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Sources et documents

Premiers usages de l’électroconvulsivothérapie en Suisse

Enquête sur un film réalisé à la clinique des Rives de Prangins en 1940
First uses of electroconvulsive therapy in Switzerland. Investigation of a film made at the Clinique des Rives de Prangins in 1940
Primeros usos de la terapia electroconvulsiva en Suiza. Investigación sobre una película realizada en la Clinique des Rives de Prangins en 1940
Raphaël Tinguely
p. 163-168

Texte intégral

1Les films réalisés par les professionnels de la santé ont pendant longtemps été en marge de l’histoire de la médecine et de l’histoire de la psychiatrie. Cette situation se justifie par l’absence d’une politique d’archivage systématique au sein de la plupart des institutions médicales. Elle s’explique également par la nature du médium filmique, tantôt mobilisé pour ses fonctions illustratives dans des textes écrits, tantôt inféodé à la culture du divertissement et donc jugé peu scientifique.

  • 1 Bruno Latour, La science en action. Introduction à la sociologie des sciences, Paris, La Découvert (...)

2Depuis ses origines, pourtant, le cinématographe a permis de soutenir les travaux de maints et maintes spécialistes de la médecine et de la psychiatrie, et ce grâce à ses multiples avantages : analyse et synthèse du mouvement, stockage et transmission de l’information scientifique. Aussi le dispositif cinématographique apparaît-il comme un instrument majeur à travers lequel personnel soignant et malades ont vécu et ont fait vivre la médecine et la psychiatrie, au quotidien et au-delà des narrations mythologiques de la « science toute faite1 ».

  • 2 « Les films neuropsychiatriques d’Ernst Grünthal au Hirnanatomisches Institut de la Waldau (1930-1 (...)

3C’est en tous les cas ce que nous souhaitons mettre en exergue à partir d’un court métrage découvert récemment, à la Cinémathèque suisse, dans le cadre d’une recherche doctorale en cours2. Le dépouillement de plusieurs fonds d’archives (étatiques et privés) nous a conduit à identifier des films commandés, supervisés et, parfois, tournés en Suisse par des médecins et des psychiatres entre 1920 et 1970. Parmi les nombreuses bobines exhumées des archives, une se distingue par la singularité du thème traité et par son unicité : Électrochocs (1940), qui filme en 16 mm (positif, acétate, 20 mètres, noir et blanc, muet) une séance d’électroconvulsivothérapie (ECT) à la clinique psychiatrique des Rives de Prangins (Nyon, canton de Vaud).

  • 3 Dan Streible, « The State of Orphan Films. Editor’s Introduction », The Moving Image. The Journal (...)

4Pour extraire ce court métrage de son statut de film « orphelin3 » (une production à la fois « sans ascendance » et « sans descendance »), une enquête minutieuse a été nécessaire. Voici, en bref, l’histoire de cette investigation qui renseigne sur les premiers usages de l’ECT, à une époque où les cliniques privées de l’Arc lémanique rivalisaient entre elles pour attirer une clientèle fortunée et cosmopolite.

  • 4 Oscar L. Forel, Archives cantonales vaudoises (ACV), fonds « Hôpital psychiatrique de Prangins, 18 (...)
  • 5 Isabelle von Bueltzingsloewen, « Un fol espoir thérapeutique ? L’introduction de l’électrochoc dan (...)

5Le psychiatre Oscar L. Forel (1891-1982), directeur des Rives de Prangins, s’intéresse à l’appareil à électrochocs dès la fin de l’année 1939. C’est à ce moment-là qu’il découvre, grâce au médecin-directeur de l’hôpital psychiatrique de Münsingen (canton de Berne) Max Müller (1894-1980), la machine des neuropsychiatres Ugo Cerletti (1877-1963) et Lucio Bini (1908-1964), professeurs à l’université La Sapienza (Rome). Nourrissant de grands espoirs à l’égard d’un tel instrument, Oscar L. Forel décide d’en acquérir un, demandant conseil sur son maniement au psychiatre Paul Balvet (1907-2001) de l’hôpital psychiatrique de Saint-Alban (Saint-Alban-sur-Limagnole, Lozère), au psychiatre Hans W. Maier (1882-1945) du Burghölzli (Zurich, canton de Zurich) ainsi qu’à Ugo Cerletti lui-même. Ce dernier accepte volontiers d’échanger quelques lettres avec Oscar L. Forel afin d’assurer le service après-vente de son dispositif, présenté en 1937 à Münsingen4 et lancé sur le marché italien dès le mois d’octobre 19385. En dépit des recommandations de ses collègues français, suisse et italien, Oscar L. Forel ne parvient pas à maîtriser l’appareil à électrochocs et, pis, n’obtient pas de résultats convaincants durant ses essais liminaires.

  • 6 Oscar L. Forel, ACV, PP 1035, 15 avril 1940.
  • 7 Victor Rich, ACV, PP 1035, 17 avril 1940.

6Il se résout alors à produire un film s’y rapportant, en sollicitant un opérateur professionnel. Lors de la dernière semaine du mois d’avril 1940, il publie une annonce dans des journaux romands (Le Radio, L’Illustré), afin d’engager une personne susceptible de « se charger de prendre un film cinématographique [sic], ayant trait à des installations cliniques et à des malades6 ». Parmi les dossiers des candidats et candidates ayant répondu à l’annonce, Oscar L. Forel retient celui du photographe Victor Rich (1900-1990), qui dispose d’un magasin et d’un laboratoire de tirage à Lausanne (canton de Vaud). Dans sa lettre de motivation, l’opérateur affirme avoir déjà tourné, dans le chef-lieu du district, quelques films médicaux pour l’oculiste Maurice Girardet (1906-n.c.) de l’Asile des aveugles, le gynécologue Rodolphe-Louis Rochat (1894-1971) de la maternité, ainsi que pour les chirurgiens orthopédistes Placide Nicod (1876-1953) et Louis Nicod (1912-2006) de l’Hospice orthopédique7.

7Par ailleurs, il nous restait à identifier les patientes et patients filmés par Victor Rich aux Rives de Prangins. Pour ce faire, nous avons épluché les dossiers médicaux des malades pour lesquels la clinique a organisé une ou plusieurs séances d’électrochocs à la fin du mois d’avril 1940. Deux personnes répondaient à ce critère : Q. C. et [X]. L., dont le dossier a été égaré.

  • 8 Oscar L. Forel, ACV, SB 283, 30 janvier 1940.

8Jeune homme de 19 ans issu d’une famille aristocratique française, Q. C. est « colloqué » – c’est-à-dire interné contre son gré – au début de l’année 1940, à la demande de sa mère, laquelle redoute qu’il ne soit un « inverti » à cause de ses « gestes efféminés8 ». Persuadé qu’il vient en Suisse pour passer quelques jours dans une station de sports d’hiver, Q. C. est, dès son entrée sur le territoire helvétique, conduit manu militari aux Rives de Prangins. Oscar L. Forel ne tarde pas à obtenir les « aveux » du jeune homme et le persuade de commencer une thérapie électroconvulsive pour mettre un terme à sa « pédérastie », que l’on devine d’un coup d’œil, dit-il, au niveau de ses « mains de tantouse ».

9Menées au mois de février 1940, les premières séances d’électrochocs plongent Q. C. dans un état stuporeux prolongé. Elles n’aboutissent cependant à rien, puisque le jeune homme est surpris un jour en train de coucher avec un infirmier des Rives de Prangins, qui est démis de ses fonctions sans délai. Si, dans la foulée, Q. C. déclare avoir été manipulé et être en réalité guéri, Oscar L. Forel ne croit pas en cette « réadaptation » expéditive. Il décrit Q. C. comme un individu « roublard » et requiert – à son corps défendant – que soient poursuivies les séances d’électrochocs, combinées désormais à une thérapie insulinique.

  • 9 Les chocs électriques sont habituellement à l’origine d’un déficit sanguin en oxygène.

10Comment Oscar L. Forel et Victor Rich ont-ils choisi de construire leur film ? Fondé sur une structure tripartite, le film s’ouvre sur un bref insert présentant la phase de préparation de la cure. Alors que trois infirmières se chargent de confectionner, dans un haricot en porcelaine, une solution saline censée améliorer la conductivité du choc électrique, Oscar L. Forel inspecte une bonbonne à oxygène9, placée à côté d’une table débordant de fioles et de flacons volumétriques (fig. 1). Après quoi le film s’attarde davantage sur la mise en route de l’appareil Cerletti-Bini. Les membres de l’équipe soignante règlent le voltage de la machine située au centre du cadre et imbibent les électrodes du mélange liquide à l’aide d’une éponge. L’ensemble de ces motifs et de ces gestes confèrent une aura de scientificité à la scène, tandis que la composition visuelle organisée autour de l’instrument de marque italienne rappelle aux spectateurs et spectatrices du film l’importance de ce nouvel outil thérapeutique aux yeux d’Oscar L. Forel.

11La deuxième et la troisième partie du film exposent respectivement le déroulé de la séance d’électrochocs de [X.] L. et de Q. C. (fig. 2 et 3). Nous remarquons que le premier malade est nu, tandis que le second est vêtu d’une espèce de pyjama et d’un bandeau sur les yeux – le vêtement et le masque sont toutefois retirés par le médecin après la déflagration électrique, quand Q. C. convulse, inconscient. Notons que [X.] L. et Q. C. sont allongés in medias res sur un lit, lequel est positionné à proximité d’un mur qui restreint la profondeur du champ. La création de cet espace confiné laisse penser que la session d’électrochocs ne se déroule pas dans un dortoir, mais dans une pièce réservée à cet effet – pour ne pas déranger les autres pensionnaires des Rives de Prangins, de même que pour préserver l’intimité des patients soumis au traitement.

Fig. 1 : Préparatifs

Fig. 1 : Préparatifs

Source : Électrochocs, 26 avril 1940, Archives cantonales vaudoises (ACV) SB 283 et Cinémathèque suisse.

Fig. 2 : Patient [X.] L.

Fig. 2 : Patient [X.] L.

Source : Électrochocs, 26 avril 1940, ACV SB 283 et Cinémathèque suisse.

Fig. 3 : Patient Q. C.

Fig. 3 : Patient Q. C.

Source : Électrochocs, 26 avril 1940, ACV SB 283 et Cinémathèque suisse.

12Il convient de relever que ce n’est pas Oscar L. Forel qui applique les électrodes sur les tempes de [X.] L. et de Q. C. et qui actionne l’appareil Cerletti-Bini, mais d’autres membres de l’équipe. Le psychiatre semble plutôt s’adresser aux patients non anesthésiés afin de détourner leur attention, exerçant son autorité médicale pour diriger les opérations, comme en attestent également ses gestes à l’attention des infirmières.

13La structuration des deux segments relatifs à chacun des patients obéit à une même logique : un plan large, permettant d’apprécier l’ensemble des soubresauts qui assaillent le corps, est suivi d’un gros plan sur le visage – il s’agit de capter les mouvements des vertèbres cervicales, de la bouche et des yeux. Ce choix de montage (coupe franche) et d’échelles de plan (raccord dans l’axe) participe à la mise en abyme de l’examen clinique tel qu’il doit être exécuté, allant en un clin d’œil du global (motricité large) au particulier (motricité fine) et du somatique (crise épileptiforme) au psychique (perte de conscience). Accolées, les deux séquences contribuent, en outre, à instaurer l’idée d’une répétition à l’identique des effets physiques des chocs électriques, de sorte à présenter l’électroconvulsivothérapie comme une thérapie valable en tout temps et en tout lieu. Cette mise en série de deux cas ancre donc le court métrage dans le registre de l’exemplum : le film vise à proposer un modèle à suivre en matière de cure d’ECT.

  • 10 Samuel Cuendet, ACV, PP 1035, 19 avril 1940.

14À notre connaissance, le film n’est diffusé qu’une seule fois, le 9 mai 1940 à 16 h 15 dans le grand amphithéâtre de l’hôpital Nestlé du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), lors d’une assemblée de la Société vaudoise de médecine (SVM)10. Présent dans l’auditoire, Oscar L. Forel confie cette tâche au projectionniste [X.] Herbig. Si aucun document ne nous renseigne sur les propos tenus par le directeur des Rives de Prangins pendant la projection, nous pouvons supposer qu’il a apostrophé les quelques psychiatres venus assister à la représentation pour les initier à la thérapie par électrochocs. Toutefois, le contexte de la projection composée d’une majorité de médecins somaticiens de la SVM nous laisse penser qu’à l’enjeu strictement éducatif (le cinéma comme outil didactique) s’est ajouté un enjeu promotionnel (le cinéma comme outil publicitaire) : convaincre les « profanes » des « choses de l’esprit » de l’efficacité d’une prise en charge psychiatrique ; et plus spécifiquement encore, encourager des pairs à adresser leurs patientes et patients souffrant de maladies mentales à la clinique des Rives de Prangins – institution équipée d’instruments thérapeutiques modernes. De sorte qu’avec son court métrage, Oscar L. Forel ne se borne pas à mettre en scène un « manuel d’utilisation » des électrochocs, mais ambitionne de se mettre en scène avantageusement face à ses collègues, les invitant à lui envoyer des malades qui pourraient bénéficier d’un traitement novateur.

  • 11 Dans les archives des Rives de Prangins, on perd la trace de Q. C. lorsqu’à l’été 1940, il prend c (...)
  • 12 Ramon Reichert, Im Kino der Humanwissenschaften. Studien zur Medialisierung des Wissenschaftlichen (...)

15Pour conclure, indiquons que s’il existe une asymétrie de pouvoir évidente entre Oscar L. Forel et Q. C., le patient ne peut être réduit au seul statut de victime « passive » de l’ordre psychiatrique. De fait, Q. C. s’oppose plus tard à son internement en engageant une action en justice contre son médecin traitant11. Quant à la violence exercée sur le corps « déviant » du jeune homme, elle n’est pas imputable uniquement à Oscar L. Forel, puisqu’elle est perpétuée par un ensemble d’acteurs sociaux, dont la mère de Q. C. C’est pourquoi l’histoire qui entoure ce film invite à relativiser la prégnance du paradigme « disciplinaire » à l’œuvre dans les études visuelles (visual studies) sur le normal ou le pathologique12. S’inspirant de la théorie critique du philosophe Michel Foucault (1926-1984), le paradigme disciplinaire postule que l’enregistrement d’images médicales, fixes ou animées, constitue toujours un pur moment de réification et de spectacularisation de subjectivités dominées ou subalternes. Or, on constate que le court métrage sur Q. C. produit par Oscar L. Forel s’inscrit dans un parcours biographique plus large, où le patient s’est aussi battu contre son traitement et contre son objectification diagnostique et filmique.

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Notes

1 Bruno Latour, La science en action. Introduction à la sociologie des sciences, Paris, La Découverte, 2005 [1989], p. 29.

2 « Les films neuropsychiatriques d’Ernst Grünthal au Hirnanatomisches Institut de la Waldau (1930-1960) », thèse de doctorat menée au sein du projet de recherche financé par le Fonds national suisse (FNS) « Cinéma et (neuro)psychiatrie en Suisse : autour des collections Waldau (1920-1970) », dirigé par Mireille Berton, université de Lausanne, 2021-2025.

3 Dan Streible, « The State of Orphan Films. Editor’s Introduction », The Moving Image. The Journal of the Association of Moving Image Archivists, 9 (1), 2009, p. vi-xix ; « The Role of Orphan Films in the 21st Century Archive », Cinema Journal, 46 (3), 2007, p. 124-128.

4 Oscar L. Forel, Archives cantonales vaudoises (ACV), fonds « Hôpital psychiatrique de Prangins, 1892-2008 », SB 283, 5 novembre 1939.

5 Isabelle von Bueltzingsloewen, « Un fol espoir thérapeutique ? L’introduction de l’électrochoc dans les hôpitaux psychiatriques français (1941-1945) », Annales historiques de l’électricité, 8, 2010, p. 93-104.

6 Oscar L. Forel, ACV, PP 1035, 15 avril 1940.

7 Victor Rich, ACV, PP 1035, 17 avril 1940.

8 Oscar L. Forel, ACV, SB 283, 30 janvier 1940.

9 Les chocs électriques sont habituellement à l’origine d’un déficit sanguin en oxygène.

10 Samuel Cuendet, ACV, PP 1035, 19 avril 1940.

11 Dans les archives des Rives de Prangins, on perd la trace de Q. C. lorsqu’à l’été 1940, il prend contact, en catimini, avec une avocate du canton de Genève dans le but d’intenter un procès contre Oscar L. Forel pour « séquestration » abusive. Soucieux de ne pas entacher sa réputation, le directeur de la clinique nyonnaise met sans tarder Q. C. sous chloral, puis sous tutelle, et le fait transférer dans un hôpital psychiatrique de seconde zone.

12 Ramon Reichert, Im Kino der Humanwissenschaften. Studien zur Medialisierung des Wissenschaftlichen Wissens, Bielefeld, Transcript Verlag, 2007 ; Lisa Cartwright, Screening the Body. Tracing Medicine’s Visual Culture, Minneapolis/Londres, University of Minnesota Press, 1995 ; Ludmilla Jordanova, Sexual Visions. Images of Gender in Science and Medicine between the Eighteenth and Twentieth Centuries, Madison, University of Wisconsin Press, 1989.

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Table des illustrations

Titre Fig. 1 : Préparatifs
Crédits Source : Électrochocs, 26 avril 1940, Archives cantonales vaudoises (ACV) SB 283 et Cinémathèque suisse.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/hms/docannexe/image/6980/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 323k
Titre Fig. 2 : Patient [X.] L.
Crédits Source : Électrochocs, 26 avril 1940, ACV SB 283 et Cinémathèque suisse.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/hms/docannexe/image/6980/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 480k
Titre Fig. 3 : Patient Q. C.
Crédits Source : Électrochocs, 26 avril 1940, ACV SB 283 et Cinémathèque suisse.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/hms/docannexe/image/6980/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 486k
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Pour citer cet article

Référence papier

Raphaël Tinguely, « Premiers usages de l’électroconvulsivothérapie en Suisse »Histoire, médecine et santé, 23 | 2023, 163-168.

Référence électronique

Raphaël Tinguely, « Premiers usages de l’électroconvulsivothérapie en Suisse »Histoire, médecine et santé [En ligne], 23 | printemps 2023, mis en ligne le 19 mai 2023, consulté le 15 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/hms/6980 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/hms.6980

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Auteur

Raphaël Tinguely

Faculté de lettres, Université de Lausanne

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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