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Compte rendu

Juliette Rennes, Métiers de rue. Observer le travail et le genre à Paris en 1900

Éditions EHESS, 2022, 462 pages
Jean-Paul Géhin
Référence(s) :

Juliette Rennes, Métiers de rue. Observer le travail et le genre à Paris en 1900, éditions EHESS, 2022, 462 pages.

Texte intégral

1En février 1907, à Paris, une foule de badauds, de journalistes et de photographes assiste au départ des deux premières femmes cochères qui investissent une corporation d’environ 20 000 hommes. La stupéfaction est à son comble et va nourrir une myriade de cartes postales, de tableaux, de photographies, d’actualités cinématographiques ou autres chansons, pièces de théâtre. Quelques mois plus tard l’émoi est retombé, ce qui donne envie à Juliette Rennes de remonter le fil de cet événement et de tenter de dégager plusieurs pelotes bien emmêlées.

2La première est celle du travail de rue qui ne se limite pas aux petits métiers parisiens décrits dès le second empire : ramasseurs de crottes, chiffonniers, affuteurs, marchandes de fleurs etc. C’est un ensemble d’activités rémunérées qui se déroulent pour partie dehors, exposant « à différents degrés celles et ceux qui les exercent aux aléas du climat, au regard public et à la surveillance de la police » (15). S’il existe une historiographie de certains de ces métiers, force est de constater que sa faiblesse contraste avec la profusion des images de toutes sortes qui rendent compte de la grande diversité de la population laborieuse de la rue. La deuxième pelote que l’autrice cherche à démêler est celle de l’histoire visuelle au sens large, combinant l’histoire des représentations des métiers de la rue sur différents supports (photo, ciné, cartes postales, peintures, illustrations) et l’histoire des regards posés sur ces travailleurs et travailleuses. Ce double point de vue conduit à appréhender ensemble images matérielles et perceptuelles, renvoyant au même terme en français alors que l’anglais distingue pictures et images. Une telle analyse ne peut être que genrée non seulement parce que les différentes activités de rue sont généralement à dominante soit féminine soit masculine mais aussi car les façons d’occuper la rue et le regard porté sur ces métiers sont eux-mêmes genrés. La troisième pelote est celle du genre, de l’arrivée des femmes dans les métiers d’hommes, facilitée par les progrès de la scolarisation des filles et la diffusion des idées féministes. Le regard du genre se combine souvent avec un regard de classe et des enjeux d’âge qui s’expriment tant par les interactions entre jeunes ouvrières et vieux bourgeois que par la disqualification sociale des travailleuses vieillissantes.

Figure 1 : Les femmes cochers.

Figure 1 : Les femmes cochers.

Sources : Carte postale, « Paris moderne », éditions C. Malcuit, 1907.

3Au service de ce questionnement pluriel et exigeant, Juliette Rennes rassemble des corpus impressionnants. D’abord, de nombreuses cartes postales, un média de masse à l’époque, concernant toutes les classes sociales et permettant ce qu’André Gunthert nomme « des pratiques conversationnelles autour d’images partagées » (20), à propos des réseaux sociaux numériques d’aujourd’hui. Ce corpus est complété par d’autres images fixes (photographies de rue, illustrations de presse, peintures, etc.) ou animées (archives Gaumont Pathé) et de nombreuses sources textuelles : articles de presse, monographies de métiers, enquêtes sociales, statistiques étatiques, sources policières ou judiciaires etc. Cette abondance incite à comparer les métiers de rue du Paris de 1900 avec la situation actuelle. De nombreux petits métiers ont disparu et beaucoup d’autres ont émergé mais la dominante masculine reste nette : « la voie publique continue d’être largement conçue, bâtie, aménagée, entretenue, sculptée, réparée, nettoyée et surveillée par des travailleurs masculins » (29). La projection de notre imaginaire actuel sur le Paris de 1900 présente de grandes capacités heuristiques : les nombreux petits métiers de récupération, de tri, de recyclage ou encore les circuits alimentaires courts entre la capitale et sa banlieue entrent en résonnance avec l’imaginaire actuel de la crise écologique (tri des déchets ; soutenabilité des villes) et remettent en cause nos conceptions encore vivaces du progrès.

Figure 2 : La rue au travail, un espace d’abord masculin.

Figure 2 : La rue au travail, un espace d’abord masculin.

Sources : « Les livreurs de farine », Louis Robert Carrier-Belleuse, 1885, Petit Palais, musée des Beaux-arts de la ville de Paris.

  • 1 2009-2010, « Ruines, rhétorique et révolution. Paul Signac et l’anarchisme dans les années 1890 », (...)

4Il faut d’abord rappeler le grand nombre de métiers de rue comme de travailleurs et travailleuses qui les exercent dans le Paris 1900 (Chapitre 1 : « De l’expérience de la rue à l’invention du Paris pittoresque »). On observe une nette diversité qui s’exprime par des aspects genrés, des hiérarchies en fonction de leur respectabilité supposée ou du contrôle social qui s’exerce sur eux. On note également de forts écarts dans les revenus qu’ils procurent, soulignant la pluralité des classes populaires, de ses fractions supérieures à ses marges : en bas, les diverses formes de vente ambulante (plutôt féminine), le chiffonnage, les ramassages de crottes ou de mégots ; en position intermédiaire, les marchandes dites de quatre saisons souvent itinérantes ; en haut, les métiers très masculins de portage, du bâtiment, des travaux publics et des transports. Cependant, Juliette Rennes rappelle qu’hétérogénéité et hiérarchisation ne doivent pas cacher nombre de points communs, d’expériences collectives de la rue : occupation, plus ou moins tolérée, de la voie publique et de ses ressources (bancs publics, fontaines) ; sociabilité de plein air ; surveillance et arbitraire de la police ; menaces de la modernisation et de la rénovation urbaine qui touchent en particulier l’artisanat de plein air, l’agriculture urbaine, les porteurs d’eau, etc. Sont également concernés le ramassage des ordures avec l’apparition des poubelles et les écrivains publics avec les progrès de la scolarisation. Ces évolutions tendent à folkloriser les métiers de rue, à les rendre anonymes ou à les typifier (« Les petits métiers de Paris ») même si émergent quelques représentations alternatives de photographes (Louis Vert) et de peintres (Pierre Bonnard ; Armand Guillaumin ; Alfred Roll) leur donnant, comme le souligne Richard Thomson1, une « identité individuelle réservées normalement aux aristocrates et aux bourgeois » (80).

Figure 3 : La rue, espace d’interactions.

Figure 3 : La rue, espace d’interactions.

Sources : « Le boulevard Poissonnière sous la pluie », Jean Béraud, vers 1885, Musée Carnavalet.

5Même si les représentations évoluent, elles restent, à l’image du travail de rue, genrées, en mettant l’accent sur deux clivages : entre sédentarité féminine et itinérance masculine, d’une part ; opposition intérieur/extérieur, d’autre part (Chapitre 2 : « La rue au travail, un espace dominé par les hommes »). Peintres et photographes, comme journalistes et romanciers, sont très majoritairement issus d’une élite masculine et s’accordent pour mettre en scène la fragilité féminine et la virilité ouvrière dans la rue en valorisant force physique, prise de risque et port de vêtement de travail spécifique. Il est vrai que la concentration des travailleurs de rue parisiens dans quelques secteurs comme le bâtiment, les travaux publics, les transports est forte mais moins massive que celle des femmes dans le travail des étoffes, les services domestiques et le commerce. La surveillance policière, l’iconographie et les guides d’orientation professionnelle qui se multiplient au tournant du siècle vont tous dans le même sens : renforcer la sédentarité considérée comme naturelle de la femme et éviter l’errance qui pourrait l’assimiler à la prostitution. On ne s’étonnera guère que ce point de vue soit largement partagé, « quand les discours savants les plus légitimes de l’époque, à commencer par celui de la sociologie émergente, défendaient largement les bienfaits de la division sexuelle du travail » (134)

Figure 4 : Les porteuses de pain. Quand le pittoresque cache la pénibilité physique.

Figure 4 : Les porteuses de pain. Quand le pittoresque cache la pénibilité physique.

© Photographie de Louis vert.

6Les grandes caractéristiques des métiers de rue présentées, Juliette Rennes centre l’analyse sur le travail au féminin. Elle interroge dans un premier temps, les « Parcours de femmes en territoire masculin » (Chapitre 3) en expliquant l’arrivée de ces femmes dans des métiers d’hommes par trois éléments plutôt inattendus : le travestissement (entre autres, porter le pantalon) dans des métiers virils comme charretier, tailleur de pierre ou maçon ; l’entrée par le haut pour les veuves, femmes ou filles de patron qui se retrouvent propulsées à la direction d’entreprise souvent après le décès du patron. L’exemple des premières cochères montre le rôle de la presse qui « dans sa course pour obtenir des exclusivités (…) avait contribué à faire advenir le phénomène qu’elle pensait décrire » (152). Le sensationnel apparaît déterminant pour valoriser ce mouvement comme le montre l’exemple de la comtesse cochère qui a fait les gros titres en franchissant les frontières de genres et de classes. De manière moins anecdotique, on notera l’émergence des femmes journalistes effectuant des reportages de rue, bien qu’elles restent très minoritaires et concentrées dans la presse féministe. On remarquera aussi l’arrivée ambiguë des colleuses d’affiches dans un métier jusqu’alors entièrement masculin, sans doute influencée par la montée du féminisme (Chapitre 8 : « Paris féministe » ?) mais présentée par son initiateur comme une réclame bon marché et très efficace.

Figure 5 : Les premières femmes, colleuses d’affiches.

Figure 5 : Les premières femmes, colleuses d’affiches.

Sources : Carte postale, éditeur inconnu, 1908

7Dans les secteurs où coexistent femmes et hommes, les activités et les représentations restent genrées (Chapitre 4 : « Des quatre saisons au chiffonnage, les travailleuses des secteurs mixtes »). Contrairement aux discours normatifs sur les métiers qui conviennent aux femmes, leur faiblesse et leur nécessaire sédentarité, les données statistiques et iconographiques confirment la féminisation du commerce de rue à la place ou itinérant. « En réalité, leur présence significative dans ce secteur est à mettre en relation avec le caractère peu rémunérateur, informel et discontinu d’une partie des activités commerciales sur la voie publique » (177). Dans certains cas, cette activité peut se combiner avec des charges familiales mais ce n’est pas une règle générale, les veuves et les femmes seules étant surreprésentées dans ces métiers. On vend de tout dans les rues parisiennes, à la charrette ou au panier. Au-delà du caractère pittoresque des marchandes de fleurs, de mouron pour oiseaux, de pâtisseries, ces activités sont contraignantes : aléas climatiques, charges lourdes et répétitives, conflits avec les commerçants sédentaires. Chargée d’organiser cette mobilité ambulante, la police est bien souvent brutale et arbitraire. Dans le secteur de la gestion des déchets, les femmes sont nombreuses, en fait beaucoup plus qu’aujourd’hui ; balayeuses ou chiffonnières, elles occupent des emplois peu valorisés dans ce secteur où la division sexuée des activités est forte : le gros œuvre, les outils, les machines pour les hommes ; la finition, le travail manuel et les détails pour les femmes.

Figure 6 : Le contrôle policier de l’itinérance.

Figure 6 : Le contrôle policier de l’itinérance.

Sources : Illustration satirique, marchande au panier, Pèle mêle, 10 avril 1898, BnF.

8Le racolage est une autre activité à la fois mixte et marquée par une forte division sexuée des tâches (Chapitre 5 : « Capter et déjouer l’attention : les arts du racolage »). La présence vocale des métiers de rue est telle qu’on a pu parler des « Cris de Paris ». Si les voix féminines y occupent une place significative comme les mélodies des marchandes des quatre saisons ou les vendeuses de poisson, l’ambiance sonore de la rue parisienne est dominée par les activités masculines, du sifflet de l’agent de police aux bruits de scies, rabots ou marteaux des ouvriers des nombreux chantiers haussmanniens ; c’est aussi « les cris par lesquels s’annoncent les travailleurs des « petits métiers » de service : poseurs de robinets, rempailleurs de chaises, raccommodeurs de porcelaines, acheteurs et revendeurs de vêtements d’occasion, repasseurs de couteaux, vitriers (…) » (221) ; c’est surtout la présence des crieurs de journaux, colporteurs, bonisseurs ou autres camelots dont le baratin et le bagout sont légendaires. À côté de cette éloquence et dépense virile, le racolage des prostituées de rue s’avère plus discret car fortement réglementé et surveillé ; pourtant le déclin des maisons closes et la croissance de la demande rendent de plus en plus visible le racolage dans la rue parisienne, les prostituées troublant ainsi l’ordre patriarcal. Au début du 20e siècle leur nombre augmente sensiblement même s’il est difficile à chiffrer en raison du grand nombre d’occasionnelles et de celles qui ne sont pas enregistrées par la préfecture de police, dites insoumises ou clandestines par opposition aux filles soumises ou encartées. Interdites de stationner, elles se déplacent pour racoler le client potentiel. « Le fait que les prostituées arpentent la voie publique devient une façon métonymique de les désigner : on les appelle, selon le secteur où elles opèrent, des marcheuses, boulevardières, boulonneuses, ambulantes, asphalteuses, filles de barrière, bitumeuses, pierreuses (…) » (244)

Figure 7 : Le travail des enfants.

Figure 7 : Le travail des enfants.

Sources : Photographie de Paul Géniaux, Musée Carnavalet, le chiffonnage, activité souvent familiale, intègre des enfants.

9L’observation minutieuse des métiers de la rue parisienne durant la belle époque serait incomplète sans l’introduction de la variable de l’âge (Chapitre 6 : « Métiers de rue, métiers de jeunes ? »). Les données du recensement répondent clairement à cette question : les parisiennes exercent plus souvent un emploi que les françaises et sont aussi plus jeunes ; c’est aussi le cas bien que dans une mesure moindre des hommes. De province, on vient à Paris exercer un métier de jeunes pour repartir plus tard dans sa région d’origine. Ce phénomène est significatif dans les grands secteurs des métiers de rue : la moitié environ des ouvriers du bâtiment et des ouvrières de l’habillement ont entre 20 et 39 ans. Ce phénomène est accentué pour les femmes si l’on intègre les services domestiques et encore plus la prostitution qui concerne de nombreuses mineures et en grande majorité les moins de 30 ans. Dans les activités de vente, les situations sont contrastées : les plus de quarante ans représentent 2/3 des marchandes sur la voie publique alors qu’elles ne sont qu’un quart dans le secteur « nouveauté, bonneterie » plutôt sédentaire et en boutique. Les sources iconographiques confirment et renforcent ce constat en montrant des travailleurs et travailleuses âgé·es et manifestement fatigué·es, qui occupent des emplois fortement dévalorisés, des petits boulots de survie ; elles montrent aussi l’importance du travail des (jeunes) enfants malgré l’obligation scolaire jusqu’à 13 ans.

Figure 8 : Suiveurs ou vieux marcheurs, des figures fréquentes de la rue parisienne.

Figure 8 : Suiveurs ou vieux marcheurs, des figures fréquentes de la rue parisienne.

Sources : carte postale « Boulevard des italiens » (détail), série de Xavier Sager « Ce que nos yeux voient », paris, vers 1910.

10Ainsi, les travailleuses vieillissantes sont petit à petit invisibilisées ou renvoyées à des caractéristiques masculines et viriles. En revanche, les jeunes femmes exerçant des activités dans la rue font l’objet de toutes les attentions de messieurs souvent âgés, qui prennent la forme de galanterie, de suivi, de regards intrusifs, de harcèlement de rue. Le suiveur apparaît alors comme un personnage typique de la culture visuelle et littéraire du Paris 1900, très présent dans les cartes postales et les dessins de presse. On le voit, attiré par les trottins (jeunes modistes qui vont livrer les clientes des maisons de couture), les midinettes, les femmes cochères ou les colleuses d’affiches, comme un personnage des pratiques masculines ordinaires malgré l’écart d’âges entre le suiveur et ses proies. Le fait de suivre une femme dans la rue, de l’aborder, de lui susurrer quelques mots grivois apparaît courant et admis. Il ne fait pas l’objet d’interpellations policières et ne semble poser problèmes que lorsqu’il y a attouchement manifeste et prolongé. Et encore, la métaphore récurrente de la chasse et du gibier dédouane l’acte du frotteur, juste taxé de gauloiserie par rapport à la soi-disant « pruderie » des critiques de plus en plus fortes des féministes. Il faudra attendre longtemps pour que les normes morales et judiciaires se stabilisent pour condamner, encore prudemment, le harcèlement de rue.

11La lutte contre la banalisation des suiveurs devient un des fers de lance du mouvement féministe et des suffragettes revendiquant une égalité entre homme et femme : le droit de vote bien sûr mais aussi la liberté de se déplacer sans être suivie ou encore l’accès à tous les métiers : ces revendications prennent la forme de l’autodéfense avec des parapluies, l’apprentissage d’arts martiaux comme le jujitsu ou un grand débat sur le droit de port d’armes longtemps refusé aux femmes. Plus largement, l’enjeu est le retournement de la culture visuelle dominante passant du dénigrement, avec plus ou moins d’humour et de mauvaise foi, de l’égalité des sexes, à l’idée que ces revendications s’inscrivent dans la modernité et le progrès, que la presse qualifie de « nouveautés parisiennes ». Juliette Rennes conclut son ouvrage par l’un des rares tableaux féminins sélectionnés par le salon des artistes français en 1914, intitulé « Nos éclaireuses ». Peint par Amélie Beaury-Saurel, il met en scène sept femmes occupant des métiers d’hommes : romancière, doctoresse, avocate, aviatrice, peintre, cycliste et cochère. Les 7 éclaireuses sont regroupées pour lire ensemble leur droit que l’avocate désigne du doigt. Solidarité, manifestation, reconnaissance publique augurent un retournement des représentations qui, on le sait, prendra encore beaucoup de temps et d’efforts.

12C’est l’un des aspects saillants de cet ouvrage. La présentation détaillée des débats d’hier permet au lecteur d’interroger la formulation actuelle des questionnements d’aujourd’hui : « Les femmes dans des métiers d’hommes » ; « Les dragueurs de rue » ; « Le franchissement des frontières de classe et de genre » ou encore « Le tri des déchets », « Les circuits courts », « Les limites du progrès » etc. Le risque est peut-être de réaliser quelques anachronismes en mobilisant des notions qui n’avaient pas cours au début du vingtième siècle mais l’essentiel n’est pas là, d’autant plus que Juliette Rennes est consciente de ce risque. En croisant les questionnements et les méthodologies de l’histoire et de la sociologie, elle nous propose une ethnographie visuelle stimulante et soucieuse de participer au débat social d’aujourd’hui.

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Notes

1 2009-2010, « Ruines, rhétorique et révolution. Paul Signac et l’anarchisme dans les années 1890 », Lettres du séminaire « arts et société » n°3, en ligne.

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Table des illustrations

Titre Figure 1 : Les femmes cochers.
Crédits Sources : Carte postale, « Paris moderne », éditions C. Malcuit, 1907.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/itti/docannexe/image/4335/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 376k
Titre Figure 2 : La rue au travail, un espace d’abord masculin.
Crédits Sources : « Les livreurs de farine », Louis Robert Carrier-Belleuse, 1885, Petit Palais, musée des Beaux-arts de la ville de Paris.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/itti/docannexe/image/4335/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 384k
Titre Figure 3 : La rue, espace d’interactions.
Crédits Sources : « Le boulevard Poissonnière sous la pluie », Jean Béraud, vers 1885, Musée Carnavalet.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/itti/docannexe/image/4335/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 568k
Titre Figure 4 : Les porteuses de pain. Quand le pittoresque cache la pénibilité physique.
Crédits © Photographie de Louis vert.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/itti/docannexe/image/4335/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 428k
Titre Figure 5 : Les premières femmes, colleuses d’affiches.
Crédits Sources : Carte postale, éditeur inconnu, 1908
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/itti/docannexe/image/4335/img-5.jpg
Fichier image/jpeg, 408k
Titre Figure 6 : Le contrôle policier de l’itinérance.
Crédits Sources : Illustration satirique, marchande au panier, Pèle mêle, 10 avril 1898, BnF.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/itti/docannexe/image/4335/img-6.jpg
Fichier image/jpeg, 1,2M
Titre Figure 7 : Le travail des enfants.
Crédits Sources : Photographie de Paul Géniaux, Musée Carnavalet, le chiffonnage, activité souvent familiale, intègre des enfants.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/itti/docannexe/image/4335/img-7.jpg
Fichier image/jpeg, 580k
Titre Figure 8 : Suiveurs ou vieux marcheurs, des figures fréquentes de la rue parisienne.
Crédits Sources : carte postale « Boulevard des italiens » (détail), série de Xavier Sager « Ce que nos yeux voient », paris, vers 1910.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/itti/docannexe/image/4335/img-8.jpg
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Pour citer cet article

Référence électronique

Jean-Paul Géhin, « Juliette Rennes, Métiers de rue. Observer le travail et le genre à Paris en 1900 »Images du travail, travail des images [En ligne], 15 | 2023, mis en ligne le 20 juillet 2023, consulté le 19 septembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/itti/4335 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/itti.4335

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Auteur

Jean-Paul Géhin

Laboratoire GRESCO, Université de Poitiers.

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