La transmission des savoir-faire dans les ateliers de costumes et de l’habillement de la Comédie-Française
Résumés
Comment faire l’histoire des gestes des professions du costume ? À première vue, la question semble une gageure. On peut néanmoins en retracer des bribes à travers les archives de la Comédie-Française, ne serait-ce qu’en relevant les nombreux métiers qui gravitaient autour du théâtre pour concourir à la parure des comédiens. Aujourd’hui, les ateliers de l’habillement produisent toujours des archives précieusement conservées par la bibliothèque-musée du théâtre. Néanmoins, pour approcher la transmission des savoir-faire, rien de mieux qu’un témoignage oral. Nous livrons ici un exemple exceptionnel à travers l’interview croisée de Renato Bianchi – tailleur embauché en 1964, chef tailleur puis directeur des services de l’Habillement jusqu’en 2012 – et Sylvie Lombart – costumière indépendante et collaboratrice de Renato Bianchi – qui a pris sa suite jusqu’à aujourd’hui. La tradition de la « belle main », sur plus de cinquante ans, est ainsi évoquée : comment on coud, comment on coupe, comment on conçoit un costume, jusqu’à la préhension du dé et le chant de l’aiguille…
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Mots-clés :
costumes, costumière, couture, théâtre, habillement, transmission, ateliers, archives, archives orales, Comédie-FrançaiseKeywords:
costumes, costume designer, needlework, theatre, dressing, transmission, workshops, archives, oral archives, Comédie-FrançaiseTexte intégral
1La Comédie-Française est, dans le monde du théâtre, un symbole de longévité et de continuité. L’histoire mythique de la Maison de Molière veut que, de génération en génération, les acteurs se transmettent les rôles. L’idée pourrait naître, de la même manière, que l’art du costume plonge ses origines dans la pratique des ateliers du xviie siècle. Pourtant, les informations sur les professions qui gravitent autour de la scène sont lacunaires.
- 1 Sur le sujet, on peut lire les articles du volume : SANJUAN Agathe (dir.), L’Art du costume à la Co (...)
2Les métiers des costumes et de l’habillement ont la particularité d’être des métiers manuels qui laissent peu de traces. L’histoire du costume et de ses savoir-faire est complexe : il est difficile d’établir de franches et définitives évolutions, les retours en arrière sont fréquents, certaines transformations faisant figure de progrès d’avant-garde sont aussitôt abandonnées, pour être reprises bien plus tard1. Alors que la Comédie-Française possède de très riches archives depuis sa fondation en 1680, force est de constater que la « transmission » des savoir-faire n’est pas aisée à suivre. Jusque dans les périodes très récentes, les costumiers n’écrivaient pas et ne témoignaient pas sur leurs pratiques. Pour retracer techniques et métiers, nous avons à disposition trois types de sources. Les sources iconographiques – maquettes de costumes, estampes, tableaux et sculptures, et plus récemment, photographies – révèlent souvent imparfaitement les coupes et les décors portés sur les costumes. Les sources archivistiques sont précieuses ; elles sont pour la plupart de nature comptable mais l’historien peut traquer styles et matières employées dans les livres de commandes, les factures de fournisseurs, les registres d’inventaire du magasin d’habits – tel qu’il se nomme au xviiie siècle. Enfin, les costumes conservés des différentes époques – d’autant plus rares qu’ils sont anciens – révèlent leur réalité dans les coutures, les coupes, les matériaux, les décors et même les ravaudages. Encore faut-il savoir l’analyser, ce dont les costumiers sont seuls capables.
- 2 BOULLAY Benoît, Le Tailleur sincère, contenant les moyens pour bien pratiquer toutes sortes de pièc (...)
3La transmission des gestes ne laisse quasiment aucune archive, que ce soit pour le costume de scène ou pour le costume de ville. Un très rare manuel de coupe du xviie siècle, Le Tailleur sincère, par Benoît Boullay2 (1671) donne des tracés de coupe [fig. 1].
Figure 1
Patron de coupe d’une robe de prince à double queue reporté dans Le Tailleur sincère, contenant les moyens pour bien pratiquer toutes sortes de pièces d’ouvrage pour les habits d’hommes, de Benoît Boullay, chez Antoine de Rafflé, Jean de la Tourette et chez l’auteur, Paris, 1671, folio 4r, conservé à la Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares (RES-V-715).
Reproduction BnF.
- 3 Voir sur le portail La Grange le registre R 122-1, Registre du compte général – La Grange – Comédie (...)
4À la Comédie-Française, on ne conserve de trace des savoir-faire techniques qu’à partir des années 1970, à travers la revue Comédie-Française qui consacre quelques articles aux ateliers. Avant cela, et avant que l’on ne recueille des témoignages – comme celui de Sylvie Lombart et Renato Bianchi dans l’interview filmée publiée à la fin de cet article –, on recueille l’évolution des métiers plus que des gestes. Il faut pour cela se pencher sur les dossiers de personnels, les embryons d’organigrammes que l’on suit irrégulièrement depuis 1765 – dans le registre du Compte général3, dans les almanachs publiés et, beaucoup plus tard, dans les archives du personnel. La profession de tailleur ou de costumier, mentionnée dans les archives, n’en est pas moins externalisée jusqu’à la fin du xixe siècle. Le responsable est un entrepreneur engagé au forfait, charge à lui de recruter le personnel nécessaire à l’entretien des costumes conservés et de procéder aux commandes de matériel ou de costumes complets réalisés par d’autres fournisseurs [fig. 2].
Figure 2
Traité de Daucé, entrepreneur, pour l’entretien des costumes, 1842, conservé dans la collection de la Comédie-Française.
Reproduction Comédie-Française.
- 4 Fabricants de « panaches » de plumes qui ornent coiffes et casques.
5Ce n’est qu’au xxe siècle que les ateliers internes naissent et s’étoffent. La profession de perruquier est en sous-traitance jusqu’à sa disparition complète dans les années 1950. L’évolution des métiers évoquée dans les archives est finalement la seule trace tangible d’une transmission des gestes qui s’étiole au fil du temps : ainsi les teinturiers (teinture et blanchisserie de fil et de tissus), les peintres, doreurs et imprimeurs sur étoffe, les plumassiers, les raccommodeurs de crinières (perruques en crin), les ceinturiers, leurs fourbisseurs (qui montent les épées), les fabricants de masques et casques, les marchandes de mode (rubans, colifichets, paillettes, étoiles, guirlandes, fleurs, fichus, pots de rouge), les brodeurs, les panachers4, les bonnetiers, les merciers, les cordonniers (qui fournissent les cordons), les fleuristes (en fleurs artificielles), les pelletiers, les drapiers disparaissent peu à peu des correspondances. La profession de remailleuse disparaît au cours de la première moitié du xxe siècle.
6Aujourd’hui la transmission des gestes et des métiers est au cœur de l’activité des ateliers par l’effort de formation – notamment en alternance – et par les nombreuses propositions faites au public pour divulguer ces savoirs méconnus, notamment auprès des publics scolaires.
- 5 Voir l’exposition en ligne : « Costumes de la Comédie-Française : les trésors des réserves », Coméd (...)
7La passation de l’art du costume se fait également par les objets eux-mêmes, conservés dans les réserves de la Comédie-Française. Peu de costumes anciens ont subsisté, ce qui s’explique par le fait que, les comédiens étant responsables de la conception et du financement de leur garde-robe théâtrale jusqu’au milieu xixe siècle, les costumes ont souvent été dispersés au moment de leur succession. Au xviiie siècle, les costumes conservés dans le magasin d’habits sont ceux de la figuration et du ballet, fournis par le théâtre, souvent utilisés et usés jusqu’à leur mise au rebut. Au xixe siècle, ce stock est augmenté de dons et d’achats : c’est ainsi que des costumes de cour authentiques du xviiie siècle – dont la mémoire orale dit qu’ils ont été donnés par la noblesse à son retour d’émigration en 1815 – sont arrivés jusqu’à nous, servant, encore aujourd’hui, de mémoire vivante pour les ateliers5 [fig. 3]. Ce rôle de modèle est une des raisons de la préservation de ces costumes au fil des époques. Eux-mêmes sont les passeurs de savoir-faire ou de changements majeurs dans l’évolution de cet art. Cela explique que parmi les très rares costumes de scène du xviiie siècle conservés figurent deux kimonos pour L’Orphelin de la Chine de Voltaire, en 1755, une production qui a initié la réflexion sur la réforme du costume de scène pour le rapprocher, esthétiquement, du contexte géographico-historique de la fiction dramatique [fig. 4].
Figure 3
Habit d’homme, drap de laine gris brun, époque Louis XV, collection de la Comédie-Française (inv. 484A15).
© Isabelle Benoist / Comédie-Française.
Figure 4
Costume en satin de soie mauve, porté par Charles Joseph Vanhove entre 1778 et 1802 dans L’Orphelin de la Chine de Voltaire. Conservé au Centre national du costume de scène (CNCS), dépôt de la Comédie-Française (inv. 391A25).
© Pascal François / CNCS.
8Encore aujourd’hui, la directrice des costumes et de l’habillement a à cœur de conserver ceux qui marquent la vie des ateliers soit par la mise en œuvre d’une technique particulière ou soit parce qu’ils font date par leur contexte de création.
- 6 Notamment les « galeries théâtrales » dont les plus célèbres sont des témoignages du rôle de la Com (...)
- 7 GLORIEUX Guillaume & SANJUAN Agathe (dir.), Bijoux de scène de la Comédie-Française, cat. exp., Par (...)
9Sur le plan stylistique, le costume fait l’objet d’un effort de transmission particulier. De la fin du xviiie siècle au début du xxe siècle, les recueils de planches d’autorités sont publiés6 ou collectés par les dessinateurs de costumes Charles Bianchini, Désiré Chaineux ou Charles Bétout. L’historicité du costume devient un enjeu fort à partir de l’époque romantique : on collecte tous les documents qui peuvent servir à authentifier le costume en fonction des époques et des contrées qu’il évoque. Certains éléments sont l’objet de toutes les attentions, comme le hoshen ha-mishpat ou pectoral du Grand Prêtre Aaron, nécessaire à la représentation d’Athalie de Racine, minutieusement décrit dans l’Ancien Testament, et qu’il faut donc restituer avec la plus grande exactitude. Ce bijou est très précisément tracé dans sa fabrication depuis 1761 jusqu’à la fin du xixe siècle7 [fig. 5].
Figure 5
Costume d’un grand prêtre des Hébreux, attribué à Joad, pour la pièce Athalie de Jean Racine. Gravure de Jean-François Janinet, 1788-1789, extraite de l’ouvrage périodique, Costumes et Annales des Grands théâtres de Paris, vol. III, publié sous la direction de Jean-Charles Levacher de Charnois, De l’Imprimerie de Couturier, Paris, 3e année, 1786-1789, pl. 35, conservé dans la collection de la Comédie-Française (Res-GRA-Leva-132).
Reproduction Comédie-Française.
- 8 Voir l’interview de Sylvie Lombart et Renato Bianchi à la fin de cet article.
10Un nombre plus important de costumes conservés à partir du xxe siècle permet aussi d’étudier l’évolution des coupes dites « historiques ». Des années 1940 aux années 1970, la coupe historique est dirigée par un impératif esthétique de mise en valeur du corps du comédien : le costume doit être seyant et valorisant avant tout. Les tailles sont exagérément affinées, les poitrines des femmes renforcées, quelle que soit l’époque évoquée. Le caractère historique du costume est simplifié (coupe xviie, xviiie) et déterminé par la décoration, le plus souvent par l’application de pièces de tissus imitant les broderies, la passementerie historique. Il faut attendre les années 1970 en France pour qu’une réflexion s’engage sur les coupes historiques, relevées dans d’authentiques costumes anciens, et les tournures que l’on tente de retrouver par l’observation des tableaux. La bibliothèque de patrons de la Comédie-Française devient alors un nouveau matériau à étudier pour les costumiers du futur8.
11Si les gestes de couture ne s’apprennent souvent que dans le silence des ateliers, patrimoine immatériel transmis de personne à personne, les savoir-faire propres au costume de scène ont peu à peu retrouvé une matérialité à travers cette bibliothèque de patrons dans laquelle les créateurs puisent depuis une cinquantaine d’années [fig. 6]. En cela, l’art du costume est assez caractéristique de l’ensemble des patrimoines touchant aux arts du spectacle. Par nature, il se situe entre le matériel et l’intangible.
Figure 6
Tracé de coupe, consistant à dessiner à la craie les traits qui serviront à la taille de l’étoffe. Le plus souvent, le tracé est fait à partir d’un patron. Dans les ateliers de la Comédie-Française, il peut aussi être établi à partir d’une toile – la sculpture du costume en esquisse réalisée sur une toile blanche de coton – qui a été préalablement essayée par le comédien, 2009.
© Dominique Schmitt / Comédie-Française.
Entretien avec Renato Bianchi et Sylvie Lombart
12
Notes
1 Sur le sujet, on peut lire les articles du volume : SANJUAN Agathe (dir.), L’Art du costume à la Comédie-Française, cat. exp., Moulins, Centre national du costume de scène, 11 juin-31 décembre 2011, Saint-Pourçain-sur-Sioule, Bleu autour, 2011. Pour ne citer qu’un exemple, l’évolution du costume vers le pittoresque propre au romantisme avait déjà fait l’objet de recherches dans les années 1750 (réforme des comédiens mademoiselle Clairon et Henri-Louis Lekain) puis pendant la période révolutionnaire (François-Joseph Talma) pour se déployer pleinement dans les années 1830. Dans l’intervalle, robes de cour, habits d’apparat et tenues sans rapport avec l’intrigue des pièces continuent à se déployer sur les scènes théâtrales.
2 BOULLAY Benoît, Le Tailleur sincère, contenant les moyens pour bien pratiquer toutes sortes de pièces d’ouvrage pour les habits d’hommes, Paris, chez Antoine de Raffle, Jean de la Tourette et chez l’auteur, 1671.
3 Voir sur le portail La Grange le registre R 122-1, Registre du compte général – La Grange – Comédie-Française (bibli.fr), p. 9/63.
4 Fabricants de « panaches » de plumes qui ornent coiffes et casques.
5 Voir l’exposition en ligne : « Costumes de la Comédie-Française : les trésors des réserves », Comédie-Française, https://www.comedie-francaise.fr/fr/expositions_virtuelles/costumes-historiques-de-la-comedie-francaise# [lien valide en mai 2024].
6 Notamment les « galeries théâtrales » dont les plus célèbres sont des témoignages du rôle de la Comédie-Française comme passeuse, notamment auprès des autres théâtres, que l’on pense à la publication de LEVACHER de CHARNOIS Jean-Charles, Costumes et annales des grands théâtres de Paris, Paris, 1786-1790, ou à la Petite galerie dramatique, ou Recueil des différents costumes d’acteurs des théâtres de la capitale publiée par Hautecœur et Martinet, [1796-1843].
7 GLORIEUX Guillaume & SANJUAN Agathe (dir.), Bijoux de scène de la Comédie-Française, cat. exp., Paris, École des arts joailliers, 6 octobre 2023-4 février 2024, Paris, Gallimard, L’École des arts joailliers, 2023, p. 210-221.
8 Voir l’interview de Sylvie Lombart et Renato Bianchi à la fin de cet article.
Haut de pageTable des illustrations
Titre | Figure 1 |
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Légende | Patron de coupe d’une robe de prince à double queue reporté dans Le Tailleur sincère, contenant les moyens pour bien pratiquer toutes sortes de pièces d’ouvrage pour les habits d’hommes, de Benoît Boullay, chez Antoine de Rafflé, Jean de la Tourette et chez l’auteur, Paris, 1671, folio 4r, conservé à la Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares (RES-V-715). |
Crédits | Reproduction BnF. |
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Titre | Figure 2 |
Légende | Traité de Daucé, entrepreneur, pour l’entretien des costumes, 1842, conservé dans la collection de la Comédie-Française. |
Crédits | Reproduction Comédie-Française. |
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Titre | Figure 3 |
Légende | Habit d’homme, drap de laine gris brun, époque Louis XV, collection de la Comédie-Française (inv. 484A15). |
Crédits | © Isabelle Benoist / Comédie-Française. |
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Titre | Figure 4 |
Légende | Costume en satin de soie mauve, porté par Charles Joseph Vanhove entre 1778 et 1802 dans L’Orphelin de la Chine de Voltaire. Conservé au Centre national du costume de scène (CNCS), dépôt de la Comédie-Française (inv. 391A25). |
Crédits | © Pascal François / CNCS. |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/insitu/docannexe/image/41473/img-4.jpg |
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Titre | Figure 5 |
Légende | Costume d’un grand prêtre des Hébreux, attribué à Joad, pour la pièce Athalie de Jean Racine. Gravure de Jean-François Janinet, 1788-1789, extraite de l’ouvrage périodique, Costumes et Annales des Grands théâtres de Paris, vol. III, publié sous la direction de Jean-Charles Levacher de Charnois, De l’Imprimerie de Couturier, Paris, 3e année, 1786-1789, pl. 35, conservé dans la collection de la Comédie-Française (Res-GRA-Leva-132). |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/insitu/docannexe/image/41473/img-5.jpg |
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Titre | Figure 6 |
Légende | Tracé de coupe, consistant à dessiner à la craie les traits qui serviront à la taille de l’étoffe. Le plus souvent, le tracé est fait à partir d’un patron. Dans les ateliers de la Comédie-Française, il peut aussi être établi à partir d’une toile – la sculpture du costume en esquisse réalisée sur une toile blanche de coton – qui a été préalablement essayée par le comédien, 2009. |
Crédits | © Dominique Schmitt / Comédie-Française. |
URL | http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/insitu/docannexe/image/41473/img-6.jpg |
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Pour citer cet article
Référence électronique
Agathe Sanjuan, « La transmission des savoir-faire dans les ateliers de costumes et de l’habillement de la Comédie-Française », In Situ [En ligne], 53 | 2024, mis en ligne le 03 juillet 2024, consulté le 02 décembre 2024. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/insitu/41473 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/122pb
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