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Robert Simonnet (1931-2023)

François Bon
p. 21-25

Full text

Robert Simonnet sur le terrain, avec Denise de Sonneville-Bordes, lors d’une visite à Rhodes II, s. d.

Robert Simonnet sur le terrain, avec Denise de Sonneville-Bordes, lors d’une visite à Rhodes II, s. d.

(Collection R. Simonnet)

1Des circonstances parfaitement indépendantes de la préhistoire ont conduit Robert Simonnet dans les Pyrénées. Mais de ce déplacement forcé dû à la guerre, il sut tirer un sens, une passion nourrie dès l’adolescence et qu’il poursuivra toute sa vie : se plonger dans le passé des populations humaines dans le théâtre de ces montagnes du sud.

2Robert Simonnet a environ 10 ans lorsqu’il arrive à Toulouse pour y rejoindre ses parents. L’année précédente, en 1940, son père George Simonnet, militaire démobilisé à la suite de l’armistice, et sa mère Louise (dite Lucie) ont dû quitter Paris (où George Simonnet était affecté au château de Vincennes) en direction du sud, déposant sur le chemin de l’exode leur fils dans la maison familiale de l’Indre auprès de ses grands-parents, pour prendre les devants dans cette nouvelle vie toulousaine où il les retrouvera bientôt. Robert y arrive l’année suivante pour rentrer au collège Pierre de Fermat, au milieu de petits Toulousains mais aussi de nombreux enfants émigrés, français ou espagnols pour la plupart, formant bientôt une bande de copains qui n’allaient plus se quitter et qu’il entraînera plus tard crapahuter dans les Pyrénées, lorsqu’il en fit son nouveau giron.

3Son père, passionné d’histoire naturelle et déjà fervent amateur de préhistoire, se rapproche des cercles qui s’y consacrent à Toulouse, à l’image de la « Société préhistorique du Languedoc », bientôt suivi de son fils qui, lui aussi, se prend rapidement d’intérêt pour l’archéologie. La rencontre avec l’abbé André Glory, également sur les routes de l’exil, les conduit avec lui à Labastide, dans les Hautes-Pyrénées, caverne qui va profondément marquer leur vie. Puis survient la rencontre avec Louis Méroc au sein de la toute nouvelle « Société méridionale de spéléologie et de Préhistoire » qu’il a créée, rencontre décisive qui les mène à ses côtés, dès 1946, sur un terrain qui devient le vrai lieu de formation de Robert Simonnet, celui des fouilles de Montmaurin.

4Un épisode résume l’émerveillement archéologique du jeune Robert Simonnet lors de ces années d’initiation, tout en éclairant la démarche du préhistorien qu’il deviendra plus tard : alors qu’il a 13 ans, tandis qu’il prospecte la grotte de Labastide en compagnie de son père et de l’abbé Glory, il retire d’une fissure une grande lame, quatre autres surgissant bientôt de cette même cachette. Ces remarquables objets formeront l’une des plus célèbres caches magdaléniennes des Pyrénées. Mais l’histoire se prolonge car ces lames, lorsqu’il traquera plus tard leur origine pour la découvrir lointaine (en l’occurrence depuis le Périgord), seront pour Robert Simonnet un puissant levier afin de penser l’inscription de cette grotte dans un vaste espace aquitain. Elles sont en quelque sorte le premier jalon de ses réflexions sur la circulation des Magdaléniens et l’appréhension de leur espace vécu – champ de réflexion dont Robert Simonnet fut un pionnier – comme sur leur motivation à leur faire prendre place dans l’espace spirituel des grottes pyrénéennes. La découverte de ces objets, aussi merveilleuse soit-elle pour un enfant, peut donc être lue comme l’un des points de départ de ses réflexions ultérieures sur l’idéologie magdalénienne, qui demeure sans doute sa quête essentielle, lui qui se présentait en plaisantant comme le « dernier Magdalénien ».

5En attendant, Robert Simonnet devient l’un des cadres de l’équipe formée autour de Louis Méroc, poursuivant régulièrement les fouilles à Montmaurin (jusqu’en 1962 si l’on excepte les deux ans où il est soustrait par l’armée pour partir en Algérie, entre 1957 et 1959), dans ce qui est alors l’un des principaux chantiers-école en France, où se rencontre la jeune génération de préhistoriens – Georges Laplace y fait ses premières armes tandis que François Bordes et Denise de Sonneville-Bordes y font de fréquents séjours – mais où l’on croise aussi l’ancienne, à l’image des tournées régulières d’Henri Breuil ou des visites des époux Saint-Périer. Autant de rencontres qui le marquèrent profondément. Il assiste simultanément son père dans ses fouilles à Labastide (entre 1946 et 1952), avant que ce dernier, qui a entretemps réintégré l’armée, ne parte s’enrôler pour les dernières guerres coloniales, au Viêt Nam puis en Algérie.

6Dans les mêmes années, renonçant à vivre de sa passion, Robert Simonnet cherche un emploi et, après une tentative avortée d’intégrer l’université de médecine, il opte pour l’enseignement. Son premier poste, celui d’instituteur à Tarascon-sur-Ariège, le rapproche encore de ces espaces magdaléniens. Il deviendra bientôt l’un des plus fins connaisseurs de cette Ariège préhistorique dont ce bassin de Tarascon, au cœur des montagnes, est l’un des principaux épicentres. Cette Ariège est aussi celle de la rencontre avec Lucile (dite Cilette) Bardies, native de Bethmale et enseignante comme lui. Ils se marient en 1956, union dont naîtra trois ans plus tard leur fille Sylvie. La famille s’est entre-temps installée à Foix, où Robert Simonnet poursuivra toute sa carrière, des années 50 à sa retraite, en 1991, toujours au sein de l’Éducation nationale – devenant notamment tour à tour surveillant général de l’école normale de Foix, professeur des classes de transition puis professeur de lettres et histoire-géographie dans cette même ville. Aussi impliqué qu’il fût dans ses différentes missions éducatives, non seulement il fit en sorte de les conjuguer à sa passion pour la Préhistoire – combien de petits Ariégeois découvrirent grâce à lui le patrimoine préhistorique de leur région ! – mais, par ailleurs, il consacra tout son temps libre à celle-ci. Il n’est « amateur » (un mot qui comptait beaucoup pour lui) que du fait que la préhistoire ne le nourrit pas car, pour le reste, il est désormais un professionnel à part entière de cette discipline.

7L’Ariège devint son terrain d’enquête privilégié. Outre de très nombreuses opérations ponctuelles menées au gré de ses prospections et missions d’étude au titre de sa fonction de correspondant départemental bénévole des Antiquités préhistoriques, le chantier au long cours auquel il se consacre est la fouille du site de Rhodes, dont il entreprend d’abord l’exploration de la grotte sépulcrale dite Rhodes I (1955-1956) pour mieux entreprendre ensuite, à partir de 1960, l’étude de l’abri de Rhodes II, lequel lui livre une séquence de référence de la transition entre Magdalénien récent et Azilien. Si le Paléolithique supérieur et notamment les sociétés tardiglaciaires ont sa préférence, il s’intéresse aussi à bien d’autres facettes du passé de cette région, à l’image de sa fouille de sauvetage (démarche pionnière pour l’époque) du site protohistorique de Carbon à Varilhes entre 1965 et 1967, sans oublier encore la très fine connaissance qu’il acquiert de l’architecture romane du secteur. De retour vers la Préhistoire, il s’associe un peu plus tard avec Jean Clottes, son voisin de Foix, pour conduire, entre 1970 et 1973, des campagnes de relevés pariétaux dans le réseau Clastres de la grotte Niaux, puis l’enregistrement des empreintes dans celle, nouvellement découverte, de Fontanet. Au même moment, il revient à Niaux pour conduire, avec Léon Pales, auquel il voue une grande admiration, un sondage dans les remplissages de cette cavité. Il convertira une partie de ses recherches dans deux mémoires universitaires réalisés au sein de l’antenne EHESS de Toulouse (diplôme de l’Ecole et DEA), où il est accueilli par Jean Guilaine, le premier en 1980 intitulé « L’émergence de la préhistoire en pays ariégeois, aperçu critique d’un siècle de recherches », et le second l’année suivante dédié aux « Grandes lames de silex dans le Paléolithique supérieur des Pyrénées centrales, essai sur les documents marginaux ». Il déploiera aussi son investissement en qualité de conservateur du musée départemental de l’Ariège à Foix, rôle qu’il assumera également auprès du musée d’Aurignac (Haute-Garonne).

8A partir de 1977, il se lance également dans une entreprise de grande ampleur, suivant en cela une orientation prodiguée par Méroc, celle de réaliser à l’échelle des Petites-Pyrénées une cartographie et une caractérisation précise des ressources en silex et des ateliers qui sont associés à leurs gîtes. Ce travail eut une grande portée, Robert Simonnet faisant ici oeuvre de pionnier dans l’exploration d’un champ de recherche appelé à avoir une très grande influence dans les études préhistoriques des décennies suivantes. C’est là que, outre les méthodes d’enregistrement proprement archéopétrographiques qu’il contribue à mettre en place, il élabore une perspective d’ordre paléogéographique qui a profondément marqué notre discipline. Plus tard, dans les années 1990, intégrant l’Union Toulousaine d’Archéologie et d’Histoire (alias l’UTAH, ancêtre de l’UMR TRACES) à l’invitation de Michel Barbaza, il sut alors faire profiter toute une jeune génération de son expérience sur la gîtologie et plus largement les contextes archéologiques des Pyrénées.

9Lorsqu’on partait de Toulouse à ses côtés en direction du sud, sitôt les Pyrénées en vue et pour peu que le temps soit clair et que les différents étages de la montagne, du piémont à la chaîne axiale, se détachent peu à peu les uns des autres à notre regard, le formidable conteur de paysage qu’était Robert Simonnet débutait son récit. Cette expérience, qu’il a offert à beaucoup de collègues, étudiants et amis – et de parents, à l’image de son petit-fils Cédric –, était un formidable apprentissage. Le décor de ces montagnes, Robert Simonnet s’attachait à le regarder à la manière de nomades qui en arpentaient l’espace familier, cherchant à décrire les éléments ayant pu structurer leurs déplacements et leurs implantations, à comprendre comment ils avaient pu vivre cet espace et l’intégrer profondément dans leur culture et leur perception du monde, depuis les cimes englacées jusqu’aux profondeurs souterraines des grottes de piémont.

10Parmi ces dernières, Labastide occupe une place à part. Sa très longue expérience de ce lieu, débutée auprès de son père, aboutira à de nombreuses campagnes de relevés à partir de 1988. Il poursuivra alors l’ambition de livrer un texte où se trouveraient rassemblées toutes les observations d’une vie comme décrit l’itinéraire initiatique que cette cavité lui avait offerte afin de percer l’idéologie des Magdaléniens. C’est sans nul doute son plus grand regret que de ne pas y être parvenu – trop de fois sur le métier il aura remis son ouvrage, complétant année après année ses observations, élargissant à mesure son point de vue dans un mouvement dialectique entre la grotte et l’espace auquel elle est reliée. Ainsi, à travers Labastide et les provenances des silex découverts sur les gisements qu’elle contient, Robert Simonnet finit par faire le chemin inverse à celui de sa jeunesse, regardant désormais vers le Nord et retournant régulièrement dans l’Indre, non seulement pour y retrouver les terres de son enfance et sa maison de Bacecon-le-Pin, mais aussi, dans les réserves du musée d’Argentomagus, les vestiges laissés là par les « cousins » magdaléniens de La Garenne…

11Robert avait une pensée singulière et, sur les côteaux à la recherche d’un gîte à silex comme dans le déroulement de ses réflexions, il fallait apprendre à le suivre… Aller le voir avec une question trop précise n’était certainement pas la meilleure façon d’échanger avec lui ; il valait mieux lui soumettre un problème plus général et, s’il rentrait en écho avec ses propres préoccupations et qu’il s’en emparait, le laisser cheminer à son rythme et selon ses propres voies. Doté d’une très grande capacité de réflexion analogique, une tournure d’esprit qu’il avait, consciemment ou non, érigée en principe de raisonnement, il avait alors coutume de se concentrer tout d’abord – parfois très longuement… – sur un détail dont son interlocuteur ne percevait pas de prime abord la portée, ni le lien évident avec le problème soulevé. Puis, une idée commençait à en entraîner une autre, puis une autre encore, et enfin une troisième ; sans l’énoncer, il avait peu à peu changé d’échelle et, de l’observation minutieuse d’un fait isolé au départ, Robert Simonnet atteignait une peinture large, panoramique, éclairante, sans qu’on l’ait anticipé – à l’image de la découverte subite d’un paysage de haute montagne, comme celui de ces sommets pyrénéens qu’il a tant aimé, au détour d’un chemin qui vous marque pour la vie.

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Title Robert Simonnet sur le terrain, avec Denise de Sonneville-Bordes, lors d’une visite à Rhodes II, s. d.
Credits (Collection R. Simonnet)
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/paleo/docannexe/image/9188/img-1.jpg
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References

Bibliographical reference

François Bon, “Robert Simonnet (1931-2023)”PALEO, 33 | 2023, 21-25.

Electronic reference

François Bon, “Robert Simonnet (1931-2023)”PALEO [Online], 33 | 2023, Online since 25 July 2024, connection on 07 December 2024. URL: http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/paleo/9188; DOI: https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/1296i

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François Bon

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