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Présentation

Son histoire et ses objectifs

Kentron est une revue pluridisciplinaire qui s’appuie sur une trentaine d’années d’expérience et d’évolutions. Fondée en 1985 par François Hinard (†), professeur d’histoire romaine, la revue comportait alors deux à cinq petits fascicules par an et les articles traitaient d’histoire, de littérature et de philologie anciennes. La revue Kentron – dont le nom peut renvoyer aussi bien à la cravache du cavalier que, sous un sens figuré, à la stimulation – est vite apparue comme un lieu de rencontre et de ralliement de chercheurs de disciplines différentes réunis par un objectif unique : la connaissance du monde antique. En 1994, Bernard Deforge, professeur de langue et de littérature grecques et Jacquy Chemouni, professeur de psychologie clinique et de psychopathologie à l’université de Caen, ont repris la direction de la revue en lui impulsant une nouvelle ouverture. L’objet de Kentron concernait toujours le monde antique, avec la volonté d’interroger l’histoire ancienne au regard de l’homme présent, mais plus particulièrement la matière mythique et ses interprétations, notamment mais pas exclusivement, psychanalytiques. Cette année-là, l’éditorial de la revue proclamait ainsi : « Notre ambition est d’offrir une revue qui transcende les particularismes dans lesquels nos disciplines, en France plus que chez nos voisins anglo-saxons, se sont enfermées trop complaisamment. Il nous semble urgent et impératif que les études du Monde antique s’ouvrent à l’apport des interrogations, des méthodes et des acquis des sciences humaines, principalement la psychologie des profondeurs ». Sur le plan éditorial, la revue a aussi connu une évolution notable : éditée d’abord de manière assez artisanale, elle a commencé à être publiée, en 2000, par les Presses universitaires de Caen (PUC). En 2008, Pierre Sineux (†), professeur d’histoire grecque, a pris le relais, en renouvelant complètement le conseil scientifique de Kentron et en dotant la revue d’un comité de lecture, tout en conservant ce qui faisait, depuis le début, son originalité : la volonté de faire dialoguer des disciplines différentes et d’enrichir l’étude de l’Antiquité en croisant les modes d’approche et en multipliant les perspectives.

Après la mort prématurée de Pierre Sineux, en 2016, Typhaine Haziza et Caroline Blonce, toutes deux maîtres de conférences en histoire ancienne à l’université de Caen Normandie – l’une en histoire du monde grec et de l’Égypte antique, l’autre en histoire romaine – ont repris le flambeau, animées du même souci de favoriser le croisement des approches de l’Antiquité. C’est ainsi que Kentron, revue pluridisciplinaire du monde antique, ouvre toujours ses pages aux littéraires, historiens, philosophes, ethnologues, anthropologues, linguistes, philologues, archéologues…

Fonctionnement éditorial de la revue

L’équipe

La revue est codirigée par deux directrices, assistées par un secrétaire de rédaction et un comité de lecture, composé de sept membres, tous enseignants-chercheurs rattachés à l’université de Caen Normandie. Un comité scientifique composé de chercheurs européens et nord-américains assure l’inscription nationale et internationale de la revue dans les disciplines considérées (histoire, ethnologie, anthropologie, archéologie, littérature antique, linguistique…).

Présentation de la revue

La revue accueille des contributions en langue étrangère (anglais, allemand, espagnol, italien). Elle publie un numéro chaque année, constitué d’un dossier thématique, de Varia et de comptes rendus d’ouvrages. Le dossier thématique fait l’objet d’un appel à contribution dans le numéro précédant celui de la publication. À partir du numéro 33 (2017), il a été décidé de fondre l’ancienne rubrique « Inédits » – qui était dédiée à la publication de documents encore inédits, susceptibles d’intéresser largement la communauté scientifique, mais que leur nature empêche d’intégrer immédiatement une collection normalisée – avec les Varia. Chaque article est présenté en fin d’ouvrage par un résumé, dans la langue de l’article et en anglais, et est référencé par une liste bilingue de mots clés (10 au maximum).

Critères d’évaluation des articles

Chaque article fait l’objet de deux expertises (dont au moins une extérieure au comité de rédaction de la revue), donnant lieu chacune à un rapport d’évaluation. Des commentaires en marge du texte peuvent venir compléter le rapport sur des points précis. Les experts précisent si l’article est publiable en l’état ou avec des modifications mineures, s’il est publiable sous réserve de modifications importantes ou s’il n’est pas publiable. Chaque article est également relu et éventuellement corrigé par l’une des deux directrices et / ou la secrétaire de rédaction, pour avis final, surtout en cas de désaccord entre les experts. Si les corrections demandées aux auteurs ne sont pas faites, ou pas suffisamment prises en compte, la direction de la revue s’accorde le droit de refuser la publication. Les auteurs sont tenus enfin de respecter les normes éditoriales qui leur sont communiquées (le non-respect pouvant entraîner le rejet des contributions). Les recommandations aux auteurs sont celles des PUC, consultables sur le site des PUC (https://www.puc-ed.fr/info/?fa=text41), à la rubrique « Informations aux auteurs ». Les articles doivent être présentés dans un niveau de langue suffisant pour être retenus.

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