79 | 2018
Chateaubriand et le monde sensible
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Crédits : © Carl Wilhelm Götzloff, Vue sur la baie de Naples (avant 1866)
La prose de Chateaubriand exprime une attention aiguë à la dimension sensible du monde. « L’Enchanteur » excelle dans les descriptions de paysages et dans un art du récit irisé par des détails matériels : odeurs, sons, couleurs… La critique, depuis un demi-siècle, a souvent souligné, dans cette poétique du sensible, l’aimantation d’une négativité qui ne dit la splendeur que pour révéler son envers ou sa décomposition. Mais l’enchantement, qui surgit de l’écriture, confronte aussi le lecteur à la présence immédiate du monde, au poids des objets, de la sensation première où tout s’origine. C’est l’ambivalence de cette poétique que ce numéro se propose d’explorer sous ses divers aspects, stylistique, sémantique, esthétique et idéologique.
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Dossier : Chateaubriand et le monde sensible
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Présentation [Texte intégral]
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Chateaubriand : une quête de la phrase sensible ? [Texte intégral]
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Synesthésies de Chateaubriand [Texte intégral]
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Ombres et fleurs : figures du sensible chez Chateaubriand [Texte intégral]
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Séduction et vanité : la chevelure dans l’œuvre de Chateaubriand [Texte intégral]
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Le Vésuve de Chateaubriand [Texte intégral]
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Varia
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Comptes rendus
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Genève, Droz, coll. « Histoire des idées et critique littéraire », 2018
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Marie-Catherine Huet-Brichard, Maurice de Guérin [Texte intégral]Paris, Pierre-Guillaume de Roux, 2018
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Adèle Cassigneul, Voir, observer, penser : Virginia Woolf et la photo-cinématographie [Texte intégral]PUM, 2018, « Lettres & Culture »
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Michel Bertrand et André Not (éd.) avec la collaboration d’Annick Jauer, Patrimoines gioniens [Texte intégral]Presses universitaires de Provence, « Textuelles », 2018
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