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L’archivage des blogs d’expression personnelle à la Bibliothèque nationale de France

Bernard Massip
p. 65-71

Résumés

Comme tous les contenus d’Internet, les blogs personnels et les journaux intimes en ligne ont une vie précaire sur le Web. Depuis la loi récente sur le dépôt légal numérique, la Bibliothèque Nationale de France en conserve une proportion significative. Cela a été rendu possible grâce à une collaboration entre cette institution publique et une fondation à but non lucratif, l’Association pour l’Autobiographie. Cependant, cet archivage nécessaire soulève la question des relations complexes avec le temps et la conservation qu’éveillent ces nouveaux moyens d’expression dans l’esprit de l’auteur.

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Notes de la rédaction

On trouvera une présentation de l’Association pour l’autobiographie et le Patrimoine Autobiographique, présidée par Philippe Lejeune, sur le site http://www.sitapa.org.

Texte intégral

1Amateur de documents autobiographiques de tous ordres je me suis intéressé dès le début à l’émergence de cette nouvelle forme d’expression que sont les journaux personnels en ligne, apparus dans la deuxième partie de la décennie 1990.

2Membre d’une association dont l’objet est, notamment, la préservation du patrimoine culturel que représente l’expression des « personnes ordinaires » et conscient de la grande volatilité d’Internet, je me suis interrogé sur ce que pouvaient être les conditions de conservation de ce nouvel espace d’expression.

3Lorsque la BnF a suggéré à l’Association pour l’autobiographie et le Patrimoine Autobiographique (APA) une collaboration autour de l’archivage des sites d’expression personnelle, j’ai été heureux de pouvoir m’associer à cette expérience novatrice. Je retracerai ici le développement et les premiers résultats de cette collaboration, non sans m’interroger au passage sur les questions inédites que pose l’archivage de ces nouveaux supports, tant du point de vue technique et légal, que du point de vue déontologique.

Que reste-t-il des premiers diaristes en ligne ?

  • 1  En octobre 2000, une fois son livre paru, Philippe Lejeune a repris son exploration pour faire un (...)

4Philippe Lejeune, dans son livre Cher écran (2000), a conduit la première enquête sur ce nouveau mode d’expression. Au cours du mois d’octobre 1999, il a exploré l’essentiel des soixante-huit journaux francophones alors en ligne, québécois dans leur majorité. Il donne, sous forme de journal, le compte rendu de son exploration, mêlant ses ressentis premiers à des réflexions plus distanciées. Il cite des extraits significatifs de ces diaristes puis donne en épilogue d’autres extraits de son propre journal, dans lequel il rend compte de l’élaboration de son livre et de ses rencontres avec certains protagonistes de l’écriture en ligne. Il note aussi dès ce moment que certains des journaux cités sont arrêtés et que certains même ont déjà disparu de la Toile1.

5Qu’en est-il dix ans après si l’on retourne vers les adresses de ces premiers diaristes ? Force est de constater qu’il n’y a plus de trace de la plupart d’entre eux, soit que leurs auteurs aient délibérément supprimé les contenus qu’ils avaient mis en ligne, soit que les serveurs qui les hébergeaient aient disparu.

  • 2  Comme tout dépôt à l’APA, ces documents électroniques donnent lieu à l’établissement d’échos de le (...)

6Certains des pionniers de l’expression en ligne avaient perçu le problème. Möngôlo, l’un des tout premiers Français à tenir un journal en ligne (Möngôlo’s diary (almost)), a proposé dès 1997 de recueillir des journaux arrêtés dans son Orphelinat des journaux en ligne. Il a ainsi pu copier sur cédérom quelques traces d’une douzaine de journaux de ces années avant de se désintéresser lui-même de la question. Möngôlo a déposé son propre journal ainsi que l’Orphelinat à l’APA. Un autre diariste historique, Gargil (Gilles Garcia), a de même récemment déposé ses chroniques Le Tisserand et Paris au mois d’Août, tenues entre 1998 et 2005 mais désormais inaccessibles en ligne2.

7Une autre tentative de mise en mémoire a été faite ultérieurement par le site Ephémérides (http://e.phemerides.free.fr). Mais il ne s’agit que d’un répertoire de liens vers des sites historiques et non de la reprise des contenus eux-mêmes. Cela ne résout donc en rien les difficultés liées aux éventuelles disparitions des serveurs hébergeant les sites en question. Une exploration à l’occasion de l’écriture de cet article montre que sur dix-neuf liens présents seuls dix mènent encore à du contenu.

8Enfin il existe quelques traces très fragmentaires du Web francophone sur le site de la fondation américaine Internet Archive (http://www.archive.org).

  • 3  On peut en voir une autre preuve, plus récente, en constatant que sur le corpus de vingt-cinq site (...)

9Pour l’historien qui, à l’avenir, voudrait se pencher sur l’émergence d’un mode d’expression qui a pris depuis une extension considérable avec le développement des blogs, voilà une sérieuse difficulté3 ! Un archivage moins artisanal apparaît donc comme une nécessité patrimoniale impérative.

L’archivage du Web et la collaboration entre l’APA et la BnF

10Cette difficulté de conservation des contenus fluctuants du Web ne concerne pas seulement les sites diaristes mais bien la totalité de la Toile.

11Le législateur en a pris conscience qui, à l’occasion de la loi DADVSI du 1er août 2006 (Loi sur les droits d’auteurs et droits voisins dans la société de l’information), a prévu d’élargir le dépôt légal aux « signes, signaux, écrits, images, sons ou messages de toute nature faisant l’objet d’une communication au public par voie électronique » et a confié à la BnF et à l’INA (Institut national de l’audiovisuel) la responsabilité des collectes.

12Contrairement à ce qu’il en est pour les autres supports, les éditeurs ou auteurs ne sont pas tenus de déposer eux-mêmes leur production. L’archivage s’effectue par des collectes réalisées par des robots pilotés par les institutions dépositaires.

  • 4  Gildas Illien, « Les mémoires de la Toile, l’archivage d’Internet à la BnF », La Faute à Rousseau, (...)

13À défaut d’une impossible exhaustivité, il était nécessaire de développer des procédures permettant d’engranger des échantillons significatifs. La BnF a opté pour un modèle de collectes intégrées qui associe collectes automatiques larges mais superficielles à partir de l’ensemble des sites en « .fr » et collectes ciblées permettant de constituer des archives plus complètes et plus fréquentes d’un nombre limité de sites repérés par des bibliothécaires travaillant dans une discipline (par exemple littérature) ou sur un thème (par exemple les élections ou le développement durable), éventuellement en collaboration avec des partenaires extérieurs. Parmi les thématiques sur lesquelles la BnF a souhaité effectuer ces collectes ciblées figurent les « écritures du moi ». Gildas Illien, chef de projet du dépôt légal d’Internet à la BnF, a manifesté à l’occasion d’un article donné à notre revue La Faute à Rousseau en février 2007 son souhait d’initier une collaboration avec l’APA sur ce sujet4.

14Celle-ci s’est amorcée dès juillet 2007. Concrètement, l’APA a constitué avec quelques blogueurs un groupe de travail repérant des sites à proposer à l’archivage et a transmis une première liste d’une centaine de sites à la BnF. Cette sélection est naturellement forcément subjective et nous n’avons pas la prétention de la juger scientifiquement représentative. Nous avons cependant cherché à intégrer des sites d’expression personnelle les plus variés possibles, tant dans les contenus et les thématiques (blogs à dominante plutôt culturelle ou plutôt intime-relationnelle par exemple, blogs anecdotiques ou de réflexion, blogs centrés sur des expériences professionnelles, etc.) que dans les modes d’expression (billets longs et très écrits, billets courts et ton du dialogue familier, dessin, photos, musique, etc.), produits par des personnes d’âge et de conditions sociales les plus diverses possibles. Les seuls critères objectifs que nous nous sommes donnés étaient que les sites soient actifs depuis au minimum une année et comportent un contenu suffisamment consistant. La première opération de collecte a eu lieu en août 2007. Notre apport a été jugé très intéressant par nos interlocuteurs : sur la centaine de sites transmis, moins d’une quarantaine étaient déjà présents au titre de la collecte large et encore l’étaient-ils la plupart du temps de façon très lacunaire.

  • 5  L’APA a publié et mis en ligne un communiqué dans lequel elle précise sa démarche, notamment à des (...)

15L’APA considère qu’elle est fondée, dans le cadre de sa propre vocation de conservation, à transmettre des listes de sites proposés à l’archivage sans demander l’accord explicite des auteurs des blogs concernés. L’opération s’est poursuivie à raison de deux collectes annuelles et ce sont désormais près de cinq cents blogs ou sites qui sont rentrés dans l’archivage grâce à cette collaboration5.

Droit à la mémoire ? Droit à l’oubli ?

16Cette collecte, aussi justifiée soit-elle, pose cependant certains problèmes tenant à la nature même de ce qu’est une publication sur Internet et à la conscience que leurs auteurs peuvent en avoir. Elle n’échappe pas à la tension générée par deux droits aussi importants l’un que l’autre mais parfois contradictoires, le droit à la mémoire et le droit à l’oubli.

17L’internaute qui dépose un billet sur la Toile n’a pas forcément conscience de procéder à une « publication » et peut s’étonner que ses pages puissent faire l’objet d’un archivage. Certains ne manquent pas d’évoquer alors l’ombre d’un Big Brother qui viendrait copier les mots et les pensées les plus fugitives de tout un chacun et les agrégerait dans une mémoire titanesque et potentiellement totalitaire.

18D’ailleurs, au cours de la première campagne de collecte, un internaute attentif a repéré le passage du robot de la BnF. Le robot, en effet, s’identifie (pour qui toutefois le repère, ce qui n’est pas à la portée de l’internaute lambda) indiquant qu’il « procède à une opération de collecte dans le cadre du dépôt légal d’Internet ». L’internaute en question s’en est étonné ce qui a conduit à une discussion sur son blog et par mail entre lui et les responsables du projet à la BnF. Sans remettre en cause l’intérêt du dépôt légal, il s’interrogeait sur sa pertinence et sa justification pour des sites à public volontairement restreint ou à vocation très temporaire.

19Ainsi évoquait-il le blog de sa fille de 9 ans, « pouvant contenir des infos personnelles ou des photos de famille que l’on ne souhaite pas voir archiver hors de tout contrôle. Ma fille tient son site pour une douzaine de copines de classe, pas pour la bibliothèque nationale ou je ne sais quel dépôt légal6 ».

20Le filtre que représente notre propre sélection des candidats à l’archivage fait qu’il est peu vraisemblable que ce type de site aboutisse dans la collecte encore que bien entendu nous avons cherché à intégrer également dans notre sélection certains skyblogs d’adolescents, représentatifs d’un certain air du temps. Il convient surtout de rappeler qu’un blog public est par définition une « publication ». Même si son public est restreint en fait, il ne l’est pas en droit. La seule façon d’en limiter l’accès de façon effective est de le mettre sous mot de passe, réservé à des visiteurs identifiés. Il devient alors un écrit privé et n’est plus susceptible d’être versé au dépôt légal. Chacun doit en être conscient et réaliser à cette occasion qu’il peut être confronté à des visiteurs bien moins délicats que la BnF qui agit pour sa part dans le cadre d’une stricte déontologie et dans le but de réaliser sa mission de service public de conservation du patrimoine.

Expression éphémère ? Expression pour demain ?

21Mais au-delà de ces questions légales il est intéressant de s’interroger sur la façon dont l’écrivant en ligne perçoit son écriture du point de vue du rapport au temps et à la conservation. Le support en partie dématérialisé – un écran, un serveur – induit sans doute chez le blogueur une attitude moins conservative que pour le diariste qui écrit sur papier, qui manipule et range chaque soir son cahier dans son armoire. De façon plus générale, le contexte de rapidité, d’immédiateté de l’expression et de l’échange de la culture Internet va également dans le sens d’un faible attachement à la mémoire de ce qui est produit.

  • 7  Voir par exemple le billet « Blogueurs du temps court, blogueurs du temps profond », dans Les écho (...)

22De fait, on rencontre les figures les plus diverses et les plus contrastées des rapports du blogueur au temps et à la conservation de son expression. Certains évoquent parfois explicitement ces questions7 ; cependant, même lorsque celles-ci ne sont pas formulées, il est possible d’inférer ces rapports, sans grand risque d’erreur, à partir de signes présents dans l’organisation du blog lui-même.

23Ainsi trouve-t-on des auteurs qui ménagent des parcours dans le temps par le biais de liens internes entre les billets, organisent la circulation dans leurs propres archives, installent des index voire de véritables « centres d’aiguillage », signe de l’importance qu’ils attachent au passé de leur propre écriture.

24À l’opposé, certains recherchent et valorisent avant tout la communication immédiate qui s’instaure à travers les commentaires : leurs billets n’ont de sens à leurs yeux que dans l’immédiateté, ils ne les relient pas à leurs textes antérieurs. Ils vont même jusqu’à fermer ou effacer périodiquement leurs blogs, éventuellement pour reprendre aussitôt ailleurs sans laisser trace du précédent.

25Les premiers revendiqueraient naturellement plus volontiers le droit à la mémoire alors que les seconds voudraient plutôt bénéficier du droit à l’oubli. Mais il arrive aussi que certains, après avoir voulu l’oubli (et l’avoir traduit par l’effacement de leur blog), veuillent la mémoire et regrettent alors de ne pas pouvoir retrouver leurs textes disparus !

26Il y a bien sûr des gradations entre ces attitudes contrastées. Il se constitue en fait chez chacun une articulation complexe et parfois mouvante dans le temps entre expression de l’immédiateté sans volonté de conservation, désir de conservation pour soi et désir de conservation pour autrui.

En conclusion : la consultation des archives

27Cette expérience n’en est qu’à ses débuts et prendra tout son sens avec un certain recul temporel. L’APA continue de fournir chaque semestre un petit lot de nouveaux sites à archiver, accroissant ainsi peu à peu la représentativité de l’archive. Deux ans seulement après son démarrage, certains des sites archivés ne sont plus disponibles en ligne, ce qui justifie déjà la démarche mais naturellement avec le passage du temps le nombre de ces sites indisponibles ailleurs qu’à la BnF ne fera que s’accroître.

  • 8  On trouvera la présentation des archives d’Internet et de leurs modalités de consultation sur la p (...)

28Une fois ce fonds constitué encore fallait-il préciser les règles et modalités de sa consultation et ouvrir celle-ci au public, ce qui a été fait à partir du printemps 2008. Afin de protéger la volonté des auteurs, les copies effectuées par la BnF sont conservées exclusivement sur ses serveurs propres et ne sont en aucun cas mises en ligne, évitant ainsi tout risque d’utilisation non souhaitée. Les consultations ne peuvent s’effectuer que sur demande et après accréditation dans les locaux de la BnF en salle de recherche8.

  • 9  Voir les articles de Christine Genin à propos de ce parcours guidé sur le blog des lecteurs de la (...)

29Pour faciliter la découverte des archives constituées par collectes ciblées, les bibliothécaires responsables de celles-ci constituent des « parcours guidés », répertoires classés par rubrique et offrant une brève présentation des sites archivés qui leur ont paru les plus significatifs. Deux de ces parcours ont été réalisés à ce jour, l’un sur les sites électoraux des campagnes de 2002, 2004 et 2007, l’autre, « S’écrire en ligne : journaux personnels et littéraires », dans lequel on retrouve notamment les sites proposés par l’APA9.

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Notes

1  En octobre 2000, une fois son livre paru, Philippe Lejeune a repris son exploration pour faire un état des lieux un an après. On trouve le journal de ce nouveau voyage sur son site à l’adresse suivante : http://www.autopacte.org/un_an_apr%E8s.html, consulté le 6 avril 2010.

2  Comme tout dépôt à l’APA, ces documents électroniques donnent lieu à l’établissement d’échos de lecture publiés dans les Garde-Mémoire et également accessibles en ligne. Celui concernant le journal de Möngôlo est d’ores et déjà disponible sur http://fonds.sitapa.org/consulter/index.php. Ceux concernant l’Orphelinat et les journaux de Gargil le seront prochainement.

3  On peut en voir une autre preuve, plus récente, en constatant que sur le corpus de vingt-cinq sites diaristes étudiés par Oriane Deseilligny dans sa thèse – L’écriture de soi, continuités et mutations. Du cahier aux journaux personnels sur le Web (1998-2003), thèse de doctorat, université Paris X-Nanterre, 2006 –, une dizaine ne sont plus accessibles !

4  Gildas Illien, « Les mémoires de la Toile, l’archivage d’Internet à la BnF », La Faute à Rousseau, n° 45, février 2007.

5  L’APA a publié et mis en ligne un communiqué dans lequel elle précise sa démarche, notamment à destination des blogueurs qui s’étonneraient que les adresses de leurs sites aient été transmises sans accord explicite : on le trouvera à l’adresse : http://www.sitapa.org/doc/colabApaBnf.pdf.

6  Voir le billet et la large discussion qu’il a suscitée à l’adresse : http://petaramesh.org/post/2007/08/27/Titre-IV-%3A-Enfin-une-loi-appliquee, 27 août 2007, consulté le 6 avril 2010.

7  Voir par exemple le billet « Blogueurs du temps court, blogueurs du temps profond », dans Les échos de Valclair, 11 juin 2009, http://valclair.canalblog.com/archives/2009/06/11/14045679.html, consulté le 6 avril 2010.

8  On trouvera la présentation des archives d’Internet et de leurs modalités de consultation sur la page http://www.bnf.fr/fr/collections_et_services/livre_presse_medias/a.archives_internet.html, consulté le 7 mai 2010.

9  Voir les articles de Christine Genin à propos de ce parcours guidé sur le blog des lecteurs de la BnF. Le premier est consacré à la partie journaux d’écrivains (31 mars 2009, http://blog.bnf.fr/lecteurs/index.php/2009/03/31/decouvrir-des-blogs-d-ecrivains/, consulté le 6 avril 2010), le second aux journaux personnels (6 avril 2009, http://blog.bnf.fr/lecteurs/index.php/2009/04/06/du-journal-intime-au-blog/, consulté le 6 avril 2010).

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Pour citer cet article

Référence papier

Bernard Massip, « L’archivage des blogs d’expression personnelle à la Bibliothèque nationale de France »Itinéraires, 2010-2 | 2010, 65-71.

Référence électronique

Bernard Massip, « L’archivage des blogs d’expression personnelle à la Bibliothèque nationale de France »Itinéraires [En ligne], 2010-2 | 2010, mis en ligne le 01 juillet 2010, consulté le 11 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/itineraires/1973 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/itineraires.1973

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Auteur

Bernard Massip

Association pour l’autobiographie et le Patrimoine Autobiographique

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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