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Sylvie Thénault, Algérie : des "évènements" à la guerre. Idées reçues sur la guerre d'indépendance algérienne

Christophe Lafaye
Algérie : des "évènements" à la guerre
Sylvie Thénault, Algérie : des "évènements" à la guerre. Idées reçues sur la guerre d'indépendance algérienne, Éditions Le Cavalier bleu, coll. « Idées reçues », 2012, 192 p., ISBN : 978-2-84670-394-9.
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Texte intégral

1Cinquante ans après, sa propre dénomination suscite encore débats. Doit-on parler de la « guerre d’Algérie », « d’opérations de maintien de l’ordre en Algérie » ou d’autre chose ? Le gouvernement français a tranché cette question en 1999 en faveur de la première acception, sans toutefois atténuer les effets d’une mémoire restée vive qui continue de diviser certains scientifiques, les acteurs de ce drame mais aussi certaines composantes des peuples des deux rives de la Méditerranée. Le parti pris de Sylvie Thénault, historienne, chargée de recherche au CNRS, est de parcourir au sein d’un court ouvrage, une sélection d’idées reçues sur la « guerre d’indépendance algérienne »1. Intitulé « Algérie : des événements à la guerre. Idées reçues sur la guerre d’indépendance algérienne » , ce livre proche du format poche, a pour ambition de partir d’un certain nombre d’idées toutes faites, pour apporter un éclairage distancié et approfondi sur ce que l’on sait ou croit savoir. Agréable à parcourir, il peut aussi bien constituer une introduction pour le néophyte tout comme une source de questionnements pour le lecteur érudit. En effet, il est indéniable que cette page tragique de l’histoire coloniale française véhicule encore nombre d’idées « prêtes à penser » dans la société2. La lecture des 204 pages de cet opus présente l’intérêt certain de rétablir un certain nombre de faits dans un style le plaçant à la portée de tous. Une bibliographie bien documentée de six pages permet ensuite « d’aller plus loin » (p 199 à 204).

2Sylvie Thénault fait partie de la nouvelle génération d’historiens, nés après l’indépendance de l’Algérie, qui se sont saisis depuis quelques années déjà de ce sujet à travers la question générale de la violence3. Attachée à sortir des clivages partisans qui ont pesé très lourdement sur le débat intellectuel, les recherches de cette scientifique4 portent« sur le droit et la répression légale pendant la guerre d’indépendance algérienne, abordés par l’étude de mesures ponctuelles, comme les couvre-feux en région parisienne (…) et plus largement par l’étude des camps d’internement français entre 1954 et 1962 (…) »5. Actuellement son regard se déplace sur l’étude de l’administration coloniale en Algérie : structures, législation, personnel, pratiques. En outre, engagée dans le débat public, Sylvie Thiénault y défend la place des historiens6. C’est donc une spécialiste, convaincue de l’importance de la parole scientifique7 qui aborde ce sujet complexe. L’ouvrage est divisé en quatre parties portant sur les origines du conflit (« origines »), son déroulement (« Au cœur des événements »), sa perception et son extension en France (« En France ») puis, enfin, sur l’après-guerre (« Après la guerre »). Il discute ensuite en une dizaine de pages, des idées reçues présentées dans le titre sous forme d’affirmations et illustrées de citations qui les replacent dans leur contexte. Des encarts en fin de parties contribuent à apporter des compléments d’informations8.

3La première partie sur les origines du conflit balaie quatre grands dogmes de la littérature historique consacrée à cette guerre. Sylvie Thénault bouscule l’idée selon laquelle tous les Algériens ne souhaitaient pas l’indépendance9. Elle nuance aussi la surprise que pouvait représenter l’éclatement de l’insurrection algérienne10, ainsi que l’idée selon laquelle la guerre aurait pu être évitée11. Enfin, l’analyse la plus marquante de cette première partie, à mon sens, revient sur la question du coût supposé du maintien de l’Algérie sous domination française. L’indépendance se solde par une opération nulle pour la France, sans autres conséquences qu’un changement de statut des protagonistes et d’une réorientation de l’économie12. La deuxième partie consacrée aux thématiques au « cœur des événements », aborde huit sujets particulièrement épineux. De la « torture était nécessaire » au « rôle positif de l’armée en Algérie », en passant par « ce n’était pas une guerre mais des opérations de maintien de l’ordre » et « la bataille d’Alger est le symbole de la guerre d’Algérie », le menu de cette première salve d’affirmations est déjà copieux. Globalement, l’auteur défend l’idée selon laquelle la guerre d’indépendance algérienne prit les allures d’une vaste opération de police, lui donnant un caractère particulier13, où la torture fut légitimée au nom de la lutte contre le terrorisme par les uns et refusée par les autres au nom de valeurs morales prenant source dans des convictions diverses (p 71)14 et où la bataille d’Alger fut un moment particulier qui consacra une méthode appelée à se diffuser par la suite sur le territoire et dans le monde15. Le rôle positif de l’armée, par le biais de l’action des SAS, est aussi replacé dans un contexte de lutte coercitive contre un mouvement nationaliste16, qui nuance ses apports pour la population à l’aune de l’objectif poursuivi. La seconde salve d’affirmations se distingue par son caractère essentiellement politique. L’idée selon laquelle l’Algérie était une affaire intérieure française est battue en brèche par une simple analyse de la stratégie internationaliste du FLN qui lui donna la victoire17, tout comme celle faisant du 13 mai 1958, un tournant de la guerre. Une lecture de la chronologie de la guerre en dehors des « soubresauts de la politique intérieure française » (p 102), laisse apparaître une logique propre18. Ensuite, une lecture fine des postures du général de Gaulle infirme l’idée tenace selon laquelle il aurait donné l’indépendance à l’Algérie. L’auteur met en lumière les différentes phases des stratégies de cet homme providentiel dont « la porte ouverte à l’indépendance dès 1959 » se révélera à l’usage être l’option la plus réaliste (p 110). Enfin l’historienne confirme que si la 19 mars 1962 marque la fin de la guerre entre la France et le FLN, les violences ne cessèrent pas pour autant, « mais avec d’autres logiques que celles de l’affrontement initial» (p 118). La troisième partie de l’ouvrage, nous transporte en France durant la guerre. Là aussi, les clivages partisans ont laissé des traces dans la perception des événements. L’historienne aborde les questions du soutien des intellectuels au FLN (qui fut loin d’être aveugle), du slogan de « L’Algérie, c’est la France » (jamais soutenu par la grande majorité des Français), de l’exportation de la guerre en métropole (réfutée au nom de singularités touchant aux motifs profonds de protestation et de la répression qui s’en suivit) et de la manipulation des Algériens de France par le FLN (acception à nuancer). Enfin, la quatrième et dernière partie de cet ouvrage, nous amène dans l’après-guerre. Elle évoque aussi bien, et toujours avec pertinence, l’affirmation selon laquelle les accords d’Evian n’ont pas été appliqués (accords non respectés du fait des violences qui suivirent mais qui ne furent pas dénués de portée), le totalitarisme supposément consubstantiel du FLN (d’autres conceptions existaient mais elles n’ont pas prévalu), la permanence de ma violence de l’histoire algérienne (elle possède les ressources pour cela) et contrecarre l’idée selon laquelle la guerre d’Algérie est essentiellement au cœur d’une guerre des mémoires (il y a plutôt une instrumentalisation des mémoires).

4Pour autant cet ouvrage synthétique passionnant, traitant de vastes questions, est-il exempt de toute critique ? Au-delà de la difficulté de l’exercice qui pousse à la concision et donc parfois à restreindre le développement et la complexité de la pensée, quelques manques apparaissent, à notre avis, essentiellement dans le traitement de thématiques propres au champ de l’histoire militaire. Dans la partie consacrée à la bataille d’Alger, une dissociation semble être faite entre la guerre dans les villes et celle dans les campagnes, la première servant de matrice pour mener la seconde. La théorie de la guerre antisubversive du colonel Trinquier formait pourtant un ensemble cohérent. Sa doctrine avait pour but de lutter contre les réseaux du F.L.N., dont la destruction devait répondre à trois phases : leur disparition des zones urbaines, des campagnes puis de leurs sanctuaires19. L’armée devait d’abord procéder au bouclage de la zone, puis au contrôle de la population et de ses mouvements. La méthode des interrogatoires était généralisée afin d’obtenir des renseignements et démanteler l’organisation adverse. À la campagne, il fut procédé à la destruction des infrastructures, au regroupement des villageois au sein de villages fortifiés pour les couper de l’insurrection. Des stocks de vivres furent constitués en ville pour empêcher le ravitaillement des rebelles. Une fois les campagnes vidées, des « zones interdites »20 furent instituées. Elles firent ensuite l’objet d’opérations de grande envergure visant à anéantir l’organisation militaire adverse par un ratissage systématique de ces espaces. L’opération devait prendre fin une fois la présence des rebelles entièrement éliminée des campagnes habitées, étape préalable à son anéantissement par l’attaque de ses sanctuaires. Il n’y a pas à proprement parler d’opération « pilote » qui serait reproduite ensuite. C’est un plan d’ensemble qui s’est développé sur le terrain dans toute sa tragédie. Ensuite, et cela semble être un trait commun à l’historiographie actuelle sur cette guerre, peu de place est faite à l’étude du parcours et de l’état d’esprit des militaires qui mirent en œuvre ces méthodes. Au-delà des autobiographies parfois hagiographique21, d’autojustification22 ou de provocation23, il y a peu d’études sérieuses réalisées par des historiens sur les chefs militaires24 dont les pensées et les actes ont durement marqué ce conflit. Car cette pensée stratégique est le fruit d’un temps où la décolonisation se double d’un contexte de guerre froide : « La pensée de Trinquier s’inscrit dans le cadre de la guerre froide. Pour lui, la subversion et le terrorisme sont des armes que l’URSS emploie afin de conquérir des territoires sans risquer la guerre totale. L’objectif est d’y établir des régimes à ses ordres en contrôlant non plus le territoire, mais la population. Contre de telles armes, les armées traditionnelles et les lois ordinaires des démocraties sont impuissantes. Il faut donc les adapter. D’une part, les forces armées doivent apprendre à combattre les organisations terroristes au service de la subversion. D’autre part, les lois ordinaires doivent être suspendues et remplacées par la loi martiale. Enfin, l’armée doit jouir de pouvoirs étendus pour lutter contre le terrorisme, car elle est responsable de la défense de la Nation contre cette nouvelle menace. De telles mesures ne doivent être qu’exceptionnelles et limitées dans la durée. Cependant, le temps nécessaire pour mettre fin à une insurrection donne dans les faits un caractère permanent à ces mesures. Enfin, la recommandation de déclarer l’état d’exception dès les premiers symptômes de l’insurrection repose sur une appréciation très subjective et laisse la porte ouverte à l’instauration d’une dictature »25. Dans le dernier encart consacré aux archives, il aurait pu être intéressant de souligner le travail d’historiens pionniers, dont le professeur Jean-Charles Jauffret, concernant l’inventaire des archives militaires qui ont permis à de nombreux chercheurs de pouvoir réaliser leurs études26. Enfin, des travaux en cours, comme ceux d’Elie Tenenbaum27, dans le champ des relations internationales, sur la circulation des savoirs contre insurrectionnels en Occident permettront sans doute de mieux comprendre l’esprit des militaires ce temps.

5En conclusion, cet ouvrage qui souhaite porter une « vision renouvelée de la guerre » est une réussite, même si l’intégration d’autres approches historiques mais aussi pluridisciplinaires devrait être davantage explorée. La mise à distance de l’objet d’étude examiné sous toutes les facettes participe aussi de cette volonté d’apaisement prouvant parfaitement « [qu’il] est possible de visiter sereinement ce passé (…) [en évitant de] céder à la tentation de refaire l’histoire » (p 193).

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Notes

1 . Appellation choisie par l’auteur car « sans téléologie, [qui] ne désigne pas cette guerre par son issue, mais par son enjeu, l’indépendance, que l’on ait été pour ou contre » (p 8).

2 . « La chronologie des scandales et polémiques livre une curieuse impression de répétition sans fin. Depuis 1962, les Français ont été à plusieurs reprises invités à découvrir ce « passé qui ne passe pas » par des « révélations » qui n’en avaient que le nom tant elles étaient répétitives » - p 9.

3 . Avec Raphaëlle Branche, entre autres chercheurs.

4 . Elle appartient au Centre d’Histoire Sociale du XXsiècle de l’université de Paris I.

5 . Extrait de la page de présentation Internet de Sylvie Thénault. Elle comporte une bibliographie exhaustive ainsi que des liens vers les principaux articles en ligne. Lien : http://chs.univ-paris1.fr/spip.php?article42

6 . « (…) par leurs connaissances et leurs méthodes, [ils] ont une légitimité particulière. Cela ne les autorise pas à confisquer le passé. En revanche, ils ont la responsabilité d’être vigilants, d’intervenir lorsque des usages politiques déforment ou manipulent l’histoire pour la mettre au service d’une idéologie ». Sylvie Thénault, « Contre les manipulations de l’histoire », L’Humanité, 5 octobre 2005, propos recueillis par Rosa Moussaoui.

7 . « La voix des historiens porte difficilement dans ce contexte, mais chacun de leur livre est bien une tentative de se faire entendre dans le tumulte des débats passionnés, nourris d’enjeux politiques internes et bilatéraux » - p 10.

8 . Les thèmes : « Militants du FLN, combattants du FLN : le monde rural algérien en lutte »/« Les hommes du contingent : une expérience de guerre singulière ? »/« Les « pieds-noirs » : de l’Algérie à la France »/« Les harkis : des traîtres à la patrie ? »/« L’OAS : le terrorisme au service de l’Algérie française »/« 17 octobre 1961 : FLN contre police ? »/« Le bilan humain de la guerre : bataille des chiffres, enjeux majeurs »/« Des archives inaccessibles ? ».

9 . « Les autorités françaises confondirent hostilité au FLN et rejet du projet indépendantiste » - p 33.

10 . « Cette conjoncture était connue des français qui s’intéressaient à l’actualité algérienne, même si elle restait une réalité difficile à admettre » - p.21.

11 . « (…) jouer la carte du développement et concevoir au mieux l’autonomie, c’était faire fi des aspirations à l’avènement d’un Etat souverain, un Etat-nation dont l’existence exprimait celle d’un peuple (…). Les réformes [dans les autres colonies] ne suscitèrent-elles pas un espoir de paix utopique ? (…) Car si elles accédèrent à l’indépendance à l’issue d’un processus réglé par des textes de loi, des échanges et des consultations électorales, ces colonies connurent aussi la violence » -p 41.

12 . « L’indépendance de l’Algérie eut peu d’impact sur l’économie française. Si, à l’époque coloniale, l’Algérie coûtait plus cher à la métropole qu’elle ne lui rapportait, le développement français n’en était pas pour autant entravé. À l’inverse, les entreprises autrefois exportatrices vers l’Algérie réussirent à lui substituer d’autres débouchés. La continuité l’emporta par ailleurs, en matière de flux de main-d’œuvre ainsi qu’en matière d’exploitation des ressources sahariennes » - p 49.

13 . « La guerre prit l’allure d’une vaste et permanente opération de police. Si la guerre d’indépendance algérienne fut bien une guerre, par conséquent, il ne faut pas oublier de préciser qu’elle fut de nature particulière » - p 59.

14 . L’opposition se fit aussi bien au nom de la morale chrétienne (général Pâris de la Bollardière), de la vocation historique de la France (Pierre Henri Simon) ou de la conscience (Pierre Vidal-Naquet).

15 . « Le réinvestissement des principes qui guidèrent l’action de l’armée pendant « cette bataille », que ce  soit en Algérie pendant la guerre d’indépendance elle-même ou par la suite, lui donne bien une portée particulière » - p 71.

16 . « C’étaient de l’encadrement et du contrôle de population qu’il s’agissait (…). Les SAS servaient les desseins de la lutte contre le nationalisme au prix de la coercition voire de la répression et de la violence » - p 87.

17 . « Cette guerre fut loin d’être une affaire intérieure française. Véritable « révolution diplomatique » selon l’historien Matthiew Connely, la stratégie du FLN constitua même un modèle pour d’autres mouvements de libération nationale (…) » - p 195.

18 . De 1954-1957 : les nationalistes lancent l’insurrection et ont le vent en poupe. 1957-1959 : la guerre atteint son paroxysme et tourne à l’avantage des Français. 1959-1962 : avance vers l’autodétermination, dissidences au sein de l’Algérie française et résolution du conflit.

19 . Les deux premières phases furent respectées mais la dernière ne put survenir avant le cessez-le-feu du 19 mars 1962.

20 . Zone où toute personne était considérée comme hostile et donc une cible.

21 . À l’image de l’ouvrage sur et par le général Bigeard : BIGEARD Marcel (général), Pour une Parcelle de gloire, Plon, Paris, 1975.

22 . MASSU Jacques (général), La Vraie bataille d’Alger, Le Cercle du Nouveau Livre, Paris, 1971.

23 . Le général Aussaresse mit en scène des révélations dans deux ouvrages dont le premier est resté célèbre pour sa justification a posteriori de la torture par l’armée lors de la bataille d’Alger : AUSSARESSE Paul (général), Services Spéciaux 1953-1957, Perrin, Paris, 2001.

24 . À retenir le travail de Laurent Beccaria sur le commandant Hélie de Saint Marc : BECCARIA Laurent, Hélie de Saint Marc, France Loisirs, Paris, 1989, 316 p.

25 . VALEYRE Bertrand (lieutenant) et GUERIN Alexandre, De Galula à Petraeus. L'héritage français dans la pensée américaine de la contre-insurrection, Cahier de la recherche doctrinale, C.D.EF., Paris, 2010.

26 . JAUFFRET Jean-Charles, La Guerre d'Algérie par les documents, - tome I, L'Avertissement, 10 février 1943-9 mars 1946, Service historique de l'armée de terre, janvier 1990, 550 p et JAUFFRET Jean-Charles, Les Portes de la guerre : 10 mars 1946-31 décembre 1954, - tome II, Service historique de l’armée de terre, octobre 1998, 1085 p.

27 . Elie Tenenbaum est doctorant en Histoire des Relations Internationales à SciencesPo/CERI, il travaille actuellement sur la circulation des savoirs et des pratiques contre-insurrectionnelles en Occident. Diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris (Sciences Po), agrégé d'histoire, il a également passé une année d'études au Département des War Studies de King's College London.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Christophe Lafaye, « Sylvie Thénault, Algérie : des "évènements" à la guerre. Idées reçues sur la guerre d'indépendance algérienne », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, mis en ligne le 25 juillet 2012, consulté le 08 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/lectures/8934 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/lectures.8934

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