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Brigitte Rasoloniaina (éd.), Madagascar, Mai 1972 – Regards et perspectives historiques et sociolangagières

Paris, Maisonneuve et Larose Nouvelles éditions, Hémisphères éditions, 2023, 289 p.
Maud Verdier
Référence(s) :

Brigitte Rasoloniaina (éd.), Madagascar, Mai 1972 – Regards et perspectives historiques et sociolangagières, Maisonneuve et Larose Nouvelles éditions, Hémisphères éditions, Paris, 2023, 289 p.

Texte intégral

1Qui n’a pas été saisi, lors d’un concert du groupe de musique malgache Mahaleo, d’entendre l’ensemble du public, tous âges confondus, reprendre en cœur le refrain « jomaka jomaka jomaka » de la chanson « Lendrema » ? La création de cette chanson date des soulèvements qui ont eu lieu à Madagascar en 1972. Le chanteur Honoré Rabekoto s’en explique dans l’ouvrage collectif paru tout récemment, Madagascar, Mai 1972 – Regards et perspectives historiques et sociolangagières :

« La malgachisation était partie à l’époque en 72, il fallait tout malgachiser et moi, je voulais créer une chanson qui n’a pas de sonorité étrangère, qui est libre, indépendante » (Rabekoto, p. 244)

2Les choix de composition de cette chanson – une structure basée sur les chants populaires hira gasy des hautes-terres, le rythme emprunté à la tradition sakalava des côtes – et de ses thèmes – l’exode rural, la très grande pauvreté, la folie – sont représentatifs du sens que prennent les contestations à Madagascar durant le mois de mai 1972. L’ouvrage dirigé par la sociolinguiste Brigitte Rasoloniaina permet de le comprendre.

  • 2 Pour des travaux historiques, se reporter à Blum F. (2011) « Madagascar 1972 : l’autre indépendance (...)
  • 3 La bibliographie des divers articles est regroupée en fin de volume.

3Il rassemble les contributions de personnes ayant vécu ces événements, qui en rendent compte à l’aune de leurs perspectives littéraires, artistiques et politiques, et de chercheurs appartenant à des disciplines diverses – linguistiques, historiques, sociologiques ou ethnologiques. Ce livre constitue en ce sens un apport important pour comprendre cette période de l’histoire de Madagascar2 et il aide à prendre la mesure de ce que fut le mouvement politique, social et culturel. Une des originalités de l’ouvrage procède du fait que l’analyse des bouleversements socio-politiques qui adviennent durant ce mois de mai 1972 est mise en rapport avec un ensemble d’enjeux linguistiques – issus des rapports complexes existant à l’époque entre le français, le malgache et ses variantes dialectales. Trois parties organisent l’ouvrage de 289 pages3 : la première reprend le cadre historique des événements, la seconde traite les événements d’un point de vue sociolinguistique, la troisième propose une lecture de ceux-ci et les analyse au prisme de la situation contemporaine – par exemple en examinant la manière dont les notions (« néologismes et formules de terroir », Rabenoro, p. 155) perdurent aujourd’hui. L’accent est ainsi mis sur l’émergence d’une nouvelle manière d’exprimer les revendications de justice sociale, concomitamment avec le processus de malgachisation (l’abandon du français comme langue d’enseignement au profit du malgache) qui se met alors en œuvre au sein de la société.

  • 4 Les travaux concernant cette période relèvent du champ des études historiques. On se reportera au r (...)

4Comment qualifier l’événement, se demande Brigitte Rasoloniaina dans son introduction ? Faisant allusion aux travaux historiques de Françoise Raison-Jourde, Françoise Blum et Irène Rabenoro (p. 7-8), la sociolinguiste rappelle les substantifs utilisés pour qualifier cette période : « révolte »4 (Blum 2011), « révolution », « deuxième indépendance ». Habituellement, trois faits précédant la grande mobilisation de mai 1972 sont présentés comme marquants : la grève des étudiants de médecine en 1971, l’insurrection des paysans du Sud et l’arrestation d’André Resampa, alors vice-président du gouvernement. Le rapport détaillé de l’historien Solofo Randrianja (p. 23-52) sur les événements qui s’échelonnent de janvier à septembre 1972, sous le gouvernement du président Philibert Tsiranana, souligne leur grande complexité, se caractérisant notamment par une grève longue des étudiants réclamant la dissolution du gouvernement, la malgachisation des dirigeants et une réforme de l’enseignement (p. 47). Dès le 30 janvier 1972, les étudiants de pharmacie et de médecine de Befelatanana organisent une grève. Sont revendiquées de meilleures conditions de travail et une égalité de statut avec l’autre école de médecine de la capitale qui demeure alignée sur les programmes métropolitains. Les étudiants dénoncent le fait que, malgré l’indépendance du pays, acquise depuis 1960, le gouvernement reste fortement sous la dépendance de « l’impérialisme culturel français dont les accords de coopération signés entre Madagascar et la France constituaient l’incarnation » (Randrianja, p. 34).

5La volonté d’émancipation du pouvoir colonial et l’idéal d’une pleine souveraineté caractérisent en effet les enjeux de la lutte politique menée par les groupes d’étudiants. Ceux-ci sont portés par Manandafy Rakotonirina, figure politique active du mouvement du MFM5 qu’il crée en 1972. Le cinéaste et ethnologue Andriamanivohasina Rakotomalala livre ses notes sur le film documentaire qu’il réalise pour la journée d’étude sur l’homme politique – l’ouvrage se prolongeant ainsi sur un support multimédia6. Le cinéaste revient sur la locution Fanjakan’ny Madinika, notion clé pour exprimer les aspirations pour un gouvernement porté par l’ensemble des Malgaches, y compris les plus « petits » (madinika). Le déficit de souveraineté est en effet largement souligné par les contestataires de 1972, « lésés de leurs droits politiques et brimés dans leurs prérogatives de citoyen dans leur pays pour des raisons économiques, sociales, historiques, statutaires ou autres » (p. 266). Selon eux, il s’agit de « faire en sorte que nous Malgaches ayons l’effectivité de l’exercice de notre souveraineté à Madagascar alors que l’indépendance politique est acquise » (p. 267).

6Même si l’indépendance du pays a été obtenue en 1960, les participants aux événements de 1972 constatent l’échec du processus de décolonisation. À cette période, rappelle le sociolinguiste Michel Rambelo, la langue française est encore hégémonique. La malgachisation constitue alors « une réaction à la limitation de la souveraineté qui caractérise les dix premières années de l’indépendance » (p. 179) et « le principal biais par lequel les débats politiques allaient se dérouler » (p. 181). Dès 1968, la puissante Fédération des Associations des Étudiants de Madagascar (FAEM) préconise de faire le lien entre malgachisation et démocratisation de l’enseignement (p. 190). Lorsque les grandes grèves commencent en 1972, la malgachisation constitue alors un enjeu central des discussions. Les revendications concernant le système éducatif portent sur l’abandon du français comme langue d’enseignement au profit exclusif du malgache (Randrianja, p. 33). Michel Rambelo, qui prend part aux événements de 72, rappelle le contexte diglossique dans lequel, jeune écolier, il grandit :

« [a]vec la colonisation, et l’expansion de la langue française, une diglossie français/malgache officiel/malgache dialectal est venue se superposer à la diglossie originellement malgache héritée de l’administration du pouvoir royal merina » (Rambelo, p. 77).

7Malgré des mesures du gouvernement « pour donner à la langue nationale la place qui était la sienne comme langue officielle » (p. 81), la langue française constitue toujours la langue de l’élite. Une telle hégémonie se voit fortement critiquée par l’ensemble des étudiants, collégiens et professeurs qui prennent part au mouvement. Les articles font ainsi une large place au problème de la malgachisation. Un des slogans de mai 72 est « français langue d’esclave » ou « teny fanandevozana » (langue pour asservir) (p. 77). Le rapport à la langue de l’ancien colonisateur reste cependant relativement ambigu, rappelle le sociolinguiste, qui évoque une scolarité épanouissante et une ouverture à l’humanisme et à l’universel (p. 95), dans un lycée de la capitale malgache où l’enseignement se fait en français. C’est par la lecture d’ouvrages en français, tout particulièrement la littérature négro-africaine d’expression française, qu’il s’ouvre à la situation coloniale. Celle-ci contribue à forger son engagement militant (p. 88), ce qui l’amène à lutter contre le caractère inégalitaire du système éducatif de l’époque. La lutte se fait à la fois en français et en malgache, rappelle-t-il, et bien qu’au fur et à mesure elle s’intensifie, le malgache y prend de plus en plus de place.

  • 7 Citons par exemple certains néologismes comme grevy pour grève, et plus largement pour toute manife (...)
  • 8 Sambo C. (2001). Langages non conventionnels à Madagascar. Argot des jeunes et proverbes gaillards, (...)

8On se reportera à l’étude de Brigitte Rasoloniaina sur la manière dont un journal populaire comme Hehy pratiquant l’usage de la caricature et le jeu de mots (p. 144), farouche défenseur du fanagasiana (malgachisation), est amené à modifier sa ligne éditoriale au fil de l’évolution de la contestation de 1972. Se développe à cette occasion un vocabulaire malgache de lutte élaboré par une équipe de militants (p. 96) dont le philosophe Constant Raveloson rend compte7. Attardons-nous un instant sur le terme ZOAM. Désignant « une organisation de jeunes de milieux défavorisés »8, ZOAM est l’acronyme de Zatovo Ory Asa Mitolona (jeune en quête de travail). La dénomination jomaka sert aussi à désigner, de manière informelle, ces jeunes (p. 166). C’est ce terme que l’on retrouve dans le refrain de la chanson « Lendrema » du groupe Mahaleo (voir l’extrait en exergue de cet article), dont une excellente analyse, au travers des problèmes que pose sa traduction, figure dans l’ouvrage (p. 243-253). Le terme jomaka, qui signifie « voyou, mauvais garçon », révèle la stigmatisation dont certains groupes sont la cible : ces bandes de jeunes adultes et adolescents résidant dans les quartiers très déshérités de Tananarive « concentrent les descendants des anciens esclaves libérés au début de la colonisation et toujours discriminés comme ‘‘noirs’’ dans la société contemporaine » (Gueunier, p. 199). Certains d’entre eux deviennent néanmoins très actifs durant les événements de 1972, notamment en participant au service d’ordre des manifestations. Gilbert Randriamora est ainsi visible sur certaines photographies présentes en fin d’ouvrage, dans un cahier de photographies de huit pages en couleurs qui complète de manière remarquable les témoignages.

9Au fil de l’ouvrage se construit en creux une réflexion sur l’émergence d’un esprit contestataire collectif. Pour le sociologue Jean-Claude Rabeherifara, « mai 1972 » a été le point crucial de sa construction, du fait du caractère inédit d’un tel mouvement social à Madagascar : « ‘‘Mai 1972’’a jeté les bases progressistes de la conception d’une autre citoyenneté : la parole libre, citoyens tous égaux, tous concernés, tous responsables » (p. 107). Il n’en constate pas moins une « défaite » (p. 107) : l’issue des grandes mobilisations qui ont concerné l’ensemble du pays est décevante, le président Tsiranana donnant alors les pleins pouvoirs au général Ramanantsoa. À la lecture de l’ouvrage, il apparaît que l’un des acquis des événements de mai 72 semble résider dans la mise en place de mesures de malgachisation de la langue d’enseignement. Pour autant, le manque de réalisme avec lequel elles ont été prises, en jouant notamment contre les élèves des milieux défavorisés et non francophones, ont eu pour conséquence l’échec des mesures : la malgachisation et démocratisation de l’enseignement se déroulant sans préparation suffisante (à la fois des enseignants et des infrastructures), une diglossie malgache / français se maintient pendant plus de trente ans après les événements de Mai 72 et profite aux groupe dominants francophones (Raison, p. 67). Ainsi que l’explique Brigitte Rasoloniaina :

« les déboires de la malgachisation sur fond de crise des débouchés amènent au constat désabusé d’un enseignement à deux vitesses, privé ou international/public, et au retour du français, à l’égard duquel une ambivalence est manifeste » (Rasoloniaina, p. 9).

10Le désenchantement qui a suivi les attentes des contestataires de 1972 s’appuie alors sur un constat très négatif : la censure et la répression des oppositions politiques, un régime autoritaire, des conditions de vie pour les madinika toujours aussi difficiles, un appauvrissement général (Gueunier, p. 200). « Que reste-t-il de notre lutte ? » s’interroge Michel Rambelo (p. 97) ?

« Le souffle révolutionnaire qui a bousculé notre jeunesse et nourri notre soif de changement, la jeunesse d’aujourd’hui l’a-t-elle en héritage ? (...) Les étudiants ont peut-être rompu avec les idéaux révolutionnaires parce que conquis, sans le savoir, par l’idéologie néolibérale et la société de consommation ou tout simplement, ils sont submergés par des problèmes liés à la pauvreté. Et les intellectuels d’aujourd’hui, où sont-ils ? » (Rambelo, p. 97).

  • 9 Porté au pouvoir par une junte militaire, Didier Ratsiraka est président de Madagascar de 1975 à 19 (...)

11Il est vrai, que, excepté un nom de lieu à Antananarivo, « Place du 13 mai 1972 », rien ne témoigne de ce qui s’est passé, et les jeunes Malgaches n’en ont qu’un savoir parcellaire ainsi que le souligne l’enquête d’Irène Rabenoro sur la transmission du vocabulaire de cette période. Qu’en est-il de la commémoration des événements révolutionnaires de 1972 ? L’historienne Françoise Raison rappelle que, sous le président Ratsiraka9, le thème de l’anti-impérialisme s’est plutôt cristallisé sur la grande révolte de 1947 (p. 55). Constant Raveloson se demande si le 13 mai se réduirait désormais à ne désigner qu’un nom de place :

« Le dire (« 13 mai ») c’est évoquer (invoquer) la place comme l’‘‘ici et maintenant’’ cristallisé du choc de la répression par armes à feu. C’est le premier affrontement État – manifestants en pleine ville d’Antananarivo. (...) Et dans ces conditions la mémoire collective réveille, réactualise le moment venu du côté des contestataires le fétichisme de ce lieu. ‘’13 mai’’ se révèle alors avoir toujours signifié un ‘‘momentum du possible’’ » (Raveloson p. 130-131).

  • 10 Deprez, C. (2000). « Histoires de langues, histoires de vies », Cahiers de sociolinguistique 5, p.  (...)
  • 11 Labov, W. (2010), « Oral Narratives of Personal Experience », dans Patrick Hogan (dir.), Cambridge (...)

12À la suite des travaux de Christine Deprez10, Brigitte Rasoloniaina insiste à juste titre sur l’importance, pour la sociolinguistique, d’étudier le récit autobiographique (p. 8). À la lecture, on est ainsi conduit à s’interroger sur les façons de dire l’expérience qu’ont les acteurs de cette période. Qu’en est-il notamment de la perspective11 des narrateurs sur leur expérience lorsqu’ils ou elles présentent un récit en première personne des événements dans lesquels ils ont été parfois très impliqués ? C’est au regard de l’échec des mobilisations et de la situation difficile que connaît aujourd’hui le pays que s’élaborent les souvenirs : impossible alors de présenter un récit enchanté des événements, même si l’expérience vécue à l’époque a pu l’être de manière positive (on lira notamment en ce sens les articles de Michel Rambelo, Jean-Claude Rabeherifara ou Constant Raveloson). Réactualiser l’événement a pour effet de rappeler aux témoins qu’un moment, le champ des possibles a été ouvert, comme l’écrit Raveloson (voir la citation ci-dessus), tout en les obligeant à faire le constat que ces espérances ont été déçues. Qu’est-ce qui peut alors être transmis sinon la valeur universelle de liberté ? C’est ainsi que l’on comprend les questions que formule Michel Rambelo, à la fin de son témoignage, au sujet de la jeunesse malgache actuelle :

« [l’éducation et la vie intellectuelle d’aujourd’hui c]ultivent-elles chez cette jeunesse l’enthousiasme, cette soif de liberté, ce désir d’exister, l’esprit critique et la volonté de changer le monde pour ne pas le subir ? » (Rambelo, p. 97)

13La référence à ces événements du passé n’est pas l’affaire des jeunes générations. S’ils reprennent encore Jomaka en cœur, les étudiants et les étudiantes malgaches ne connaissent le terme qu’à travers la chanson de Mahaleo, ignorant par ailleurs tout de l’acronyme ZOAM (p. 166, 168). Ils ne semblent guère avoir idée de ce qui s’est passé en 1972 et de la grève des étudiants qui a suivi (p. 172). Souhaitons que cet ouvrage, parce qu’il offre une perspective plurielle sur cet événement tout en soulignant sa dimension langagière, contribuera à transmettre un pan de cette mémoire collective à destination des jeunes générations malgaches. Il offre en outre des éléments de première main pour les chercheurs et les chercheuses travaillant sur la question de la malgachisation et, plus largement, sur l’articulation entre changements linguistiques et sociaux, et discours sur la langue.

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Notes

2 Pour des travaux historiques, se reporter à Blum F. (2011) « Madagascar 1972 : l’autre indépendance. Une révolution contre les accords de coopération », Le Mouvement social, n° 236, p. 61-88 ;

3 La bibliographie des divers articles est regroupée en fin de volume.

4 Les travaux concernant cette période relèvent du champ des études historiques. On se reportera au recensement qui en est fait dans la bibliographie en fin d’ouvrage, p. 277-283.

5 MFM est l’acronyme de Mpitolona ho amin’ny Fanjakan’ny Madinika (militant pour l’instauration du Fanjakan’ny Madinika), p. 264, note 16.

6 Le film est disponible ici : https://www.canal-u.tv/chaines/phanie/conversations-avec-manandafy-rakotonirina-sociologue-economiste-universitaire-et-1

7 Citons par exemple certains néologismes comme grevy pour grève, et plus largement pour toute manifestation sociale ou politique, kaozy pour « cause » et plus tard « nouvelles de la lutte », le faux-ami seminera, qui désigne non pas un séminaire mais les longues discussions de formation (p. 123).

8 Sambo C. (2001). Langages non conventionnels à Madagascar. Argot des jeunes et proverbes gaillards, Paris, Karthala, p. 10.

9 Porté au pouvoir par une junte militaire, Didier Ratsiraka est président de Madagascar de 1975 à 1991, puis de 1997 à 2002.

10 Deprez, C. (2000). « Histoires de langues, histoires de vies », Cahiers de sociolinguistique 5, p. 167-174.

11 Labov, W. (2010), « Oral Narratives of Personal Experience », dans Patrick Hogan (dir.), Cambridge Encyclopedia of the Language Sciences, Cambridge, Cambridge University Press.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Maud Verdier, « Brigitte Rasoloniaina (éd.), Madagascar, Mai 1972 – Regards et perspectives historiques et sociolangagières »Linx [En ligne], 87 | 2024, mis en ligne le 30 septembre 2024, consulté le 24 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/linx/10617 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/12zrm

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Auteur

Maud Verdier

Université Paul Valéry de Montpellier 3, Praxiling UMR 5267

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Droits d’auteur

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