L’identité littéraire comme catalyseur de l’identité nationale et européenne
Résumés
Depuis le siècle des Lumières jusqu’aux événements de la seconde moitié du 20e siècle, la littérature occupe une place fondamentale dans la formation des identités européennes. De par sa géographie, la Hongrie a sans cesse été confrontée à des questions d’orientation culturelle et politique : choisir entre « l’Est » et « l’Ouest ». Comme la plupart des pays de cette région, la Hongrie a adopté la deuxième option à plusieurs reprises. Quelle image de soi la littérature peut-elle alors constituer dans la formation d’une identité nationale ?
Texte intégral
1La problématique de l’image de soi et de l’image de l’autre, articulée dans une perspective européenne, paraît être au centre de la production artistique depuis des siècles. Les modifications fondamentales de la décennie – tant sur le plan historique et politique que sur le plan social et culturel – ne peuvent pas être interprétées sans l’aide des artistes, des photographes et des écrivains. Nos propos tenteront de comprendre la logique de l’altération des images de soi et de l’autre, vue principalement sous l’angle de la littérature. La question de l’identité européenne semble inséparable de celle de l’identité nationale en Europe centrale, et en particulier en Hongrie. Nous nous proposons de réfléchir d’une part au rôle de la littérature dans la formation des identités nationales et européenne, et d’autre part, aux modifications de l’image symbolique de l’Europe occidentale aux yeux des populations de l’Europe médiane.
2Bien que géographiquement ces pays (Pologne, République Tchéque, Slovaquie, Hongrie, les états de l’ex-Yougoslavie, Roumanie) se trouvent en Europe, leur appartenance à la culture occidentale (c’est-à-dire à la culture de l’Europe de l’Ouest) ne va pas de soi. En effet, la carte géographique et la carte culturelle de l’Europe ne coïncident pas. Les démarches historico-politiques et culturelles de la région centrale de l’Europe démontrent que ces peuples jugent nécessaire de prouver leur appartenance à l’Europe et à la culture occidentale. Il serait intéressant de voir quelles sont les littératures nationales qui appartiennent à la littérature européenne pour un lecteur français, espagnol, slovène, hongrois ou anglais.
3La production littéraire des pays de l’Est documente clairement les moments historiques dans lesquels la nation a été – et continue à être – confrontée à des questions d’orientation culturelle et politique. Des deux options, « l’Est » ou « l’Ouest », la Hongrie, comme la plupart des pays de cette région, a adopté la deuxième à plusieurs reprises. L’intégration culturelle de ces nations s’effectue en longues phases successives. Les termes habituellement utilisés pour décrire ces processus sont révélateurs : on parle de la « prise de conscience », d’« ouverture » et d’« éveil » des peuples quand ils se décident à s’intégrer à la culture occidentale, ce qui les protège de la « marginalisation ».
4Avant d’évoquer brièvement quelques faits marquants de l’histoire littéraire de l’Europe médiane, il est nécessaire de rappeler certains faits indispensables pour comprendre les disparités dans l’évolution de la vie culturelle de l’Europe de l’Ouest et de l’Europe de l’Est.
5La plupart des nations de cette région sont beaucoup plus jeunes que les états occidentaux et leurs traditions littéraires ne remontent pas aussi loin. C’est en ce sens qu’elles s’appuient sur le modèle des cultures occidentales pour asseoir la légitimité d’une littérature naissante.
6Un autre élément essentiel est le fait que les langues d’Europe occidentale conservent un nombre plus important de locuteurs que celles d’Europe orientale : l’anglais, l’allemand, le français ou le russe s’apprennent à l’école comme deuxième langue. Ainsi le cercle des lecteurs et des interprètes potentiels est nécessairement beaucoup plus étendu dans le cas des « grandes langues » européennes que, par exemple, pour le slovaque, le hongrois ou l’estonien. Les littératures des langues plus répandues font l’objet de deux approches : elles sont lues, étudiées et commentées à la fois par des lecteurs dont c’est la langue maternelle et par des représentants d’autres cultures.
7Il est intéressant d’évoquer quelques étapes de l’évolution du dialogue entre la culture européenne de l’Ouest et celle de l’Est.
8Le début des histoires littéraires parallèles des deux parties de l’Europe remonte à la Renaissance tardive et au Baroque. La culture humaniste et l’esprit baroque s’imposent essentiellement par l’intermédiaire des cours royales (de Prague, de Cracovie, de Buda). Les poètes des pays de l’Est font des « pèlerinages » en Italie et enrichissent le caractère international de la poésie renaissante d’une particularité locale : l’appel à la défense de la patrie contre l’invasion et la menace des Ottomans. La littérature devient porte-parole de la cause nationale ; cette attitude se manifestera de façon encore plus accentuée durant la Réforme et la Contre-Réforme. Dans cette région d’Europe, c’est l’esprit de la Réforme qui ouvre la voie à un mouvement de prise de conscience des cultures nationales qui va de pair avec la mise en valeur des registres populaires de la langue.
9La fin du 18e et le début du 19e siècle constituent un tournant : les écrits théoriques, et les comptes rendus de voyage de Johann Gottfried von Herder déclenchent une vive réaction des intellectuels de l’Est, qui affirment que l’idée de l’amour de la patrie doit être inséparable de celle de l’amour de la langue maternelle. Le poète savant et le poète populaire forment un ensemble créateur d’une « conscience nationale ». Pour les peuples de cette partie de l’Europe, la littérature est avant tout la langue, voire son culte. La tradition orale se retrouve sur un pied d’égalité avec la culture écrite et – en s’unissant dans la littérature – constituent à la fois la nation et la langue maternelle. Herder, le penseur allemand, considère ainsi que l’interprète principal de l’identité nationale est l’écrivain, et non pas le souverain.
10Au cours du 19e siècle, les contextes historiques de cette région donnent la possibilité de réfléchir à nouveau au rapport entre la langue nationale et la langue de l’administration et au rôle conservateur de la littérature quand l’unité de la nation et l’identité nationale sont en danger. La volonté de créer un empire multinational sous la domination des monarques habsbourgeois et d’introduire l’allemand comme la langue de l’administration sur l’ensemble des territoires de l’Empire d’Autriche-Hongrie constituait en effet une menace culturelle pour les intellectuels hongrois et slovaques. Il est intéressant de noter que c’est à l’époque de l’hégémonie habsbourgeoise que la poésie hongroise a atteint son apogée en la personne de Jànos Arany, qui utilisait le vocabulaire le plus étendu dans l’histoire de ce genre.
11Au cours du 20e siècle, la question du rapport de l’identité culturelle à la langue littéraire évolue de façon plus complexe, cependant que les différents régimes totalitaires et leurs chutes à la fin des années 1980 suscitent une grande vague de questionnements. Il serait important d’étudier, dans le cadre de nouvelles investigations, l’image de l’Europe occidentale que se crée le citoyen-écrivain d’une dictature et la portée symbolique que revêt l’Ouest pour un intellectuel d’aujourd’hui.
- 1 Concernant le parcours sur le rapport entre identité culturelle et langue nationale en Europe centr (...)
12Nous pourrions constater que l’esprit « centre-européen » se fonde sur la défense de l’individu contre toutes les idéologies, et nourrit une profonde méfiance envers l’Histoire comme grand récit. Chaque pays comprend plusieurs minorités ethniques ; l’importance de la langue maternelle persiste, ainsi que la foi en la littérature comme médiatrice de l’identité culturelle d’une communauté, voire d’une nation entière1.
13La deuxième partie du présent article sera consacrée à l’étude plus détaillée d’une littérature nationale de cette région médiane de l’Europe. Il s’agit d’interpréter l’évolution de la production artistique écrite en Hongrie, à partir du siècle des Lumières jusqu’aux événements de la seconde moitié du 20e siècle. Cette littérature possède un caractère singulier dans la partie centrale du continent, car la langue hongroise n’appartient pas à la famille indo-européenne. Cela a eu des conséquences fondamentales dans le développement de l’identité hongroise ; le pays s’étant trouvé isolé pendant des siècles surtout à cause de la barrière de la langue. De ce fait, il possède un double statut culturel : en partie tributaire des traditions européennes et, en même temps, étranger à cette identité occidentale. Son histoire littéraire témoigne de la tentative de s’identifier à la culture européenne et d’exister comme une composante incontestable de l’Europe des lettres.
14Celui qui choisit de s’exprimer en hongrois doit prendre en compte les conditions spécifiques de cette langue dues à des raisons historiques et linguistiques. Pour éclairer cette situation singulière, il semble important d’évoquer quelques caractéristiques de cette langue. Sa structure est totalement distincte de celle des langues indo-européennes ; elle appartient au groupe des langues finno-ougriennes, originaires – pour simplifier – de la Chine actuelle, tout comme le finnois, l’estonien, et d’autres langues « vestiges » parlées en Russie. Toutes ces langues présentent des particularités qui peuvent parfois paraître surprenantes, comme par exemple la règle de l’harmonisation vocalique (pas de mélange dans le même mot de voyelles dites sombres – a, o, u –, et dites claires – e, é, i –), l’absence de prépositions mais l’emploi des postposition ou de suffixes, pas de genres, mais pas moins de neuf cas locaux, un seul temps verbal au passé, mais une conjugaison dite objective (la forme verbale intégrant le complément d’objet direct défini de la 3e personne) et une autre subjective, pas de verbe être au présent à la 3e personne du singulier, etc. On note également une grande souplesse pour créer des néologismes car le magyar est une langue relativement jeune.
15Hors de ses frontières, la littérature hongroise reste pratiquement inconnue jusqu’au 20e siècle. Sans évoquer les raisons historiques, cet isolement littéraire s’explique par le fait que le public potentiel est limité au territoire du pays par les spécificités de la langue. À la fin du 18e siècle, Herder prédit la disparition de la langue hongroise parce qu’elle n’est pas cultivée de façon systématique et que les pays limitrophes n’ont pas de parenté langagière. Cette prédiction déclenche une avalanche de réponses littéraires ; maints écrivains et poètes se mettent au travail pour sauvegarder et enrichir la langue. De nombreux hommes de lettres partent en Europe occidentale et envoient des comptes rendus, parfois en vers, sur les mouvements révolutionnaires en France par exemple. C’est également à cette époque que l’on voit apparaître le premier magazine littéraire en Hongrie, et, quelques décennies plus tard, en 1825, est créée l’Académie hongroise des sciences.
16Dès le début du 19e siècle, la littérature hongroise est influencée par les courants esthétiques étrangers. La majeure partie des influences provient des littératures française, anglaise, allemande et espagnole. Dès lors, les poètes considèrent comme un impératif culturel de traduire la littérature et la poésie étrangères. Ce mouvement est devenu une tradition : aujourd’hui encore, une grande partie des auteurs hongrois consacrent leur talent à la traduction. C’est grâce à ce phénomène que le public hongrois peut découvrir et apprécier un grand nombre de poètes français. Bien que le travail des traducteurs permette de lire de fort beaux vers, il faut admettre que, souvent, le résultat semble bien loin de l’original. Il arrive en effet que les poètes-traducteurs soient tellement inspirés par le texte étranger, qu’ils composent finalement une sorte d’adaptation, au détriment d’une lecture fidèle de l’original. Ainsi, le « Baudelaire hongrois » par exemple, ne correspond pas au « Baudelaire français » ; les lecteurs hongrois le connaissent comme un poète symboliste dont les œuvres sont richement ornées.
17Les grands courants esthétiques du 19e siècle n’ont pas d’équivalent dans la littérature hongroise car les caractères nationaux du romantisme, du naturalisme et du réalisme sont très marqués. Le passage du 19e au 20e siècle constitue un grand bouleversement : la vie culturelle s’ouvre à l’occident et annonce le renouvellement de la langue littéraire. La littérature moderne qui va puiser dans la tradition tout en étant d’une essence très différente, naît en 1908 avec la création – étape fondamentale des changements en cours – de la revue Nyugat (littéralement « Occident »). Cette revue littéraire, aujourd’hui légendaire, publie romans, feuilletons, poèmes, comptes rendus, critiques, articles, études, etc. Tous ceux qui comptent dans la littérature hongroise y ont été publiés. Ce titre, Nyugat, annonce le programme littéraire : ses écrivains sont censés modeler la littérature hongroise à l’image des grandes littératures modernes occidentales. Les études, les comptes-rendus et autres publications veulent capter et intégrer ce qui est au cœur de la vie intellectuelle européenne. La revue s’intéresse uniquement à des sujets purement littéraires de qualité. Nyugat publie un grand nombre de traductions de poésie française : Baudelaire, Verlaine, Rimbaud y apparaissent comme des références. La revue privilégie avant tout la poésie lyrique ; avec Dezso Kosztolànyi, les poètes de Nyugat créent l’âge d’or de la poésie hongroise. Cette poésie, tournée vers un nouveau public, exprime une esthétique et des préoccupations nouvelles. Autour de la revue Nyugat se regroupent plusieurs générations de poètes. Cet atelier culturel fonctionne jusqu’à la Seconde guerre mondiale. La guerre constitue ensuite un tournant, non seulement sur le plan historique, mais également sur le plan culturel.
18Dès la fin des années 1940, la censure domine la vie littéraire. La plupart des écrivains ne publient peu et la vie culturelle traverse une période de gel. Le silence et la peur règnent partout.
- 2 Péter Esterházy, Egy kékharisnya följegyzéseibol. Budapest, Magveto, 1994, p. 87.
- 3 ibid., p. 87.
19Vers le début des années 1970, une nouvelle ère s’annonce. Les écoles poétiques se remettent au travail et, en réponse aux périodes de crise, visent à renouveler le langage et les thèmes de la poésie hongroise. La dictature communiste est paradoxalement « bénéfique » à la littérature dans le sens où les écrivains utilisent leur plume pour survivre à l’oppression. La vie de tous les jours s’impose comme source d’inspiration ; les gens doivent remettre en cause les notions telles que la confiance, la sûreté, la vérité ou encore le compromis. Pour Péter Esterházy, jeune écrivain du milieu des années 1970, s’exprime sur la littérature qui est une manière de connaître le monde, ne pouvant être remplacée ni par la science, ni par la religion, ni par la philosophie. À travers la littérature s’ouvre un chemin qui conduit à la compréhension de notre existence. Par conséquent, « la littérature est la servante de l’existence2 », ou plus exactement, « la servante de la liberté3 ». Bien que les romans des années 1970 se focalisent sur les problématiques propres à la littérature, ils sont nécessairement imprégnés des questions politiques, critiquent le régime en place de manière indirecte.
20À partir de la seconde moitié des années 1960, l’image symbolique de l’Europe de l’Ouest constitue une sorte de modèle et une forme de contrôle moral dans les textes littéraires. C’est la vision qui se dégage dans les œuvres de Örkény István, qui choisit le genre de l’absurde pour tendre un miroir à l’aspect ubuesque de la vie quotidienne durant l’ère du socialisme. En 1968, il publie un recueil de nouvelles, Minimythes, qui, en puisant dans des genres variés comme le récit folklorique, la blague, la petite tragédie, crée un style nouveau dans la littérature hongroise. Dans ses textes, Örkény exploite le grotesque qui, comme l’exprime l’auteur, déstabilise ce qui paraît immuable. Il n’offre jamais de solutions alternatives ou d’autres univers définitifs. À la place du point final, il opte pour un point d’interrogation et laisse la réflexion ouverte. Par conséquent, ses textes exigent une large contribution des lecteurs : ils sont des énigmes à déchiffrer, à compléter, propres à la réflexion.
21Une autre forme de résistance apparaît dans les pages des romans d’Imre Kertész. Son œuvre aborde la question des camps d’extermination et de l’idéologie fasciste. Kertész souligne souvent qu’il lui fallait vivre dans un régime totalitaire, en l’occurrence celui du communisme d’après-guerre, pour pouvoir réfléchir sur un autre régime totalitaire, le nazisme. Une des plus remarquables œuvre de la littérature hongroise du 20e siècle est indubitablement son roman intitulé tre sans destin. Dans cette œuvre, le narrateur, interné dans un camp d’extermination, raconte sa vie à Birkenau sur un ton neutre et descriptif, sans chercher à analyser l’aspect émotionnel de cette expérience.
- 4 Péter Esterházy, Harmonia cælestis. Paris, Gallimard, 2001, p. 12.
22Bien que Péter Esterházy ait commencé à publier des livres sous le régime communiste, ses œuvres parues depuis le changement de régime contribuent considérablement à la création d’une littérature et d’une identité culturelle profondément modifiées. Après la chute du mur de Berlin, il fallait apprendre la liberté et reconsidérer la situation et le rôle de la littérature. Esterházy est l’une des figures principales de cette recherche : ses écrits récents est qu’ils ne sont plus ancrés dans la lutte intellectuelle contre le régime politique. Le déplacement du centre d’intérêt des écrivains entraîne également un bouleversement du style et du langage littéraire. Son œuvre publiée en 2000, Harmonia cælestis, est un roman sur l’histoire de la famille Esterházy, l’une des plus anciennes et des plus puissantes familles aristocratiques d’Europe. Ils ont fourni, par exemple, à l’Empire austro-hongrois quelques-uns de ses plus hauts dignitaires. La chronique littéraire de cette famille, qui commence par la phrase suivante : « Il est bigrement difficile de mentir quand on ne connaît point la vérité4 », évoque le panorama social, politique et historique de la Hongrie depuis le 16e siècle jusqu’à aujourd’hui.
23Ce tableau magistral ouvre un nouvel horizon dans la littérature : il développe un nouveau style humoristique en liant la vérité historique et l’étude de la destinée humaine dans les différents registres de la fiction. L’ironie et l’autodérision se trouvent réinterprétées et retravaillées. Un changement de régime littéraire s’accomplit avec Esterházy ; ses lecteurs se trouvent confrontés à une nouvelle palette d’interrogations morales et historiques, tout en découvrant un nouveau mode de récit littéraire.
24L’Europe signifie désormais un ensemble de références culturelles constitué d’une part par les grands récits esthétiques omniprésents sur le continent et, d’autre part, par la reconnaissance d’une carte littéraire diversifiée, constituée des particularités locales et historiques à l’Ouest comme à l’Est. Ce parcours nous a permis de voir comment la réflexion littéraire résume, reflète et accentue les problématiques non seulement culturelles, mais aussi historiques et sociales, dans une Europe en modification constante. Pour former une identité à la fois nationale et européenne, l’image de soi et l’image de l’autre se trouvent au cœur de ses considérations. Car, ce n’est qu’à travers l’élucidation de l’image littéraire et artistique des autres cultures européennes qu’un pays parvient non seulement à se construire, mais également à s’intégrer à l’Europe de demain.
Notes
1 Concernant le parcours sur le rapport entre identité culturelle et langue nationale en Europe centrale, je m’appuie sur l’article de Jacques Le Rider, « Du Saint-Empire Romain Germanique à l’Europe centrale littéraire » dans Marc Fumaroli (sld), Identité littéraire de l’Europe, Paris, PUF, coll. « Perspectives littéraires », 2000,p. 63-73.
2 Péter Esterházy, Egy kékharisnya följegyzéseibol. Budapest, Magveto, 1994, p. 87.
3 ibid., p. 87.
4 Péter Esterházy, Harmonia cælestis. Paris, Gallimard, 2001, p. 12.
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Référence papier
Julia Nyikos, « L’identité littéraire comme catalyseur de l’identité nationale et européenne », Marges, 06 | 2007, 90-97.
Référence électronique
Julia Nyikos, « L’identité littéraire comme catalyseur de l’identité nationale et européenne », Marges [En ligne], 06 | 2007, mis en ligne le 15 octobre 2008, consulté le 20 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/marges/642 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/marges.642
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