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La biodiversité entre science et politique

La biodiversité entre science et politique

La formation d'une institution internationale
Florian Charvolin, Guillaume Ollivier, La biodiversité entre science et politique. La formation d'une institution internationale, Paris, Éditions Pétra, coll. « Pragmatismes », 2017, 302 p., ISBN : 9782847431698.
Notice publiée le 15 janvier 2018

Présentation de l'éditeur

La création d’une institution internationale est un fait rare. En 2012, l’IPBES, la Plateforme Intergouvernementale Science/Politique sur la Biodiversité et les Services Écosystémiques, voit officiellement le jour. Cet événement prolonge la mise à l’agenda politique et scientifique de la Biodiversité amorcée dans les années 1980 et marquée par la signature, en 1992, de la Convention sur la Diversité Biologique ou encore la publication du Millennium Ecosystem Assessment en 2005. L’IPBES, discutée dès 2005, marque la volonté de combler un fossé entre science et politique estimé être à l’origine de l’échec de la gouvernance internationale face à la menace d’une 6e extinction des espèces.

Ce livre étudie la période de formation de l’IPBES (2005-2012) caractérisée par une incertitude radicale sur ses contours et son existence même. Associant ethnographie, sociologie des pratiques documentaires et socio-informatique, les auteurs adoptent un regard pragmatiste orienté vers les modalités d’existence, sur de multiples scènes, de cette institution alors en devenir. L’ouvrage décrit les opérations de sa mise en visibilité sur le Web, suit l’évolution de ses relations avec les institutions préexistantes, met en lumière le rôle de ses archives documentaires, saisit la performance des négociateurs en face-à-face et les discussions sur la formulation des textes fondateurs.

Objet de connaissances et d’appropriations multiples, parfois contradictoires, la biodiversité est au coeur de revendications politiques. Comment les négociations ont-elles pu aboutir, par-delà la variété des conceptions et des stratégies des différents protagonistes ? Comment les communautés scientifiques, les États, les instances internationales et les porteurs de causes environnementales sont-ils parvenus à surmonter les désaccords et les dissonances cognitives et politiques ? À travers son herméneutique d'une institution en formation, l’ouvrage contribue à relativiser l’idée d’une fracture irrévocable, souvent dénoncée, entre une diplomatie internationale et des acteurs de terrain.

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Auteurs

Florian Charvolin

Chercheur au CNRS en sociologie au Centre Max Weber de Lyon, il travaille sur la production et le partage des données environnementales. Il s'inspire de la socio-histoire et de la sociologie des sciences pour documenter, à travers les sciences participatives, la réactualisation des enjeux et la biodiversité ainsi que de la qualité de l'air en France.

Publications du même auteur

Guillaume Ollivier

Sociologue, il est ingénieur dans le laboratoire Ecodéveloppement de l'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) où il développe des méthodes socio-informatiques. Ses recherches portent sur les sciences et les politiques de la biodiversité et sur les dynamiques socio-historiques des agricultures alternatives.

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