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Notes
Hinard 1993, 64-66.
Christol 1999 ; Hekster 2021, 92-97.
Turcan 2011, 91-92.
Christol 1999, 356 ; Turcan 2011, 86-87 ; Cornwell 2017, 121-154.
La plus ancienne attestation de la légende monétaire PAXS, associée à un buste féminin, se trouve au droit d’un quinaire d’argent au nom de L. Aemilius Buca, daté de 44 av. J.-C. (RRC, 480 / 24). Cf. Ibba & Mastino 2012, 144.
CIL, V, 7817 (= Pline l’Ancien, NH, III, 130-137) ; AE, 1999, 995. Date : 7-6 av. J.-C.
Sur le trophée et les difficultés posées par la restitution de son décor, voir Binninger 2006, 180-184.
Fornasier 2003, 147-149. Voir Picard 1957, 124, pour la différence entre trophées et amoncellements d’armes.
Clavel-Lévêque & Lévêque 1982.
Pour l’arc sévérien du forum, voir Brilliant 1967, 155-160. Pour l’arc de Constantin, voir Moine 2000, 93.
Pour l’apparition et les variations de ce motif, voir Fornasier 2003, 155-158.
Picard 1982, 193-194 ; Fornasier 2003, 156-158.
Pfanner 1983, 79-81.
De Maria 1988, 232-235.
Voir Picard 1957, 455-457 (arc sévérien) et 484-487 (arc de Constantin) pour une analyse détaillée de ces reliefs.
Picard 1957, 484-485.
Gros 1986, 191.
Tacite, Vie d’Agricola, XXX, 7 : « Voler, massacrer, ravir, voilà ce que leur vocabulaire mensonger appelle autorité, et faire le vide, pacification » (CUF, trad. E. de Saint-Denis).
Voir Brilliant 1967, 115-120 pour une description et une analyse comparée des trois arcs.
Kleiner 1985, 83-84 ; Fornasier 2003, 156. Sur ce thème présent dès l’époque augustéenne, voir Ibba & Mastino 2012, 153.
Brilliant 1967, 129-135.
Pour Picard 1957, 411-415, leur présence souligne le caractère cosmique de la uirtus impériale.
Concernant ces médaillons, leur très mauvais état de conservation rend leur identification difficile. C. Domergue a démontré que les deux fragments actuellement séparés sur la façade ouest de l’arc appartiennent au même médaillon, celui de l’Hiver ; les deux autres médaillons conservés doivent être l’Automne et l’Été. Cf. Domergue 1963 et 1966 ; Risse 2001, 52-57 ; Panetier 2002, 66-71.
Les niches situées dans la partie inférieure des piles servaient de mur de fond à une petite fontaine ; il faut donc sans doute supposer que leur paroi était revêtue d’un parement spécial, peut-être de mosaïque. Le trou destiné au passage du tuyau est toujours visible dans une des niches de la façade est. L’eau jaillissant ainsi de la partie inférieure des niches était recueillie dans un bassin rectangulaire placé au pied des piles, entre les piédestaux des colonnes libres.
Domergue 1963, 289.
IAM, 390-391 (216-217 apr. J.-C.) : Imp(eratori) Caes(ari) M(arco) [A]ur[ellio Anto]nino Pio Felici [Aug(usto), Pa[rth(ico)] max(imo), Britt(anico) [m]ax(imo), Germ(anico) max(imo), / pontifici max(imo), tri[b(unicia) pot(estate) (uicesima), imp(eratori)] (quartum), co(n)s(uli) (quartum), p(atri) p(atriae), p[roco(n)s(uli)], et Iuliae A[ug(ustae)] Piae Felici, matri / Au[g(usti) e]t castroru[m et senat]us et patriae, res p(ublica) [Volubil]itanoru[m], ob singularem eius / [erg]a uniuersos [et nouam] supra omnes [retro prin]cipes indu[lgent]iam, arcum / c[u]m seiugibus e[t orname]ntis omnibus, in[cohant]e et dedica[nte M(arco)] Aurellio / Sebasteno pr[oc(uratore) Aug(usti) d]euotissimo nu[min]i eius, a solo fa[ciendu]m cur[a]uit.
Pour une analyse du décor de l’arc en lien avec la dédicace, voir Blonce 2015, 148-149.
Sur l’indulgentia, voir Corbier 1992 ; Pietanza 2009 ; Blonce 2022. Sur la prouidentia, voir Martin 1982.
CIL, XIII, 9034 ; XVII, 2, 513 ; ILTG, 487, l. 9-13 : prin[c]ep[s p]a[cator] / [o]rbi[s] uias / [et] pont(es) uetust(ate) / conlapsas res/[ti]tuit.
AE, 1924, 19 ; CIL, XVII, 2, 548, l. 9-11 : pacator / orbis ponte[s e]t uias / uetust[ate coll]ap[sas] / rest[itu]it.
AE, 1996, 1141, l. 8-10 : [Magn(us) princeps pacato]r orbis / [uias et pontes uetustate] conlap[s]a[s / restituit].
CIL, XIII, 9061 ; XVII, 2, 126, l. 7-9 : pacator / orbis uias et pontes uetustate / collaps(os) restitui[t].
CIL, XVII, 2, 501, l. 7-9 : pac(ator) orb(is) [uias] / [et pon]t(es) uetust[ate] / [collaps(os)] restit[uit].
CIL, XIII, 9072 ; XVII, 2, 666 ; AE, 2013, 1139, l. 9-11 : pacator orb(is) uias et / pont(es) uetustate col/laps(os) restituit.
CIL, XIII, 9068 ; XVII, 2, 674, l. 6-7 : pac(ator) orb(is) uias et pont(es) u[etust(ate)] / colla[psos res]tituit.
Martin 1982, 402-405.
Sur cette notion, voir Lefebvre 2003 ; Christol 2016a, 43-44 ; Benoist 2015, 331 ; 2016 et 2021, 69 et 74.
L’ensemble des sources a en effet été particulièrement bien étudié par Ibba & Mastino 2012.
Chastagnol 2008, 143-145, étudie l’expression des thèmes de la pacification, de la sécurité et de la liberté.
Ibba & Mastino 2012, 146 et 156-157.
CIL, II, 3732 ; II² / 14, 13 (p. 980) ; AE, 2012, 51 : [Ca]es(ari) T(ito) Imp(eratori) / Vespasiano Aug(usto) / Vespasiani f(ilio) conser/[u]atori pacis Aug(ustae).
Voir Ibba & Mastino 2012, 164-166 pour l’ensemble des sources littéraires, numismatiques et épigraphiques.
CIL, VII, 17214 ; ILAlg, I, 869 (Thagaste, Proconsulaire).
CIL, XIII, 8895 ; XVII, 2, 369 ; ILA-Petr, 151.
Kienast, Eck & Heil 2017, 243.
CIL, III, 5810 ; ILS, 618 ; AE, 1972, 358.
AE, 1934, 8 : Iuuentutis auctorem et pacis / aeternae conseruatorem / d(ominum) n(ostrum) Fl(auium) Val(erium) Constantinum nob(ilissimum) / Caesarem Aur(elius) Maximinu[s] / u(ir) p(erfectissimus) dux Aeg(ypti) et Theb(aidos) utrarum[q(ue)] / Libb(yarum) deuotus n(umini) m(aiestati)q(ue) eorum ; AE, 1934, 7 : Pacis aeternae propagatorem / et publicae securitatis con/seruatorem d(ominum) n(ostrum) Gal(erium) Valerium / Maximianum P(ium) F(elicem) Inuictum Aug(ustum) / Aurel(ius) Max[im]inus u(ir) [p(erfectissimus)] dux / Aeg(ypti) et Theb(aidos) [u]trarumq(ue) Libb(yarum) / deuotus n(umini) m(aiestati)que eorum.
AE, 2008, 1569, l. 1-2 : Restitutoribus orbis terrarum fundatoribus ubique / pacis domatoribus uniuersarum gentium barbararum.
CIL, VI, 1132 (293-305 apr. J.-C.).
CIL, VI, 1145-1146.
AE, 2015, 1838.
L’emploi de quies au sens de paix est attesté dans les sources littéraires chez César, BC, 3, 57, 4 : quietem Italiae, pacem prouinciarum salutem imperii uni omnis acceptam relaturos. On le trouve aussi chez Tite-Live, II, 15, 5 : seu bello opus est seu quiete ; VI, 30, 9 : rebus […] haud prosperis bello domestica quies […] solacium fuit, ainsi que chez Tacite, Hist, I, 60 : quies prouinciae ; Annales, XI, 24 : tunc solida domi quies et aduersus externa floruimus ; et chez Suétone, Aug., 25, 1 ; Othon, 8, 1 : temporum quies.
CIL, XI, 9, l. 1-3 : Propagatori Roma/ni imperii f[u]ndato[ri] / quietis publicae.
EE, VIII, 2, 117, l. 1-4 : Pacis et Quietis / auctori, libertatis / restitutori et uictori / hostium.
CIL, III, 17 = 6585, l. 1 : Defensori quietis publicae.
CIL, VI, 1139.
Pour une étude des thèmes du discours impérial au début du règne de Constantin, voir Benoist 2015 et Christol 2016b.
Une ultime utilisation de quies au sens de paix est attestée dans la dédicace de la colonne de Phocas, sur le forum romain, en 608 apr. J.-C. CIL, VI, 1200 = 31259a, l. 9-10 : et pro quiete / procurata Ital(lia) ac conseruata libertate. La paix dont il est question ici résulte de l’installation des Lombards en Italie.
CIL, XI, 6632.
CIL, XI, 6625.
AE, 1975, 358 ; 1978, 290 ; 1980, 380.
AE, 2014, 1245a (Caber) ; AE, 2002, 1413 (Hierapolis).
CIL, XI, 6627a, l. 1-3 : [Fundat]orib(us) pacis / [et conseru]atorib(us) / [imperii R]omani[- - -].
Corinth, VIII, 3, 506 = Corinth, VIII, 2, 26 = AE, 1986, 631, l. 1-2 : Reparatori R[o]manae rei f[undatori] / aeternae [p]acis.
Voir par exemple Manders 2012, 199-205, sur la représentation de Pax dans le monnayage au IIIe siècle.
L’adjectif pacifer est rare dans les inscriptions et employé uniquement pour des divinités : RIB, I, 584 ; CIL, IX, 5060 : Marti Pacifero ; CIL, X, 5385 : Herculi Pacifero ; CIL, VI, 37 (cf. AE, 1999, 24) : Apollini Pacifero ; CIL, VI, 570 et 575 (cf. AE, 2002, 181) : Mineruae Paciferae ; AE, 1981, 134 ; 1989, 62 : Fortunae Reduci Paciferae.
Voir Daguet-Gagey 2022.
Ibba & Mastino 2012, 174 : première attestation en 192, dans un contexte d’incertitude politique et militaire.
AE, 1928, 86 = 2002, 1501 (193 apr. J.-C.).
CIL, XIV, 3449 (ILS, 400) ; AE, 1999, 125 (192 apr. J.-C.).
IANice, 12 ; ILAM, 166 (192 apr. J.-C.).
Rosso 2006, 290 (192 apr. J.-C.).
AE, 1977, 772 (191-192 apr. J.-C.).
Voir par exemple RIC, III, 250-254. Cf. Martin, 1982, 361-362 ; Ibba & Mastino 2012, 177-178 et Gangloff 2019, 301.
Sénèque, Ben., I, 13, 3 : Hercules […] terrarum marisque pacator.
CIL, II, 2124 ; II² / 7, 60.
CIL, II, 1969, l. 5-7 : pacatoris orbis / et fundatoris / imperii Romani.
CIL, II, 1669 ; II² / 5, 74 (pour Caracallla) ; CIL, II, 1670 ; II² / 5, 75 (pour Geta).
CIL, VIII, 21613 = AE, 1894, 15, l. 6-8 : pacatoris orbis / et fundatoris / imperi Romani.
AE, 1999, 1844 (hommage à Septime Sévère divinisé).
CIL, II² / 5, 76 (hommage à Geta daté de 211-212 apr. J.-C.).
Voir sur ce point Christol 2016a et 2022.
CIL, VI, 1033 = 31230 (203 apr. J.-C.)
Ibba & Mastino 2012, 178-179.
RIC, IV, 45 ; BMC, V, p. 34, 83. Sur Mars Pacator dans le monnayage impérial, cf. Manders 2012, 119-120.
RIC, IV, 282. Sur Sol Pacator dans le monnayage impérial, cf. Manders 2012, 130.
AE, 1894, 139.
CIL, II, 1671 ; II² / 5, 77.
CIL, II² / 5, 1028 ; HEp, 1997, 888.
CIL, XIII, 6803.
Ibba & Mastino 2012, 183 ; Gangloff 2019, 336-337.
Ibba & Mastino 2012, 191-193 : l’échec de Valérien face aux Perses aurait conduit à l’abandon du titre pacator, jusqu’à ce qu’il soit repris par Aurélien.
CIL, VIII, 22185.
CIL, XII, 5549 ; XVII, 2, 160 ; ILN, 8, 81, l. 6-8 : proco(n)[s(ul) pacator et res] / [titut]or orb[is refecit et / r]estituit.
CIL, XII, 5561 ; XVII, 2, 172 ; ILN, 5, 3, 912, l. 1-3 : Pacatori / et resti(tu)to/ri orbis.
SHA, Aur., XXXII, 4-XXXIV ; cf. Destephen 2021, 35-36.
RIC, 6 (pacator orbis) ; 290 ; 294 ; 389 (restitutor orbis). Cf. Loriot & Nony 1997, 99.
AE, 2012, 1898 (Jeddara) ; CIL, VIII, 22106 ; ILTun, 1732 (Seba Regoud) ; CIL, VIII, 22122 (Meyala) ; CIL, VIII, 10072 (p. 2094) ; ILTun, 1732 (Tichilla, Proconsulaire) ; CIL, VIII, 22083 ; ILTun, 1732 (Ain Ghar Salah, Proconsulaire).
BCTH, 1928-1929, p. 369 (Thacia) ; CIL, VIII, 10088 = 22096 ; ILTun, 1732 (Sicca Veneria) ; CIL, VIII, 22103 ; ILTun, 1733 (Bordj Messaoudi) ; CIL, VIII, 22113 ; ILTun, 1733 (Bou Maazoun) ; CIL, VIII, 22175 ; ILTun, 1733 (Bahara) ; AE, 2015, 1832 (Agbia).
CIL, VIII, 10089 = 22177 ; ILTun, 1733 (Sicca Veneria).
Ibba & Mastino 2012, 195-196. Dans le même contexte apparaît pour la première fois l’appellation perpetuus imperator pour qualifier Aurélien, cf. Daguet 1992.
AE, 1923, 16 ; ILTun, 719 (Thuburbo Maius, Proconsulaire), l. 7-9 : pacatores orbis / gentium nationum/que omnium.
CIL, VIII, 7003 ; ILAlg, II, 1, 579 (Cirta, Numidie).
CIL, V, 3331.
Nous faisons référence ici uniquement au vocabulaire épigraphique. L’association de l’empereur à Hercule est attestée dès les origines du Principat, comme en témoigne l’emplacement du trophée de La Turbie à proximité d’un sanctuaire d’Hercule, cf. Binninger 2006, 190-193 et 199. Sur l’importance du modèle d’Hercule dans la construction de la figure impériale, voir Gangloff 2006, 255-260 ; 337-340, et Gangloff 2019, 214-223.
Ibba & Mastino 2012, 167-171 ; Benoist 2021, 70-73.
CIL, III, 12330 (AE, 1892, 8) ; AE, 2014, 66 et 1293, l. 1 : [P]acifico piissimoque p[ri]ncip[i].
CIL, VIII, 995 = 12455, l. 1-3 : Virtute inclyto, / pietate pacifico, / d(omino) n(ostro) Gratiano. Cf. Lepelley 1981, 102, n° 2, n. 5.
Ibba & Mastino 2012, 205 et 208-209.
IRT, 478 : Toto orbe / pacifico / consuli / d(omino) n(ostro) Flauio / Arcadio / Pio Felici / uictori ac / triumfato/ri semper / Augusto / Lepcitani deuoti num(ini) / maiestatiq(ue) eius ; IRT, 479 : [Toto orbe] / [pacifi]co con[s(uli)] / d(omino) [n(ostro) Flauio] Honorio Pio / Felici uictori / ac triumfatori / semper Augusto / Lepcitani deuoti / numini maiesta/tique eius.
Il serait également possible de rapporter la dédicace au consulat conjoint des deux empereurs de 396, première année qui a suivi la mort de leur père Théodose ; on sait que ce « nouveau règne » fut célébré de manière enthousiaste par Claudien, dans son discours De III consulatu Honorii Augusti.
Ibba & Mastino 2012, 170.
Chastagnol 2008, 134, reconnaît l’importance du règne de Commode dans la genèse du formulaire officiel ultérieur.
Voir les réflexions de Benoist 2021, 80, sur la dimension performative de la parole impériale.
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