Bibliographie
Sources
NB : seules sont référencées les éditions des sources citées textuellement dans le corps du texte ou en note.
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Notes
Les réflexions exposées dans cet article ont été présentées une première fois dans le cadre de la table ronde de l’ANR Parabainô « Violences de masse et violences extrêmes en contexte de guerre dans l’Antiquité » (Caen, 8-9 mars 2022). Je tiens à remercier les organisateurs de la rencontre ainsi que tous les participants : ce travail doit beaucoup à leurs remarques et à leurs réflexions stimulantes ; ces remerciements s’adressent tout particulièrement à Nathalie Barrandon, qui a accepté d’en relire une première version.
Appien, Ibérique (= App., Ib.), 51, 216-52, 221.
Caton l’Ancien, Origines, VII, frg. 1 Chassignet ; Cornelius Nepos, Vie de Caton l’Ancien, 3, 4 ; Valère Maxime, Faits et dits mémorables (= Val. Max.), IX, 6, 2 ; Suétone, Vie de Galba, 3, 2-4 ; App., Ib., 59, 249-60, 255 ; Orose, Histoires (Contre les païens) (= Oros.), IV, 21, 10.
App., Ib., 98, 425-426. Toutes les traductions sont personnelles.
Voir, par exemple, Barrandon 2016 et 2018, 75-82, 271-275.
Audoin-Rouzeau 2002, 543-544 : « Le tropisme historiographique de la violence exercée à l’encontre des populations civiles sans défense s’est imposé presque sans partage […] ».
Engerbeaud 2017 et 2019 ; Hulot 2019c.
Le concept de mémoire culturelle désigne les faits tels qu’ils sont remémorés et transmis par un groupe dont ils participent à la définition de l’identité à travers des formes multiples dont l’historiographie n’est qu’un exemple. Il a été théorisé par Assmann 2010 à la suite de Halbwachs 1925 et 1950. Pour l’application à l’Antiquité gréco-romaine, voir les synthèses de Späth 2016, 24-35 ; Sandberg 2018, 356-360 ; Kubler 2018, 27-41.
Sur l’historiographie de la défaite à Rome à l’époque républicaine, voir Engerbeaud 2017 ; Lentzsch 2019 et, auparavant, Rosenstein 1990 ; Cavaggioni 2010 ; Clark 2014.
Velleius Paterculus, Histoire romaine (= Vell.), II, 90, 2-3.
Voir aussi Florus, Abrégé de l’histoire romaine (= Flor.), I, 33, 8.
Oros., V, 5, 14-15.
Les auteurs et les sources exploités sont, dans l’ordre chronologique : Claudius Quadrigarius cité par Orose (Ier s. av. J.‑C.), Diodore de Sicile (fin du Ier s.), Cicéron (fin du Ier s.), Tite-Live (époque augustéenne), Velleius Paterculus (époque tibérienne), Valère Maxime (époque tibérienne), Frontin (fin du Ier s. ap. J.‑C.), Quintilien (fin du Ier s.), Silius Italicus (fin du Ier s.), Plutarque (début du IIe s.), Florus (IIe s.), Appien (milieu du IIe s.), Cassius Dion (début du IIIe s., mais connu en partie par l’intermédiaire de l’abrégé de Zonaras au XIIe s.), Eutrope (IVe s.), les séries de Periochae de Tite-Live transmises par la tradition manuscrite et les papyrus d’Oxyrhynchos (IVe s.), Julius Obsequens (IVe s. ?), le De uiris illustribus anonyme (deuxième moitié du IVe s.), Ammien Marcellin (fin du IVe s.) et Orose (début du Ve s.).
Tite-Live, Histoire romaine (= Liv.), VI, 14 (un centurion anonyme) ; XLII, 34 (le centurion Sp. Ligustinus).
Plaute, Miles gloriosus, 1-155.
Barrandon 2016 et 2018.
App., Ib., 60, 253 : […] οὐκ ἀξίως δὲ Ῥωμαίων μιμούμενος βαρβάρους.
Bedon 2009, 2010 et 2011.
L’association de l’exercice de la violence extrême à la sauvagerie et l’animalité n’est pas propre aux guerres hispaniques, ni même à l’Antiquité romaine : Pimouguet-Pédarros 2021. Sur les concepts d’humanitas et de sauvagerie, voir Veyne 1992 ; Boëldieu-Trevet 2015 ; Barrandon 2021, 5.
Polybe, Histoires (= Pol.), X, 15, 4-8 (voir Liv., XXVI, 46, 10, sans mention des femmes et des enfants) ; Liv., XXVIII, 19, 11-20, 7. Sur le sort des villes vaincues, voir Pelletier 1987 ; Ziolkowski 1993 ; Flamerie de Lachapelle 2007.
Jacques Sémelin (2002c) distingue le massacre visant à la soumission de l’adversaire de celui qui vise à l’éradication et à la déstabilisation. Sur le massacre-sanction, voir aussi Fein 1993. Sur les aspects stratégiques des violences perpétrées par les généraux romains, en Hispanie : García Riaza 2007 et 2011 ; Marco Simón 2006 ; en général : Eramo 2021.
Miquel 2018 ; Hulot 2019a.
Pol., X, 15, 4-5.
Sémelin 2005, 384. Voir aussi Sémelin 2002b, 485-486 ; 2012.
El Kenz 2005, 8.
El Kenz 2009, 172.
Barrandon 2018 et 2021 (je tiens à remercier l’auteur de m’avoir permis de lire une version de cette communication inédite) ; Barrandon & Pimouguet-Pédarros 2021 ; Grangé 2021 ; Pimouguet-Pédarros 2021.
Audoin-Rouzeau 2021 ; Pimouguet-Pédarros 2021, 8-13.
Grangé 2021. Voir aussi Barrandon 2021, 8-9 ; Pimouguet-Pédarros 2021, 13-16.
Sémelin 2002a.
Sofsky 2015 [1998], 167 ; Pimouguet-Pédarros 2021, 4.
Barrandon 2021, 3-5.
Levene & Roberts 1999, 5. Voir aussi Sémelin 2001, 9-11 ; 2002b, 487.
Liv., XXVIII, 19, 11 : […] in acie, ubi Mars communis […].
Barrandon 2021, 5.
Liv., XXVIII, 22, 15-23, 2.
Hulot 2019b.
Je réserve l’étude des épisodes de défaite des adversaires de Rome pour une autre occasion. Il convient néanmoins de constater que le vocabulaire employé est souvent le même que dans les épisodes de défaites romaines et que les récits sont largement comparables.
Outre ce passage, on ne trouve qu’une seule autre occurrence du terme chez Tite-Live, également au livre XXVIII (Liv., XXVIII, 16, 6 ; texte cité et traduit infra). Une recherche lexicale dans la base de données Perseus Digital Library (06 / 03 / 2022) montre que le terme se trouve également chez Cicéron (3), Pline l’Ancien (1), Sénèque (1), Aulu-Gelle (1), Celse (1) et Ammien Marcellin (1).
Pimouguet-Pédarros 2021, 14.
Barrandon 2018, 11-12 ; Hulot 2019c, 268-270.
Liv., XXV, 36, 12 ; Periochae de Tite-Live transmises par les manuscrits (= Per.), 25, 12 ; 33, 5 ; Periochae de Tite-Live transmises par les papyrus d’Oxyrhynchos (= Per. Ox.), 37, 1 ; Silius Italicus, La guerre punique (= Sil.), XVI, 645-647 ; Flor., I, 33, 16 ; De uiris illustribus (= De uir. ill.), 59, 3 ; Oros., IV, 20, 23 ; V, 4, 2 ; 5, 13. Sophie Hulot (2019a) a montré à partir d’une analyse lexicale que ce terme avait le plus souvent un caractère neutre, mais qu’il pouvait être chargé d’un sens plus fort dans certains contextes.
Liv., XXV, 35, 3 ; XXXV, 36, 15 ; Per. Ox., 52, 146-148 (reconstitution d’éditeur) ; Ammien Marcellin, Histoires (= Amm.), XXXI, 13, 17 ; Oros., V, 4, 13 ; 5, 13.
Val. Max., III, 7, 1a ; Flor., I, 22, 36 ; 33, 6 ; Oros., IV, 20, 10.
Val. Max., VIII, 15, 11.
Liv., XXV, 37, 1.
Chez Appien seulement : Ib., 16, 63 ; 46, 191 ; 78, 333 ; 80, 346.
Diodore de Sicile, Bibliothèque historique (= DS.), XXXI, frg. 59 Goukowsky ; App., Ib., 78, 333.
Val. Max., VI, 6, ext.1.
App., Ib., 64, 271 ; Plutarque, Vie de Ti. Gracchus (= Plut., Ti. Gracch.), 5, 3.
Ces verbes sont utilisés par plusieurs auteurs mais exclusivement pour la mort des Scipions en 211 : Vell., II, 90, 3 ; Val. Max., II, 7, 15a ; Amm., XXXI, 13, 17.
Flor., I, 33, 16 ; 34, 6 ; Oros., V, 4, 2.
Valère Maxime, par exemple, évoque le massacre de l’armée des Scipions et la mort des généraux eux-mêmes avec un substantif (strages) et trois verbes différents (absumere, oppressus, laceratus). Voir Hulot 2019a.
Val. Max., VI, 6, ext.1.
Per. Ox., 52, 146-148.
Oros., 5, 4, 13 ; 5, 13.
Hulot 2018, 81.
Engerbeaud 2017, 70-89 ; 2019, 260-261.
Barrandon 2018, 14.
Audoin-Rouzeau 2002, 548.
Veyne 1992, 435. Voir aussi Bellemore 2012, 44 ; Hulot 2018, 80-81.
En 220. Plutarque, Vertus de femmes, 10 ; Polyen, Stratagèmes, VII, 48.
Liv., XXVIII, 19, 13.
Liv., XXVIII, 20, 6-7.
Hulot 2019c. Voir aussi Engerbeaud 2019.
Miquel 2018.
Liv., XXXV, 1, 1-2.
App., Ib., 45, 184-47, 197.
App., Ib., 45, 185-187. Engerbeaud 2017, 64-67.
Cela rejoint les analyses de Sophie Hulot (2019c, 268-270), qui montre que « les circonstances jouent un rôle essentiel : un désastre se caractérise par toute perte d’hommes dans un moment déjà critique de la guerre ou de la campagne ».
Liv., XXV, 34, 13-14 ; 35, 2. Voir aussi Val. Max., II, 7, 15a ; III, 7, 1a ; VI, 6, ext. 1 ; Per., 25, 12. L’armée de Cn. Scipion réchappe en grande partie au carnage (Liv., XXV, 36, 12).
Dans le récit livien (Liv., XXV, 37, 1-4), les armées, ralliées par L. Marcius, peuvent rapidement se reformer après la défaite et s’emparer coup sur coup des deux camps carthaginois. Voir aussi Eutrope, Abrégé d’histoire romaine (= Eutr.), III, 14, 2. Ce procédé d’exagération s’observe très souvent chez Orose, qui noircit de la sorte le tableau des campagnes de Q. Pompeius (Oros., V, 4, 13, à comparer avec App., Ib., 76, 325-79, 338) et de C. Vetilius (Oros., V, 4, 2, à comparer avec App., Ib., 63, 266-267).
C’est le cas pour les défaites de C. Sempronius Tuditanus en 197 (Per., 33, 5 ; Oros., IV, 20, 10), Sex. Digitius en 194 (Oros., IV, 20, 16, mais Liv., XXXV, 1, 1-2 ne mentionne la perte que de la moitié des troupes), L. Aemilius Paullus en 190 (Oros. 4.20.23), L. Mummius en 155-154 (DS., XXXI, frg. 59 Goukowsky), Ser. Sulpicius Galba en 151 (Oros., IV, 21, 3), C. Vetilius en 147 (Oros., V, 4, 2), Claudius Unimanus en 145 (Flor., I, 33, 16 ; Oros., V, 4, 3-4) et Q. Pompeius en 141-140 (Oros., V, 4, 13). Ce relevé met en évidence la préférence d’Orose pour de telles expressions quand la plupart des autres auteurs se montrent plus nuancés et apportent des données chiffrées plus précises.
Voir aussi App., Ib., 78, 333 ; 337.
Oros., V, 4, 13.
À comparer avec Liv., XXXVII, 46, 7-8 ; Per. Ox., 37, 1.
Oros., IV, 20, 23.
Flor., I, 33, 16 ; 34, 6 ; Oros., V, 4, 2. L’équivalent, en grec, pourrait être l’emploi du verbe διαφθείρειν : DS., XXXI, frg. 59 Goukowsky ; App., Ib., 78, 333.
Eramo 2021.
Liv., XXVIII, 16, 6.
Liv., XXV, 34, 4-6 ; 34, 9-10 ; 35, 8 ; 36, 2-12.
Liv., XXV, 36, 9 : […] captum hostem teneri, latentem post sarcinas. « […] ils tenaient l’ennemi captif, dissimulé derrière ses bagages ».
Liv., XXV, 36, 11-12.
Liv., XXV, 36, 13. On retrouve la même thématique dans d’autres sources, en particulier chez Silius Italicus (XIII, 683-693), Florus (I, 22, 36) et Appien (Ib., 16, 62-17, 65).
App., Ib., 63, 266 : […] Ῥωμαίους ἑκατέρωθεν ἔκτεινόν τε καὶ ἐζώγρουν καὶ ἐς τὰς φάραγγας ἐώθουν. « […] des deux côtés, ils tuaient les Romains, les capturaient et les poussaient vers des ravins ». Cf. Oros., V, 4, 2.
App., Ib., 77, 328 : […] ἐς ἀπόκρημνα τοὺς Ῥωμαίους συνελάσαντες πολλοὺς αὐτῶν πεζούς τε καὶ ἱππέας αὐτοῖς ἵπποις κατέωσαν ἐς τὰ ἀπόκρημνα […]. « […] ayant poussé les Romains vers des escarpements, ils y précipitèrent beaucoup de fantassins ainsi que des cavaliers avec leurs chevaux […] ».
App., Ib., 69, 293 : […] συνήλασεν ἐς κρημνούς, ὅθεν οὐκ ἦν τοῖς Ῥωμαίοις διαφυγεῖν. « […] ils les poussèrent vers des falaises escarpées, d’où il était impossible pour les Romains de s’enfuir ».
Plut., Ti. Gracch., 5, 3. Appien (Ib., 80, 346-347) précise que c’est dans le camp de Q. Fulvius Nobilior, vieux d’une quinzaine d’années et donc « ni équipé, ni fortifié » (οὔτε κατεσκευασμένον οὔτε ὠχυρωμένον), que se réfugie Mancinus.
On le voit par exemple dans le récit de la débandade des armées de M. Aemilius Lepidus Porcina et D. Iunius Brutus Callaïcus en 136 : App., Ib., 82, 355-357.
Cette situation est mentionnée à trois reprises en 155-154, 145 et 143 : Flor., I, 33, 16 ; App., Ib., 56, 237 ; 66, 281 ; Oros., V, 4, 4.
Vell., II, 1, 3-4 ; 90, 1-4 ; Flor., I, 34, 1-2 ; 7 ; App., Ib., 78, 335 ; 79, 342 ; 80, 347-348 ; 83, 360 ; Oros., V, 4, 20-21.
Cicéron, République, I, 1 ; Paradoxes des Stoïciens, I, 2, 12 ; De la vieillesse (Caton l’Ancien), 20, 75 ; Liv., XXVI, 34, 11 ; 36, 13 ; Sil., XIII, 683-693 ; Flor., I, 22, 36 ; 33, 6 ; Eutr., III, 14, 2.
Liv., XXVIII, 16, 6 : […] non iam pugna […].
Pimouguet-Pédarros 2021, 6.
Miquel 2018.
Avec Q. Pompeius en 141-140 (DS., XXXI, frg. 58 Goukowsky ; Vell., II, 1, 4 ; Flor., I, 34, 4), Q. Fabius Maximus Servilianus en 140 (App., Ib., 69, 294), C. Hostilius Mancinus (Vell., II, 1, 4 ; Plut., Ti. Gracch., 5, 3-6, 1 ; Flor., I, 34, 6 ; App., Ib., 80, 347 ; Per., 55, 8-9 ; Oros., V, 4, 20).
Flor., I, 34, 4-6.
App., Ib., 80, 346-347.
Pimouguet-Pédarros 2021, 8.
Vell., II, 90, 3 ; App., Ib., 63, 268 ; 77, 328 ; 80, 346 ; Per., 52, 8 ; Oros., V, 4, 6.
Cicéron, Plaidoyer pour L. Murena, 28, 58 ; Vell., II, 4, 5.
Cadiou 2009.
Oros., V, 4, 3 : […] multis proeliis fractum.
App., Ib., 64, 271 : […] φόνου πολλοῦ […].
Oros., V, 4, 20 : […] infeliciter proelia cuncta gessit atque in id suprema desperatione perductus est […] ; App., Ib., 80, 346 : δείσας. Ces passages sont à rapprocher de Plut., Ti. Gracch., 5, 3.
Toutes les mentions se trouvent chez Appien : Q. Fulvius Nobilior, en 153 (Ib., 47, 197), le questeur anonyme de C. Vetilius, en 147 (63, 268), C. Plautius, dès l’été 146-145 (64, 271), Quinctius, dès le milieu de l’automne 143 (66, 281), Q. Calpurnius Piso, en 135, après une très brève campagne (83, 362).
Oros. 4.17 ; Per., 52, 8 (entraînant l’envoi d’un consul).
Hulot 2019c.
Oros., V, 5, 15. Voir également Liv., XXXVII, 46, 7-8.
Oros., V, 4, 5-6.
Sur les valeurs sociales et politiques de la mémoire romaine des défaites, voir Engerbeaud 2017 et les contributions réunies dans Engerbeaud (dir.) 2019.
Une présentation détaillée des enjeux propres à la représentation des guerres hispaniques de chacune de ces œuvres dépasserait amplement le cadre de cet article. Les réflexions exposées ici sont détaillées dans ma thèse à paraître.
Cadiou 2009, 25-26. Sur Scipion Émilien, voir Vell., II, 4, 2 ; Val. Max, II, 7, 1.
Engerbeaud 2017, 229-241.
Ibid. Voir aussi Mészáros 2019 ; Davoine 2019. Le discours de Scipion aux troupes de son père et de son oncle en 209, tel que le reconstruit Tite-Live, résume bien son point de vue sur la capacité des Romains à surmonter les défaites (Liv., XXVI, 41).
Vell., II, 1, 3-2, 2 ; II, 4, 2-3 ; 90, 1-4 ; Flor., I, 22, 36-40 ; 33, 1-34, 17. Appien consacre un livre entier, le sixième de son Histoire romaine, aux guerres hispaniques.
Vell., II, 1, 4 : […] sed uel ferocia ingenii uel inscitia nostrorum ducum uel fortunae indulgentia […].
Flor., I, 34, 1-2 ; 16.
App., Ib., 58, 245 : ἀπειροπολέμως. La critique est exagérée (Liv., XLV, 35-39 ; Plutarque, Vie de Paul Émile, 30) comme l’a souligné Paul Goukowsky (Goukowsky [1997] 2003, 129 n. 347).
App., Ib., 66, 282 : […] διὰ δειλίαν καὶ ἀπειρίαν […]. « […] par lâcheté et manque d’expérience […] ».
App., Ib., 63, 266 : […] γέροντα ὑπέρπαχυν […].
App., Ib., 47, 197 ; 64, 271 (cf. DS., XXXIII, frg. 2 Goukowsky) ; 66, 281 ; 79, 338 ; 83, 362.
Gómez Espelosín 1993, 414-422 ; Goukowsky [1997] 2003 : XXII-XXX. Sont surtout dénoncés L. Licinius Lucullus, le consul de 151 (App., Ib., 51, 215-55, 233), Ser. Sulpicius Galba, préteur d’Hispanie ultérieure en 151 (App., Ib., 59, 249-60, 255), Q. Servilius Caepio en 139 (Vell., II, 1, 3 ; Flor., I, 33, 17 ; App., Ib., 74, 311-314), et M. Aemilius Lepidus Porcina (App., Ib., 80, 349-83, 358).
App., Ib., 80, 349.
App., Ib., 61, 259.
Flor., I, 34, 3-4.
Flor., I, 34, 11 : Tanti esse exercitum quanti imperatorem uere proditum est.
Flor., I, 34, 9-10 ; App., Ib., 85, 367-371.
Den Boer 1968, 280.
Ibid., 268-282.
Ibid., 270-271.
L’origine hispanique d’Orose ne semble pas avoir eu d’influence particulière sur cette présentation dans la mesure où il noircit tout autant le récit des guerres romaines en général que celui des guerres hispaniques en particulier.
Les rares victoires sont ainsi souvent présentées comme acquises péniblement et de justesse dans des passages qui soulignent aussi la supériorité des Hispani sur les Romains : Oros., V, 5, 12 ; 7, 5-7 ; 7, 15.
C’est le cas pour la campagne de Sex. Digitius en 194 (Oros., IV, 20, 16 ; cf. Liv., XXXV, 1, 1-2).
La campagne de M. Fulvius Nobilior en 192 (Oros., IV, 20, 19) et celle de L. Aemilius Paullus en 190 (IV, 20, 23).
Oros., I, praef., 10. Voir l’introduction de l’édition d’Arnaud-Lindet 1990, XXI-XXV ; Mastrorosa 2012.
Voir l’introduction de l’édition d’Arnaud-Lindet 1990, XXXII. Sur le praeceptum d’Augustin ainsi que sur la nature et les idées de l’œuvre d’Orose, on verra ibid., XX-LXVI ; Cuesta Fernández 2014.
Oros., V, 1, 3-4.
El Kenz 2009.
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