Bibliographie
Cai Chen 蔡沈, Shu jizhuan 書集傳 (Le Livre des documents avec ses commentaires). Beijing : Zhonghua zhuju, 2017.
Chavannes, Édouard ; Kaltenmark, Max ; Pimpaneau, Jacques (trad.), Les Mémoires historiques de Se-ma Ts’ien. Paris : You-Feng, 2015, 9 vol.
Chen Lai 陳來, Song Ming lixue 宋明理學 (Le Néoconfucianisme des Song et des Ming). Beijing : Beijing daxue, 2020.
Cheng, Anne, « De la place de l’homme dans l’univers : la conception de la triade Ciel-Terre-Homme à la fin de l’antiquité chinoise », Extrême-Orient Extrême-Occident, n° 3, 1983, « Le rapport à la nature : notes diverses », pp. 11-22.
Cheng, Anne (trad.), Entretiens de Confucius. Paris : Seuil, coll. « Points », rééd. 2014.
Cheng Hao 程顥 ; Cheng Yi 程頤, Er Cheng ji 二程集 (Œuvres des frères Cheng). Beijing : Zhonghua shuju, 2004.
Confucius (sic) ; Roger Pinto (trad.), Le Livre de la piété filiale. Paris : Seuil, coll. « Points », 1998.
Couvreur, Séraphin (trad.), Mémoires sur les bienséances et les cérémonies. Leiden-Paris : Brill-Les Belles Lettres, 1950.
De Bary, Theodore, « Individualism and Humanitarianism in Late Ming Thought », in Theodore de Bary (dir.), Self and Society in Ming Thought. New York : Columbia University Press, 1970, pp. 145-247.
Demiéville, Paul, Choix d’études bouddhiques (1929-1970). Leiden : Brill, 1973.
Deng Zhifeng 鄧志峰 (Deng Bingyuan 鄧秉元), Wang xue yu wan Ming shidao fuxing yundong王學與晚明師道復興運動 (L’École de Wang Yangming et le mouvement de la renaissance de la Voie des professeurs à la fin des Ming). Shanghai : Fudan daxue, 2020.
Diény, Jean-Pierre, Le Symbolisme du dragon dans la Chine antique. Paris : Collège de France, Institut des Hautes Études chinoises, 1987,
Diény, Jean-Pierre, Images et représentations du monde dans la Chine ancienne. Choix d’études (1962-2006). Paris : Collège de France, coll. « Institut des hautes études chinoises », 2012, 2 vol.
Geng Dingxiang 耿定向 ; Fu Qiutao 傅秋濤 (éd.), Geng Dingxiang ji 耿定向集 (Œuvres de Geng Dingxiang). Shanghai : Huadong shifan daxue, 2015, 2 vol.
Han Zhen 韓貞, Han Zhen ji 韓貞集 (Œuvres de Han Zhen), in Yan Jun 顔鈞 ; Huang Xuanmin 黃宣民 (éd.), Yan Jun ji顔鈞集 (Œuvres de Yan Jun). Beijing : Zhongguo shehui kexue, 1997.
He Xinyin 何心隱 ; Rong Zhaozu 容肇祖 (éd.), He xinyin ji何心隱集. Beijing : Zhonghua shuju, 1960.
Hou Wailu 侯外廬, al. (dir.), Zhongguo sixiang tongshi : di si juan 中國思想通史:第四卷 (Histoire générale de la pensée chinoise : volume 4). Beijing : Renmin, 1960.
Huang Zongxi黃宗羲, Mingru xue’an 明儒學案 (Les Écoles philosophiques des confucéens Ming). Beijing : Zhonghua shuju, 1986, 2 vol.
Humbert, Lucas, « He Xinyin何心隱 (1517-1579) à l’avant-garde de sa propre réhabilitation : la “Missive à Wang, grand coordinateur du Huguang” », Impressions d’Extrême-Orient [En ligne], 14 | 2022, mis en ligne le 30 juin 2022, à l'URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ideo/2439 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/ideo.2439
Kamenarović, Ivan P., (trad.), Écrits de Maître Xun. Paris : Les Belles Lettres, coll. « Bibliothèque chinoise », 2016
Kelleher, Theresa (trad.), The Journal of Wu Yubi : The Path to Sagehood. Indianapolis : Hackett Publishing Co, 2013.
Laurent, Cédric, Lavoix, Valérie, « Description, énumération et narration dans les illustrations de fu賦 : Le cas du “Parc impérial” », in François Jacquesson, Vincent Durand-Dastès (dir.), Narrativité. Comment les images racontent des histoires. Paris : Presses de l’Inalco, 2022, pp. 375-464.
Le Blanc, Charles, Mathieu, Rémi (dir.), Philosophes taoïstes. II. Huainan zi. Paris : Gallimard, 2003.
Lee, Sheng-kuang, « Commoner and Sagehood: Wang Ken and the T’ai-chou School in late Ming Society », Thèse de doctorat, Université de l’Arizona, 1990.
Lehnert, Martin, Partitur des Lebens: Die Liaofan si xun von Yuan Huang (1533-1606). Berne-Berlin-Bruxelles-Francfort-sur-le-Main-New York-Oxford-Vienne : Peter Lang, 2004.
Lévi, Jean (trad.), Les Œuvres de Maître Tchouang. Paris : Encyclopédie des Nuisances, 2010.
Lévy, André (trad.), Mencius. Paris : You-Feng, 2003.
Li Chunfang 李春芳, Li Wending gong Yi’an tang ji 李文定公貽安堂集 (Œuvres de Li Wending, du studio Yi’an), 10 juan, quinzième année de l’ère Qianlong 乾隆 (1751), conservé à la bibliothèque de l’université Harvard.
Li Rui 李銳, « “Hengqu siju jiao” xiaokao » “橫渠四句教”小考 (Petit examen sur l’« instruction en quatre phrases de Hengqu »), Shixueshi yanjiu, 2017, 3, 167, pp. 122-123.
Lidén, Johanna, « Commoner and Sagehood: Wang Ken and the T’ai-chou School in late Ming Society », Thèse de doctorat, Université de Stockholm, 2018.
Mori Noriko 森紀子, « Shōba no Tai-shū Gaku-ha » 鹽場の泰州學派 (L’École de Taizhou des marais salants), Tōhō gakubō, 1986, 58, pp. 525-554.
Murray, Julia K., « “Idols” in the Temple: Icons and the Cult of Confucius », The Journal of Asian Studies, 2009, 68, n° 2, pp. 371-411.
Pimpaneau, Jacques, Anthologie de la littérature chinoise classique. Arles : Éditions Philippe Picquier, 2004.
Sano Kōji 佐野公治, « Ō Sinzai ron » 王心斎論 (À propos de Wang Xinzhai), Nihon Chūgoku-gaku kaihō, 1973, 23, pp. 140-153.
Shen Chenqing 沈承慶, Huashuo Wu Cheng’en. Xiyou ji zuozhe wenti jiemi話說吳承恩:《西游記》作者問題解密 (On raconte que c’est Wu Cheng’en… Révélations sur l’auteur de la Pérégrination vers l’Ouest). Beijing : Beijing tushuguan, 2000.
Tao Yuanming ; Uguen-Lyon, Philippe (trad.), Œuvres complètes. Paris : Les Belles Lettres, coll. « Bibliothèque Chinoise », 2022.
Übelhör, Monika, Wang Gen (1483-1541) und seine Lehre. Eine kritische Position im späten Konfuzianismus. Berlin : Verlag von Dietrich Reimer, 1986.
Wang Bi 王襞, Mingru Wang Dongya xiansheng yiji明儒王東崖先生遺集 (Œuvres posthumes de Maître Wang Dongya, confucéen des Ming), in Wang Gen王艮, Wang Xinzhai quanji王心齋全集 (Œuvres complètes de Wang Xinzhai). Nanjing : Jiangsu jiaoyu, 2001, pp. 203-272.
Wang Bi 王弼, Lou Yulie 樓宇烈 (éd.), Zhouyi zhu jiaoshi 周易注校釋 (Le Commentaire au livre des Mutations, collationné et mis en lumière). Beijing : Zhonghua shuju, 2012.
Wang Dong 王棟, Mingru Wang Yi’an xiansheng yiji 明儒王一庵先生遺集 (Œuvres posthumes de Maître Wang Yi’an, confucéen des Ming), in Wang Gen 王艮, Wang Xinzhai quanji 王心齋全集 (Œuvres complètes de Wang Xinzhai). Nanjing : Jiangsu jiaoyu, 2001, pp. 139-202.
Wang Gen 王艮 ; Chen Lüxiang 陳履祥 (éd.), Chong juan Xinzhai Wang xiansheng quanji 重鎸心齋王先生全集 (Œuvres complètes de Maître Wang Xinzhai nouvellement gravées), 10 juan, ère Wanli 萬曆 (1572-1620), conservé à la bibliothèque de l’Université Harvard.
Wang Gen 王艮 ; Chen Hanming 陳寒鳴 (éd.), Wang Gen quanji 王艮全集 (Œuvres complètes de Wang Gen). Shanghai : Shanhai guji, 2022.
Wang Yangming 王陽明, Wang Yangming quanji 王陽明全集 (Œuvres complètes de Wang Yangming). Shanghai : Shanghai guji, 1992.
Wu Zhen 吳震, Ming dai zhishi jie jiangxue huodong xinian, 1522-1602 明代知識界講學活動系年,1522-1602 (Chronologie du mouvement de la conversation philosophique dans les milieux intellectuels des Ming). Shanghai : Xuelin, 2003.
Wu Zhen 吳震, Luo Rufang pingzhuan羅汝芳評傳 (Biographie commentée de Luo Rufang). Nanjing : Nanjing daxue, 2005.
Wu Zhen 吳震, Taizhou xuepai yanjiu 泰州學派研究 (Études sur l’école de Taizhou). Beijing : Renmin daxue, 2009.
Xue Xuan薛瑄 ; Zhang Xuhui 張旭輝, Sun Dapeng 孫大鵬 (éd.), Xue Wenqing Dushulu, Xu Dushulu daodu 薛文清《讀書錄 續讀書錄》導讀 (Les Notes de lecture et la Suite des notes de lecture de Xue Wenqing, avec présentation). Shanghai : Fudan daxue, 2018.
Yang Guorong 楊國榮, Xinxue zhi si (zengding ben) 心學之思(增訂本) (Pensée de l’intuitionnisme, édition augmentée et révisée). Shanghai : Huadong shifan daxue, 2022.
Yu Ying-shih 余英時, Song Ming lixue yu zhengzhi wenhua 宋明理學與政治文化 (Néoconfucianisme et culture politique). Guilin : Guangxi shifan daxue, 2006
Yuan Huang 袁黃, Liangxing zhai ji 兩行齋集 (Recueil du studio de la double permission), quatrième année de l’ère Tianqi 天啓 (1624), 14 juan, conservé aux Archives nationales du Japon.
Zhang Yixi 張藝曦, Yangming xue de xiangli shijian : yi Ming zhongwan qi Jiangxi Jishui, Anfu liang xian wei li 陽明學的鄉里實踐:以明中晚期江西吉水、安福兩縣爲例 (La mise en œuvre provinciale de la doctrine de Wang Yangming. Le cas des districts de Jishui et d’Anfu dans les périodes intermédiaire et tardive des Ming). Beijing : Beijing shifan daxue, 2013.
Zhu Xi 朱熹, Sishu zhangju jizhu四書章句集注 (Les Quatre Livres annotés). Beijing : Zhonghua shuju, 2011.
Zuo Dongling 左東嶺, Wang xue yu zhongwan Ming shiren xintai 王學與中晚明士人心态 (La doctrine de l’école de Wang Yangming et les états d’âme de la classe lettrée dans les périodes intermédiaire et tardive de la dynastie Ming). Beijing : Renmin wenxue, 2000.
Haut de page
Notes
Jacques Pimpaneau, Anthologie de la littérature chinoise classique. Arles : Picquier, 2004, pp. 13-14.
Monika Übelhör, Wang Gen (1483-1541) und seine Lehre. Eine kritische Position im späten Konfuzianismus. Berlin : Verlag von Dietrich Reimer, 1986, pp. 17-18.
Sur l’effigie de Confucius au temple de Qufu, voir Julia K. Murray, « “Idols” in the Temple: Icons and the Cult of Confucius », The Journal of Asian Studies, 2009, 68, n° 2, pp. 371-411.
Wang Gen 王艮 ; Chen Hanming 陳寒鳴 (éd.), Wang Gen quanji 王艮全集. Shanghai : Shanhai guji, 2022, juan 4, p. 81 « Chronologie biographique » (« Nianpu » 年譜).
Ibid., p. 82.
Ibid., p. 83.
Hou Wailu 侯外廬, al. (dir.), Zhongguo sixiang tongshi : di si juan 中國思想通史:第四卷. Beijing : Renmin, 1960, p. 961.
Mori Noriko森紀子, « Shōba no Tai-shū Gaku-ha » 鹽場の泰州學派, Tōhō gakubō, 1986, 58, p. 535. Monika Übelhör rapproche cette histoire du mythe de Nügua 女媧, qui « colmata les brèches du ciel azur » (bu cangtian 補蒼天). Monika Übelhör, op. cit., p. 20 ; Charles le Blanc et Rémi Mathieu (dir.), Philosophes taoïstes. II. Huainan zi. Paris : Gallimard, 2003, p. 278 : « De l’examen des choses obscures » (« Lanming » 覽冥).
Xue Xuan 薛瑄 ; Zhang Xuhui 張旭輝, Sun Dapeng 孫大鵬 (éd.), Xue Wenqing Dushulu, Xu Dushulu daodu 薛文清《讀書錄 續讀書錄》導讀. Shanghai : Fudan daxue, 2018, p. 12 ; Theresa Kelleher (trad.), The Journal of Wu Yubi : The Path to Sagehood. Indianapolis : Hackett Publishing Co, 2013, p. 61.
Cai Chen 蔡沈, Shu jizhuan 書集傳. Beijing : Zhonghua zhuju, 2017, p. 99, « Promotion de [Fu] Yue, première partie » (« Yue ming shang » 說命上).
Entretiens, 7.5 ; Anne Cheng (trad.), Entretiens de Confucius. Paris : Seuil, coll. « Points », rééd. 2014, p. 61 : « Je suis donc si vieux ! Voilà bien longtemps que je n’ai vu en rêve le duc de Zhou ! » 甚矣,吾衰也!久矣,吾不復夢見周公。
Wang Gen, Op. cit., juan 4, p. 88. Le Zhuangzi dit, selon la traduction de Jean Levi : « L’homme authentique de jadis avait un sommeil sans rêves. » 古之真人,其寢無夢。 Jean Lévi (trad.), Les Œuvres de Maître Tchouang. Paris : Encyclopédie des Nuisances, 2010, p. 53, « À l’école du premier ancêtre ou le Tao pour seul maître » (« Da zongshi » 大宗師). Voir Jean-Pierre Diény, Images et représentations du monde dans la Chine ancienne. Choix d’études (1962-2006). Paris : Collège de France, coll. « Institut des hautes études chinoises », 2012, vol. 2, pp. 533-588, « Le saint ne rêve pas. De Zhuangzi à Michel Jouvet ».
Wang Gen, Op. cit., juan 87 4, p. 87, « Chronologie biographique ».
La phrase est de Zengzi 曾子 (505 av. J.-C. - 435 av. J.-C.), Entretiens, 14.26 (ou 14.27), mais on pense surtout au « Commentaire à la figure » (xiang 象) de l’hexagramme Gen 艮 dans le livre Livre des Mutations (Yijing 易經). Wang Bi 王弼, Lou Yulie 樓宇烈 (éd.), Zhouyi zhu jiaoshi 周易注校釋. Beijing : Zhonghua shuju, 2012, pp. 193-196. À en croire la chronologie biographique de Wang Gen, ce dernier, né Yin 銀, aurait vu son nom changé par Wang Yangming en personne, qui nourrissait des arrière-pensées claires : l’hexagramme Gen est celui de l’« arrêt » (zhi 止), autrement dit de la réserve contre toute espèce de transgression. Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., p. 89. Il ne s’agit aucunement de nier la place de l’« arrêt » dans la pensée ultérieure de Wang Gen, ni de contester que cet entretien eût été pour lui l’occasion d’un examen de conscience ; seulement, nous pensons pouvoir suivre Johanna Lidén (« The Taizhou Movement: Being Mindful in Sixteenth Century China », Thèse de doctorat, Université de Stockholm, 2018, pp. 95-97) dans l’hypothèse que Wang Gen se nommait déjà ainsi avant sa rencontre avec Wang Yangming. Une preuve nouvelle nous en a été livrée lors de notre visite au Temple à la gloire du confucianisme (Chongru ci 崇儒祠) de l’actuelle ville de Taizhou : s’y trouve en effet un rouleau daté de l’année wuyin 戊寅 de l’ère Zhengde 正德 (soit 1518), que Wang Gen cosigne avec un notable nommé Chu Guan 儲巏 (1457-1513) sous le nom que nous lui connaissons aujourd’hui, deux ans avant sa première entrevue avec son maître. Nous n’avons pas obtenu des responsables du temple qu’ils nous déroulent ce document préservé sous vitre, et nous ne pouvons donc rien trancher sur son authenticité, ni en fournir ici les références ; il s’agit en tout cas d’un ouvrage taizhounais de première main, qu’un lointain faussaire aurait difficilement pu concevoir.
Les « broussailles » (caomang 草莽) sont le lieu du provincialisme populaire, mais aussi la retraite du dignitaire au propres mots du Mencius, 5B, 7, « Wan Zhang, deuxième partie » (« Wan Zhang xia » 萬章下). La version d’André Lévy (trad.), Mencius. Paris : You-Feng, 2003, p. 148, parle de « sujet de la savane ».
Le Traité sur les rites (Liji 禮記) parlait d’« avoir les vertus nécessaires pour protéger le peuple et n’avoir pas l’ambition d’exercer l’autorité souveraine » 雖有庇民之大德,不敢有君民之心。 On ne sait si Wang Gen viole délibérément l’interdit auquel cette phrase fait allusion. Séraphin Couvreur (trad.), Mémoires sur les bienséances et les cérémonies. Leiden-Paris : Brill-Les Belles Lettres, 1950, p. 493, « Modèle de vertu » (« Biaoji » 表記). Yao 堯 et Shun 舜 sont les légendaires souverains de la haute Antiquité chinoise, le premier ayant censément abdiqué de bonne grâce en faveur du second. Ici, Shun n’est pas invoqué du point de vue de ses années de règne, mais bien sous l’angle de la retraite de ses jeunes années : on comprend à demi-mot que Shun, tandis qu’il demeurait chez lui dans la compagnie de Gusou 瞽叟, son ingrat de père, n’était pas réellement affranchi des pensées et des calculs qui, d’ordinaire, accompagnent l’ambition de régner sur le monde.
Cette idée nous vient également de Mencius, 7A, 16, « De tout cœur, première partie » (« Jinxin shang » 盡心上). André Lévy (trad.), Op. cit., p. 182 : « Lorsque Shun habitait au fond des montagnes, entre les bois et les rochers, errant parmi les cerfs et les sangliers, presque rien ne le distinguait des sauvages de la montagne profonde. » 舜之居深山之中,與木石居,與鹿豕遊,其所以異於山中之野人者幾希。
Wang Gen, Op. cit., juan 4, p. 88, « Chronologie biographique ».
Pour une belle narration des revers de la carrière de Wang Yangming, voir Yang Guorong 楊國榮, Xinxue zhi si (zengding ben) 心學之思(增訂本). Shanghai : Huadong shifan daxue, 2022, pp. 17-62.
Wang Gen, Op. cit., juan 4, p. 90. Nous modifions quelque peu la ponctuation proposée par l’éditeur. Voir les paroles attribuées à Confucius dans le Mencius, 3B, 9, « Le Duc Wen de Teng, deuxième partie » (« Teng Wengong xia » 滕文公下) ; André Lévy (trad.), Op. cit., p. 102 : « On ne me connaîtra que par les Printemps et automnes ! On ne me condamnera que pour les Printemps et automnes ! » 知我者,其惟春秋乎!罪我者,其惟春秋乎!
La chronologie biographique prétend que ces mots se trouvent dans le Mencius, 6B, 2, « Maître Gao, deuxième partie » (« Gaozi xia » 告子下), qui dit en vérité : « Si tu t’habilles comme Yao, si tu parles comme Yao, si tu agis comme Yao, tu seras un autre Yao, c’est tout. » 子服堯之服,誦堯之言,行堯之行,是堯而已矣。 Traduction modifiée d’André Lévy (trad.), Op. cit., p. : 166.
C’est précisément à Jacques Pimpaneau que nous reprenons cette traduction d’un terme attesté dans les Mémoires historiques (Shiji 史記). Édouard Chavannes, Max Kaltenmark, Jacques Pimpaneau (trad.), Les Mémoires historiques de Se-ma Ts’ien. Paris : You-Feng, 2015, Tome IX, p. 53, « Le seigneur de Pingjin et Zhufu Yan » (« Pingjin hou Zhufu liezhuan » 平津侯主父列傳). La « Recherche sur les points obscurs » (« Suoyin » 索隱) de Sima Zhen 司馬貞 (679-732) ajoute : « Il est ici question d’enrober les roues du char à l’aide de joncs, de peur que la végétation n’en soit endommagée. De surcroît, le jonc est la plus belle des herbes : ainsi le Traité sur les Rites nous parle-t-il d’un “mur de joncs”. Possiblement, on décorait les roues en y peignant des joncs, en marque de prestige. » 謂以蒲裹車輪,恐傷草木也。且蒲是草之美者,故《禮》有“蒲壁”,蓋畫蒲於輪以爲榮飾也。 Sima Qian 司馬遷, Shiji 史記. Beijing : Zhonghua shuju, 1972, vol. 9, juan 112, p. 2965. L’illustration que l’on trouve dans Wang Gen 王艮 ; Chen Lüxiang 陳履祥 (éd.), Chong juan Xinzhai Wang xiansheng quanji 重鎸心齋王先生全集, 10 juan, ère Wanli 萬曆 (1572-1620), conservé à la bibliothèque de l’Université Harvard, juan 1, p. 21b, ne porte pas de motif à ses roues.
Sur Yuan Huang et ses célébrissimes Quatre instructions de Liaofan (Liaofan si xun 了凡四訓), on consultera Martin Lehnert, Partitur des Lebens: Die Liaofan si xun von Yuan Huang (1533-1606). Berne-Berlin-Bruxelles- Francfort-sur-le-Main-New York-Oxford-Vienne : Peter Lang, 2004.
Yuan Huang 袁黃, Liangxing zhai ji 兩行齋集, quatrième année de l’ère Tianqi 天啓 (1624), 14 juan, conservé aux Archives nationales du Japon, juan 11, pp. 7b-8b, « Biographie de Wang Ruzhi » (« Wang Ruzhi zhuan » 王汝止傳). La même version nous apprend que Wang Gen avait voyagé en mule, accompagné de deux garçons.
Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., juan 6, p. 210, « Compilation des mémoires et biographies » (« Shu zhuan hebian » 疏傳合編), deuxième partie, « Biographie établie par l’académicien apprenti Zeng Xinrui Liude de Pucheng au Fujian » (« Fujian Pucheng shujishi Zeng Xinrui Liude ke zhuan » 福建浦城庶吉士曾心蘂六德課傳).
Yu Ying-shih 余英時, Song Ming lixue yu zhengzhi wenhua 宋明理學與中國文化. Guilin : Guangxi shifan daxue, 2006, pp. 36-57.
Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., juan 5, pp. 120-121, « Inscription funéraire établie par messire Zhao Wensu Dazhou Zhenji, compilateur à l’Académie de la Forêt des pinceaux » (« Hanlin yuan bianxiu Neijiang Wensu Zhao gong Dazhou Zhenji zhuan muming » 翰林院編修内江文肅趙公大洲貞吉撰墓銘).
Wang Yangming 王陽明, Wang Yangming quanji 王陽明全集. Shanghai : Shanghai guji, 1992, p. 89, Notes sur la transmission du savoir et sa pratique (Chuanxi lu 傳習錄), deuxième partie, « Réponse à Nie Wenwei » (« Da Nie Wenwei » 答聶文蔚).
Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., p. 90.
Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., juan 2, pp. 43-44, « Fu de la loche et des anguilles » (« Qiushan fu » 鰍鱔賦).
Le caractère déluré du texte qu’on va lire nous interdit de recourir aux accents solennels de la « rhapsodie » pour rendre le caractère fu, et la parabole qui y tient une place importante rend impropre l’alternative de l’« exposition poétique ». Voir Cédric Laurent, Valérie Lavoix, « Description, énumération et narration dans les illustrations de fu 賦 : Le cas du “Parc impérial” », in François Jacquesson, Vincent Durand-Dastès (dir.), Narrativité. Comment les images racontent des histoires. Paris : Presses de l’Inalco, 2022, p. 378, n. 5. Au temps de Wang Gen, la célébrité des fu dus à Su Shi 蘇軾 (1037-1101) autorisait possiblement à faire appel à ce genre pour se livrer à de libres divagations philosophiques.
Ivan P. Kamenarović (trad.), Écrits de Maître Xun. Paris : Les Belles Lettres, coll. « Bibliothèque chinoise », 2016, p. 104, « De l’administration royale » (« Wangzhi » 王制) ; Ibid., p. 121, « De la prospérité des pays » (« Fuguo » 富國).
Sheng-kuang Lee, « Commoner and Sagehood: Wang Ken and the T’ai-chou School in late Ming Society », Thèse de doctorat, Université de l’Arizona, 1990, pp. 235-237, « A Rhapsody on the Loach and Eel » ; Monika Übelhör, Op. cit., pp. 32-33, « Die Schmerle und die Aale ».
Le daoren 道人 du texte laisserait peut-être croire à un maître taoïste ou à un homme en quête de la Voie, mais, nous dit Wu Zhen, il est simplement question d’un homme flânant à la foire. Wu Zhen 吳震, Taizhou xuepai yanjiu 泰州學派研究. Beijing : Renmin daxue, 2009, p. 54. La traduction de Monika Übelhör serait donc fautive sur ce point.
Zhu Xi 朱熹, Sishu zhangju jizhu 四書章句集注. Beijing : Zhonghua shuju, 2011, p. 19.
Mencius, 2A, 6, « Gongsun Chou, première partie » (« Gongsun chou shang » 公孫丑上). André Lévy (trad.), Op. cit., p. 63, parle de « commisération » et de « sentiment de justice ».
Johanna Lidén, Op. cit., p. 98.
Wang Yangming, Op. cit., juan 2, p. 79, Notes sur la transmission du savoir et sa pratique, deuxième partie. Voir Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., p. 42, « Chanson sur la joie dans l’étude » (« Le xue ge » 樂學歌).
Triptyque dont la source canonique était le « Commentaire attaché » (« Xici » 繫辭) du Livre des Mutations — Wang Bi, Lou Yulie (éd.), Op. cit., p. 256 — mais qui tient par ailleurs la place d’un chapitre complet dans le Classique de la piété filiale, lecture du jeune Wang Gen. Voir Confucius (sic), Roger Pinto (trad.), Le Livre de la piété filiale. Paris : Seuil, collection « Points », 1998, pp. 31-32. Voir Anne Cheng, « De la place de l’homme dans l’univers : la conception de la triade Ciel-Terre-Homme à la fin de l’antiquité chinoise », Extrême-Orient Extrême-Occident, n° 3, 1983, « Le rapport à la nature : notes diverses », pp. 11-22.
Cheng Hao 程顥, Cheng Yi 程頤, Er Cheng ji 二程集. Beijing : Zhonghua shuju, 2004, p. 15. Sur l’application concrète de cette unité emphatique parmi les disciples de Wang Yangming au Jiangxi, voir Zhang Yixi 張藝曦, Yangming xue de xiangli shijian : yi Ming zhongwan qi Jiangxi Jishui, Anfu liang xian wei li 陽明學的鄉里實踐:以明中晚期江西吉水、安福兩縣爲例. Beijing : Beijing shifan daxue, 2013, pp. 78-84. Pour reprendre les mots que Chen Lai 陳來 donne en guise de commentaire à ce même fu dans sa synthèse sur le Néoconfucianisme des Song et des Ming (Song Ming lixue 宋明理學), « ce qui diffère entre la théorie de l’"unité de tous les êtres” chez Wang Gen et celle des confucéens Song, c’est que, chez Cheng Hao, notre union avec les êtres — encore qu’avec sa parabole médicale de l’“engourdissement des membres” elle impliquât l’idée d’une sollicitude universelle — cette bonté consistant à ne faire qu’un corps de tous les êtres était, avant toute chose, un une disposition spirituelle ; il ne s’agissait pas, chez lui, d’en déduire un principe éthique ou une préoccupation un quelconque souci pour la société. » 王艮的萬物一體論的思想與宋儒有所不同,程顥所說的渾然與物同体雖然以醫家手足麻痹爲喻,主張息息相通,但程顥的萬物一體之仁更多的是一種境界,而不是把天地萬物爲一體作爲基础引出倫理原則或社會關懷. Chen Lai 陳來, Song Ming lixue 宋明理學. Beijing : Beijing daxue, 2020, p. 414.
Hengqu 橫渠 est une appellation de Zhang Zai, du nom du bourg où il résidait au Shaanxi 陝西. Sur la genèse de cette phrase et les malentendus qui y sont associés, voir Li Rui 李銳, « “Hengqu siju jiao” xiaokao » “橫渠四句教”小考, Shixueshi yanjiu, 2017, 3, 167, pp. 122-123.
On se référera à Jean-Pierre Diény, Le Symbolisme du dragon dans la Chine antique. Paris : Collège de France, Institut des Hautes Études chinoises, 1987, notamment pp. 77-84.
Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., juan 3, p. 55, « Deux poèmes présentés pour une première rencontre avec Maître Wencheng » (« Chu ye Wencheng xiansheng shi er shou » 初謁文成先生詩二首).
Voir Tao Yuanming, Philippe Uguen-Lyon (trad.), Œuvres complètes. Paris : Les Belles Lettres, coll. « Bibliothèque Chinoise », 2022, p. 29, « Retour à ma demeure des jardins et des champs » (« Gui yuan tian ju » 歸園田居), premier poème : « Confiné trop longtemps à l’étroit d’une cage,/Je retourne à présent à ma vie spontanée ! »
Entretiens, 17.7 ; Anne Cheng (trad.), Op. cit., p. 136 : « Suis-je donc une coloquinte que je doive rester suspendu à sécher sans être bon à la consommation ? »
Zhu Xi, Op. cit., p. 165.
Entretiens, 18.6 ; Anne Cheng (trad.), Op. cit., p. 142 : « Si je ne peux attendre aucune aide des hommes, à qui irais-je ? »
Theodore de Bary, « Individualism and Humanitarianism in Late Ming Thought », in Theodore de Bary (dir.), Self and Society in Ming Thought. New York : Columbia University Press, 1970, p. 170. Sur Vimalakīrti, « un “gentilhomme lettré” (kiu-che 居士), comme on dit en chinois pour un upāsaka, un “maître de maison” avisé, riche, respecté, un homme d’affaire dont les affaires ne salissent pas les mains, un bienfaiteur qui, s’il le faut, hante les mauvais lieux pour y faire œuvre de salut, mais sans qu’aucun contact impur puisse le souiller plus que la boue ne souille le lotus », voir Paul Demiéville, Choix d’études bouddhiques (1929-1970). Leiden : Brill, 1973, pp. 347-364, « Vimalakîrti en Chine ».
Zuo Dongling 左東嶺, Wang xue yu zhongwan Ming shiren xintai 王學與中晚明士人心态. Beijing : Renmin wenxue, 2000, p. 346.
Sano Kōji 佐野公治, « Ō Sinzai ron » 王心斎論, Nihon Chūgoku-gaku kaihō, 1973, 23, pp. 140-153.
Monika Übelhör, Op. cit., p. 34.
Geng Dingxiang 耿定向 ; Fu Qiutao 傅秋濤 (éd.), Geng Dingxiang ji 耿定向集. Shanghai : Huadong shifan daxue, 2015, p. 545, « Biographie de Maître Wang Xinzhai, augmentée de celles du bûcheron Zhu et du potier Han » (« Wang Xinzhai xiansheng zhuan qiao Zhu tao Han er zi fu » 王心齋先生傳樵朱陶韓二子附) ; repris dans Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., juan 5, p. 147, « Suite au supplément de la chronologie biographique » (« Xu Puyu » 續譜餘), « Biographie du Maître établie par messire Geng, ministre des affaires civiles » (« Hubu shangshu Geng gong zhuan xiansheng zhuanwen » 戶部尚書耿公撰先生傳文).
Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., juan 2, pp. 51-54.
Huang Zongxi 黃宗羲, Mingru xue’an 明儒學案. Beijing : Zhonghua shuju, 1986, vol. 2, pp. 1086-1086.
Ces créatures sont également nommées ensemble dans le Mencius, 2A, 4, « Gongsun Chou, première partie » (« Gongsun Chou shang » 公孫丑上). André Lévy (trad.), Op. cit., p. 60. Elles s’associent, dans cette occurrence, à la figure du « grand homme » (daren 大人), thème qui traverse le Mencius et s’identifie au dazhangfu de notre texte. Rien n’indique que Wang Gen ait regardé ces bons auspices comme des phénomènes indépendants de sa propre entreprise. On consultera Jean-Pierre Diény, Images et représentations…, op. cit., vol. 2, pp. 499-512, « Le Fenghuang et le Phénix ».
Sur cette période, voir Deng Zhifeng 鄧志峰 (Deng Bingyuan 鄧秉元), Wang xue yu wan Ming shidao fuxing yundong 王學與晚明師道復興運動. Shanghai : Fudan daxue, 2020, pp. 45-60.
La porte Chongwen 崇文 est située au sud-est de Pékin.
Il s’agit d’Ouyang De 歐陽德 (1496-1554), disciple de Wang Yangming, grand pédagogue ayant contribué au rayonnement de l’école. De source sûre, il se raccommodera avec Wang Gen, et leur correspondance nous est conservée. Voir Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., juan 2 p. 46, « À Ouyang Nanye, avec la réponse d’Ou[yang] » (« Yu Ouyang Nanye fu Ou zha » 與歐陽南野附歐札).
Shou’an 守庵 est le hao de Wang Hong 王玒 (1445-1536), père de Wang Gen.
Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., juan 4, pp. 90-91, « Chronologie biographique ».
La doctrine mencienne consistant à préserver notre « cœur de nouveau-né » (chizi zhi xin 赤子之心), aisément détournable en exhortation à prendre soin de ses administrés comme d’autant d’ouailles, a trouvé dans la doctrine de Luo Rufang un très grand représentant. Voir Wu Zhen 吳震, Luo Rufang pingzhuan 羅汝芳評傳. Nanjing : Nanjing daxue, 2005, pp. 223-233. Pour la phrase du Mencius, 4B, 12, (« Lilou xia » 離婁下), voir André Lévy (trad.), Op. cit., p. 120.
Wang Bi ; Lou Yulie (éd.), Op. cit., p. 2, hexagramme Qian 乾.
Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., juan 6, p. 221, « Compilation des mémoires et biographies, deuxième partie », « Biographie établie par l’académicien apprenti Cai Zhongshan Yizhong de Guangshan au Henan » (« Henan Guangshan shujishi Cai Zhongshan Yizhong ke zhuan » 河南光山庶吉士蔡中山毅中課傳).
Zuo Dongling, Op. cit., p. 345-346.
Mencius, 4B, 10, « Lilou, deuxième partie » (« Lilou xia » 離樓下). André Lévy (trad.), Op. cit., p. 119, donne : « Zhongni se gardait de tout excès. » 仲尼不爲已甚者。
Yuan Huang, Op. cit., pp. 7b-8b ; cité dans Wu Zhen 吴震, Ming dai zhishi jie jiangxue huodong xinian, 1522-1602 明代知識界講學活動系年,1522-1602. Shanghai : Xuelin, 2003, pp. 2-3.
Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., juan 4, p. 92, « Chronologie biographique ». La formule sur l’« usage ordinaire des petites gens » est, elle aussi, issue du « Commentaire attaché », Wang Bi, Lou Yulie (éd.), Op. cit., p. 236. Ce morceau des œuvres de Wang Gen a été souvent mal lu, comme s’il s’agissait d’une apologie de la perfection à l’œuvre dans la foule active : en vérité, ce sur quoi Wang Gen insiste, c’est bien l’ignorance de cette foule.
Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., juan 3, pp. 63-65.
Voir respectivement Wang Bi 王襞 Mingru Wang Dongya xiansheng yiji 明儒王東崖先生遺集, in Wang Gen 王艮, Wang Xinzhai quanji 王心齋全集. Nanjing : Jiangsu jiaoyu, 2001, pp. 217-218, « Lettre à Li Shiweng, Grand Précepteur de Zhaoyang » (« Shang Zhaoyang taishi Li Shiweng shu » 上昭陽太師李石翁書) ; Wang Dong, Mingru Wang Yi’an xiansheng yiji 明儒王一庵先生遺集, ibid., p. 156.
Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., juan 6, p. 200, « Mémoire pour un nouveau culte, soumis au neuvième jour de la première décade quatrième mois de la troisième année de l’ère Tianqi messire Wu Luyou Shen de Xinghua à Yangzhou, censeur du circuit du Shanxi » (« Tianqi san nian si yue chu jiu ru, Shanxi dao jiancha yushi Yangzhou Xinghua Wu gong Luyou Shen conggsi zoushu » 天啓三年四月初九日,山西道監察御史揚州興化吳公鹿友甡從祀奏疏).
Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., juan 1, respectivement p. 7 et p. 2.
Vauvenargues. Œuvres complètes. Paris : Alive, 2003, p. 438, « Réflexions & Maximes supprimées ».
He Xinyin 何心隱, Rong Zhaozu 容肇祖 (éd.), He xinyin ji 何心隱集. Beijing : Zhonghua shuju, 1960, juan 3, p. 73, « Nouvelle lettre à Hailou » (« You Shang Hailou shu » 又上海樓書). Nous renvoyons à notre propre contribution dans une précédente livraison de la revue : Lucas Humbert, « He Xinyin 何心隱 (1517-1579) à l’avant-garde de sa propre réhabilitation : la “Missive à Wang, grand coordinateur du Huguang” », Impressions d’Extrême-Orient [En ligne], 14 | 2022, mis en ligne le 30 juin 2022 à l'URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ideo/2439 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/ideo.2439
C’est en tout cas l’hypothèse qui se trouve au cœur de l’ouvrage de Shen Chenqing 沈承慶, Huashuo Wu Cheng’en. Xiyou ji zuozhe wenti jiemi 話說吳承恩:《西游記》作者問題解密. Beijing : Beijing tushuguan, 2000 ; elle n’a pas réellement convaincu le monde savant, mais se trouve mentionnée de temps à autre. De Li Chunfang, nous avons une « Commémoration sur le Temple à la gloire du confucianisme » (Chongru ci 崇儒祠), édifié en 1576 à l’initiative de notables pour vouer un culte solennel à Wang Gen (Voir supra, note 14). Li Chunfang 李春芳, Li Wending gong Yi’an tang ji 李文定公貽安堂集, 10 juan, quinzième année de l’ère Qianlong 乾隆 (1751), conservé à la bibliothèque de l’université Harvard, juan 9, pp. 12b-15a ; repris dans Wang Gen, Wang Gen quanji, op. cit., juan 5, pp. 139-143.
Han Zhen 韓貞, Han Zhen ji 韓貞集, in Yan Jun 顔鈞 ; Huang Xuanmin 黃宣民 (éd.), Yan Jun ji 顔鈞集. Beijing : Zhongguo shehui kexue, 1997, p. 173, « En réponse à mon maître Wang Dongya » (« Da Wang Dongya shi » 答王東崖師). Ces vers appartiennent à un échange de poèmes dont nous avons conservé les pièces correspondantes dans Wang Bi, Mingru Wang Dongya xiansheng yiji, op. cit., p. 243, « Deux nouveaux poèmes chantés adressés à Han Yizhong » (« Zai yong ji Han Yizhong er shou » 再詠寄韓以中二首).
Haut de page