment la période de domination musulmane puis normande, pour observer des bouleversements équivalents. Si la cité d’Himère offre un point d’appui incomparable grâce aux travaux de Stefano Vassallo et de son équipe, c’est bien toute cette région où cohabitaient des populations différentes (Grecs, Puniques, Sicanes) qui peut aider à comprendre les dynamiques qui ont prévalu dans l’occupation des territoires, et par-delà dans l’organisation des échanges. Mis en parallèle, ces deux dossiers confirment le caractère indéfectible du lien qui unit cité et terre, cité et territoire. Ils éclairent aussi un autre facteur tout aussi essentiel : l’insertion de ces territoires dans des réseaux d’échanges à plus large échelle. Ainsi, on peut retenir à titre d’exemple le poids des relations commerciales entre le territoire d’Entella et la Campanie méridionale dès la fin du ve siècle, à un moment où deux emporia puniques Palerme et Solunto commencent à avoir un rôle déterminant dans les échanges entre l’éparchie carthaginoise et la sphère tyrrhénienne.

  • 2 Voir sur ce point les travaux de Michel Gras et Henri Tréziny dont les publications sont des référe (...)

3L’une des singularités de la Sicile a longtemps été celle d’être une terre de colonisation, phénomène qui a beaucoup occupé les historiens depuis plusieurs décennies. Le processus colonial comporte en lui-même deux étapes différentes : d’un côté, le partage, la division de la terre en lots, ce qui suppose de « mesurer » la terre ; d’un autre côté, la répartition des lots, ce qui accorde ou pas à chaque colon un droit de propriété. La première étape, qui a été bien mise en évidence pour la cité de Megara Hyblaea2 par exemple, s’inscrit pleinement dans la longue tradition de l’arpentage que Grecs et Romains ont partagée. Dans sa remarquable analyse de l’œuvre du poète Callimaque, Ivan Matijašic montre comment poésie et science s’y rejoignent et servent à représenter le monde, en s’appuyant toutefois sur des traditions scientifiques et des pratiques qui empruntent à la fois à la géométrie et la géodésie grecques et à des systèmes de mesure égyptiens.

4Mais de la théorie à la pratique, il y a toujours un pas difficile à franchir. De fait, diviser ne signifie pas répartir avec équité, ce qui paraît encore plus évident dès lors que des flux de colons n’ont cessé d’arriver dans les cités nouvellement créées. Dès les débuts de la colonisation, les textes évoquent le problème des epoikoi, une catégorie qui mériterait d’être analysée de manière plus approfondie. L’impact qu’eut leur arrivée parfois massive dans les jeunes colonies fut déterminant, puisque ces jeunes cités étaient alors en quête d’une réelle communauté politique, culturelle et sociale. Il serait nécessaire de réexaminer toute la terminologie grecque autour de l’apoikos, epoikos et synoikos de manière à tenter une nouvelle périodisation de ces phénomènes, comme le laissent supposer les exemples symptomatiques des Phocéens ou des Samiens en Italie du Sud et en Sicile.

5De la même manière, il serait utile de revenir, comme le fait Flavia Frisone, sur le phénomène de création de colonies de seconde, voire de troisième génération. Le terme de « secondaire » nous semble toutefois mal approprié en français, dans la mesure où il introduit une forme de hiérarchie entre métropole et colonie qui n’est guère pertinente. Ce phénomène qui commence là encore très tôt en Sicile n’en reste pas moins le signe d’une prise de conscience de la nécessité absolue d’occuper de plus en plus de territoires, et d’intégrer de nouveaux réseaux d’échanges essentiels à la survie de ces nouvelles communautés, dont la principale volonté sera de s’affranchir pour la plupart d’entre elles de leurs métropoles. Mais une nouvelle fois, la diversité des situations empêche toute généralisation : toute colonie qu’elle fût de première ou de seconde génération a eu sa propre histoire et dans ces conditions, il ne peut y avoir un modèle exclusif de tout autre.

6Des difficultés de terminologie se posent aussi dans l’examen des quelques inscriptions relatives à la question de la terre et du territoire. Ainsi pour la « loi » d’Himère, qu’Olga Tribulato analyse de façon très érudite et passionnante, il est clair que l’enjeu interprétatif vient justement des acceptions de termes comme phyla/phylai et phratrai, ce dernier étant pour la première fois employé dans une inscription. À l’issue de sa démonstration, Olga Tribulato renverse les données d’interprétation habituelles en voyant dans cette inscription un texte qui était destiné non pas à un processus de distribution nouvelle, comme le veulent la plupart des interprétations actuelles, mais qui était plutôt une garantie pour défendre une distribution des terres en adéquation avec les principes existants. De la même manière, Alessia Di Martino revient sur le sens à donner à des termes tels que gamoroi, mot qui figure sur une inscription du début du ve siècle probablement trouvée à Casmenai. Elle met surtout en évidence le fait que, même si les sources sont en nombre extrêmement limité, elles donnent à voir des processus de territorialisation mais aussi de déterritorialisation qui eurent des conséquences directes sur la « conscience identitaire du citoyen ». Réinterroger les documents épigraphiques et l’ensemble du corpus historique paraît donc nécessaire pour comprendre quels ont été les rapports de force qui se sont imposés et parfois maintenus dans chacune des cités, ainsi que déterminer ce qui a véritablement contribué à la constitution d’un corps civique.

  • 3 Voir entre autres Péré-Noguès, 2011.

7Une autre question que Stefania De Vido évoque dans son article est celle des « indigènes », celle de ces populations locales sur lesquelles les sources sont peu bavardes à l’exception notable de quelques épisodes, tels que la révolte de Doukétios3. Des siècles d’historiographie ont eu tendance, il est vrai, à gommer – voire à nier – leur place dans la géopolitique de l’île. Pourtant, la question de leur propre rapport à la terre et au territoire gagnerait à être approfondie. Reléguées dans le camp des éternels vaincus, ces populations n’ont pas non plus vécu comme isolées, ou en marge, des cités, mais au contraire, elles ont certainement eu une influence sur leur histoire. Des pistes stimulantes sont d’ailleurs proposées par Stefania De Vido, en particulier celle d’analyser leur rôle comme force de travail dans les cités grecques auxquelles ils furent intégrés. En définitive, penser le rapport entre terre et territoire revient à observer l’évolution des cités siciliotes à deux niveaux : celui de la cité proprement dit avec l’ensemble des forces qui structuraient la communauté, et celui de la cité dans ses relations avec les autres populations qu’elles soient grecques ou non grecques, populations qui ont aussi été des partenaires essentiels de leur histoire.

  • 4 Thuc. VI, 17, 2-3 (traduction J. de Romilly).
  • 5 Diod. XIII, 84, 3 (traduction personnelle).

8Terre d’apoikiai, la Sicile fut aussi considérée comme une terre de conquête : dès le vie siècle, plusieurs événements montrent la mise en œuvre progressive de processus de conquête qui vont affecter plusieurs cités et avoir d’énormes répercussions sociales, notamment sur la cohésion communautaire. À ce sujet, il peut être utile de rappeler le discours polémique qu’Alcibiade aurait prononcé au moment des préparatifs de l’expédition des forces athéniennes en Sicile. Voici ses paroles telles que Thucydide les rapporte : « Les cités y sont très peuplées (polyandreîn), mais de masses hétérogènes (ochloi xummeiktoi), et changements (metabolai) ou nouvelles admissions de citoyens (epidochai) s’y opèrent facilement. ». Et plus loin d’ajouter : « Par suite, nul n’ayant le sentiment qu’il s’agit de sa vraie patrie ne s’y est procuré ni des armes pour se défendre personnellement, ni une installation régulière pour sa vie dans le pays. Chacun ne cherche qu’à mettre à sa portée ce qu’il suppose pouvoir prendre à la communauté, soit grâce à l’ascendant de sa parole, soit par des procédés révolutionnaires, quitte à aller, s’il ne réussit pas, habiter ailleurs »4. Pour Alcibiade, ces cités seraient des coquilles vides, des cités sans véritables citoyens, vu leur attachement très relatif à leur défense et par conséquent leur manque de solidarité communautaire. Certes, le ton est volontiers dévalorisant et stigmatisant, mais cette image devait être partagée par nombre d’Athéniens. Or, cette idée de « masses hétérogènes » peut être mise en résonance avec la description que Diodore de Sicile fait de la population d’Agrigente dans la dernière décennie du ve siècle, c’est-à-dire à la veille de la première guerre gréco-punique : « À cette époque, les citoyens d’Agrigente étaient plus de vingt mille, et maintenant avec les étrangers résidents (oi katoikoî xénoi) pas moins de deux cent mille. »5 Même si les chiffres sont discutables, c’est le rapport entre citoyens et population résidente qui laisse percevoir les enjeux démographiques et politiques que la pression d’une population libre – mais non citoyenne – pouvait faire peser sur une cité aussi puissante et opulente que l’était Agrigente. Or, à l’inverse du discours d’Alcibiade, cherchant à démontrer que dans ces cités, l’hétérogénéité de leur propre population conduit fatalement à des staseis à répétition, c’est l’image d’une cité inclusive qui ressort pour Agrigente, puisque c’est l’ensemble de la population, quel que soit le statut de ses habitants, qui assure la prospérité de la cité.

  • 6 Plat. Lettre, VIII, 353e (traduction J. Souilhé, CUF).
  • 7 Plut. Timoléon, 1, 2-3 (traduction A.-M. Ozanam).
  • 8 Arist. Les Politiques, V, 1303a25-26.
  • 9 Arist. Les Politiques, V, 1303a27-28 (traduction P. Pellegrin).
  • 10 Arist. Les Politiques, V, 1303a38-b2 (traduction légèrement modifiée).
  • 11 Arist. Les Politiques, III, 1275a23 : « Un citoyen au sens plein ne peut pas être mieux défini que (...)
  • 12 Thatcher, 2012, p. 73-90.
  • 13 Pour une relecture stimulante de la définition du citoyen chez Aristote, Bok, 2005, p. 7-40. Sur la (...)

9Si l’on s’en tient maintenant à la lecture que certains philosophes ont pu avoir de l’histoire de la Sicile aux ve et ive siècles, la menace principale qui pesait à leur sens sur ces cités était de nature essentiellement culturelle, comme l’illustre le célèbre texte de Platon évoquant le danger de « la mort de la langue grecque pour toute la Sicile tombée sous quelque pouvoir et domination de Phéniciens ou d’Osques »6. Il dénonce clairement le processus de délitement, voire de dilution, de l’identité grecque des anciennes apoikiai et la menace d’un « métissage » culturel qui, au moment où il écrit, était pourtant à l’œuvre depuis des décennies. Quelques siècles plus tard, c’est Plutarque qui reprend à son compte ce sinistre bilan lorsqu’il décrit la situation de Syracuse à la veille de l’expédition de Timoléon sur l’île : « [Syracuse] passait continuellement d’un tyran à un autre, et tant de maux l’accablaient qu’elle devint presque un désert. Quant au reste de la Sicile, une partie était, en raison des guerres, totalement ruinée et privée de cités ; celles qui subsistaient étaient, pour la plupart, occupées par des Barbares de toutes origines, et par des militaires sans solde, qui acceptaient facilement tous les changements de pouvoir. »7. En lançant une nouvelle politique de recolonisation de l’île, le chef corinthien devait pourtant suivre les traces de ses prédécesseurs syracusains, au premier chef desquels Gélon ou Denys l’Ancien. Entre le témoignage de Platon et le récit de Plutarque, s’intercale la réflexion d’Aristote qui, lui aussi, a retenu comme exemple le contexte de Syracuse pour expliquer les divers facteurs susceptibles d’engendrer la sédition dans la cité : l’absence de « communauté ethnique » (to mè homophulon) et de coalescence (sumpneusis)8. Et le philosophe de Stagire précise : « C’est pourquoi parmi ceux qui ont, jusqu’à présent, accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux (sunoikoi) ou pour les agréger à la cité (epoikoi), la plupart ont connu des séditions »9. Élargir le corpus civique revient donc à introduire dans la cité un facteur de séditions futures. Plus loin dans sa réflexion, il cite à nouveau le cas de Syracuse : « Les Syracusains, après la période des tyrans, ayant fait citoyens des étrangers (xenoi) et des mercenaires (misthophoroi), connurent des séditions et en vinrent aux armes. »10 Nul doute que le contexte historique auquel Aristote fait référence implicitement est celui de la chute des Deinoménides, puisque la revendication des mercenaires/neopolitai était celle de pouvoir accéder aux magistratures, et donc de jouir de leur statut complet de citoyen11. La diversité ethnique et culturelle des groupes qui composaient ces cités semble avoir joué à ses yeux un rôle déterminant12, même s’il semble ignorer que dans le cas des mercenaires, ceux-ci avaient acquis des biens. La position d’Aristote répond néanmoins à la définition canonique qu’il donne du citoyen, à savoir l’accès aux magistratures et aux fonctions judiciaires, deux critères qui sont pour lui la marque d’une citoyenneté pleine et entière. Comme pour Platon, tout élargissement du corps civique amène en toute logique à rompre les équilibres, l’harmonie qui règle la vie en cité. Au fond, ce qui semble intéresser le philosophe, c’est ce qui fait le « commun », ce qui construit la cité et la pérennise13. Or le cas des cités siciliotes offre le paradigme d’une situation inverse, puisque ces cités sont perçues comme étant dans un état de perpétuelle reconfiguration du fait de leur histoire propre, mais aussi d’une dynamique coloniale qui semble avoir persisté tout au long des siècles considérés. Pour autant et si l’on suit la logique de Platon ou même d’Aristote doivent-elles être perçues comme des cités sans « vrais » citoyens ?

  • 14 Nous avons présenté durant le colloque une analyse sur cette thématique qui devrait être publiée pr (...)
  • 15 De Vido, 2013, p. 152-156.
  • 16 Nous pensons au cas singulier de Dexippe le Lacédémonien qui, en tant qu’agent recruteur, prit du s (...)

10C’est enfin dans ce contexte que doit être réfléchi ce qu’Yvon Garlan appelait « la vocation politique des mercenaires », phénomène auquel nous avons consacré plusieurs publications14. Cette « vocation » a induit un rapport complexe au modèle civique et au territoire que ces troupes stipendiées avaient à contrôler. Si Syracuse apparaît comme une puissance hégémonique en Sicile dès le ve siècle, la même ambition impérialiste a longtemps été affichée par beaucoup d’autres cités, ce qui entraîna une sourde concurrence intimement liée au rapport que chacune d’entre elles avait avec son propre territoire. Dès lors que la volonté d’une cité était de se projeter sur de vastes territoires, cela l’obligeait à occuper physiquement de grands espaces, rôle assumé par les mercenaires, mais aussi à attirer de nouveaux habitants ; à plus ou moins brève échéance et pour assurer son emprise territoriale, elle devait procéder à de nouvelles distributions de terres. La redéfinition de la cité comme état territorial15 eut ainsi des conséquences directes sur la communauté civique. C’est dans ce contexte que doit s’interpréter le rôle des mercenaires, mais aussi de tous les étrangers quelles que furent leurs origines et leurs fonctions dans ces cités. En définitive, si l’approche théorique d’Aristote distingue bien misthophoroi et xenoi, elle relègue au second plan la notion historiquement attestée de « résidents étrangers » (oi katoikoî xénoi). Or c’est justement cette notion, encore mal définie comme catégorie d’analyse, qui semble englober toutes les questions relatives à la composition du corps civique et à son unité. Dans ce contexte, les mercenaires qui continuaient à exercer leur métier sur l’île disposaient du même statut que celui des « résidents étrangers » évoqués par Diodore de Sicile16. À travers le cas des mercenaires se dessine probablement un trait d’union entre le territoire et la cité, mais aussi entre un passé colonial et un présent dans lequel ces cités n’ont jamais renoncé à l’acquisition de nouvelles terres.

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Bibliography

Azoulay, V., 2014, Repenser le politique en Grèce ancienne, Annales (HSS), 69-3, p. 605-626.

Bok, J.H., 2005, Becoming citizens. Some notes on the semantics of “Citizen” in archaic Greece and classical Athens, Klio, 87-1, p. 7-40.

Bettalli, M., 2013, Mercenari. Il mestiere delle armi nel mondo greco antico, Rome.

De Vido, S., 2013, Le guerre di Sicilia, Rome.

Garlan, Y., 1989, Guerre et économie en Grèce ancienne, Paris.

Péré-Noguès, S., 1998, Un mercenaire grec en Sicile (406-405) : Dexippe le Lacédémonien, Dialogues d’Histoire Ancienne, 24-2, p. 7-24.

Péré-Noguès, S., 2004, Citoyenneté et mercenariat en Sicile à l’époque classique, Pallas, 66, p. 145-155.

Péré-Noguès, S., 2011, Diodore de Sicile et les Sikèles : histoire et/ou mémoire d’un « ethnos » et de son « héros » Doukétios, dans S. Collin-Bouffier (dir.), Diodore d’Agyrion et l’histoire de la Sicile, Dialogues d’Histoire ancienne, p. 155-170.

Thatcher, M., 2012, Syracusan identity between tyranny and democracy, BICS, 55-2, p. 73-90.

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Notes

1 Nous remercions chaleureusement Stefania De Vido pour son accueil et l’excellent séjour passé parmi ses collègues de l’université.

2 Voir sur ce point les travaux de Michel Gras et Henri Tréziny dont les publications sont des références.

3 Voir entre autres Péré-Noguès, 2011.

4 Thuc. VI, 17, 2-3 (traduction J. de Romilly).

5 Diod. XIII, 84, 3 (traduction personnelle).

6 Plat. Lettre, VIII, 353e (traduction J. Souilhé, CUF).

7 Plut. Timoléon, 1, 2-3 (traduction A.-M. Ozanam).

8 Arist. Les Politiques, V, 1303a25-26.

9 Arist. Les Politiques, V, 1303a27-28 (traduction P. Pellegrin).

10 Arist. Les Politiques, V, 1303a38-b2 (traduction légèrement modifiée).

11 Arist. Les Politiques, III, 1275a23 : « Un citoyen au sens plein ne peut pas être mieux défini que par la participation à une fonction judiciaire et à une magistrature ». Sur cet épisode, Péré-Noguès 2004.

12 Thatcher, 2012, p. 73-90.

13 Pour une relecture stimulante de la définition du citoyen chez Aristote, Bok, 2005, p. 7-40. Sur la notion de « commun » et la nécessaire repolitisation des problématiques autour de la citoyenneté : Azoulay, 2014, p. 605-626, plus particulièrement p. 617-618.

14 Nous avons présenté durant le colloque une analyse sur cette thématique qui devrait être publiée prochainement.

15 De Vido, 2013, p. 152-156.

16 Nous pensons au cas singulier de Dexippe le Lacédémonien qui, en tant qu’agent recruteur, prit du service à Géla, puis à Agrigente : Péré-Noguès, 1998, p. 7-24 ; Bettalli, 2013, p. 361-364.

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References

Bibliographical reference

Sandra Péré-Noguès, “Conclusions et perspectives”Pallas, 109 | 2019, 291-296.

Electronic reference

Sandra Péré-Noguès, “Conclusions et perspectives”Pallas [Online], 109 | 2019, Online since 19 February 2020, connection on 06 December 2024. URL: http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/pallas/16996; DOI: https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/pallas.16996

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About the author

Sandra Péré-Noguès

Maîtresse de conférences en histoire grecque
Université Toulouse-Jean Jaurès
TRACES - UMR 5608
sandra.pere-nogues[at]univ-tlse2.fr

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