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Comptes rendus

Laurent Baggioni, Sylvain Trousselard (dir.), En traduisant Sacchetti. De la langue à l’histoire

Paris, Classiques Garnier, 2021, 235 pages
Antonio Sotgiu
p. 258-263
Référence(s) :

Laurent Baggioni, Sylvain Trousselard (dir.), En traduisant Sacchetti. De la langue à l’histoire, Paris, Classiques Garnier, 2021, 235 pages.

Texte intégral

1Le regain d’intérêt que la théorie de la traduction a connu, au moins depuis la parution du célèbre essai de George Steiner, Après Babel, en 1975, ne s’est pas encore véritablement « traduit » dans une inclusion paritaire de sa pratique au sein de la recherche. Les travaux de traduction ne jouissent pas du prestige scientifique attribué aux autres disciplines qui se placent sous la bannière des sciences humaines et sociales. On néglige en effet trop souvent le fait que traduire constitue à la fois un acte herméneutique et critique qui implique donc une opération de problématisation et de valorisation du texte abordé. Par conséquent, la réussite d’une traduction ne se réduit pas au seul résultat de transposition d’un code à un autre, d’une langue « source » à une langue « cible », mais se mesure aussi à travers les questionnements qu’elle fait émerger, les ambiguïtés qu’elle découvre, l’enrichissement linguistique et culturel qu’elle apporte, le dialogue qu’elle renouvelle avec d’autres cultures et d’autres époques. Le gérondif employé pour donner le titre au volume qui fait l’objet de ce compte rendu – En traduisant Sacchetti, dirigé par Laurent Baggioni et Sylvain Trousselard – souligne bien la manière dont l’acte de traduction mobilise de manière simultanée d’autres disciplines et produit d’autres résultats intellectuels.

2Comme le soulignait déjà Ezra Pound, la traduction est bel et bien un acte critique. Le présent volume, qui anticipe la première traduction française intégrale du recueil de nouvelles du toscan Franco Sacchetti, effectuée dans le cadre d’un séminaire dirigé par Sylvain Trousselard, se propose donc d’attirer l’attention sur l’œuvre d’un auteur dont la portée historique et littéraire, et plus généralement culturelle, avait été quelque peu négligée au sein des études italiennes, à quelques exceptions près, et concernait surtout les modalités d’établissement du texte. La perspective critique qui guide ce volume, issu d’un colloque international, a le mérite de mettre à profit les nouveaux résultats philologiques obtenus grâce au texte récemment établi par Michelangelo Zaccarello, en les faisant dialoguer de manière féconde avec une approche herméneutique attentive, mettant en avant les qualités esthétiques du texte mais aussi les enjeux éthiques et politiques qu’il incarne, comme le souligne d’ailleurs le sous-titre : De la langue à l’histoire.

3À la suite de l’avant-propos des directeurs de l’ouvrage, l’introduction d’Antonio Corsaro fixe certaines questions herméneutiques cruciales autour de l’œuvre de Sacchetti en proposant un état des lieux qui permet de mettre en relation les travaux critiques, désormais classiques, autour de Sacchetti (Caretti, Segre, Delcorno entre autres) et les perspectives les plus récentes qui visent à souligner la complexité de la posture auctoriale de Sacchetti et sa technique nouvelistique qui se situe de manière ambiguë entre exemplarité et divertissement, fiction et vérité historique, regard sur la contemporanéité et esprit universalisant.

4Les dix contributions présentes dans le volume sont organisées en trois parties. La première, se focalise sur des questions principalement textuelles, la deuxième est vouée à des analyses thématiques et sociologiques alors que la troisième aborde la relation entre choix linguistiques et littéraires d’un côté, et projet éthique de l’autre. Tout en étant pertinente, cette répartition n’est d’ailleurs pas la seule envisageable, puisque les contributions dialoguent entre elles en dépassant les positionnements assignés, créant ainsi un réseau complexe de réflexions, d’interrogations et d’ouvertures.

5La première partie s’ouvre sur la contribution de Michelangelo Zaccarello, dont l’édition récente du recueil sacchettien a été l’ouvrage qui a inspiré le projet de traduction. L’une des innovations du texte établi par Zaccarello qui saute immédiatement aux yeux est l’emploi du titre Le Trecento Novelle à la place du traditionnel (il) Trecentonovelle. Dans cette contribution, Zaccarello explique les critères philologiques les plus importants qui ont guidé son travail, parmi lesquels il faut mentionner au moins la place attribuée au filon textuel non borghinien, c’est-à-dire celui du texte N et du manuscrit datant de la fin du XVIe siècle découvert à Oxford. La confrontation systématique entre les deux filons, mais aussi l’étude approfondie de l’autographe A, écrit Zaccarello, permettront des avancées importantes dans la restitution du texte. Son édition a donc le mérite d’ouvrir un nouveau chantier invitant les chercheurs à sortir des pratiques critiques précédentes, centrées autour d’un nombre limité de problématiques, de vexatae questiones, pour entamer une analyse systématique et globale, capable d’identifier un très large nombre de passages problématiques auparavant négligés.

6Parmi les différences entre le Décaméron et Le Trecento Novelle que les chercheurs ont mis en évidence, se trouve une ouverture majeure vers la représentation de milieux sociaux moyens et surtout bas de la réalité citadine contemporaine. Si le Décaméron mettait déjà en scène des catégories professionnelles qui venaient d’acquérir un nouveau statut social, tels que les peintres, Sacchetti étend et multiplie dans ses nouvelles la représentation des professions, des techniques propres à chaque « art », des liens identitaires entre les membres d’une même corporation. La contribution de Sylvain Trousselard se concentre sur la relation entre onomastique et système actantiel des nouvelles de Sacchetti en se focalisant notamment sur quatre nouvelles (CCVI, CLXI, CCXV, CLXV). Cette contribution montre toute la fécondité d’une approche plurielle qui articule analyse narratologique et socio-linguistique. L’étude de l’usage du nom propre dans la représentation de personnages provenant des milieux « professionnels » est capable de montrer un aspect technique crucial de la nouvelle sacchettienne. Une technique faite de renvois constants à un ensemble d’idées reçues, qui guident le lecteur et anticipent les collisions possibles entre actants, crée ainsi des chaînes de significations fortes entre le nom du personnage, son rôle social et son rôle actantiel. On peut mentionner à titre d’exemple le cas de la nouvelle CCXV analysée par Trousselard. Les deux protagonistes – deux compagnons orfèvres à la solde d’un maître d’atelier qui, mû par l’appât du gain, embauche des paysans incompétents – maltraitent un jeune apprenti venu de la campagne qu’ils devraient former à la profession. Trousselard souligne la manière dont les relations sociales et le déroulement de l’intrigue sont anticipés par la distribution des noms propres : l’absence de nom de l’apprenti souligne son rôle de simple patient de l’action et son statut social infime, alors que l’analyse onomastique des noms propres attribués aux deux compères, Mascio et Miccio, le cochon et l’âne, montre la fonction que Sacchetti leur attribue, à savoir celle d’anticiper l’attitude bestiale et obscène qu’ils tiennent à l’égard de l’apprenti, donnant ainsi une véritable cohésion architecturale à l’anecdote racontée.

7La contribution suivante de Pascaline Nicou se concentre sur l’emploi de l’adjectif « nuovo », afin de retracer les enjeux sémantiques et stratégiques qui se cachent derrière ses occurrences dans les récits de Sacchetti. Parmi les catégories auxquelles l’adjectif « nuovo » se rattache, il y a celle des « bouffons naturels », les benêts, qui font l’objet de beffe et qui se rattachent à la figure comique du senex, du vieux difforme, ou encore les vrais « bouffons », farceurs ou giullari. Dans ce cas, l’adjectif à une valeur tout à fait différente et caractérise les qualités intellectuelles et pratiques de ces personnages dans des dynamiques actantielles. Ces dernières prévoient le renversement du rapport dominant-dominé représenté dans les différents registres, plus particulièrement à travers celui que Nicou définit comme « bas carnavalesque », qui est au service de la satire contre les religieux ou les médecins – c’est le cas notamment des cycles de Dolcibene. Mais l’adjectif « nuovo » sert aussi à la caractérisation des puissants, surtout en l’associant à des comportements liés à l’animalité. C’est le cas de deux nouvelles qui ont pour protagonistes des loups, comme la CLXXVII, que Sacchetti associe aux tyrans. De manière générale, conclut Nicou, la répétition de l’adjectif « nuovo » sert à souligner l’inclusion de l’extraordinaire dans la vie ordinaire, du merveilleux dans le quotidien, en produisant chez le lecteur un effet déstabilisant qui met l’accent sur le caractère imprévisible du monde humain, laissant ainsi ouverte la possibilité, souvent exploitée par des hommes singuliers comme les bouffons ou les peintres, de renverser les manifestations méprisables de l’autorité.

8La deuxième partie de l’ouvrage se caractérise par une approche plutôt historique et sociologique. La contribution de Cécile Terreaux-Scotto aborde la représentation des liens familiaux, celle de Ismène Cotensin se focalise sur le traitement de la catégorie des artistes, alors que celle de Laurent Baggioni insère les modalités du rire représentées par Sacchetti dans l’économie des échanges politiques florentins.

9La première de ces trois contributions est révélatrice d’une attitude sombre, voire hostile de Sacchetti à l’égard de la famille. À travers une analyse détaillée des rapports familiaux et des relations intergénérationnelles, Terreaux-Scotto avance l’hypothèse convaincante selon laquelle ce traitement négatif des rapports familiaux relève du positionnement politique de Sacchetti à l’égard de la révolte politique des Ciompi, et plus généralement de l’entrée massive des jeunes gens dans la vie politique, y compris florentine. En analysant les « nouvelles artistiques » à partir du positionnement des intrigues à l’intérieur de l’espace public et privé de la ville, Ismène Cotensin montre comment Sacchetti contribue à la reconnaissance du nouveau statut social des artistes et du caractère spéculatif et inventif qui les caractérise, ouvrant ainsi la voie au genre des biographies d’artistes des siècles à venir.

10La contribution de Laurent Baggioni montre avec succès comment la représentation de la scène politique chez Sacchetti occupe une place fondamentale dans l’ensemble du recueil. De plus, Baggioni problématise la codification du genre « novella » et propose d’inclure l’œuvre nouvelistique de Sacchetti à l’intérieur d’une histoire de la pensée politique florentine, à côté de figures d’intellectuels engagés telles que Dino Compagni et Machiavel. Baggioni montre très bien comment le style carnavalesque, qui caractérise la représentation du passé récent de l’auteur, n’est pas au service d’un véritable renversement de l’autorité, mais sert plutôt à mettre en relief le caractère irrationnel, capricieux et imprévisible de ceux qui détiennent le pouvoir. Le point de vue que l’auteur délivre au lecteur est donc celui d’un homme qui a fait l’expérience du déclin moral qui caractérise l’ordre politique et social. Le langage expressif tiré du registre bas et corporel – écrit Baggioni - devient alors un outil amusant de dénonciation d’un monde qui a entamé un processus de dégradation, que Sacchetti considère désormais comme inévitable.

11La troisième et dernière partie de l’ouvrage accueille quatre contributions qui réfléchissent sur les dispositifs éthiques et moraux mis en place par Sacchetti. Marina Gagliano se focalise sur le « commentaire moralisant » de Sacchetti, en montrant de manière très originale comment Sacchetti, tout en s’inspirant du modèle de Boccace pour ce qui est du caractère « agréable » du genre nouvelistique, se rapproche davantage du modèle de la Comédie de Dante – mentionné avec Boccace dans le Proemio –, particulièrement au niveau du rôle de narrateur-témoin et commentateur qu’il attribue à l’instance énonciative de son recueil. Au lieu donc d’opposer l’ordre et la complexité du récit-porteur boccacien au caractère apparemment décousu des Trecento Novelle, Marina Gagliano invite à mieux saisir la complexité de la stratégie énonciative de Sacchetti. En s’appuyant sur les nouvelles XC et XL, qui ont pour protagoniste Ridolfo da Camerino, et les nouvelles CXIV, CXCII, CLXXVIII, Gagliano montre comment Sacchetti établit un dialogue avec Dante, ce qui lui permet de promouvoir dans son œuvre les valeurs civiques que sa figure publique et littéraire soutenait avec force. Élise Leclerc, dans sa contribution, propose une analyse systématique des formes sentencieuses employées par Sacchetti, en montrant, contra Ageno, comment ces formes, loin d’être un expédient décoratif employé de manière automatique et inconsciente, font l’objet d’un usage réfléchi et diversifié, qui évolue tout long du recueil. En fournissant des grilles saisissantes et précises de ces formes et de leur fonction dans l’économie narrative des nouvelles, Leclerc permet au lecteur de traverser le texte de Sacchetti d’une perspective tout à fait novatrice. On peut par exemple observer comment au fil du recueil les formes sentencieuses rentrent dans le discours direct des personnages qui les utilisent souvent pour tirer des leçons à partir de l’expérience vécue. Les formes sentencieuses se font alors, écrit Leclerc, des véhicules privilégiés d’une philosophie naturelle que Sacchetti semble opposer, dans les intrigues proposées, à une forme de connaissance plus abstraite et érudite. La contribution suivante, d’Ilaria Tufano, se pose en dialogue avec celle de Baggioni, en abordant la dimension politique dans le texte de Sacchetti. Son hypothèse interprétative attribue à la vision de l’histoire de Sacchetti l’adhésion à une forme de pessimisme de racine augustinienne où, à la différence de ce dernier, la Fortune joue un rôle de premier plan dans l’issue constamment tragique des événements mondains. En s’appuyant sur le traitement de personnages tels que Castruccio Castracani, Piero de Filippo Albizzi et surtout Bernabò Visconti, Tufano montre de manière convaincante comment Sacchetti délimite un espace littéraire qui laisse à l’extérieur l’esprit partisan manifesté dans d’autres genres littéraires. De telle façon, explique Tufano, que la représentation de la dimension politique dans le genre « novella », libérée de contraintes idéologiques immédiates, peut incarner à travers le comportement imprévisible, bizarre et ambigu de ses représentants, la dimension « kairótique » qui gouverne, selon Sacchetti, les vicissitudes des mortels.

12La contribution d’Enrica Zanin, qui clôt le volume, retrace des moments-clés de la réception du recueil sacchettien pour montrer comment, dans l’Italie du dernier quart du XVIe siècle, ce dernier fait l’objet de lectures, de réécritures et d’éditions qui faussent le projet éthique d’origine. Dans le début de son article, Zanin souligne en effet la force éthique, mais non moralisante, des Trecento novelle : bien que Sacchetti, à la différence de Boccace, tire des leçons d’ordre moral au terme des récits, ces derniers ne constituent pas une confirmation directe de maximes universelles. La stratégie de Sacchetti, écrit Zanin, vise plutôt à détourner les attentes morales du lecteur pour l’inviter à un parcours interprétatif l’amenant à découvrir une vérité éthique inattendue qui se rapproche ainsi de la tradition de l’exemplum. Pour mieux démontrer ces analyses, Zanin se penche notamment sur les nouvelles CCXIV et LXXXIV. Dans la deuxième partie de l’article, Zanin montre le travail de moralisation subi par le texte de Sacchetti en analysant la réécriture de la nouvelle LXXXIV par la plume de Straparola (Piacevoli Notti, VIII, 3) et par la « correction » du Trecento novelle en vue de l’édition inachevée dirigée par Vincenzo Borghini et par les deputati de l’académie florentine entre 1571 et 1573. Si Straparola renverse le projet de Sacchetti, à travers une explicitation de la morale attendue, Borghini atténue les ambiguïtés lexicales propres au registre bas, en ôtant toute référence au clergé et en réduisant la signification de la nouvelle à son sens littéral, aux dépens du jeu d’exploration morale que, selon Zanin, Sacchetti avait mis en place pour ses lecteurs.

13Ce volume consacré aux Trecento novelle de Sacchetti, dans sa variété et sa richesse de thématiques abordées et d’analyses des nouvelles, est tout à fait remarquable, particulièrement pour l’heureuse combinaison de trois perspectives. Tout d’abord, la perspective ouverte par l’édition de Zaccarello constitue un point de départ fondamental, dans la mesure où la confrontation avec les textes précédents devient source de nouvelles interprétations, non pas sur les récits individuels, mais plutôt sur la technique de composition de Sacchetti et de son projet littéraire : c’est le cas, entre autres, des contributions de Trousselard et de Zanin. Cette valorisation de la complexité et de la qualité du Sacchetti narrateur a ensuite permis de lire les Trecento novelle comme un chef-d’œuvre doué d’une identité propre. Cela a engendré une nouvelle attitude herméneutique face à la comparaison du texte de Sacchetti au Décaméron de Boccace. Cette attitude guide la contribution de Marina Gagliano, mais traverse toutes les contributions du volume, en fournissant l’image d’un projet auctorial original, poursuivi de manière cohérente. Enfin, en harmonie avec les recherches des historiens et des sociologues français, spécialistes du Moyen Âge italien tardif (voir l’article de Patrick Boucheron dans P. Boucheron, V. Azoulay (dir.), Le mot qui tue. Les violences intellectuelles, de l’Antiquité à nos jours, Seyssel, Champ Vallon, 2009), plusieurs contributions de ce volume élargissent la lecture des Trecento novelle en direction de l’étude de la pensée sociale et politique, en soulignant en même temps les caractéristiques propres au genre « novella » et l’ouverture du texte à des lectures extra-littéraires, comme c’est le cas des contributions de Baggioni, de Terraux-Scotto et Tufano.

14À la lumière de ces travaux réalisés « en traduisant Sacchetti » nous ne pouvons que manifester notre impatience à l’égard de l’imminente parution de la première traduction intégrale des Trecento novelle dirigée par Sylvain Trousselard.

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Pour citer cet article

Référence papier

Antonio Sotgiu, « Laurent Baggioni, Sylvain Trousselard (dir.), En traduisant Sacchetti. De la langue à l’histoire »Italies, 26 | 2022, 258-263.

Référence électronique

Antonio Sotgiu, « Laurent Baggioni, Sylvain Trousselard (dir.), En traduisant Sacchetti. De la langue à l’histoire »Italies [En ligne], 26 | 2022, mis en ligne le 28 mars 2023, consulté le 12 octobre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/italies/10111 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/italies.10111

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Auteur

Antonio Sotgiu

Université Sorbonne Nouvelle

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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