Annexe
Inscriptions citées dans le texte98
ANCILLA
Servante, esclave.
- 1 CIL VI 7350. Rome.
Volusiae L(ucii) l(ibertae) / Hilarae / ancillae fecer(unt)
Pour Volusia Hilara, affranchie de Lucius Volusius, les servantes ont fait graver cette inscription.
Auguste.
- 2 CIL VI 14776 ; X 2254 ; AE 1988, 295. Latium et Campanie, région I. Pouzzoles.
Chryseros / Caesaris / ser(vus) // Restituta / Abascanti / ancilla
Chryseros, esclave de César. Restituta, servante d’Abascantus.
ier siècle après J.-C.
- 3 CIL VI 18250. Rome.
D(is) M(anibus) / T(itus) Flavius Vitalis / fec(it) sibi et posterisque eius / lib(ertis) libertabusque / quorum nomina i(nfra) s(cripta) s(unt) / posterisque eorum / Mercuriali Hilaro / Cinnamo Saturnino / Crescenti ser(vo) Restitutae / Fortunat(ae) Festae / Coetonidi ancillae I
Aux Dieux Mânes. Titius Flavius Vitalis a fait graver cette inscription pour lui, pour ses descendants, pour les affranchis et affranchies dont les noms sont inscrits ci-dessous, et pour leurs descendants : Mercurialis, Hilarus, Cinnamus, Saturninus, Crescens, esclave, Restituta, Fortunata, Festa, Coetonis, servante.
50-150 après J.-C.
- 4 CIL VI 18499. Rome.
Flora / v(ixit) a(nnos) VII / Liviae Terentiae / ancilla
Flora, servante de Livia Terentia, a vécu sept ans. ier siècle après J.-C.
- 5 CIL VI 19441. Rome.
D(is) M(anibus) / Heruleia / Strategia / fecit Caric(a)e / ancillae su/ae bene mer(en)ti
Heruleia Strategia a fait graver cette inscription pour les Dieux Mânes de sa servante, Carica, qui méritait bien cet hommage.
ii-iiie siècle après J.-C.
- 6 CIL VI 20905. Rome.
Hic stigmata aeterna Acte libertae scripta sunt vene / nariae et perfidae dolosae duri pectoris clavom ( !) et restem / sparteam ut sibi collum alliget et picem candentem / pectus malum com<b =M>urat suum manumissa gratis / secuta adulterum patronum circumscripsit et / ministros ancillam et puerum lecto iacenti / patrono abduxit ut animo desponderet solus / relictus spoliatus senex e(t) Hymno {f}<e =F>ade(m) sti(g)m(a)ta / secutis / Zosimum
Ici ont été apposées pour l’éternité les marques d’infamie sur l’affranchie Actè, venimeuse, perfide, rusée, au cœur dur, pour qu’elle s’attache au cou un clou et une corde de spart et qu’une coulée de poix brûle entièrement sa poitrine mauvaise. Affranchie gratuitement, elle a suivi son patron adultère et l’a trompé. Elle a aussi détourné de son ancien patron étendu sur un lit les domestiques, la servante et l’esclave, si bien qu’il a perdu courage, vieillard seul, abandonné, spolié ; et les mêmes marques à Hymnus et à ceux qui ont suivi Zosimus.
ii-iiie siècle après J.-C.
- 7 CIL VI 21909. Rome.
Dis Manibus / Mammatiae / Dasumia Thais / ancillae bene merenti / an(norum) XX / d(icas) p(raeteriens) s(it) t(erra) l(evis)
Aux Dieux Mânes de Mammatia ; Dasumia Thaïs, pour sa servante âgée de vingt ans, qui méritait bien cet hommage. Passant, souhaite-lui que la terre lui soit légère.
i-iie siècle après J.-C.
- 8 CIL VI 26911. Rome.
D(is) M(anibus) / Successae / Popilia / Saturnina / ancillae suae / b(ene) m(erenti) fec(it) / v(ixit) a(nnos) XX
Aux Dieux Mânes de Successa ; Popilia Saturnina a fait graver cette inscription pour sa servante qui a vécu vingt ans ; elle méritait bien cet hommage.
ii-iiie siècle après J.-C.
- 9 CIL V 629. Région X, Vénétie et Istrie. Inscriptiones Italiae, volume X, 4, 136. Trieste.
Restutae Mariorum ancillae / ann(orum) XXIIII men(sium) VII d(ierum) X / Restutus fil(ius) [e]t Ep[i]ctetus coniunx / v(ivus) f(ecit) et sibi
Pour Restuta, servante des Marii, âgée de vingt-quatre ans, sept mois, dix jours, et pour eux, Restutus, le fils, et Epictetus, l’époux, de leur vivant ont fait graver cette inscription, ainsi que pour eux-mêmes.
ier siècle après J.-C ?
- 10 CIL V 2593. Région X, Vénétie et Istrie. Ateste.
[---]ae C(aii) l(ibertae) Musae / matri / C(aio) Catio C(aii) f(ilio) viro / Vitali ancillae / Talonia T(iti) f(ilia) Prima / sibi et suis / v(iva) f(ecit)
Pour […] a Musa, affranchie de Caius, sa mère, pour Caius Catius, fils de Caius Catius, son époux, pour Vitalis, sa servante, Talonia Prima, fille de Titius Talonius, a fait graver cette inscription de son vivant pour elle et pour les siens.
- 11 CIL XI 1028, Région VIII. Emilie. Brescello.
D(is) M(anibus) / Q(uinti) Iuli Callini / ci <sevir> et / Hermione(s) / ancillae / Q(uintus) Iulius Alexander (fecit) et // Graphis / matri piissimae / b(ene) m(erenti) (fecit)
Aux Dieux Mânes de Q. Iulius Callinicus, sévir, et de la servante Hermione Q. Iulius Alexander a fait graver cette inscription et Graphis pour sa mère très pieuse et bien méritante a fait graver cette inscription.
i-iie siècle après J.-C.
- 12 CIL XI 5339. Région VI, Ombrie. Spello.
Similis a(nnorum) XVII / C(aius) Coelius Daph(nus) / posuit ancillae suae
Pour Similis, sa servante de dix-sept ans, Caius Coelius Daphnus a fait poser cette inscription.
ier siècle après J.-C.
- 13 CIL XI 7940. Région VI, Ombrie. Bevagna.
Ciartiae / Aufidius / P[r]imigenius / [a]ncillae suae
Aufidius Primigenius, pour sa servante Ciarta.
ier siècle après J.-C.
- 14 CIL XI 8027. Région VI, Ombrie. Assises.
] / [an]cillae / C(aius) Passennus / Fortunatus / b(ene) m(erenti)
Caius Passennus Fortunatus, pour… servante qui méritait bien cet hommage.
ier siècle après J.-C.
- 15 CIL XII 2779. Gaule Narbonnaise. Laudun.
D(is) M(anibus) / Feliculae / Valerius Fe/licio matri / et ancillae pos(uit)
Aux Dieux Mânes de Felicula, sa mère, et de sa servante, Valerius Felicio a fait poser cette inscription.
i-iie siècle après J.-C.
- 16 CIL XII 3546. Gaule Narbonnaise. Nîmes.
D(is) M(anibus) / Cresimes / Primulus pos(uit) / ancillae / optimae
Aux Dieux Mânes de Cresimes, excellente servante, Primulus a fait poser cette inscription.
i-iie siècle après J.-C.
- 17 Inscriptiones Italiae, volume IV, 1, 248. Tivoli.
Glucheria Aristia / Clara Hermiones Antoni ancil(l)a / Hilarus Arbias medicus / Prima A(r)bia ancil(l)a staminar(ia) / Limne libera est / Nicephor libertus / Nota Aulia Camula / Hilarus libertus / Apate ancil(l)a / Aratus servos / Mar[---] liberta / Charis liberta
Glykeria Aristia, Clara servante d’Hermione Antonia, Hilarus Arbias, médecin, Prima Arbia servante tisserande, Limne est libre, Nicephor affranchi, Nota Aulia Camula, Hilarus affranchi, Apate servante, Aratus esclave, Mar (..) affranchie, Charis affranchie.
- 18 AE 1990, n° 209. Région II, Apulie et Calabre. Ruvo di Puglia.
[D(is)] M(anibus) / [---]illa v(ixit) a(nnos) / [---]i Sex(tus) / [D]asumius / Capriolus / et Dasumia Nais ancilla[e] / bene merenti
Aux Dieux Mânes ; [---] illa a vécu… ans ; Sextus Dasumius Capriolus et Dasumia Naïs, à leur servante méritante.
iie siècle après J.-C.
- 19 AE 2001, n° 803. Région I, Latium et Campanie. Pompéi.
Dom(i)nus ancillae suae
Le maître à sa servante.
ier siècle après J.-C.
MINISTRA
Servante, femme esclave.
- 20 CIL VI 9290. Rome.
Hilara Monor Midaes min/istra simitur cum Mida / sita est in eadem olla Quartio / gratiam rettulit merent{e}i / Hilarae quod viva rogavit / sepulta est a(nte) d(iem) VI k(alendas) Apriles/ Ti(berio) Claudio Ner(one) P(ublio) Quinctil(io) Var(o) co(n)s(ulibus) / Mida cubicularius IIIvir hic situs / est Hilara Minor viva rog/avit ut ossa sua in olla Midaes coicerentur cum mort(ua) esset
Hilara Minor, servante de Mida repose avec Mida dans cette urne cinéraire. Quartio a donné une marque de reconnaissance à Hilara qui méritait bien cet hommage. Parce qu’elle le demanda de son vivant, elle fut enterrée le sixième jour avant les calendes d’Avril, sous le consulat de Ti. Claudius Nero et de P. Quinctilius Varus. Mida, valet de chambre, triumvir, est ici enterré. De son vivant, Hilara Minor demanda que ses restes fussent joints dans cette urne à ceux de Mida quand elle serait morte.
13 avant J.-C.
- 21 CIL VI 9637. Rome.
Nice Minor / ministra in famil(ia)
Nice Minor, servante de la maison.
ier siècle après J.-C.
- 22 CIL VI 9638. Rome.
Vipsania Soteris / ministr(a) in familia / Ialysi et Asmecti / Mater.
Vipsania Soteris, servante de maison, mère de Ialysus et de Asmectus.
Auguste.
- 23 CIL VI 9639. Rome.
Pyrrica Pindari / min(istra) v(ixit) a(nnos) L
Pyrrica, servante de Pindarus, a vécu cinquante ans.
ier siècle après J.-C.
- 24 CIL XI 7628, Région VIII, Emilie. Bononia.
Iucunda Amara(nti) ministra
Jucunda, servante d’Amarantus.
ier siècle après J.-C.
PEDISEQVA
Suivante, esclave qui accompagne.
- 25 CIL VI 6335. Rome.
Logas / Messalin(ae) / pedis(equa) v(ixit) a(nnos) XVI / Aprodisia mater / fecit
Logas, suivante de Messaline, vécut seize ans. Aprodisia, sa mère, a fait graver cette inscription.
ier siècle après J.-C.
- 26 CIL VI 6336. Rome.
Posis / Statiliaes / pedisequa
Posis, suivante de Statilia.
Tibère-Néron.
- 27 CIL VI 9775. Rome.
Doris Statiliae Mino[ris] / pediseq(ua) / Erotis ad i<m =N>pediment[a] / vixit an(nos) XXIIII
Doris, suivante de Statilia Minor ; Erotis, chargée des bagages, vécut vingt-quatre ans.
Tibère-Néron.
- 28 CIL VI 4006. Rome.
[Th]amyris Liviae / [---]pediseq(ua) Cnismo Aphrodisiae / [---] Liviae ser(vorum) magistr(a) coniugi suae / [---] suo dat ollam dat ollam
Thamyris, [---] suivante de Livie, pour Cnismus et pour Aphrodisia, son épouse, maîtresse des esclaves de Livie…, pour son…, donne une urne, donne une urne.
Avant 14 après J.-C.
- 29 CIL VI 4355. Rome.
Philusa Andraei / liberti uxor / ollam et titulum / datum ab conservas / pedisequas
Philusa, épouse de Andraeus, affranchi ; les suivantes, ses compagnes d’esclavage, lui ont donné cette urne et cette inscription.
Tibère-Néron.
- 30 CIL VI 5821. Rome.
Thyas / Aug(ustae) pedis(e)qua
Thyas, suivante d’Augusta.
Après 14 avant J.-C.
VICARIA
Remplaçante, esclave en sous-ordre achetée par un autre esclave comme suppléante.
- 31 CIL VI 7295. Rome.
Zosimus Hymni / medicus Ampelioni / cognatae et vicariae / suae coniugi Tyranni / Daphni vix(it) ann(os) XIIX
Zosimus, médecin d’Hymnus, à Ampelio, sa parente et son esclave, épouse de Tyrannus, esclave de Daphnus ; elle vécut dix-huit ans.
Tibère-Néron.
- 32 CIL VI 7371. Rome.
Pancarpo / exact(ori) / v(ixit) an(nos) XXXIIII / Aucta vicaria / fecit / Sabina Pancar(pi) f(ilia) v(ixit) a(nnos) XIII / Volusia Aucta v(ixit) a(nnos) XXXI
A Pancarpus, percepteur qui vécut trente-quatre ans, Aucta, remplaçante, a fait graver cette inscription. Sabina, fille de Pancarpus, vécut treize ans. Volusia Aucta vécut trente et un ans.
Tibère-Néron.
- 33 CIL VI 7884. Rome.
Phoebo Marciae / Maxsimi ad margarita / et Arescusae vicariae / eius / [Cl]ymenus conlega
A Phoebus, préposé au trésor (bijoux ?) de Marcia, épouse de Marcius Maximus et à Arescusa sa remplaçante ; Clymenus, un compagnon.
Auguste.
- 34 CIL VI 9425. Rome.
D(is) Man(ibus) / Asclepiadi / Athictus L(uci) n(ostri) / a frumento / vicariae carissimae / bene merenti / fecit et sibi
Aux Dieux Mânes d’Asclépiadis ou Asclépias ; Athictus, préposé au blé de notre Lucius, à sa remplaçante très chère qui méritait bien cet hommage, ainsi que pour lui-même, a fait graver cette inscription.
Tibère-Néron.
- 35 CIL VI 9687. Rome.
[---P]rimigenia[e] / [---] vix(it) ann(os) XXII / [---Aba]scanthus nomenclat(or) / [vic]ariae et coniugi / [ben]e merenti fecit
A Primigenia qui vécut vingt-deux ans ; Abascanthus, nomenclateur, pour sa remplaçante et épouse très méritante, a fait graver cette inscription.
i-iie siècle après J.-C.
- 36 CIL VI 21695. Rome.
P(ublius) Luscius P(ubli) l(ibertus) Nedymus / Compseni vicariae / nata Piceno nutrita / Romae mortua Praeneste / v(ixit) an(nos) XX
Publius Luscius Nedymus, affranchi de Publius Luscius, pour Compsenis, remplaçante, née dans le Picénum, élevée à Rome et morte à Préneste, qui vécut vingt ans.
ier siècle après J.-C.
-37 CIL VI 25062. Rome.
Privata Admeti / [e]t Iuli vicaria v(ixit) a(nnos) XXII / Crescens filius eius v(ixit) a(nnos) II / Vitalis coniugi / bene de se meritae
Privata, esclave remplaçante d’Admetus et de Julius qui vécut vingt-deux ans ; Crescens, son fils qui vécut deux ans ; Vitalis, à son épouse qui méritait bien cela.
ier siècle après J.-C.
- 38 CIL XI 871. Région VIII, Emilie. Modène.
Vivit / v(ivit) / Dama Statulli / Nicini vilicae / vicariae suae / et suisque / p(edes) q(uadrati) XII
De son vivant, Dama, esclave de Statullus, pour son esclave remplaçante et intendante Nicis et pour les siens, le monument fait douze pieds.
i-iie siècle après J.-C.
- 39 CIL XI 6078. Région VI, Ombrie. Urbino.
Regilla a(nnorum) XIIX / Quartionis fu/lloni vicaria / quae ut vicsi ( !) nulli / dedi dolore(m) non / l<a =E>b<e =A>(m) esse acerb<a =IS> at in / feros / quae at superos dulcis fui fecit
Regilla qui vécut dix-huit ans, remplaçante du foulon Quartionis, moi qui, lorsque je vivais, n’ai causé de douleur à personne, moi qui fut douce envers les Dieux d’en haut.
Début du ier siècle après J.-C.
- 40 AE 1948, n° 69. Rome.
Albana / Potiti vicar(ia) // Potitus / supra iumenta
Albana, remplaçante de Potitus// Potitus, écuyer.
ier siècle après J.-C.
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Notes
Plaute, Trinumus, 251 : Ducitur familia tota, vestiplica, unctor, auri custos, flabelliferae, sandaligerulae, cantrices cistellatrices.
Schmidt, 2003, p. 45.
Les différentes études sur le sujet, celles de Treggiari (1976, 1979), Flory (1978), Kampen (1981), Labory (1983), Eichenauer (1988) ne mentionnent pas ou peu les esclaves sans qualification, comme les ancillae ou les ministrae.
Treggiari, 1979.
Hermann-Otto se penche sur le sort des esclaves nés dans la maison : Hermann, 1994. Buti consacre un article au mariage des esclaves : Buti, 1997. L’affranchissement et la prostitution sont abordés dans les actes d’un colloque consacré aux femmes-esclaves : Reduzzi-Merola, Storchi-Marino, 1999.
Mano, 2006, p. 154.
Digeste, 40, 4, 59 (Scaevola) : Titia servis quibusdam et ancillis nominatim directas libertates dedit.
Code Justinien, 5, 5, 3, 2 (Constantin, 319) : cum ancillis non potest esse conubium, [---] Si enim decurio clam actoribus atque procuratoribus nescientibus alienae fuerit servae coniunctus.
Dans le cas présent, le décurion n’est pas un militaire mais un magistrat de la ville.
Festus, De la signification des mots, 19 : ancillae dictae ab Anco Marcio rege quod in bello magnum feminarum numerum cepit siue ideo appellantur quod antiqui anculare dicebant pro ministrare.
Thesaurus Linguae Latinae, article servus/a et dans les comédies de Plaute, les intrigues sont souvent basées sur cette dichotomie femme esclave : musicienne ou prostituée/femme libre.
Les numéros renvoient aux textes donnés en annexe. Plus d’une centaine d’inscriptions mentionnant la fonction de servante et les spécialités qui lui sont proches ont été recensées pour l’Italie et les provinces d’Occident. Mano, 2006, corpus épigraphique.
Solin, 1996, p. 260.
Ruge, RE, XIX, p. 36.
Digeste: 40, 4, 59 (Scaevola).
Plaute, Asinaria, 182-184: Illi rei studet: Volt placere sese amicae, volt mihi, volt pedisequae, volt famulis, volt etiam ancillis.
Plaute, Miles Gloriosus, 1008.
Plaute, Aulularia, 805.
Terence, Andria, 123.
Cf. supra note n° 14.
Sur l’institution du pécule, Finley, 1960, p. 102 ; Gagé, 1964, p. 65 ; Plaute, Asinaria, 541 ; Digeste, 15, 1, 49, 0 (Pomponius) : Non solum id peculium est quod dominus servo concessit : verum id quoque quod ignorante quidem eo adquisitum sit, tamen si rescisset passurus erat esse in peculio/Le pécule est composé non seulement de ce que le maître a accordé à son esclave, mais encore de ce que l’esclave a acquis à son insu et que, cependant, il aurait laissé dans le pécule de son esclave s’il en avait eu connaissance.
Digeste, 15, 1, 8 (Paul) ; 2, 14, 28, 2 (Gaius) ; 12, 1, 11, 2 (Ulpien) ; 12, 6, 13 (Paul) ; 41, 2, 1, 5 (Paul) ; 44, 3, 15, 3 (Venonius) ; 46, 2, 34 (Gaius) ; 46, 3, 84 (Proculus).
A propos de la formation et de l’éducation des esclaves : Forbes, 1955, TPAPA, p. 321-360.
Plutarque, Caton l’Ancien, 21.
Sur les esclaves comme partie constituante du pécule d’autres esclaves : Digeste, 3, 2, 4, 3 (Ulpien) ; 15, 1, 9, 1 (Ulpien).
La possession d’un vicarius par un esclave est mentionnée à plusieurs reprises dans le Digeste : 15, 1, 37, 1 (Julien) ; 19, 1, 24, 2 (Julien) ; 21, 2 39, 1 (Julien) ; 33, 8, 4 (Gaius) ; 33, 8, 6, 3 (Ulpien).
Digeste, 19, 1, 24, 2 (Julien) : servo vendente hominem ; Digeste, 21, 2, 39, 1 (Julien) : si servus tuus emerit hominem.
Erman, 1896, p. 14 ; Schneider, RE, VIII, 2, 1958, p. 2049 ; Weaver, 1964, p. 117-128.
Digeste, 33, 8, 6, 3 (Ulpien) : si servus et vicarius eius liberi esse iussi sint… et secundum haec vicarius vicarii non communicabitur.
Cette idée de l’obligation de remplacement de l’esclave dans la maison avant son affranchissement se retrouve dans le Code Justinien : VI, 46, 6 ; VII, 9, 1 (ve siècle) et dans le Code Théodosien IV, 8, 3 (ve siècle).
Plaute, Asinaria, 434.
Plaute, Poenulus, 222.
Labory, 1983, p. 446.
Digeste, 15, 1, 37, 1 (Julien) : si servo tuo permiseris vicarium emere aureis octo.
Esclaves en copropriété. Digeste, 14, 3, 13, 2 (Ulpien) : et servum quem ex disparibus partibus habebant.
Digeste, 3, 2, 4, 3 (Ulpien) : Pomponius et eum qui in servitute peculiaria mancipia prostituta habuit notari libertatem ait.
Digeste, 19, 1, 21, 0 (Paul) : Si sterilis ancilla sit, cuius partus venit, vel major annis quinquaginta, cum id emptor iguoraverit, ex empto tenetur venditor.
Gourevitch, 1984, p. 144.
Digeste, 21, 1, 14, 1 : Maximum enim ac praecipuum munus feminarum est, accipere, ac tueri conceptum.
Digeste, 19, 1, 21, 0 (Paul).
Digeste, 21, 1, 14, 0 (Ulpien).
Digeste, 21, 1, 14, 7 (Ulpien).
Digeste, 21, 1, 15 (Paul).
Digeste, 21, 1, 14, 3 (Ulpien) ; Gourevitch, 1984, p. 142.
Digeste, 18, 1, 11, 1 ; 19, 1, 11 (Ulpien).
Un très grand nombre de textes mentionne ce sujet, mais ils sont parfois contradictoires selon les auteurs et les juristes : Digeste 23, 3, 69, 9 (Papinien) ; 24, 1, 28, 1 (Paul) ; 33, 8, 3 (Paul) ; 21, 1, 31, 2 (Ulpien) ; 47, 2, 49, 5 (Ulpien) ; 20, 1, 32 (Scaevola) ; 22, 1, 10 (Paul) ; 22, 1, 14, 1 (Paul) ; 22, 1, 28, 1 (Gaius) ; 40, 5, 13 (Modestinus) ; 40, 13, 3 (Pomponius) ; 41, 2, 66 (Venonius) ; 41, 3, 36, 1 (Gaius) ; 43, 26, 10 (Pomponius) ; 43, 33, 1, 0 (Julien) ; 44, 2, 7, 3 (Ulpien) ; 45, 1, 83, 8 (Paul) ; 47, 2, 49, 5 (Ulpien) ; 20, 1, 32 (Scaevola) ; 22, 1, 10 (Paul) ; 22, 1, 14, 1 (Paul) ; 22, 1, 28, 1 (Gaius).
Digeste, 40, 5, 53, 1 (Marcianus).
Sur ce sujet de la vente et du legs des petits esclaves, les textes sont fluctuants, certains défendant clairement la conservation des familles d’esclaves, d’autres les séparant sans vergogne. Mais il faut remarquer l’évolution chronologique : plus l’époque est tardive, plus les textes sont souples sur le sujet et prennent la défense des familles d’esclaves. Digeste, 33, 7, 12, 7 (Ulpien).
Térence, Heautontimoruménos, 292 ; Plaute, Curculio, 584.
Cette même complicité dans les rapports des femmes avec les servantes se trouvent dans les textes d’Ovide, L’Art d’aimer, I, 370 ; II, 250-260 ; III, 600-610.
Térence, Eunuchus, 580-581.
Digeste, 29. 5. 28 (Ulpien) : Servi quotiens dominis suis auxilium ferre possunt, non debent saluti eorum suam anteponere. Potuisse autem ancillam, quae in eodem conclavi cum domina sua fuerat, auxilium ei ferre, si non corpore suo, at certè vocem plorantem.
Sur ce sujet de l’affranchissement des esclaves avec qui les maîtres entretenaient des liens d’affection : Digeste 40, 1, 13 (Pomponius) ; 40, 1, 14 (Paul).
Digeste, 40. 5. 38 (Paul).
Térence, Heautontimorumenos, 245.
Térence, Hecyra, 365. De même dans le Truculentus de Plaute la courtisane énumère les servantes qui doivent prendre soin d’elle après son accouchement feint, il y a Phitécie, Archilis, Astaphie, Philémie, 477-480.
Gordon, 1924, p. 93-111, Mano, 2006, p. 93-103.
Térence, Eunuchus, 165. Sur la mode des esclaves éthiopiens cf Théophraste, Les Caractères, 21 : est-il prié à dîner, il s’empresse de s’installer aux côtés de son hôte lui-même, et veille à avoir dans sa suite un Éthiopien. Cléopâtre voulant impressionner Antoine par une réception prestigieuse fera usage d’esclaves éthiopiens comme porte-torches (Athénée, IV, 148b) ; Gordon, 1924, p. 105-107 ; Mano, 2006, p. 52, 47, 48.
Il semble, comme on vient de le voir, que certaines nationalités aient été plus à la mode pour les servantes : Plaute, Truculentus, 530, 541.
Les servantes ne devaient pas être de jolies filles : Plaute, Mercator, 210 ; Ovide, L’art d’aimer, III, 665.
Plaute, Mercator, 413-417.
Plaute, Truculentus, 772.
Ovide, Fastes, II, 740 ; Tristes, IV, 1, 11 ; Héroïdes, III, 75.
Térence, Eunuchus, 580, 592.
Térence, Heautontimoruménos, 124.
Idem, 451.
Plaute, Mercator, 395-398, 7-8.
Apulée, Métamorphoses, I, XXIII, 7 ; II, VII, 1-5.
Idem, II, XXIV, 8.
Digeste, 33, 7, 12, 5 ; 33, 7, 12, 6 (Ulpien).
Juvénal, Satires, VI, 497-499.
Plaute, Truculentus, 51-53. D’autres références précisent cette idée de la servante équivalente à un bien : Plaute, Menaechmus, 120 ; Térence, Heautontimoruménos, 892-893 ; Horace, Satires, II, 3, 215.
Digeste, 30, 0, 45 (Pomponius) ; 33, 8, 15 (Alfénus Varus).
Térence, Heautontimoruménos, 245-51 ; La servante est synonyme de richesse dans d’autres passages : idem, 892 ; Phormio, 665.
Martial, Epigrammes, XI, 32.
Apulée, Métamorphoses, I, XXI, 7.
Sénèque, la Colère, II, 25, 1 et 3.
Sur l’insolence des servantes : Ovide, L’art d’aimer, II, 525 ; Plaute, Menaechmus, 619.
Ovide, L’art d’aimer, III, 239-240.
Plaute, Aulularia, 69-70.
Juvénal, Satires, VI, 492 ; Plaute, Aulularia, 48-49.
Digeste, 7, 1, 23, 1 (Ulpien) : Cassius explique, dans le livre 8 du droit civil, que l’usufruitier avait le droit de châtier modérément l’esclave, mais il fallait qu’il fasse en sorte de ne pas le faire périr sous le fouet ou le bâton : vi neque torqueat, neque flagellis caedat.
Pline Le Jeune, Lettres, III, 14.
Schilling, 1967, p. 48. Gager, 1992, p. 19.
Gaius, Institutes, I, 160 : item feminae, quae ex senatusconsulto Claudiano ancillae fiunt eorum dominorum quibus inuitis et denuntiantibus dominis cum servis eorum coierint.
Digeste, 40, 5, 24, 6 (Ulpien) ; 48, 19, 28, 6 (Callistrate) ; 48, 23, 4 (Paul) ; 49, 15, 6 (Pomponius).
Valère Maxime, VI, 6, 7 ; Martial, Epigrammes, IV, 66 ; XII, 58, III, 33 ; Horace, Satires, I, II, 115-116 ; Ovide, L’Art d’aimer, I, 375-376 ; 383-384, III, 665-666, I, 375-376, 383-385, III, 665-666 ; Les Amours, II, 7, 17-18 ; II, 8, 10-15 ; II, 8, 10-15 ; Plaute, Stichus, 431-432 ; Apulée, Métamorphoses, II, 6, 6, II, 7, 7, II, 17, 1 ; Pétrone, Satiricon, CXXVI ; Horace, Odes et épodes, II, 4, 1. Costabile, 2001, MEP, p. 447-474 ; Guzzo, Scarano, MEFRA, 113, 2001, p. 981-997.
Affranchissement de servantes en vue de mariage : Digeste 37, 14, 6, 3 (Paul) ; 38, 1, 48, 2 (Hermogenius) ; 40, 1, 13 (Livre du devoir des proconsuls) ; 40, 1, 20, 2 (Ulpien) ; 40, 5, 5, 12 (Gaius) ; 40, 9, 21 (Modestinus).
Gaius, Institutes, I, 82.
Idem, I, 85.
Digeste, 20, 1, 8 (Ulpien).
Treggiari, 1976, p. 96-98 ; Mano, 2006, p. 75-81.
Boulvert, 1970, p. 122 ; Schmidt, 2003, p. 198.
Plutarque, Caton l’Ancien, 6.
CIL VI 5197: Musico T(iberi) Caesaris Augusti / Scurrano disp(ensatori) ad fiscum Gallicum / provinciae Lugdunensis / ex vicari(i)s eius qui cum eo Romae cum / decessit fuerunt bene merito / Venustus negot(iator) / Decimianus sump(tuarius) / Dicaeus a manu / Mutatus a manu / Creticus a manu // Agathopus medic(us) Epaphra ab argent(o) / Primio ab veste / Communis cubic(ularius) / Photus pediseq(uus) / Tiasus cocus // Facilis pediseq(uus) / Anthus ab arg(ento) / Hedylus cubicu(larius) / Firmus cocus / Secunda.
Halkin, 1897, p. 167.
Tous mes remerciements à Jean-Marie Pailler pour son accompagnement bienveillant sur les chemins sinueux de la recherche.
Dater les inscriptions n’est pas toujours aisé et est parfois impossible. Lorsque la datation est précise (ex. : 100-150 ou par nom d’empereur), elle est empruntée à H. Solin : Die Stadtrömischen sklavennamen, Stuttgart, Franz Steiner Verlag, 1996 ou issue de l’Année Epigraphique. Pour le reste, la datation, personnelle, est plus large et basée sur les indications telles que le formulaire funéraire, la paléographie, le lieu de découverte (monument funéraire familial identifié), le support (urne ou sarcophage) ou la mention de personnages connus par l’inscription.
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