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Notes
Au nombre de six d’après Pausanias au IIe siècle après J.-C., trois de ces stèles ainsi que des fragments d’une quatrième ont été retrouvés sur le sanctuaire d’Épidaure lors des fouilles de P. Cavvadias entre 1881 et 1900. La stèle A est intacte et était la première de la série puisqu’elle porte l’intitulé. La stèle A ainsi que de nombreux fragments de la stèle B et un fragment de la stèle D ont été découverts en 1883, puis en 1884 dans le portique d’incubation du IVe siècle avant J.-C. au nord du temple. La stèle C, en revanche, n’a été découverte qu’en 1900, très altérée et brisée en deux parties, utilisées en remploi comme seuil pour la basilique chrétienne. Toutes sont de dimensions identiques, et l’écriture indique qu’elles ont été gravées au cours de la seconde moitié du IVe siècle avant J.-C. Les stèles A et B regroupent 43 miracles, la stèle C en compte 22, et le fragment de la stèle D seulement 4. Tous ces témoignages ont été réunis pour la première fois par Hiller von Gaertringen dans l’édition des Inscriptiones Graecae (IG IV² 1, 1929).
Cf. Holtzmann 1984.
Strabon, VIII, 6, 15, mentionne l’existence de tablettes votives dans les Asclépieia de Cos et de Tricca également. Cf. LiDonnici 1995, 40-42.
Cf. Herzog 1931, 50 ; Van Straten 1976, 16.
Voir Sineux 2007b, 12 sq. ; Jouvet & Gessain 1997, 51. En ce qui concerne les enquêtes ethnologiques qui visent à recueillir les souvenirs de rêves auprès de certaines tribus – en l’occurrence, la tribu des Bassari, qui vit à la frontière du Sénégal et de la Guinée –, M. Gessain rappelle que le souvenir du rêve est avant tout biaisé par le rêveur lui-même tout en admettant que le choix que le rêveur opère parmi les rêves successifs accomplis durant la nuit peut être en partie influencé par les attentes de l’ethnologue auquel le rêveur fait le récit de son rêve.
Parot 1995, 17.
Cf. Platon, Lois, X, 909 e-910a.
Hippocrate, Épidémies, I, 1, 10 ; Aristote, De la divination dans le sommeil, 462 b. L’auteur hippocratique du quatrième livre du Régime introduit son opuscule consacré aux rêves par un paragraphe sur les qualités perceptives subtiles de l’âme, capable de sonder le corps endormi et de manifester par des images oniriques les symptômes de maladies latentes (Hippocrate, Régime, IV, 86). M.J.L. Hervey de Saint-Denys, sinologue, professeur au Collège de France et rêveur assidu, qui a scrupuleusement tenu le journal de ses rêves dès l’âge de quatorze ans, note, par exemple, qu’il a été alerté en rêve à deux reprises pour une angine dont les premiers symptômes n’étaient pas encore manifestes (cf. Hervey de Saint-Denys 1867, 355). Selon lui, à l’état de rêve subsiste la « perception subtile des choses du dehors et le sentiment profond de ce qui se passe en nous » (351).
Aristote, Des rêves, 2, 460 b : « […] que soit admis un seul point, que nos déclarations rendent évident, à savoir que, quand l’objet a disparu, les sensations demeurent sensibles, qu’en outre nous nous trompons facilement au sujet des sensations, plongés que nous sommes dans nos affections, les uns et les autres diversement, par exemple le lâche dans sa frayeur, l’amoureux dans son amour ; par suite l’un croit voir des ennemis à la suite d’une petite ressemblance et l’autre, l’objet aimé ; et la moindre similitude fait d’autant plus apparaître ces illusions qu’on est davantage sous le coup de l’émotion » (trad. Mugnier 1953, 82).
Edelstein 1975, B 37 (traduction de L. et E. Edelstein, intégrant les restitutions proposées par Herzog 1931 dans le texte grec). Le texte établi par L.R. LiDonnici ne reprend pas les restitutions de R. Herzog ; cf. LiDonnici 1995, B 17 (37).
Cf. LiDonnici 1995, 18.
Hérondas, Les femmes au temple d’Asclépios…, 20-22 : « Coccalé – Ah ! Ma chère Cynno, les belles statues ! Quel ouvrier a bien pu tailler cette pierre, et qui est le donateur ? » (trad. Laloy 1928, 69). Les deux personnages évoquent tour à tour d’illustres artistes, le sculpteur Praxitèle et le peintre Apelle d’Ephèse. Sur ce texte d’Hérondas, cf. Sineux 2004.
Cf. LiDonnici 1995, 24-39 ; Sineux 2007c.
Cf. LiDonnici 1995, 26 (A 6, A 7).
Cf. LiDonnici 1995, 95, A 11. Tel est le comportement, dans l’Asclépieion d’Athènes, de Carion, personnage impertinent de la comédie d’Aristophane (Aristophane, Ploutos, 713-715) ; voir Sineux 2006.
Cf. LiDonnici 1995, 111, B 15 (35).
Cf. LiDonnici 1995, 28 : récits A 3, A 4 et B 16 (36).
Ibid., A 4.
Sur les gestes d’Asclépios qui se confondent avec ceux d’un médecin dans le récit de Carion, voir Sineux 2006, 206 sq.
En particulier sur la stèle B : cf. LiDonnici 1995, 30 sq.
Ibid., B 17 (37).
Hippocrate, Épidémies I, 5 (trad. Littré 1840, 637). De même, dans les Épidémies, III, 1, la façon dont l’auteur décrit une succession de cas, rencontrés sur l’île de Thasos, rappelle l’exposé assez sec des Iamata. Il nomme le malade, identifie la maladie et en donne l’issue : « Pythion, qui demeurait auprès du temple de la Terre, fut saisi, le premier jour, d’un tremblement qui commença par les mains ; fièvre aiguë ; délire. Second jour, tout s’aggrava » (trad. Littré 1841, 25). Le traité développe les symptômes de la maladie, quand les Iamata décrivent de préférence la rencontre du dieu et des malades.
Cavvadias 1891, I, 18.
Cf. Martin & Metzger 1976, 96.
Cf. Argoud 1987, 532 sq. ; Lambrinoudakis 1994, 231. Les sanctuaires de Corinthe et d’Athènes ont révélé des installations à « bassin profond », alimentées par une canalisation, mais creusées dans la roche, laquelle évoque une grotte d’où jaillirait une eau souterraine : cf. Ginouvès 1994.
Cf. Martin & Metzger 1976, 73-75.
Hérodote, VII, 16, fait dire à Artabane, le devin consulté par Xerxès, que « ce qui, d’ordinaire, hante en songes sous forme de visions, est ce à quoi on pense durant le jour » (trad. Legrand 1951, 40). Dans le « Corpus hippocratique », le quatrième livre du Régime s’intéresse aux rêves dont le contenu est conforme aux actions et aux intentions du malade à l’état de veille, afin d’établir un diagnostic et de proposer un régime adapté (cf. Hippocrate, Régime, IV, 88). Freud cite également Lucrèce (4, 962-967) et Cicéron (div. 2, 140).
Cf. Jouvet & Gessain 1997, 18-51.
Ibid., 16 : les sujets réveillés précisément lors des phases de sommeil paradoxal ont, dans 80 % des cas, un souvenir très précis de l’imagerie onirique (détails, sons, couleurs). Pour les études réalisées hors laboratoire, le pourcentage de résidus diurnes dont on se souvient au réveil tend à baisser.
Jouvet & Gessain 1997, 45.
On rencontre dans la littérature quelques rares occurrences d’un nouveau verbe, ὀνειρώττω, que l’on traduit simplement par « rêver » : cf. Casevitz 1982, 70.
Cf. Sineux 2007a, 203-206.
LiDonnici 1995, 99, A 18.
Voir Cyrulnik 2006, 117 sq. : le manque de précision pour le traitement de l’information dans le cortex occipital qui contrôle l’image est alors compensé par le recours à d’autres informations stockées dans le lobe pariétal, qui correspond au toucher.
Cf. LiDonnici 1995, 99, A 20.
Ibid., 95, A 11 ; 109, B 12 (32).
Ibid., 93, A 9 ; 115, B 20 (40).
Cf. Jouanna 1966.
Cf. Platon, Timée, 45 c-d.
Ibid., 45 e : « Quand il subsiste en nous des mouvements plus notables, suivant leur nature et le lieu où ils résident, il en résulte des images de nature variée, plus ou moins intenses, semblables à des objets intérieurs ou extérieurs et dont nous conservons souvenance au réveil » (trad. Rivaud 1925, 163).
Cf. Aristote, Des rêves, 2, 459 a : « Les choses sensibles produisent en effet en nous la sensation selon chaque organe sensoriel, et l’impression engendrée par elles existe dans les organes, non seulement quand les sensations sont actuelles, mais aussi quand elles ont disparu » (trad. Mugnier 1953, 79).
Ibid., 3, 462 a. Aristote emploie ici le même vocabulaire que Platon : κινήσεις φαντασματικαί.
Ibid., 1, 458 a (trad. Mugnier 1953, 78) ; 458 b (trad. Mugnier 1953, 79) ; 459 a.
Cf. Du sommeil et de la veille, 3, 456 b-457 b.
Des rêves, 1, 458 b : « Et, tantôt l’opinion nous dit que ce que nous voyons est faux, comme elle le dit à ceux qui sont à l’état de veille, tantôt elle est saisie par l’image et va à sa remorque » (trad. Mugnier 1953, 78).
Voir Debru 1990 ; Cyrulnik 2006, 116.
Soit 65 % sur un corpus de 800 souvenirs personnels de rêves dont la moitié concerne des résidus diurnes : cf. Jouvet & Gessain 1997, 37-39. Hartmann ne relève par ailleurs que 3 % de sensations auditives. Trois autres souvenirs de rêve sont en lien avec l’odorat pour un seul résidu diurne lié au goût et un dernier dû à une perception tactile.
Cf. Des rêves, 3, 462 a : « Le rêve n’est pas non plus toute image qui se montre dans le sommeil : d’abord, en effet, il arrive que certaines personnes perçoivent d’une certaine manière dans leur sommeil et du bruit et de la lumière, et des saveurs et le contact, mais faiblement et comme de loin […] » (trad. Mugnier 1953, 86).
Cf. LiDonnici 1995, 97, A 17. Le contact des patients avec les animaux « sacrés » n’est pas étonnant. Les serpents inoffensifs pouvaient certainement évoluer librement, de sorte que la vieille femme de la comédie d’Aristophane, dupée par Carion, croit entendre l’un d’eux (Aristophane, Ploutos, 688-692 : « Or la petite vieille, au bruit que je fis, soulève son bras ; alors je siffle et le saisis avec les dents comme si j’étais un serpent joufflu » [trad. Van Daele 1930, 122]).
Il a publié toutes ses observations dans un ouvrage consacré à la physiologie du rêve : Le sommeil et les rêves. Études psychologiques sur ces phénomènes et les divers états qui s’y rattachent, suivies de recherches sur le développement de l’instinct et de l’intelligence dans leurs rapports avec le phénomène du sommeil, Paris, Didier & Cie, 1861.
Hervey de Saint-Denys 1867, 398. Il démontre par ses expériences que l’on peut sciemment influer sur le cours de ses rêves. Il expérimente ce que Michel Jouvet appelle « l’onirologie synchronique » (cf. Jouvet & Gessain 1997, 37).
Cf. LiDonnici 1995, 99, A 20.
Cf. Homère, Odyssée, XIX, 546 sq. (trad. Bérard 1924, 90).
On rencontre souvent cette formule chez Hérodote (I, 108 ; II, 139 ; III, 124 ; VI, 107 ; VII, 12).
Homère, Od. IV, 795-803 ; Il. XXIII, 62-69.
Voir Sineux 2006, 201.
Cf. LiDonnici 1995, 95, A 12.
Ibid., 103, B 3 (23).
Trophonios n’est pas à proprement parler un héros guérisseur, mais un héros chthonien qui partage certains traits d’Asclépios. Pausanias, IX, 39, 2-4, remarque que sa statue de culte à Lébadée, œuvre de Praxitèle, rappelle les représentations d’Asclépios. Selon P. Bonnechère, l’état modifié de conscience obtenu lors de la consultation nocturne de son oracle se rapproche de la divination par les songes et de l’incubation (cf. Bonnechère 2003, 118 sq.). Il souligne, 250 sq., que deux inscriptions associent également Asclépios à la déesse Mnémosyne au Pirée (IG II / III2, 4962) et à Pergame (AvP 8, 3, 161, lignes 9-11 et 27-29).
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