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AccueilNumérosCahiers du Portique n°14Indirect libre

Texte intégral

1« Certes, lorsque le professeur de philosophie parle à sa façon, et à sa place qui est toujours privilégiée [...], il accumule les contradictions : il est là, présent, donnant présence à ce qui récuse toute présence, sujet d’une parole sans sujet, remplissant une fonction à lui assignée par tout l’ordre social et, comme il parle apparemment librement, parlant selon une apparence de liberté au nom de cette parole qui est interdite, subversive, dangereuse au possible. »

2Maurice Blanchot, « Le “discours philosophique” », in L’Arc, n° 46, Merleau-Ponty, 1971, p. 3.

3« Je pense à cette affirmation d’Apollon, lorsque par la bouche du poète Bacchylide, il dit à Admète : “Tu n’es qu’un mortel ; aussi ton esprit doit-il nourrir deux pensées à la fois”. Donc parler plusieurs paroles en une simultanéité de langage ».

4Maurice Blanchot, « La parole plurielle », L’Entretien infini, Gallimard, 1969, p. 79.

5« Il y a langage, parce qu’il n’y a rien de « commun » entre ceux qui s’expriment, séparation qui est supposée – non surmontée, mais confirmée – dans toute vraie parole. Si nous n’avions rien à dire de nouveau, si par le discours ne me venait pas quelque chose d’étranger, capable de m’instruire, il ne serait pas question de parler. »
Maurice Blanchot, Ibid.

6D’où provient ce sentiment étrange de liberté et d’allége­ment, qui peut conduire jusqu’à l’allégresse, et qui émane de la parole et des gestes du Professeur R. ? La singularité de son enseignement n’est-elle pas de donner la parole à une pluralité de pensées et de perspectives sans jamais les objectiver en les mettant à plat, comme des documents inertes qu’il conviendrait d’analyser et de disséquer ? Le thème de cette courte note d’hommage à mon ami Jean-Paul Resweber, sera de tenter la description d’une manière d’enseigner qui n’est pas commune dans le monde académique.

  • 1 . Sören Kierkegaard, La Dialectique de la communication éthique et éthico-religieuse, traduit du da (...)
  • 2 . Pier Paolo Pasolini, L’Expérience hérétique, Paris, Payot, 1976.

7Le genre des « mélanges offerts » permet qu’on n’évoque pas directement la personne à qui il est rendu hommage. L’objet de ma réflexion sera donc ce que je nommerais, à la suite de Kierkegaard, la « communication indirecte »1. J’aurai recours également à la notion de « discours indirect libre » telle qu’elle est élaborée par les théoriciens du langage et telle qu’elle est reprise surtout par Pasolini dans un essai théorique pour caractériser ce qu’il appelle le « cinéma de poésie »2. Gilles Deleuze a su montrer l’intérêt de cette notion de stylistique appliquée au cinéma dans son cours du 12 janvier 1982. Je voudrais suggérer que cette notion n’est pas sans intérêt également pour décrire un style d’ensei­gne­ment de la philosophie, qui me paraît être celui du Professeur R.

8Je proposerai donc un portrait du Professeur R. en cinéaste de la pensée. En effet, si le cinéaste montre des personnages qui ont chacun leur monde, avec une caméra qui, dans le « cinéma de poésie », se donne elle-même à sentir (tandis qu’elle tend à se faire oublier dans le « cinéma de prose »), le professeur de philosophie donne à entendre des pensées qui ne sont pas les siennes auxquelles il mêle inévitablement son propre point de vue. Ce point de vue surgit de la rencontre avec l’autre pensée. Et cette autre pensée naît ou renaît dans le discours du Professeur. Cette mêlée est l’essence même de la communication indirecte libre. Si dans le cinéma de poésie, selon Pasolini, la caméra attend que le personnage entre dans le cadre, dans le discours du Professeur une question ouvre les esprits à l’attente de l’autre pensée. L’auditeur assiste à l’équivalent de ce que Pasolini appelle, dans le cas du cinéma de poésie, « un usage excessif du zoom ». L’enseignement consiste en effet à ralentir indéfiniment la lecture, tel est l’exercice du commentaire. Cet art de l’enseignement parvient à susciter chez l’auditeur une « subjectivité indirecte libre » (Deleuze). Cette subjectivité n’est plus objective – au sens où le savant s’impose une posture dénuée de point de vue personnel –, mais elle n’est pas non plus « subjective » – au sens où un penseur, nous en connaissons, hélas, bien des exemples, s’autorise à exposer un point de vue personnel (« ce que je crois »). Si nous voulons savoir ce que pense le Professeur R., il nous faudra le deviner, ou insister dans un entretien direct, car il ne nous l’a jamais dit. Son discours se mêle sans cesse à l’autre pensée. L’agence­ment des énonciations aboutit ainsi à une sorte de mise en scène de la pensée. La pensée a lieu hic et nunc. L’étudiant peut ne pas tout saisir, il voit et entend que la pensée a lieu. Dans le cinéma de poésie, la caméra se place souvent dans le dos du personnage qui perçoit un monde et agit dans ce monde. Le professeur R. fait en quelque sorte « des enfants dans le dos » des philosophes à qui il donne la parole et sa parole. Tel est le procédé que l’on peut nommer l’enseigne­ment indirect libre de la philosophie. Finalement nous ne sommes pas loin de ce que l’on répète un peu mécaniquement depuis Kant : on n’apprend pas la philosophie (ce serait alors le style direct ou indirect lié), mais on apprend à philosopher en se plongeant soi-même dans la mêlée en quoi consiste la parole plurielle du Professeur.

9Donner la parole à ce qui en est dépourvu, des textes ou des idées, des choses (et même à la« la chose elle-même ») ou des animaux, la nature ou des dieux anciens... Ne serait-ce pas là le propre de l’enseignement de la philosophie ? « Une indiscrétion à l’égard de l’indicible », pour reprendre la définition proposée par Levinas. Ce qui signifie que ce qui ne parle pas ou ne parle plus, ou ne parle pas encore prend soudain la parole à travers la voix professorale. Le professeur de philosophie parle en un style indirect, en un style indirect libre. Il fait ainsi le choix d’une liberté qui se risque à donner la parole à ce qui n’en a pas, n’en a plus ou n’en a pas encore. Il assume ce paradoxe qui consiste à faire parler des choses muettes. Il souffle sur la braise des textes (pour reprendre une image de Levinas) pour en faire renaître des flammes. Il ne s’agit pas pour le Professeur R. de dire, par exemple, que Bergson pensait que la conscience profonde est vie et liberté (style indirect lié). Il énoncera le propos de Bergson en le laissant flotter dans la conscience attentive/inattentive, de son auditoire. On a entamé un chapitre du cours sur « conscience et liberté », tout le monde sait que le professeur va évoquer Bergson, inutile de s’embarrasser de corsets de guillemets.

  • 3 . Le cours de Gilles Deleuze du 12 janvier 1982, dont on peut trouver facilement des retranscriptio (...)

10Comme le dit Gilles Deleuze dans son cours sur Pasolini, on peut considérer que, d’un point de vue phénoménologique, le style indirect libre est une manière d’être-avec. Le Professeur parle en compagnie des autres penseurs. La parole plurielle se laisse contaminer par l’autre pensée. Et on ne sait plus trop bien qui parle, et qui s’adresse à qui. Perdition et confusion des langues3. Polylogue extérieur. Immense soulagement. La parole ne sert plus, enfin, à commander, à terrifier et à ordonner. Elle flotte librement entre locuteur et auditeur. Elle appartient à qui veut bien l’entendre et, éventuellement, lui répondre en entrant dans la ronde. Telle est la communauté de paroles qu’instaure l’enseignement de style indirect libre.

11Le style indirect libre est une forme d’expression telle que le locuteur mime de partager le sens d’un énoncé avec un auteur incertain. Car, finalement, qui pourrait assigner une identité à un philosophe pour lui faire dire quelque chose en son nom propre, en style direct ou indirect lié. Et, en plus de cela, comme dirait Kant, sur un « ton péremptoire ». Quoi de plus pénible que le tic de ceux qui nous disent, par exemple, que « Freud nous dit que... », alors que Freud ne nous dit rien, à proprement parler, et certainement pas à nous, en particulier, et que c’est nous qui parlons et pensons librement à partir de lui. Le style indirect libre nous épargne ce genre d’assignation et de flicage (on connaît une manière de pratiquer l’histoire ou la « contre-histoire » de la philosophie qui finit par aboutir à une dénonciation).

12Toute grande pensée, sans doute, ne peut être communiquée que de manière indirecte. Prenons l’exemple de l’Eternel Retour. Nietzsche ne l’enseigne jamais (ou presque jamais) directement, comme une doctrine. C’est le nain qui fait de la grande pensée une doctrine et une rengaine. Le nain pratique la communication directe. Il transforme l’enseignement léger, aérien, dansant de Zarathoustra en une opinion lourde et vieille comme le monde : « tout revient sans cesse au même ». Un enseignement indirect et libre doit être lu et interprété, déchiffré indéfiniment. Telle est la grande affaire du Professeur R. La parole plurielle est une parole d’écriture, une parole qui parle en s’écrivant elle-même. Portrait du Professeur R. et Fürsprecher, en Zarathoustra : « Zarathoustra le danseur, Zarathoustra le léger, qui fait signe avec des ailes, prêt à l’envol, qui appelle tous les oiseaux, agile et prêt, divinement léger. Zarathoustra qui-dit-vrai, Zarathoustra qui-rit-vrai, ni impatient ni absolu, qui aime les bonds et les grands écarts » (Ainsi parlait Zarathoustra, quatrième partie, « De l’homme supérieur »). On nous permettra une citation un peu longue du cours de Heidegger sur Nietzsche, au moment où il commente le style d’enseignement de Zarathoustra (par différence avec les bavardages du nain et des animaux), passage où surgit le motif de l’indirect :

  • 4 . Martin Heidegger, Nietzsche, tome 1, traduction de Pierre Klossowski, Gallimard, 1971, p. 244.

13« Voici donc indiquée la différence essentielle, à jamais infranchissable entre la connaissance et la vision tout ordinaire des choses, d’un côté, et le savoir authentique, de l’autre ; différence se rapportant à cela même qui échappait au regard du nain, en sorte qu’il bagatellisait l’Éternel Retour ; lequel, alors, devient pure rengaine et pur bavardage. Ce qui nous frappe ici, c’est que, hormis la chanson des animaux, rien n’est dit sur le contenu de la doctrine, que Zarathoustra n’en présente pas non plus une version différente qu’il leur opposerait, et que seule la progression du dialogue donne à entendre, et toujours de façon indirecte (c’est Heidegger qui souligne), dans quel sens cette doctrine doit être comprise, dans quel autre elle prêterait à confusion. Cette modalité du comprendre n’en donne pas moins une indication essentielle quant à ce qui doit être compris »4.

  • 5 . Theatrum Philosophicum, c’est le titre d’un article de Michel Foucault sur Différence et répétiti (...)

14Une pensée se présente – oralement – qui se fait l’écho d’un nom propre. Empruntons cette voix, ce souffle et laissons-nous aller. Qui parle ? Peu importe. Que le locuteur ne soit pas identifié de manière fixe permet à la pensée de flotter librement. Les voix de la pensée s’enchevêtrent dans un espace largement ouvert à des écoutes plurielles. La superposition des voix, la fameuse polyphonie du discours indirect libre, permet à l’auditeur d’expérimenter des pensées sans avoir d’abord à les considérer comme objets d’étude et à les juger en fonction de critères objectifs. Le professeur qui adopte ce style représente des pensées, au sens théâtral du terme. Il les met en scène et les fait jouer. On peut bien parler, alors, de l’enseignement de la philosophie comme d’un art et d’un professeur artiste. Theatrum philosophicum5. Ou « philosophie cinéma ». Pasolini, on l’a dit, caractérisait son « cinéma de poésie » par l’utilisation du style indirect libre. La caméra filme un personnage qui vit dans son propre monde et la caméra, qui se donne elle-même à sentir, a son propre point de vue esthétique, sur ce monde. La caméra transforme et réélabore le monde propre du personnage. Ainsi nait une « subjectivité indirecte libre » qui dépasse l’opposi­tion du subjectif et de l’objectif.

  • 6 . Soren Kierkegaard, op. cit., p. 85.

15Le style indirect libre pourra paraître à certaines consciences par trop sérieuses, léger voir nonchalant. Le professeur évoque, sans trop citer ses sources avec exactitude. Il ne dicte pas, ce n’est plus l’usage, mais il ne se laisse pas lui-même dicter. Il rit beaucoup. Il a beaucoup lu Kierkegaard et son cours sur la « dialectique de la communication » : « L’émetteur “sérieux” ne doit justement pas paraître sérieux. Avoir l’air sérieux, c’est la forme directe du sérieux, mais non le sérieux au sens le plus profond. Le sérieux, c’est que l’émetteur soit sérieux – et que l’autre devienne à son tour sérieux. (l’important est là), mais, notons-le bien, non pas sous l’impression immédiate et par imitation, mais par lui-même – et voilà justement pourquoi l’émetteur ne doit pas paraître sérieux »6. C’est ce qui explique que le Professeur qui pratique la communication indirecte libre, tandis que ses collègues, dans la salle voisine font tranquillement défiler leur cours par powerpoint, puisse facilement passer pour un original. Telle est la rançon à payer. Il faut cependant rappeler et souligner que la différence essentielle ne passe pas entre improvisation et lecture et relecture d’un cours écrit. Pour reprendre la métaphore cinématographique, je dirai que c’est une question de cadrage. Le lecteur du cours sur powerpoint est enfermé dans son grand 5, petit 3, le Professeur R. a sans cesse l’essentiel entièrement présent à l’esprit. Présence d’esprit. C’est pourquoi l’attention extrême portée au détail d’un texte peut être perçue comme un zoom. Lorsque Kierkegaard préparait son cours sur la communication indirecte, pour prévenir les étudiants qu’il ne s’agirait pas d’un habituel cours magistral, il écrit ceci :

  • 7 . Soren Kierkegaard, op. cit., p. 58-59.

16« La leçon elle-même cherchera autant que faire se peut à rendre tout présent afin de vous donner si possible l’impres­sion d’avoir en même temps les pensées les plus contraires. Aussi bien ne se présentera-t-elle pas suivant les normes régulières du cours magistral dont chaque partie traite un point particulier qu’on ne discute ni avant ni après. Non, elle sera constamment tourmentée, si j’ose dire, par le souvenir de ce qui a été dit ailleurs ; elle sera sans cesse sillonnée par des réflexions visant à rappeler et le chemin parcouru et celui qui reste à faire, afin d’entretenir si possible l’impression que tout est présent en même temps ; en un sens ce procédé contribuera plus qu’une leçon magistrale ordinaire à tenir en éveil l’attention de l’auditeur ; mais il se peut aussi que, le perturbant et le fatiguant, il l’indispose parfois. Je n’ai naturellement pas l’intention de maintenir en un tourbillon continuel, de mélanger comme dans un kaléidoscope les différentes idées sans prévoir en son lieu le développement successif, précis et détaillé de chacune d’elles ; je me propose simplement d’im­prégner si possible chaque passage des propos tenus ailleurs afin de créer constamment, s’il se peut, leur simultanéité présente. Aucun point, même après avoir été traité en détail, ne saurait être considéré comme définitivement réglé et soustrait à toute discussion ou tout rappel ultérieur, au contraire, nous nous efforcerons, par diverses allusions, à en évoquer le souvenir, directement ou par opposition ; en tout cas, dans toute la mesure du possible, la manière dont on traitera le point suivant évoquera indirectement le précédent »7.

17Qui ne veut pas seulement transmettre un savoir mais encourager l’étudiant dans son propre parcours d’émancipation doit adopter une tactique d’enseignement que Kierkegaard nomme la « communication indirecte » ou « communication de pouvoir ». Pouvoir doit ici s’entendre au sens de puissance d’existence individuelle. Le Professeur devient celui qui interpelle des subjectivités à même de se libérer et plus seulement celui qui fait ses leçons. Par ailleurs, le Professeur qui adopte ce mode de communication est aussi celui qui enseigne des savoirs avec le sérieux qu’exige l’Université. La communication indirecte, comme l’indique Kierkegaard lui-même, est en relation dialectique incessante avec la communication directe. Il ne peut en être autrement. Du fait de cette dialectique, le Professeur R. qui s’aventure sur des chemins dont on ne sait pas au départ s’ils mèneront quelque part, est aussi comme tous ses collègues à même d’annoncer un plan de cours et des parties bien nettes. « Premièrement, deuxièmement, troisièmement... »

18Pour finir, je dirai, en guise d’aparté, et en style direct, que j’ai été le collègue et le collaborateur proche de Jean-Paul Resweber (création d’un département de philosophie à l’Uni­versité de Metz, création de la revue Le Portique). Or, pas une fois durant près de quinze années n’est apparue entre nous la moindre tension, jamais il n’y eu le moindre heurt. Cela est assez rare, dans notre « petit monde » universitaire, pour mériter d’être noté. Cette absence totale de pulsion agressive s’explique sans nul doute par le pluralisme foncier qui est à la base de sa conception de la philosophie.

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Notes

1 . Sören Kierkegaard, La Dialectique de la communication éthique et éthico-religieuse, traduit du danois par Else-Marie Jacquet-Tisseau, Rivage poche, 2004.

2 . Pier Paolo Pasolini, L’Expérience hérétique, Paris, Payot, 1976.

3 . Le cours de Gilles Deleuze du 12 janvier 1982, dont on peut trouver facilement des retranscriptions, donne un excellent exemple de cette manière d’enseigner.

4 . Martin Heidegger, Nietzsche, tome 1, traduction de Pierre Klossowski, Gallimard, 1971, p. 244.

5 . Theatrum Philosophicum, c’est le titre d’un article de Michel Foucault sur Différence et répétition et Logique du sens de Gilles Deleuze. Foucault insiste sur le génie de Deleuze à mettre en scène des pensées et des penseurs, Épicure et Zénon, par exemple, ou Lucrèce et Chrysippe… « Theatrum philosophicum », Critique, n° 282, novembre 1970, p. 885-908. (Sur G. Deleuze, Différence et répétition, Paris, PUF, 1969, et Logique du sens, Paris, Éd. de Minuit, coll. « Critique », 1969.)

6 . Soren Kierkegaard, op. cit., p. 85.

7 . Soren Kierkegaard, op. cit., p. 58-59.

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Pour citer cet article

Référence papier

Benoît Goetz, « Indirect libre »Le Portique, Cahiers du Portique n°14 | 2014, 33-42.

Référence électronique

Benoît Goetz, « Indirect libre »Le Portique [En ligne], Cahiers du Portique n°14 | 2014, document 5, mis en ligne le 28 février 2022, consulté le 07 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/leportique/4021 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/leportique.4021

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Auteur

Benoît Goetz

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