Henri Eckert, La communauté disloquée. Essai sur le déclin d’une vallée industrielle
Henri Eckert, La communauté disloquée. Essai sur le déclin d’une vallée industrielle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Res Publica », 2023, 154 p.
Texte intégral
1Les élections européennes du 9 juin 2024, comme les élections législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet 2024, décidées par Emmanuel Macron, ont confirmé le vote des classes populaires en faveur du Rassemblement national (RN). L’ouvrage d’Henri Eckert publié en septembre 2023, La communauté disloquée, vient à point nommé pour tenter de comprendre cette phase électorale de droitisation et d’extrémisation de la classe populaire rurale, même si son premier parti reste, de loin, l’abstention (Mauger & Pelletier, 2023). L’ouvrage, à partir d’une étude de cas, qui a amené l’auteur à retourner sur ses terres d’origine, est une contribution originale pour expliquer les ressorts du vote extrême droite dans ces territoires ruraux. C’est, en l’espèce, « l’énigme de l’évolution du comportement électoral des habitants de la Haute vallée de la Thur » qu’il s’agit de résoudre, par « un retour sur l’histoire spécifique, économique et sociale, de cette vallée » (p. 12).
2En effet, pour comprendre le changement électoral de cette communauté haut-rhinoise – d’un vote plutôt centriste à un vote d’extrême droite –, Henri Eckert s’est centré sur le processus de dislocation qu’elle a dû affronter avec « l’effondrement de l’activité industrielle qui avait assuré la prospérité de la vallée depuis le xviiie siècle jusque dans les années 1970 » (p. 12). Il fait donc le choix d’adopter une approche historique et géographique qui pose l’écroulement de l’industrie textile locale comme la principale clef de compréhension de ce glissement électoral. Il s’agit, pour l’auteur, de « reprendre l’histoire longue » (p. 17) de cette Haute vallée de la Thur, marquée par deux mouvements cruciaux : son entrée dans l’ère industrielle il y a plus de deux siècles et sa sortie depuis une cinquantaine d’années. Le plan de l’ouvrage, organisé en deux parties, renvoie aux deux configurations sociales vécues par les habitant·es de cette vallée : « L’instauration d’une communauté industrieuse » (première partie) et « La dislocation de la communauté industrieuse » (seconde partie).
3Pour interpréter ces deux configurations sociales et le passage de l’une à l’autre, Henri Eckert convoque les concepts de « communauté » et de « société » forgés par Ferdinand Tönnies (Tönnies, 2010). Il identifie « un processus de démantèlement des liens de solidarité qui unissaient la communauté malgré les différences sociales en son sein, pour aboutir à une situation nouvelle dans laquelle les séparations entre groupes sociaux et individus s’accentuent en dépit des liens de solidarité plus lointains sinon plus abstraits et souvent menacés » (p. 19). C’est dire l’importance du délitement des solidarités consécutif à la dislocation de la « communauté industrieuse » dans l’explication du vote Front national (FN), puis RN.
4La communauté disloquée est le résultat d’une enquête ethnographique menée dans la Haute vallée de la Thur, avec une immersion longue dans le petit bourg de Saint-Amarin (2 200 habitant·es en 2021) où est né et a grandi l’auteur. C’est sa participation au projet ANR Le populaire aujourd’hui coordonné par Olivier Masclet1 qui lui a permis de retourner dans sa ville natale avec l’intention – affirme-t-il – de retrouver ses anciens camarades de classe restés sur place, pour leur demander « comment avaient-ils fait face aux mutations de la vallée, notamment au déclin de l’industrie textile, et plus généralement, à sa désindustrialisation » (p. 21). Outre ces entretiens, dont le nombre n’est pas indiqué, le sociologue a fait feu de tout bois, s’insérant dans la vie ordinaire pendant plusieurs séjours, participant aux diverses manifestations et fêtes locales, adhérant à l’association militante « Thur, écologie et transports », travaillant sur différentes archives, exploitant les livres de presse, s’entretenant avec des maires de village et le président de la Communauté des communes de la vallée de Saint-Amarin. L’enquête s’appuie donc sur un matériau empirique conséquent qui peut paraître sous exploité (on ne trouvera pas de verbatims ou de portraits sociologiques de personnes interviewées), mais qui est le choix d’une écriture scientifique privilégiant la démonstration d’un schème interprétatif qui guide la description du phénomène de dislocation de la « communauté industrieuse ».
5Avant de décrire, dans la première partie, le long processus qui a abouti à l’institution de ce qu’il nomme une « communauté industrieuse » – laquelle serait « fondée sur la conviction partagée d’une coïncidence des intérêts des parties prenantes de cette communauté » (p. 41) –, et de mettre au jour, dans la seconde partie, la dynamique par laquelle cet ensemble s’est défait, Henri Eckert revient sur l’ambiguïté du comportement électoral des habitant·es de la Haute vallée de la Thur. Si les élections présidentielles de 2017 et 2022 confirment « la dérive de la vallée vers l’extrême droite » (p. 33), l’analyse portée sur les élections cantonales invite à la nuance et souligne un comportement électoral plus ambivalent, montrant « la persistance d’une tradition chrétienne-sociale multiséculaire » qui « perdure depuis le xixe siècle et n’a toujours pas abdiqué au début du xxie siècle » (p. 35).
6Cette ambiguïté du comportement électoral consistant à voter la droite dite « républicaine » aux élections cantonales/départementales et la droite extrême aux élections présidentielles est-elle confirmée par les autres élections locales (municipales) et nationales (législatives) ? Le résultat des élections européennes n’est-il pas également, à cet égard, instructif ? Le tableau politique de ce territoire de la France de l’Est pourrait gagner en précision et exhaustivité, mais il ne ferait que confirmer le constat général de la montée du vote d’extrême droite, qui témoigne d’une rupture avec « le tropisme à droite des Alsaciens » (p. 33). L’enjeu est bien, pour le sociologue, d’expliquer cette évolution électorale qu’il considère comme la conséquence de la dislocation progressive de la communauté façonnée au cours de l’aventure industrielle dont la fin sonnait aussi le glas d’un monde social.
7La première partie du livre, constituée de quatre chapitres, raconte l’enrôlement des populations locales dans le développement de l’industrie textile : la plupart des habitant·es n’ont eu d’autre choix que d’accepter de travailler à domicile pour les industriels du textile, avant de se résoudre à s’embaucher dans les usines (chapitre 2). Cet enrôlement devient inéluctable à mesure que s’amplifie l’emprise de l’industrie textile dans les vallées, avec le passage de la proto-industrie à la grande industrie, qui s’ouvre avec la création en 1762 à Wesserling de la première manufacture d’impression d’indiennes.
8On assiste avec l’avènement de la « grande usine » à une concentration ouvrière inédite. La manufacture de Wesserling compte alors un effectif de plus de 3 000 personnes. Elle est marquée par une division sociale forte avec : d’un côté, les ouvrier·ières originaires de la vallée qui ne peuvent, dans la plupart des cas, mettre à la disposition de cette aventure que leur seule force de travail ; d’un autre côté, des ouvriers spécialisés expérimentés ou des techniciens recrutés ailleurs, chargés de la conception et la mise en place des procédés industriels. Ce clivage produit par la qualification se double d’un clivage religieux : les premier·ières installé·es dans la vallée sont catholiques, tandis que les seconds qui y arrivent et s’installent dans « la colonie » – le château, les villas et maisons de maîtres construites dans son voisinage immédiat – sont protestants. Ce double clivage ne débouche cependant pas sur un affrontement de classe. Les ouvrier·ières n’ont pas à quitter leur territoire et leur autochtonie constitue une ressource matérielle et sans doute morale importante qui participe de leur consentement (chapitre 3). Mais c’est bien l’organisation d’une « communauté industrieuse » qui assoit leur engagement durable et qui les empêche de se constituer en classe pour soi, ne voyant pas la nécessité de la lutte, satisfait·es du patronage instauré par les industriels du textile.
9Pour cerner le type de communauté industrieuse, établie malgré les clivages, les distinctions et les hiérarchies, Henri Eckert s’appuie sur une note des établissements Wesserling intitulée « Organisation du travail, institutions de Wesserling », concernant l’« enquête sur le travail agricole et industriel » lancée en 1848. Cette note, comme l’indique son titre, présente les institutions mises en place – service de médecine, caisse de secours, caisse de retraite, prévoyance, dispositif de formation, etc. – pour assurer l’existence des ouvriers contre les aléas de la vie en échange de leur engagement dans le travail. L’attention patronale s’immisce jusque dans l’éducation des enfants qui fait défaut dans ce groupe social ouvrier jugé par les industriels de Wesserling « pas tout à fait adulte » ! C’est cette organisation, qui relève du patronage, qu’Henri Eckert propose d’appeler « communauté industrieuse » (chapitre 4).
10On peut s’interroger sur le choix d’utiliser le terme de « patronage » plutôt que celui de paternalisme, justifié par le fait que l’opposition entre les ouvriers et les patrons n’a pas trouvé à se formuler. Cette absence de formulation qui peut être lue comme une forme d’empêchement de conscience de classe n’est-elle pas justement l’effet d’une politique paternaliste ? Tout est en tout cas organisé pour taire les oppositions et étouffer la contestation. Aussi la communauté industrieuse est-elle également scellée par l’affirmation du fait religieux et verrouillée par le contrôle politique des instances villageoises et cantonales.
11L’alliance entre les industriels protestants et l’Église catholique locale apparaît comme « la clé de voûte de la communauté industrieuse » (p. 80). Les premiers, qui détiennent le pouvoir économique, prennent aussi le pouvoir politique et installent solidement leur emprise sur la vie économique, sociale, politique et religieuse d’une vallée et d’une population, avec l’aide de la seconde. L’Église a ainsi été une pièce maîtresse du consentement au travail et d’un ordre social rarement contesté. Si les ouvriers de Wesserling s’engagèrent en 1870 à la suite de leurs camarades mulhousiens pour réclamer une baisse de la durée journalière du travail et une augmentation des salaires, ils ne s’organisèrent pas durablement pour affirmer leurs propres intérêts de classe contre la bourgeoisie industrielle. La double emprise du capital et de la religion a réussi à maintenir « leur ardeur au travail » qui devait garantir la production industrielle (chapitre 5).
12La seconde partie, divisée elle aussi en quatre chapitres, traite de la période de la crise de l’industrie textile qui s’ouvre avant même la Seconde Guerre mondiale et va entraîner « la dislocation de la communauté industrieuse », ainsi que l’écroulement d’un monde et des modes de sociabilités qui lui sont liés. Henri Eckert cherche à montrer, dans cette partie, comment les solidarités anciennes se sont défaites avec le passage de la « communauté industrieuse » à la société de consommation.
13Pour ce faire, il part de « l’affaire Schlumpf » et du paternalisme des deux frères – Fritz et Hans – qui rachetèrent, en 1940, la filature de Malmerspach près de Mulhouse. Leur paternalisme, oscillant entre familialisme et hargne antisyndicale, rompt avec le patronage originel instauré par les fondateurs de la filature. Il devient inadapté au sortir de la Seconde Guerre mondiale. « L’affaire Schlumpf » est le point d’orgue d’un étiolement de la « communauté industrieuse » en ce qu’elle manifeste l’opposition entre l’autoritarisme patronal des frères Schlumpf et la résistance ouvrière, portée par un syndicalisme qu’ils n’ont pas pu entraver. Pour rendre compte du système d’exploitation qu’ils ont mis en place pour financer la création d’un musée de l’automobile, alors que l’usine se meurt, syndicats et ouvriers décident d’occuper le musée du 7 mars 1977 au 22 mars 1979. Cette classe ouvrière s’organise bien tardivement. Sa lutte défensive, dont l’objet est la survie de l’entreprise et de la communauté qui lui est liée, sera vaine. Avec la fermeture des usines textiles, les habitant·es de la vallée vont chercher des emplois ailleurs. C’est la sortie de la « communauté industrieuse » et l’entrée dans la société de consommation, ce qui affecte en profondeur les modes de vie (chapitre 6).
14L’augmentation des mobilités quotidiennes et la transformation de l’espace habité complètent ce tableau des changements survenus. Henri Eckert fait l’hypothèse que, malgré la perte des emplois, les habitant·es ont choisi de rester vivre dans la vallée. Attaché·es à leurs maisons, ils/elles ont accepté la contrainte des déplacements quotidiens entre leur domicile et leur lieu de travail, plutôt que de déménager, comme ils·elles ont accepté, avec la fermeture des commerces de proximité, de changer leurs pratiques de consommation, en allant désormais s’approvisionner dans les zones commerciales (chapitre 7).
- 2 L’auteur évoque, notamment, la fin des rogations auxquelles l’auteur se souvient avoir participé en (...)
15La population de la vallée diminue et vieillit. L’exode d’individus d’âge mûr, consécutif aux fermetures de plusieurs entreprises, et celui des jeunes générations, parties poursuivre des études supérieures et trouver un emploi à la mesure de leur diplôme, constituent un autre facteur de la dislocation de la communauté. Les traditions se perdent, comme celle du feu de la Saint-Jean, à laquelle ne participent plus les jeunes encore présents dans la vallée. Les formes de sociabilité villageoise se raréfient, confinant chacun·e à son espace privatif (chapitre 8). Enfin, la religion, autre pilier de la « communauté industrieuse », perd de l’importance, à mesure du long processus de désenchantement du monde (Weber, 1964). Ce dernier se traduit localement par le recul des pratiques rituelles2, par un affaiblissement de l’emprise religieuse sur la vie sociale, par une déconfessionnalisation de la CFTC et la création d’une CFDT plaçant son action dans le cadre de la lutte des classes. « La communauté industrieuse se disloquait d’autant plus sûrement que les liens forgés et entretenus par des engagements partagés, suscités par les pratiques ou les convictions religieuses se distendaient. » (p. 133). Cette dislocation – Henri Eckert le rappelle à plusieurs reprises – ne signifie pas seulement la fin d’une activité industrielle, mais manifeste également la fin d’un monde (chapitre 9).
16On aura compris la thèse d’Henri Eckert, aux accents tönniesiens, résumés en conclusion : «La fin de la “communauté industrieuse” et l’avènement de “la société d’après” […] ont signifié la sortie d’un état dans lequel les individus étaient “liés en dépit de toute séparation” et l’entrée dans un nouvel état où les individus sont “séparés en dépit de toute liaison” » (p. 135). Il ne s’agit pas de laisser entendre que « c’était mieux avant », sacrifiant par là même à un regard nostalgique qui tendrait à idéaliser un passé révolu, mais de « prendre la mesure de la fin d’un monde, de la dislocation d’une communauté qui perdait sa raison d’être, tandis que ses membres se trouvaient brutalement exposés aux contraintes d’un autre monde. » (p. 137).
17Le cas de la Haute vallée de la Thur permet ainsi, au-delà de ses spécificités, de proposer une argumentation de portée plus générale qui serait applicable en d’autres lieux où des situations et des histoires comparables se sont produites, de formuler une « hypothèse constante » de l’essor électoral de l’extrême droite dans ces villes petites et moyennes qui ont connu un destin et déclin industriels similaires.
18L’hypothèse formulée par Henri Eckert s’articule sur le concept de « communauté industrieuse » qu’il a forgé en empruntant au champ sémantique tönniesien. Il parle en effet de « concorde » pour qualifier l’entente entre patrons et ouvriers sur laquelle cette communauté aurait reposé. Il évoque également la « bienveillance réciproque » pour caractériser les rapports sociaux de production qu’elle aurait engendrée. L’emploi du terme de « bienveillance », mobilisé huit fois dans un paragraphe conclusif, mériterait sans doute d’être davantage discuté, à l’heure où le management moderne use et abuse du mot et en fait un véritable dispositif d’enrôlement. Là où l’auteur voit à l’œuvre, dans les rapports sociaux de production, une « bienveillance réciproque », d’autres décèleraient davantage un régime hégémonique de mobilisation de la force de travail, voire un instrument d’aliénation consistant à organiser « la pratique sociale comme un ensemble positif, analysable et utilisable sans rappel aux rapports de classe » (Touraine, 1973, 172-173). Raisonner en termes de « bienveillance réciproque », ne revient-il pas, hier comme aujourd’hui, à donner crédit à la vision patronale de l’entreprise consensuelle reposant sur la convergence des intérêts entre patrons et ouvriers, et risquer par là même, de rendre vain tout effort de raisonnement dialectique ?
19C’est le recours à la boîte à outils conceptuels de Ferdinand Tönnies que nous interrogeons ici, car le sociologue s’inscrit bien dans une pensée dialectique et révèle la fiction d’une communauté de destin que la « communauté industrieuse » a su entretenir par son emprise, dévoilée à mesure que cette « communauté » se désagrégeait. C’est alors sous une autre emprise, celle du parti d’extrême droite, que la classe populaire rallierait l’idée politique d’une « communauté fictive », reposant sur des « identités exclusives ».
20La classe populaire rurale, en tant que classe dominée, sous emprise, apparaît comme incapable de « se constituer en sujet de sa propre vérité » (Bourdieu, 1977, 4), l’archétype d’une « classe objet », « parlée plus qu’elle ne parle », selon les formules de Pierre Bourdieu (Bourdieu, 1984, cité par Coquard & Deville, 2024, 9). Pour éviter cet écueil et une conception essentialiste du vote qui gomme les raisons diversifiées d’apporter son suffrage au FN/RN, l’analyse proposée par Henri Eckert n’aurait-elle pas dû, malgré la difficulté soulignée en introduction, confronter ses interlocuteurs au vote en faveur des Le Pen, oser une perspective sociologique plus compréhensive, pleinement en adéquation avec sa démarche ethnographique, venant interroger les raisons et motivations à voter l’extrême droite ?
21Ces quelques commentaires critiques n’enlèvent rien au remarquable travail monographique conduit par Henri Eckert sur la Haute vallée de la Thur, pour élaborer une grille de lecture originale et de portée plus générale du vote d’extrême droite des classes populaires rurales. Un livre précieux dans le contexte de crise politique que nous vivons.
Bibliographie
22Bourdieu Pierre (1977), « Une classe objet », Actes de la recherche en sciences sociales, no 17-18, novembre, 2-5.
23Coquard Benoît & Deville Clara (2024), « Vous avez dit “sentiment d’abandon” ? », Le Monde diplomatique, no 844, juillet, 12.
24Mauger Gérard & Pelletier Willy (dir.) (2023), Pourquoi tant de votes RN dans les classes populaires ?, Vulaines-sur-Seine, Éditions du Croquant.
25Tönnies Ferdinand ([1887] 2010), Communauté et société. Catégories fondamentales de la sociologie pure, Paris, PUF.
26Touraine Alain (1973), Production de la société, Paris, Le Seuil.
27Weber Max ([1920] 1964), L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Paris, Plon.
28Lionel Jacquot
29Université de Lorraine, TETRAS
Notes
1 https://anr.fr/Projet-ANR-13-BSH1-0012
2 L’auteur évoque, notamment, la fin des rogations auxquelles l’auteur se souvient avoir participé enfant à la fin des années 1950 et au début des années 1960. Les rogations se tenaient durant les trois jours qui précèdent l’Ascension, et consistaient en des prières publiques et collectives, pour demander, via des processions, des bénédictions contre les maléfices et aléas climatiques.
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Référence électronique
Lionel Jacquot, « Henri Eckert, La communauté disloquée. Essai sur le déclin d’une vallée industrielle », La nouvelle revue du travail [En ligne], 25 | 2024, mis en ligne le 23 octobre 2024, consulté le 12 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/nrt/18340 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/12kwx
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