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Vers une approche artistique et esthétique des jardins collectifs

Les jardins de Fontanières : l’expérience d’une restauration

The Fontanières gardens, the experience of a restoration project
Frédéric Reynaud

Résumés

Les jardins de Fontanières sont d’anciens jardins familiaux créés dans les années 1940 le long de la Saône, à proximité du centre-ville de Lyon. Les quarante parcelles de jardins potagers, d’environ 200 m2 chacune, ont été créées par un particulier, sur une parcelle d’un peu plus d’un hectare. Restés à l’abandon pendant plus de dix ans dans les années 1990, ces jardins ont été repris en 2006 par un paysagiste pour être restaurés et remis en culture dans le respect de la biodiversité et du paysage du site. En effet, ces jardins s’intègrent dans une colline boisée dominant la Saône, la balme de Fontanières, qui offre le fond de scène verdoyant au nouveau quartier du Confluent à Lyon. Après trois années de restauration active, les jardins de Fontanières ont repris une nouvelle vie. Une charte guide les pratiques des quatre-vingt-dix jardiniers qui ont accès au site et participent à son entretien. Des espaces collectifs ponctuent cette parcelle en pente qui offre un cadre exceptionnel pour jardiner autrement en pleine ville.

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Texte intégral

  • 1 - Après plusieurs années d’exercice en profession libérale, les jardins de Fontanières offrent à Fr (...)

1Les jardins de Fontanières sont d’anciens jardins familiaux créés à la fin des années 1930 à La Mulatière, à la limite du 5arrondissement de Lyon, le long de la Saône1 (fig. 1).

Figure 1

Figure 1

Vue aérienne du quartier du Confluent avec situation des jardins de Fontanières.

Phot. Google Earth, 2017. © Google Earth.

Des jardins ouvriers sur un terrain privé

2Le statut de ces jardins est assez singulier puisqu’ils ont été créés par un particulier, sur une parcelle privée d’un peu plus d’un hectare. Cette particularité mérite d’être soulignée car la création de jardins familiaux en France est très souvent d’initiative publique, associative ou liée à de grandes entreprises, comme les jardins destinés aux cheminots de la SNCF. Malgré des recherches historiques approfondies, nous n’avons pas pu retrouver la date de création précise de ces jardins : quelles étaient les motivations initiales de son propriétaire, Émile Lebayle, entrepreneur de travaux publics, lorsqu’il fait l’acquisition de cette parcelle en septembre 1938 ? Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale a peut-être induit la mise en culture de ce terrain pour aider à nourrir la population.

3Quarante-cinq parcelles de jardins potagers, d’environ 200 m2 chacune, sont donc créées entre 1938 et 1945, comme l’attestent des photos aériennes d’époque et un plan (non daté) décrivant la « propriété Lebayle » (fig. 2). Les parcelles sont équipées de cabanons en bois à l’esthétique relativement homogène, malgré l’emploi de matériaux de récupération : les cabanons comprennent une partie fermée pour stocker les outils et un auvent agrémenté de panneaux en treillages de bois. Un réseau d’eau est également aménagé, à partir d’une source qui alimente ce terrain, pour desservir chacune des parcelles.

Figure 2

Figure 2

Propriété Lebayle à la Mulatière, vue aérienne de 1947 et plan.

© Photothèque IGN, et plan (non daté) avec le découpage parcellaire de la propriété Lebayle. © Jardins de Fontanières.

4Durant la guerre, la gestion de ces jardins fut confiée à l’Œuvre lyonnaise des jardins ouvriers, affiliée à la Ligue française du coin de terre et du foyer.

5En 1947, le terrain est revendu. Le nouveau propriétaire rompt la convention avec l’Œuvre lyonnaise des jardins ouvriers et gère directement ses parcelles de jardin, en prenant soin de recruter des jardiniers aux compétences variées (maçons, menuisiers…) pour assurer l’entretien du site.

6Ces parcelles de jardin ont été cultivées ainsi pendant une cinquantaine d’années : certains cabanons en bois ont été agrandis, de nombreux arbres fruitiers ont été plantés... Le site était devenu un petit coin de paradis discret et original, caché dans un écrin de verdure, aux portes de la ville de Lyon.

7En 1995, suite à des problèmes de succession, le terrain est mis en vente mais ne trouve pas d’acquéreur pendant plus de 10 ans. Durant cette période incertaine, les jardiniers quittent progressivement les lieux et les parcelles sont peu à peu abandonnées : l’avenir du site devient de plus en plus compromis au fur et à mesure qu’il s’enfriche.

Un site exceptionnel à l’abandon

  • 2 - Le CAUE du Rhône a entrepris en 1997 un inventaire des jardins familiaux du département où figura (...)

8Malgré l’émergence d’une conscience patrimoniale autour des jardins ouvriers2 et une demande sociale sans cesse plus forte, aucune collectivité ne prête attention à l’avenir de ces jardins à l’abandon, dont le statut privé complique sans doute la transmission.

  • 3 - Le mot balme désignant à Lyon l’ensemble des coteaux escarpés et souvent boisés qui bordent le Rh (...)
  • 4 - REYNAUD, Frédéric. Balme de Fontanières : Paysages, maisons des champs et autres curiosités : gui (...)

9Pourtant, le site est exceptionnel : bénéficiant d’une exposition est/sud-est, excellente pour les cultures potagères, ces jardins dominent la Saône et le quartier du Confluent, alors en pleine mutation. Ils s’insèrent au cœur de la vaste colline boisée qui prolonge la colline de Fourvière au sud de Lyon, la balme de Fontanières3. Cette balme, initialement cultivée en vignes, est devenue dès le xviisiècle un lieu de villégiature prisé des Lyonnais, avec une vue sur tout le massif des Alpes. De nombreuses maisons de campagne, appelées « maisons des champs », ont peu à peu colonisé l’ensemble de la colline4.

10Ces propriétés ont été en grande partie conservées sur ce coteau jusqu’à nos jours. La parcelle aménagée en jardins ouvriers est d’ailleurs issue de la division de l’une de ces vastes propriétés, le château de la Retraite. L’ensemble de cette colline, devenue aujourd’hui presque entièrement boisée, offre un environnement encore très préservé et un véritable lieu de nature en pleine ville.

11En plus de bénéficier de ce contexte privilégié, ces jardins familiaux sont alimentés par une source abondante, captée au xviiisiècle, qui coule en permanence, été comme hiver. Toute la colline porte d’ailleurs le nom de « Fontanières », dénomination qui viendrait de « fontaine », en référence aux nombreuses résurgences que l’on y trouve.

12Dans les années 2000, le PLU du Grand Lyon confère un statut particulier à cette parcelle en la classant « zone naturelle à vocation de jardins familiaux » (zonage Nj au PLU), ce qui a le mérite de reconnaître sa vocation et de la préserver de l’urbanisation.

13L’existence de ces jardins abandonnés en pleine ville devient incongrue et la sauvegarde d’un site d’aussi grande qualité se fait aussi urgente qu’évidente.

14En juin 2006, nous nous portons acquéreur du terrain, avec l’aide de ma famille, pour restaurer et remettre en culture le site. Les jardins, rebaptisés officiellement « jardins de Fontanières », commencent alors une nouvelle vie.

Après une longue période d’abandon, les jardins de Fontanières reprennent vie

15La restauration des jardins a été menée sur trois ans. Les premières actions ont consisté à défricher et à débroussailler les secteurs à l’abandon, soit environ les deux tiers de la parcelle. Les anciennes structures du jardin, dont les micro-soutènements en terrasses et les cabanons, sont progressivement réapparues, révélant autant de lieux surprenants et poétiques. Les parcelles dégagées ont été rapidement attribuées à de nouveaux jardiniers, par bouche à oreille dans un premier temps. Au bout de quelques mois, toutes les parcelles avaient trouvé preneur.

16Le réseau d’eau en fonte datait de la création des jardins et de nombreuses fuites étaient survenues au fil du temps. Il a donc été restauré et de nouvelles conduites ont été créées pour desservir l’ensemble des parcelles. Chaque jardinier dispose aujourd’hui sur sa parcelle d’un robinet qui le relie à la source. Ce réseau fragile étant purgé durant l’hiver, des bidons métalliques ont été installés sous les gouttières des cabanes pour récupérer l’eau de pluie.

17Certaines cabanes ayant disparu ou étant en trop mauvais état, la reconstruction d’une quinzaine d’abris était indispensable. Un modèle particulier, reprenant le module des anciens cabanons du site combinant abri et auvent, a été dessiné et préfabriqué en bois de douglas, qui grise naturellement et évite l’usage de peinture. Les toitures sont en tôles plates d’acier brutes, dont la couleur rouille assure rapidement une insertion harmonieuse dans le site (fig. 3).

Figure 3

Figure 3

Cabane en cours de montage en 2007.

Phot. Frédéric Reynaud. © Jardins de Fontanières.

18Les autres travaux ont concerné des murs de clôture en pisé qui s’étaient écroulés par endroits, des élagages d’arbres fruitiers...

19Plusieurs lieux collectifs ponctuent le site et permettent de favoriser les échanges et la convivialité entre les jardiniers : un grand chalet en bois installé sur la grande terrasse sert pour les réunions et les fêtes du jardin, une prairie commune a été aménagée pour les pique-niques et les jeux d’enfants.

20Dans le bas de la parcelle, en crête de balme, un belvédère dominant la Saône offre une vue sur la place nautique et le nouveau quartier du Confluent, dans le 2arrondissement de Lyon (fig. 4). Le belvédère sert de lieu d’observation du chantier du quartier du Confluent et de but de promenade dans le jardin. La vue sur la ville y est exceptionnelle et le regard porte jusqu’à la chaîne des Alpes. Par temps clair, on peut même apercevoir le Mont-Blanc.

Figure 4

Figure 4

Vue sur le quartier du Confluent depuis le belvédère avec une installation d’Erik Barray pour la fête des Lumières en 2016.

Phot. Frédéric Reynaud. © Jardins de Fontanières.

21Le jardin abritait déjà de nombreux arbres fruitiers, en majorité des cerisiers, dont certains, très âgés, étaient probablement déjà là avant la création des jardins ouvriers. Mais on y trouve aussi des cognassiers, des poiriers, des pruniers, des abricotiers, des pêchers et quantité de figuiers. Pour diversifier encore les essences fruitières présentes sur le site et renouveler ce patrimoine arboricole, un verger collectif de variétés locales anciennes a été planté durant l’hiver 2007-2008, en partenariat avec l’association régionale des Croqueurs de pommes qui nous a conseillé et aidé pour la plantation.

22Tout ce travail n’aurait pas été possible sans la mobilisation des jardiniers dans les travaux de restauration : le budget emprunté pour les travaux (50 000 €) ne permettait pas de faire appel systématiquement à des entreprises et nous avons dû faire aussi « avec les moyens du bord ».

23Des travaux collectifs sont d’ailleurs organisés plusieurs fois par an : ils permettent à chacun de donner un peu de temps pour participer, en équipe, à un des projets : entretien du verger, du belvédère, des allées...

24Ces travaux collectifs sont autant d’occasions de se retrouver autour d’un pique-nique sur la terrasse du chalet (fig. 5).

Figure 5

Figure 5

Repas devant le chalet après des travaux collectifs en 2010.

Phot. Frédéric Reynaud. © Jardins de Fontanières.

25Plus récemment, l’installation d’un rucher a été très positive. La balme de Fontanières est en effet un lieu très propice à l’installation de ruches : exposition à l’est, nombreux jardins à la flore variée visitable par les abeilles en toute saison, pas d’usage de pesticides, principalement responsables de la mauvaise santé des abeilles... On sait depuis quelques années que le miel des ruches « urbaines » est de très bonne qualité et la première récolte aux jardins a fourni, pour une seule ruche, plusieurs dizaines de kilos d’un miel délicieux, distribué aux jardiniers qui ont participé à cette aventure. Non seulement la présence du rucher favorise la pollinisation des plantes du jardin (légumes, fruits...) mais elle a suscité des vocations, deux jardiniers étant depuis devenus des apiculteurs professionnels (fig. 6).

Figure 6

Figure 6

Le rucher en 2015.

Phot. Frédéric Reynaud. © Jardins de Fontanières.

26Du point de vue de la biodiversité, les jardins de Fontanières étaient déjà très riches en espèces, la nature ayant repris ses droits durant la période d’abandon. L’aspect un peu sauvage du jardin demeure et nous encourageons la biodiversité par des pratiques de jardinage biologique et par différentes initiatives, comme la multiplication des points d’eau pour les batraciens (populations de crapauds accoucheurs, de tritons et de salamandres), la création d’abris pour les hérissons...

  • 5 - Assemblage de lattes de bois.

27Une charte permet de coordonner les intentions de chacun pour que l’ambiance du jardin reste harmonieuse. Par exemple, les clôtures des parcelles, quand il y en a, doivent être réalisées avec des ganivelles5 de châtaignier ; l’aménagement des cabanes anciennes est encadré pour qu’elles se fondent dans le paysage en privilégiant l’utilisation de bois brut et de matériaux de récupération pour éviter l’introduction d’éléments trop neufs qui pourraient détonner ; seule la plantation d’arbres fruitiers est possible pour maîtriser l’ombrage et garder l’esprit du lieu…

28Chaque jardinier reste cependant libre de cultiver ce qu’il veut sur sa parcelle : des légumes bien sûr, mais aussi des fleurs, une petite pelouse... Cette diversité fait la richesse des divers jardins et différencie les jardins de Fontanières d’autres jardins familiaux où les cultures vivrières doivent occuper la plus grande partie de la surface de chaque parcelle.

29Des formations ont été proposées aux jardiniers qui le souhaitaient : cultures biologiques, compostage, paillage et vie du sol... Ces ateliers ont permis de donner une culture commune à des jardiniers souvent néophytes. Un site internet permet d’échanger des informations entre jardiniers s’ils ne se croisent pas aux jardins. Nous photographions régulièrement le jardin pour rendre compte de l’évolution du site et, environ une fois par an, nous organisons une fête des jardiniers ou des concerts permettant à tout le monde de se rencontrer.

30Les jardins de Fontanières s’ouvrent parfois à d’autres visiteurs (classes d’enfants pour une après-midi découverte, étudiants étrangers de passage à Lyon qui viennent voir un autre aspect de la ville, visite du rucher…) et participent parfois aux « Rendez-vous aux jardins » en juin et aux Journées du patrimoine en septembre.

31Actuellement, ce sont quarante parcelles de jardins qui sont en culture, sur des surfaces variant de 100 à 300 m2. Environ quatre-vingt-dix jardiniers y ont accès, les parcelles étant partagées entre amis ou en famille avec un bail à l’année.

32Le profil des jardiniers est varié : retraités (dont quelques anciens jardiniers présents depuis plus de 30 ans sur ce terrain), étudiants, jeunes urbains venant rechercher un contact avec la nature... Des échanges de pratiques se sont faits spontanément entre les anciens jardiniers et les nouveaux.

L’expérience des jardins de Fontanières : vers de nouveaux projets ?

33Depuis 2006, le site a donc repris une nouvelle vie : les différentes parcelles se transforment au gré des projets des jardiniers et elles sont comme autant de petits laboratoires superposés qui créent un ensemble très riche en surprises et en variété. Ce sont en fait quarante jardins qui reflètent la personnalité (et aussi la disponibilité) de leurs occupants. Le modèle du jardin ouvrier a laissé place à un autre type de jardins qu’on pourrait qualifier de « jardins de plaisance » où l’on promeut surtout un jardinage écologique.

34Peut-être ce lieu sera-t-il un laboratoire pour créer de nouveaux types de jardins en ville qui s’affranchissent de l’esthétique et des pratiques habituelles dans les jardins familiaux traditionnels, dans un esprit plus proche des « colonies » allemandes ou scandinaves, qui occupent des surfaces très importantes dans des villes comme Berlin ou Stockholm ?

  • 6 - Collectif. « Les jardins collectifs de la métropole lyonnaise ». Dans TERRIN, Jean-Jacques (dir.) (...)

35Comme le soulignait un article sur les jardins collectifs dans la métropole lyonnaise, ces jardins d’un nouveau genre permettent également de répondre à la demande de personnes dont la situation familiale ne rentre plus forcément dans les critères d’attribution traditionnels des jardins familiaux (célibataires, familles mono-parentales…) ou pour lesquelles le mode de jardinage productif de ces derniers est parfois trop contraignant6.

36Il est intéressant aussi de noter que des projets de jardins familiaux sont viables financièrement sur le long terme : les cotisations des jardiniers (35 € par mois pour un jardin de 100 m2, eau comprise, le budget consommation d’eau dépassant parfois la cotisation dans certains autres jardins) ont permis de financer les travaux de restauration et de couvrir les frais d’entretien courant du site, hors travaux exceptionnels.

37Localement, ces jardins pourraient faire des émules et susciter la remise en culture d’autres jardins à l’abandon situés sur la balme de Fontanières. En effet, toutes les anciennes maisons des champs qui subsistent sur la colline étaient agrémentées de jardins potagers et de vergers : ils sont encore, pour la plupart, à l’état de friche, voire complètement recouverts de boisements assez récents. Plusieurs projets de remise en culture de ces anciens jardins pourraient se concrétiser dans les prochaines années, la demande pour des productions maraîchères locales étant de plus en plus forte. Après la colline qui prie (Fourvière) et la colline qui travaille (la Croix-Rousse), Lyon pourrait se doter d’une colline qui jardine !

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Bibliographie

PERROT, Anne, LEMAHIEU, Mireille (dir.). Quel paysage pour les jardins familiaux ? Analyse et recommandations. Lyon : CAUE du Rhône/Communauté urbaine de Lyon, 1997.

REYNAUD, Frédéric. Le Quai Jean-Jacques Rousseau : guide promenade. La Mulatière : Éditions « C’est la faute à Rousseau ! », 2012, p. 21 et sq.

REYNAUD, Frédéric. Balme de Fontanières : Paysages, maisons des champs et autres curiosités : guide promenade. La Mulatière : Éditions « C’est la faute à Rousseau ! », 2014, p. 5 et sq.

Collectif. « Les jardins collectifs de la métropole lyonnaise ». Dans TERRIN, Jean-Jacques. Jardins en ville, villes en jardin. Marseille : Parenthèses, 2013, p. 117.

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Notes

1 - Après plusieurs années d’exercice en profession libérale, les jardins de Fontanières offrent à Frédéric Reynaud un terrain d’expérience pour jardiner autrement en ville.

2 - Le CAUE du Rhône a entrepris en 1997 un inventaire des jardins familiaux du département où figuraient déjà les jardins de Fontanières (PERROT, Anne, LEMAHIEU, Mireille (dir.). Quel paysage pour les jardins familiaux ? Analyse et recommandations. Lyon : CAUE du Rhône/Communauté urbaine de Lyon, 1997.

3 - Le mot balme désignant à Lyon l’ensemble des coteaux escarpés et souvent boisés qui bordent le Rhône et la Saône (REYNAUD, Frédéric. Le Quai Jean-Jacques Rousseau : guide promenade. La Mulatière : Éditions « C’est la faute à Rousseau ! », 2012, p. 21 et sq.).

4 - REYNAUD, Frédéric. Balme de Fontanières : Paysages, maisons des champs et autres curiosités : guide promenade. La Mulatière : Éditions « C’est la faute à Rousseau ! », 2014, p. 5 et sq.

5 - Assemblage de lattes de bois.

6 - Collectif. « Les jardins collectifs de la métropole lyonnaise ». Dans TERRIN, Jean-Jacques (dir.). Jardins en ville, villes en jardin. Marseille : Parenthèses, 2013, p. 117.

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Table des illustrations

Titre Figure 1
Légende Vue aérienne du quartier du Confluent avec situation des jardins de Fontanières.
Crédits Phot. Google Earth, 2017. © Google Earth.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/insitu/docannexe/image/19390/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 704k
Titre Figure 2
Légende Propriété Lebayle à la Mulatière, vue aérienne de 1947 et plan.
Crédits © Photothèque IGN, et plan (non daté) avec le découpage parcellaire de la propriété Lebayle. © Jardins de Fontanières.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/insitu/docannexe/image/19390/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 540k
Titre Figure 3
Légende Cabane en cours de montage en 2007.
Crédits Phot. Frédéric Reynaud. © Jardins de Fontanières.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/insitu/docannexe/image/19390/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 720k
Titre Figure 4
Légende Vue sur le quartier du Confluent depuis le belvédère avec une installation d’Erik Barray pour la fête des Lumières en 2016.
Crédits Phot. Frédéric Reynaud. © Jardins de Fontanières.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/insitu/docannexe/image/19390/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 392k
Titre Figure 5
Légende Repas devant le chalet après des travaux collectifs en 2010.
Crédits Phot. Frédéric Reynaud. © Jardins de Fontanières.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/insitu/docannexe/image/19390/img-5.jpg
Fichier image/jpeg, 772k
Titre Figure 6
Légende Le rucher en 2015.
Crédits Phot. Frédéric Reynaud. © Jardins de Fontanières.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/insitu/docannexe/image/19390/img-6.jpg
Fichier image/jpeg, 542k
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Pour citer cet article

Référence électronique

Frédéric Reynaud, « Les jardins de Fontanières : l’expérience d’une restauration »In Situ [En ligne], 37 | 2018, mis en ligne le 13 décembre 2018, consulté le 14 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/insitu/19390 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/insitu.19390

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Auteur

Frédéric Reynaud

Paysagiste dplg, diplômé de l’École nationale supérieure du paysage de Versailles (1995) reynaud.paysage@orange.fr

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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