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Notes
Cette recherche a été réalisée dans le cadre du projet financé par le Conseil européen de la recherche (ERC) Locus Ludi. The Cultural Fabric of Play and Games in Classical Antiquity basé à l’Université de Fribourg au sein du du programme de recherche et d’innovation de l’Union Européenne Horizon 2020 #741520 (https://locusludi.ch.). Nos plus vifs remerciements vont à Véronique Dasen et Typhaine Haziza, pour leur patience, ainsi qu’à François Lissarrague, auquel cet article doit beaucoup. Nous remercions également les institutions et les personnes qui nous ont aidés pour l’illustration : le Louvre et Anne Coulié en particulier, le British Museum, le Musée Archéologique National d’Athènes, le Ministère grec de la Culture et des Sports, le J. Paul Getty Museum, l’Ashmolean Museum d’Oxford, le Museo Civico di archeologia Ligure à Gênes et le Musée de Leyde à travers la personne de Ruurd Halbertsma. Merci enfin à Martine Denoyelle pour ses précieuses remarques. Les dates mentionnées dans cet article seront, sauf mention contraire, entendues av. J.-C.
Pour une vue d’ensemble de la question, Murray 1990 ; Slater 1991 ; Schmitt Pantel 1992 ; Musti 2001 ; Catoni 2010 ; Hobden 2013 ; Wecowski 2014.
Murray 1990.
Lissarrague 1987b, 12.
Lissarrague 1987b, 23.
Sur le vin et l’ivresse, Villard 1988 ; Jouanna & Villard 2002. Sur l’iconographie du banquet, Fehr 1971 ; Dentzer 1982 ; Lissarrague 1987b ; Schmitt Pantel 1992 ; Tropper 2012. Pour un tableau historiographique récent du fait alimentaire antique et des problématiques qui lui sont associées, Haziza 2019.
La transgression est entendue ici comme le renversement de normes établies et acceptées par le groupe et ses manifestations dans un cadre circonscrit.
Pour une synthèse récente sur le kômos archaïque, Smith 2010 ; Wannagat 2015. Sur les satyres, Isler-Kerényi 2004 ; Lissarrague 2013. Sur l’ivresse et la transgression, Itgenshorst 2015. Les travaux sur la céramique italiote considèrent la présence satyresque en accord avec l’univers dionysiaque et les multiples facettes de Dionysos, à la fois dieu du vin, du théâtre et des mystères. Voir, entre autres, Webster 1962 ; Trendall 1991 ; Silvestrelli 1999 ; Pontrandolfo 2000 ; Taplin 2007. Le rembourrage des cômastes archaïques évoque le costume des acteurs comiques : Piqueux 2006 ; Wannagat 2015. Sur l’irrévérence mise en image sur les productions d’argiles en contexte funéraire, Le Bars-Tosi 2019.
Jacquet-Rimassa 2008, 71. Sur les questions des divertissements et des plaisirs associés au banquet tels qu’ils sont mis en image sur la céramique attique et italiote, Jacquet-Rimassa 1996.
García Soler 2001, 11 ; García Soler 2010.
Sur les enjeux du sujet, Dasen 2018 et 2019a.
Sur la recherche d’un nouveau modèle théorique du jeu en adéquation avec l’Antiquité, voir Dasen & Vespa 2021. Pour les problèmes de définition du jeu, voir aussi Dasen & Haziza (à paraître).
Kidd 2021.
L’auteur définit le jeu comme une activité volontaire encadrée, dans l’espace, le temps et régie par des règles consenties, en marge de la vie normale et suscitant une tension agréable : Huizinga 1938, 4.
Caillois 1958. Pour une introduction, Macé 2013, 10 ; Dasen 2018, 26-27.
Caillois 1958, 68‑69 ; Macé 2013, 10.
Sur la transgression du rituel du kottabos, voir la tête d’Ulysse utilisée comme cible des latages (Eschyle, Ostologoi, fr. 179R apud Athénée XV, 667 ; Sophocle, fr. 565 (Radt) ; Palutan 1996). Énée est visé chez Euripide fr. 562 (Nauck) ; Campagner 2002, 121, n. 60.
Pindare, Olympiques, IX, 111 (Ép. 4) ; Hippocrate de Cos, De l’Art, 802 ; Platon, République, 426d et Lois, 942d ; Aristote, Histoire des Animaux, VII, 10, 1. À propos d’artistes, Plutarque, Vie de Périclès, 13 ; Lucien, Amours, 11.
Aristophane, Cavaliers, 719 ; Grenouilles, 1007. Également ἐπιδεξιότης dans Aristote, Éthique à Nicomaque, 4, 8, 5 ; Eschine, 34, 20. La capacité à être δεξιός (« être adroit », « habile ») peut s’appliquer à des athlètes ou des poètes, mais ne sert pas à désigner une capacité manuelle, Pindare, Isthmiques, V, 61 ; Néméennes, 3, 8 ; Hérodote, III, 8 ; Thucydide, III, 82 ; Aristophane, Ploutos, 387 ; Grenouilles, 71.
Comme lors d’un lancer de javelot dans Euripide, Iphigénie en Tauride, 1239.
Diogène Laërce, V, 33.
Xénophon, Banquet, II, 1 ; Platon, Sophocle, 224a, 235b, 268d ; République, 514b ; Démosthène, Olynthiennes, II, 19, 5 ; Lucien de Samosate, Le Songe, 14 ; Athénée, I, 19d ; VIII, 352e. Également θαυματοποιΐα, Platon, République, 602d ; Isocrate, 209c ; θαυματούργημα : Héliodore, 10, 39 ; θαυματουργός (qui fait des tours d’adresse), Athénée VIII, 129d ; se référer à Stephanis 1988, en particulier n° 1619, au sujet de Matréas d’Alexandrie, jongleur vagabond cité par Athénée I, 19d. Sur ces intervenants au banquet, qu’ils soient des participants ou des spécialistes invités, Fehr 1990 ; Milanezi 2004 et 2005 ; Vickers 2016 ; Dasen 2019b.
Xénophon, Banquet, II, 11 ; Mémorables, I, 3, 9 ; Platon, Banquet, 190a ; Euthydème, 294e.
Iliade, XVIII, 605 ; XVI, 750 ; Odyssée, IV, 18.
Archiloque, fr. 42, 2 ; Aristophane, Thesmophories, 488-489 ; Cavaliers, 365.
Il ne s’agit pas ici de faire l’inventaire exhaustif de la bibliographie. En guise d’introduction à ses représentations sur la céramique attique, Lissarrague 1987b, 75-82. Sur sa mise en image de manière plus diachronique, Jacquet-Rimassa 2008 ; Visconti 2013.
La réflexion est initiée dans Lissarrague 1987b, chap. « Les jeux du vin », 66-82.
Pollux, VI, 109-111 et les nombreuses citations rapportées par Athénée de Naucratis essentiellement aux livres XI et XV.
Il faut en effet avoir vidé sa coupe avant de pouvoir jouer. Cette temporalité du jeu se traduit, comme l’avait déjà noté F. Lissarrague, par la place accordée au kottabos dans l’énumération donnée par Pollux dans son Onomastikon.
Sur l’élégance du geste, fluide et courbe du poignet, Athénée, Les Deipnosophistes, XI, 782d-e ; XV, 667b‑d ; Photius, a 185 = Synagoge B a 277.
Sur l’intrication de la notion de chance et celle de jeu, pensé comme une action sur l’indéterminé, Hamayon 2012, 231 et l’idée que la chance se gagne.
Hégésandre apud Athénée, XI, 479d ; Critias apud Athénée, XV, 666b-c ; schol. Aristophane, Paix, 1244 apud Athénée XV, 667e ; Anacreon, fr. 41 (Diehl). La question est de savoir si le jeu préexistait à l’arrivée des Grecs et, si oui, selon quelles modalités il s’est diffusé en Grèce continentale, Jacquet-Rimassa 1996, 392‑396 ; Campagner 2002, 111‑112 ; Costanza 2019, 181.
Sur les normes associées à la consommation du vin, Itgenshorst 2015.
Athénée, XV, 666d : « une sorte de jeu lié au vin » (trad. d’après Canfora, Salerno Editrice, 2001).
Dicéarque, fr. 97 (Wehrly) apud Athénée, XI, 479d.
Achæos, fr. 26 (Snell) et Callimaque, fr. 69 (Pfeiffer) apud Athénée, XV, 668 b-c ; Hésychius, λ 388-389 L ; Photius, λ 114 ; Souda, κ 2153, A. III, 164 = Schol. Aristophane, Paix, 1244. Pour le détail des occurrences, Costanza 2019, 171-173.
À cette stimulation visuelle s’ajoute sans doute le chromatisme des latages, Costanza 2019, 183.
Sur le son clair qui était de bon augure, Sophocle, fr. 277 (Radt) et Euripide, fr. 631 (Nauck) apud Athénée, XV, 668b-c ; Hésychius, λ 390 L. Sur l’importance de la dimension sonore, voir aussi l’association établie par Sophocle, fr. 537 (Radt) apud Athénée, XI, 487d, entre le bruit des latages et celui des baisers donnés au gagnant. Sur les différentes occurrences du terme, Costanza 2019, 171-173.
Le terme ἀγκύλη désigne par exemple le geste courbe du joueur, mais s’applique aussi parfois à la coupe qui sert au lancer (Athénée, XI, 479e) ; sur les discordances à propos de la place et du rôle du μάνης, disque métallique supérieur ou médian, Athénée, XI, 487e ; XV, 667a ; Campagner 2002, 114, 117 ; Costanza 2019, 181, n. 33.
Athénée, XI, 479e mentionne l’existence de salles rondes dédiées. À ce sujet, Campagner 2002, 112. Le jeu pourrait par ailleurs avoir été pratiqué en extérieur, hors du cadre symposiaque, Platon Comique, fr. 46 (Kassel-Austin) apud Athénée, XV, 666d.
Athénée, XI, 782d-e ; XV, 667b‑d ; Photius, a 185 = Synagoge, B a 277.
Associé à un jeu d’ivrognes, Agathias, Epigrammes amoureuses, V, 296 ; Platon, fr. 46 (Kassel-Austin) apud Athénée, XV, 666d-e ; Pollux, VI, 111.
Athénée, XI, 479e. Sur l’existence de vases à boire dédiés à la pratique du kottabos, et notamment l’exemplaire apode d’Oxford, Vickers 1974 ; Jacquet-Rimassa 1996, 253‑254.
Athénée, XV, 666f.
Athénée, XV, 667e.
Athénée, XV, 666.
Pindare, fr. 128 Snell-Maehler apud Athénée, X, 427d ; Cratinos, fr. 299 (Kassel-Austin) apud Athénée, Epitomé, XI, 782d.
Pour une synthèse, Campagner 2002 ; Costanza 2019, 180-186, 295, 297.
Sur ce type consistant à frapper un disque instable au sommet d’une tige et ses occurrences, Costanza 2019, 182, n. 31.
Il s’agit d’immerger des coupelles en terre cuite mises en flottaison dans un bassin (Athénée, XI, 494b-f ; Ameipsias apud Athénée, XV, 667f).
Deux réceptacles disposés en équilibre de part et d’autre d’un axe seraient à remplir de lie, Aristophane, Paix, 343q, 1242b ; Acharniens, 525b. Sur cette variante, Campagner 2002, 116.
Notamment la tête des héros Ulysse ou celle du vieil Enée, Eschyle, fr. 179 (Radt) apud Athénée, XV, 667c‑d ; Sophocle, fr. 565 (Radt) ; Euripide, fr. 562 (Nauck). Palutan 1996 ; Campagner 2002, 121, n. 60.
Pollux, VI, 111 ; Athénée, XV, 665e.
Pour les mentions hors de ce contexte, Visconti 2013, 238-239 et 246-247.
Sur les variations de son rendu et les spécificités des langages attique et italiote, Jacquet-Rimassa 1995 ; Visconti 2013.
Jacquet-Rimassa & Pouyadou 2003 ; Jacquet-Rimassa 2008.
Principalement des tiges métalliques et de petites statuettes anthropomorphes avec des postures et des accessoires variés, datées entre le milieu du Ve siècle et le IIIe siècle et provenant de contextes funéraires étrusques. Pour la mise en abyme du joueur de kottabos sur la partie supérieure d’une tige de kottabe, Louvre, BR 136 et BR 275. Pour une vue d’ensemble du matériel, Jacquet-Rimassa 1996, 408‑440.
Essentiellement représenté à figures rouges à partir de 530, le jeu est néanmoins attesté à figures noires sur le col d’un cratère à volutes, Wurtzbourg, Martin von Wagner Museum, H5169, attribué au Golvol Group, BAPD 302552.
Pour une vision du corpus italiote, Hurschmann 1985 ; Jacquet-Rimassa 1996.
Ambrosini 2013, 24-30 ; Visconti 2013, 245, fig. 20-21.
Amyx 1988, 275.
British Museum, n° E 813 (inv. 1873,0915.9), découverte à Tanagra, vers 450-400 ; Amyx 1988, 275-276, Sam Wide Group, n° 7.
Pour une liste, se référer à Mitchell 2009, 59, n. 84.
British Museum, n° E 202, attribuée au Washing Painter, vers 440-420, BAPD 214965 ; Mitchell 2009, 59, fig. 18.
Lissarrague 1987b, 44-45, 54, 78 ; Mitchell 2009, 79‑81, 145‑146.
Coupe attique, collection privée, signée par Apollodoros, BAPD 29756 ; Lissarrague 1987b, 79, fig. 68.
Sur la genèse iconographique de l’oiseau-phallus, Mitchell 2009, 78-81.
Ce procédé n’est pas isolé dans l’œuvre du peintre, par exemple la coupe du Louvre, G140, vers 525-500, BAPD 201003.
On se souviendra ici du double emploi du mot ; supra n. 39.
Sur les jeux érotiques supportés par l’association coupe / phallus, Lissarrague 1987b, 56-57.
Lissarrague 1987b, 85-86.
Ces dédicaces sont particulièrement fréquentes sur la céramique attique, par exemple le psykter de Saint‑Pétersbourg, St644, d’Euphronios, vers 520-510, BAPD 200078.
Lissarrague 1987b, 80.
Comme sur le cratère en cloche campanien de Wurtzbourg, Martin von Wagner Museum (inv. L 875), attribué au Peintre de New York Gr 1000, vers 340 av. J.-C., in LCS, 485, n° 328.
Voir le cratère en cloche lucanien du Vatican, Museo Gregoriano Etrusco, 17060 (U5), attribué au Peintre de Palerme, vers 430, in LCS, 523, n° 268 ; Trendall 1974, pl. 7.
Voir le cratère en cloche métapontin sur le marché de l’art, attribué au Peintre de l’Anabatès, vers 390-380, in LCS, 96, n° 503, pl. 48.1.
Situle, collection privée suisse, attribuée au Peintre du Louvre MNB 1148, vers 350-340, in RVAp II, 20 / 286a ; Visconti 2013, 250, fig. 30.
Un dispositif similaire est mis en œuvre sur l’index d’une ménade figurée sur un cratère en cloche du marché de l’art attribué au Peintre des Longs Rabats (in RVAp Suppl. II, 4, 114al.) ; Jacquet-Rimassa 1996, 435.
Vêtue d’anaxarides, d’un justaucorps et d’une tunique, assimilée à une danseuse d’oklasma, Jacquet‑Rimassa 1996, 369.
Ce dispositif fait écho dans une certaine mesure aux figurines placées au sommet des tiges de kottabos : voir la figurine en forme de femme nue tenant un rhyton, Pérouse, collezione Guardabassi, n° 774, seconde moitié du IVe siècle.
Sur la situle, forme d’origine indigène, associée à la manipulation et à la consommation du vin, Silvestrelli 2017.
Gow 1934.
Aristophane, Acharniens, 525b ; Lucien, Lexiphane, 3. Scholies mentionnées dans Campagner 2002, 117 ; Costanza 2019, 185.
Berlin, Antikensammlung, n° F2309, BAPD 203944, 500-450 av. J.-C.
Kottabos, kômos et excès de boisson sont associés à plusieurs reprises sur la céramique attique, par exemple : coupe, Carlsruhe, Badisches Landesmuseum, 70.395, proche de Douris, vers 500-475, BAPD 4704.
Sur la consommation excessive et transgressive de satyres sur la céramique italiote, buvant à même le cratère, l’outre ou l’amphore, voir canthare apulien, Tarente Ragusa coll., 60, in RVAp II, 21 / 48, pl. 234.5-6 ; cratère en cloche lucanien Louvre, ED 104, attribué au Peintre du BM F162, troisième quart du IVe siècle, in LCS, 79, n° 406.
Intervenant dans l’installation de la tige (in LCS, n° 522, pl. 50.6. et 51.6) ou son transport pédestre (in RVAp Suppl. I, 12.6a) ou maritime (in LCS, p. 246, n° 1).
La figure du satyre joueur est attestée sur la production métapontine (in LCS Suppl. 3, 42, n° A34, pl. VI 2), à Lipari (in LCS, 212, n° 69, pl. 83, 4-5), à Paestum (in RVP, 73, n° 50, pl. 28e), mais aussi en Apulie (in APS, 29, n° 3).
Cratère en calice, Londres British Museum, inv. 1873, 0820.345, attribué au Schlaepfer Painter, in RVAp, 9 / 171, pl. 80.5.
L’identité de la figure varie d’un commentaire à l’autre : tantôt identifiée comme Ariane en raison de ses parures, il pourrait aussi s’agir d’une ménade (par association avec le satyre) ou encore d’une hétaïre joueuse (nudité).
Voir la partie supérieure d’une tige de kottabe en bronze en forme de satyre dansant, vers 470-450, provenant d’Étrurie, Cleveland, Museum of art, 1974.16 ; https://www.clevelandart.org/art/1974.16.
Pour un parallèle sur l’ambiguïté de la position du satyre, voir le cratère en cloche apulien, Genève, Musée d’art et d’histoire, 15022, attribué au Peintre du Bucrâne, vers 380-360, in RVAp I, 5 / 64, pl. 37, 5-6.
Cratère en cloche, Moscou, Musée Pouchkine, II. 1B 734, vers 380-370, in LCS, 34, n° 119 ; pour la réattribution, Denoyelle 2002, 605, fig. 15.
Montée d’elle-même ou installée à dessein sur le pied de lampe. Des représentations associant des animaux au candélabre suggèrent qu’ils pourraient s’y rendre de leur plein gré. Une pyxis attique de Berlin (Antikensammlung F 2517, attribuée au Peintre de Bologne 417, 460-430, BAPD 211142) met en scène des « renards » grimpeurs chassés par des hommes armés de bâtons.
Sur l’ambivalence dans les représentations et glissements des fonctions entre certains accessoires caractérisés par leur verticalité et associés à la consommation ritualisée du vin – candélabre, thymiatérion, kottabos –, Ambrosini 2013. Sur l’association visuelle du candélabre à la cible du kottabos, voir la coupe attique de Florence, Museo archeologico nazionale, 3922, attribuée à Douris, vers 500-475, BAPD 205099.
Ce n’est pas là la première association de l’animal au vin : sur un chous attique (Louvre, CA 2505, fin Ve s.), une souris grimpe sur le cadre du tableau, suivie par un bambin rampant avec une grappe de raisin. Sur les ressorts de l’humour visuel associant hommes et animaux, Mitchell 2009, 49-50.
Sur les problèmes méthodologiques posés par le croisement des sources littéraires et iconographiques dans l’étude de la culture ludique antique, Dasen 2018.
Aristophane, Ploutos, 1129. Latte 1957 ; Labat 1998 ; Hurschmann 2006 ; Dercy 2015, § 153-156. Sur la distinction entre outre sérieuse, comique et le rite du sparagmos, Mitchell 2000.
Didyme, Schol. Aristophane, Ploutos, 1129 ; Souda s.v. ἀσκός.
Comme Pausanias le Grammairien, α 161.
Pollux, IX, 121. Costanza 2019, 155. Euboulos, fr. 8 parle simplement de fêtes populaires en Attique. Pour une revue des occurrences, Costanza 2019, 156‑159.
Hésychius s.v. ἀσκωλιάζειν. C’est l’interprétation de P. Chantraine. Voir par exemple dans Platon, Banquet, 190d. Dercy 2015, 105, n. 233.
Deonna 1959.
Lissarrague 1987b, 66-73 ; Mitchell 2000, 118 et n. 16 (qui relève l’analogie avec les expressions modernes en français de « sac à vin » et « plein comme une outre ») ; Lissarrague 2013, 131-147. Également Alexis de Thourioi et Antiphane de Rhodes apud Athénée, X, 470e ; XII, 552f. Sur l’assimilation par les Grecs de la consommation de vin à des usages thraces ou scythes : Lenfant 2002, 69, 75 et 78.
Lissarrague 1987b, 66-73.
Par exemple sur un alabastre à figures rouges de Providence, Rhodes Island School of Design, n° 25.073, vers 525-475, du Peintre de Berlin 2228, ARV2 157.88, BAPD 201494 ; Lissarrague 1987b, 73, fig. 58.
Liste dans Lissarrague 2013, 287-288.
Boston Museum of Fine Arts, 95.34, vers 510-500 ; BAPD 200591 ; https://collections.mfa.org/objects/153679.
Par exemple : Jérusalem, Bible Lands Museum, 4777, BAPD 3577, vers 500-450, Richmond Museum of Fine Arts, n° 82.205, BAPD 41896, Peintre de Bowdoin, 500-475 ; Providence, Rhodes Island School of Design, 25.077, BAPD 200478, Épictétos, vers 520-490 ; Bonn, collection privée, Peintre du Pithos, vers 530-500, BAPD 201163 ; New York, Metropolitan Museum of Art, 07.286.69, Peintre de Berlin, découvert à Capoue, vers 490-480, BAPD 201878 ; Antikensammlungen de Munich, n° 2551, Peintre de Triptolème, découvert en Sicile, vers 500-475, BAPD 203897.
Comme sur l’œnochoé à figures rouges du Louvre, CA4356, d’Épictétos, vers 500, BAPD 2094, Lissarrague 2013, 184, fig. 155. Sur Dionysos et la guerre, Lissarrague 1987a et 1987b, 73.
Louvre, n° S1406 / G92, vers 525-475 ; Lissarrague 1987b, 71-73, fig. 55.
Bâle, Antikenmuseum und Sammlung Ludwig, BS 463, vers 530-500, BAPD 201304 ; ARV2 147.16.
Lissarrague 1987b, 68-69, fig. 52.
Turin, Museo di Antichità, 4117, vers 530-500, BAPD 201359.
Deux joueurs visent une pierre avec un caillou, puis le vaincu doit porter sur son dos le vainqueur, qui glisse un genou dans la boucle formée par les mains du premier et lui cache les yeux, tout en le guidant vers la pierre renversée. Pollux, Onomasticon, 9, 119 et 122 ; Hesychius, Lexique, ε 7363. Pour une liste des occurrences complètes, Costanza 2019, 152‑153. Sur les règles, voir le lexique des jeux établi par M. Vespa dans le cadre du programme ERC Locus Ludi : https://locusludi.ch/lexicon-french/.
Dasen 2016, 88, n. 78.
Dasen 2016.
Dasen 2016, 73, n. 3. Pour la comparaison des jeunes filles à des cavales indomptées, Euripide, Hippolyte, 546 ; Aristote, Histoire des animaux, VI, 18, 572 a 30.
Malibu, Getty Museum, 71.AE.444, Peintre de Carlsruhe, vers 470-460, BAPD 5767, LIMC 4970 ; Scheffer 1996, 173‑174.
Thorvaldsen Museum de Copenhague, 99, Peintre de Géras, vers 480‑470, BAPD 202595 ; ARV, 24, n° 287.
Mitchell 2000, 119, qui adapte à l’iconographie la définition de la parodie proposée par Cèbe 1966, 10. Pour une synthèse sur l’humour visuel dans l’iconographie grecque, Mitchell 2009 ; Walsh 2009.
Musée archéologique national d’Athènes, n° 1045, vers 575-525. ABV, 186 ; Lissarrague 1987b, 92, fig. 77 ; Schäfer 1997, 14.2-3 ; Smith 2010, 322, pl. 18d.
Sur la configuration inédite de la scène, Lissarrague 1987b, 23-48 ; Lissarrague 1990 ; Tsingarida 2009, 98.
Seeberg 1971, n° 193 ; Smith 2010, 25, n. 82, 75, 124, 132, 138, 168.
Defays 1996, 38 ; Mitchell 2000, 122.
Le fait n’est pas surprenant dans la mesure où les témoignages littéraires sur les règles sont souvent tardifs, tandis que les peintres des vases grecs n’avaient pas pour objectif de transmettre des règles. Dasen 2018, 29.
Les satyres sur le dos d’un comparse ou sur une outre peuvent faire écho aux scènes de balançoire ou de satyres marchant sur le dos d’un compagnon au sol. Lissarrague 2013, 125-126, fig. 104 (les satyres sont ici remplacés par des figures aux traits simiesques).
Sur les noms du jeu et du jouet en grec, Casevitz 2018.
Dasen 2018, 26-27 ; Kidd 2021 et Dasen & Haziza (à paraître) avec renvois.
Leroi-Gourhan 1964 ; Macé 2013, 17-18.
Macé 2013, 15-17, n. 24, qui relève l’utilisation par Caillois 1958, 185, 199 des expressions de « techniques d’extase » et de « techniques du vertige ».
Sur cette question de la technè appliquée aux acrobates, Dasen 2019b, 130.
Sur les divertissements privés en Grèce aux époques classique et hellénistique, acteurs, amuseurs, et leur statut, Milanezi 2004 et 2005.
Oxford Ashmolean Museum, n° AN1928.315, BAPD 550005 ; CVA Great Britain 9, Oxford 2, 63, pl. (385-389) 28, 2 a–c. Voir également l’aryballe n° 2671 de Bonn (Seeberg 1971, 11, n. 15 ; Amyx 1988, 650). Nos remerciements vont à Christian Mazet pour son aide dans la datation de l’objet et les échanges au sujet de son iconographie.
Pour des synthèses récentes sur les cômastes et padded dancers, Piqueux 2006 ; Smith 2010 ; Wannagat 2015.
Les plus anciennes occurrences du terme sont dans l’Iliade, XVIII, 605 et l’Odyssée, IV, 18. Contra Fontaine 2016 [en ligne], § 17, n. 59, qui considère que les reliefs étrusques d’Acquarossa constituent la première attestation du thème iconographique.
Pour une introduction à la question et à la bibliographie, consulter en dernier lieu Wannagat 2015, 117-134.
New York, Metropolitan Museum of Art, 41.162.79, vers 625-600 ; Seeberg 1971, n° 193 ; Smith 2010, 25, n. 82, 124 ; https://www.metmuseum.org/art/collection/search/254251.
C’est notamment l’interprétation de Smith 2010, 25, n. 82 ; contra Seeberg 1971, n° 193.
Fontaine 2016, fig. 1, 6‑9.
Lorsque seuls les doigts de pied sont en contact avec le sol ; il s’agit de la position préférentielle des danseurs. Prudhommeau 1965, 31 ; Delavaud-Roux 1995, 27, 141, 159 ; Fontaine 2016 (en ligne), § 17, n. 20.
Fontaine 2016 (en ligne), § 5.
Plutarque, Thésée, XXI, 2 ; Lucien, De la danse, XXXIV, 17-26. Bruneau 1970, 29‑32 ; Fontaine 2016 (en ligne), § 8. Des volatiles similaires se retrouvent de manière systématique dans l’iconographie laconienne. Par exemple : Musée archéologique de Rhodes, 15373, découverte à Ialysos ; Stibbe 1972, 254, 281, n° 219, pl. 75‑77 ; Smith 2010, 127, n. 50, 136.
Pour une vision du corpus relatif à la céramique figurée, Scholz 2003 ; Todisco 2013, 69-77 et 102-105.
Voir la posture marginale d’un jeune Pan sur un cratère en calice apulien du « style de Gnathia », vers 350-325, conservé dans une collection privée américaine ; Van den Hoek & Herrmann 2013, pl. 24a.
Cette posture générique se retrouve sur la céramique attique : voir par exemple le satyre sur le psykter de Douris de Londres, British Museum, 1868.0606.7, vers 500-470, provenant de Cerveteri, BAPD 205309 ; Vickers 2016, 156-157.
Milanezi 2004, 184-187.
Pour une synthèse sur la lexicographie, Dasen 2019b.
Cratère en calice, « style de Gnathia », ancienne collection privée américaine, marché de l’art, diffusé via le Dr M. Padgett (visible sur https://www.pinterest.es/pin/178595941449027808/). Le genre de la figure et sa nature sont ambigus. Le personnage, dont la tête est cornue à la manière de Pan, n’en possède ni les attributs sexuels et ni les traits animaliers. Faut-il y voir une figure satyresque androgyne dépourvue de seins, ou bien une acrobate aux cornes postiches ? Si le support de l’image, les cornes et les vases associés à la performance rapprochent sans conteste la culbute du vin et du monde dionysiaque, l’originalité de l’iconographie est pour l’heure sans parallèle. De plus, l’absence de pedigree de ce vase issu du marché de l’art, sans nouvelle expertise possible donc, invite à la plus grande prudence quant à l’authenticité de l’œuvre.
Le vase campanien, non localisé (connu par une gravure de Tischbein 1971, pl. 60), est identifié comme un probable cratère en calice et rapproché de la main du Peintre du BM F229, in LCS, 564, n° 844 ; Todisco 2013, MGS36, fig. 38.
Cratère en calice apulien, attribué au cercle du Peintre de Rohan, vers 380-370, provenant de Fasano, Gênes, Museo Civico di archeologia Ligure, 1142, in RVAp I, 5 / 244 ; lécythe aryballisque du « style de Gnathia », vers 350-320, Saint-Pétersbourg, Ermitage, 1597.
Xénophon, Banquet, II, 1 (trad. Ollier, CUF, 1961).
Le tournoiement est naturellement associé à la danse grecque en général, mais aussi à l’acrobatie en particulier. Vickers 2016, 220, n. 589.
Voir par exemple la figure d’acrobate disposée sur un tour entre deux canards sur le skyphos apulien, proche du Donna-Eros Painter, vers 325-310, Sydney, Nicholson Museum, 95.16 ; Todisco 2013, MGS33, pl. XXI.
Voir par exemple un skyphos paestan, Oxford, Ashmolean Museum, AN1945.43, d’Astéas, vers 365-335, in RVP, n° 33, pl. 24 f-g ; Todisco 2013, MGS11, pl. XVIII.
Deonna 1953 ; Schneider-Herrmann 1982, 503 ; Jacquet-Rimassa 1996, 200-201.
Xénophon, Banquet, II, 11-12 (trad. Ollier, CUF, 1961).
Accentué par le symbolisme de l’épée fichée dans le sol qui donne la mort (voir suicide d’Ajax). Vickers 2016, 207-208, revient et modère la lecture eschatologique de ces acrobaties longtemps interprétées, à la suite de Deonna 1953 et Davies 1971, comme le triomphe sur la mort.
Vickers 2016, 211.
Attesté en revanche sur la production de terres cuites : Berlin, Antikensammlungen, 7863 ; Todisco 2013, MGS50, fig. 40.
Cratère en cloche apulien, Genève, collection F. Cottier Angeli, attribué au Groupe des Chevrons, vers 340 ; Todisco 2013, MGS29 ; illustré par Dasen 2019b, 139, fig. 9.
Plat apulien attribué au Groupe de l’Alabastre, vers 330-325, Washington DC, Collection John Gomperts & Katherine Klein, in RVAp II, 21 / 46 ; Schneider-Herrmann 1982.
Lissarrague 1987b, 74-75.
Lissarrague 1987b, 66.
Un cratère en cloche apulien du « style de Gnathia » de la fin du IVe siècle, conservé à Berlin, F3453, attribué au Groupe de Konnakis, met en image cette ambivalence par le truchement du satyre joueur de kottabos de la main droite, un large cratère en calice posé en équilibre sur le bras gauche, Weege 1926, 187, fig. 245.
Pour un aperçu, Lissarrague 1987b, 74-77, fig. 59-66.
Louvre, n° MNE 1324, attribué au cercle du Peintre de la Chasse, vers 550-540, découvert en Béotie (?). Coulié & Jubier-Galinier 2020, notamment 245, fig. 9-10 pour deux parallèles laconien et béotien.
Coulié & Jubier-Galinier 2020, 245.
Un parallèle est offert par la coupe n° E 1986 du Museo archeologico Lavinium, attribuée au Peintre de Naucratis, vers 565-560. Stibbe 1972, 270, n° 19 ; Stibbe 2004, 19, fig. 2 ; Coulié & Jubier-Galinier 2020, 242, n. 37.
Sur la transgression des cômastes et des satyres dans l’iconographie laconienne, Delahaye 2016.
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