Éditorial
Texte intégral
1Comme vous le constatez en le prenant en main, le volume du Kernos 2021 est plus mince qu’à l’habitude. La raison principale en est assurément l’absence de la Chronique archéologique. La mise au point du site internet de cette Chronique a pris plus de temps que prévu. Or, le site est appelé à devenir la plateforme de travail des collaborateurs et à générer l’information disponible à la fois en ligne, sur l’impression papier et sur le site OpenEdition Journals quand se lève la barrière mobile. Nous avons en effet décidé de maintenir les supports de publication habituels pour la Chronique, en dépit du passage au numérique. L’avenir dira si cette formule sera ou non maintenue dans la durée.
2Une autre caractéristique du présent volume est notable. Pour la première fois depuis 1988, les articles publiés sont tous rédigés en anglais. Un tel constat invite bien sûr à se réjouir de la portée pleinement internationale d’une revue née de la collaboration entre des chercheurs belges et grecs. Mais il implique aussi de rappeler que Kernos accueille des articles dans toutes les langues de l’Altertumswissenschaft. Cette diversité linguistique, à laquelle nous tenons en dépit du monolinguisme des articles de cette année, reste un des traits constitutifs de nos études.
3L’année 2020 fut compliquée par la pandémie et les confinements drastiques qu’elle a impliqués. L’année 2021 ne le fut pas moins, en raison des nombreuses incertitudes pesant sur l’arrivée des variants du coronavirus et sur les aléas de la vaccination. L’accès aux bibliothèques et autres lieux de recherche s’en est trouvé à nouveau entravé et le poids plus léger du présent volume trouve peut-être aussi une partie de son explication dans la situation sanitaire et les difficultés qu’elle génère.
4En revanche, sur le front des Suppléments de Kernos, l’élan de l’an dernier se poursuit. Le 37e volume, paru en juin 2021, est un collectif dirigé par Cécile Durvye et Hélène Aurigny, qui rassemble les réflexions de toute une série de spécialistes des « grands » sanctuaires d’Apollon que sont Delphes, Délos, Claros et Didymes. Mais Apollon cède ici le pas à sa sœur Artémis, d’où le titre du volume Artémis près d’Apollon. Culte et représentation d’Artémis à Délos, Delphes, Claros et Didymes. Avant la fin de l’année civile, le volume suivant, le 38e, sera sorti de presse. Il s’agit du troisième volet de la série Les dieux d’Homère. Dirigé par Corinne Bonnet et Gabriella Pironti, il s’inscrit sur l’arrière-plan du projet européen Mapping Ancient Polytheisms que la première dirige à l’université Jean-Jaurès de Toulouse. Puisant aux notions mises au point par cette investigation au long cours et à large spectre, le volume s’intitule Les dieux d’Homère III. Attributs onomastiques, et repense les dénominations divines et leur circulation.
5Il nous reste à vous souhaiter une bonne lecture, en espérant que le vocabulaire de l’éditorial de 2022 ne comptera plus le terme de pandémie ni celui de coronavirus.
Pour citer cet article
Référence papier
André Motte et Vinciane Pirenne‑Delforge, « Éditorial », Kernos, 34 | 2021, 7.
Référence électronique
André Motte et Vinciane Pirenne‑Delforge, « Éditorial », Kernos [En ligne], 34 | 2021, mis en ligne le 31 décembre 2021, consulté le 16 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/kernos/3825 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/kernos.3825
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