Commentaire
Notes de la rédaction
Réédition de l’article paru dans Sciences sociales et santé, 7 (2), juin 1989
Texte intégral
- 1 Ch. Richet, L’homme et l’intelligence : fragments de physiologie et de psychologie, Paris, 1884, c (...)
1À considérer la douleur de notre point de vue tout subjectif d’êtres de chair l’ayant éprouvée peu ou prou, déjà nous apparaît extraordinaire que l’intensité avec laquelle elle nous travaille soit sans rapport avec la gravité vitale du mal qui la cause. Pendant des siècles et jusqu’à récemment, la médecine l’a comprise et présentée, l’a justifiée, comme un avertissement nécessaire, salutaire1. C’est pourtant ce que l’expérience la plus commune suffit à démentir. Il peut y avoir de la mort à bas bruit, et des broutilles torturantes. L’inverse est pareillement fréquent. La douleur est donc une messagère inexacte, et sa finalité se cache. Notre système nerveux donne l’alerte sans que nous ayons moyen de savoir par lui seul la gravité réelle du dommage. Notre recours serait alors de tromper ce trompeur. Les médecins, qu’il égare aussi, s’entendent à nous tromper sur lui. Le commode est que la douleur d’autrui est, pour eux comme pour nous, assez supportable ; elle semble toujours plus ou moins mimée, aisément dubitable. Qui ne l’éprouve pas n’en a jamais qu’une idée assez abstraite.
- 2 Alain, « Douleur et malheurs », 15 août 1926, publié dans Propos, Paris, Gallimard, 1956, p. 688.
2Pour qui souffre, les choses vont moins bien, tant l’épreuve a d’évidence. Ma douleur est irréfutable. Un être installé en moi me supplicie, qui est un autre et qui est moi. Il me traverse entièrement ; il contamine tout. Mais aucune parole ne sait le désigner ni traduire ce qu’il me fait subir. La connaissance que j’ai de ma douleur, aussi intime connaissance qu’elle soit, ne parvient à rien entamer de celle-là, ne compense ni ne surmonte rien. Une connaissance fallacieuse, donc inutile. C’est pourquoi ceux que la souffrance accable peuvent en venir à préférer mourir : s’annuler soi-même pour anéantir cet autre soi. Pour s’échapper. Car la douleur enferme, elle nous clôt en nous-mêmes ; elle éteint l’avenir en nous immobilisant dans la sauvagerie d’un présent infini. Et elle brise. On n’est plus rien qu’elle. Par elle, « la conscience est comme hachée en petits morceaux2 ».
3Que voilà une approche impressionniste ! estimera-t-on. Ce n’est pas ainsi qu’il faut la juger, je crois. Mais cette approche, je la suggère intentionnellement. Car le psychisme joue dans la souffrance, dans tout ce qui la constitue, dans tout ce qui l’entoure, un rôle déterminant. L’étude stricte des mécanismes physiologiques de la douleur, l’étude de son inscription dans le social et des procédures purement institutionnelles de sa prise en charge, échouent à rendre compte du véritable entrelacs de problèmes, d’apories, de dérives fantasmatiques, d’angoisses, de stratégies et de défenses dont est tissée toute situation de douleur dans son vécu et ses affects, du côté du sujet, dans sa gestion du côté du groupe qu’elle sollicite et met à l’épreuve ou au défi. C’est cela qui mérite clarification, et qu’on se contente ordinairement de simplifier pour le réduire en parties traitables chacune à chacune. Or, c’est le serré du tissage et l’enchevêtrement de ces liens noués qui doivent être considérés ensemble et demandent tout l’aigu de notre effort. Difficile. On comprend que chacun cherche plus ou moins, depuis toujours, pour s’épargner, à tracer dans cette brousse des échappées commodes, des lignes de fuite, des haltes à couvert.
- 3 P. Valéry, « Ego », 6 janvier 1943, publié dans Cahiers, Paris, Gallimard, 1973, notes, p. 1447.
4Paul Valéry s’en indignait pour lui-même, tirant la leçon de sa propre expérience d’abandon, après une nuit entière où l’ouragan d’une toux incoercible l’avait asphyxié, détruit, avec le cœur qui cède, l’estomac retourné, la syncope. Et à cela un mince prétexte, un grattement minuscule dans le pharynx. « J’ai beau dire aux médecins ce qui en est et leur signaler l’enchaînement de ce phénomène avec mon état gastrique […]. Mais les médecins ont la grande habitude de ne jamais réfléchir. Je l’ai remarqué cent fois. Il y a en eux l’étrange idée que tout est classé, que ce qui manque de nom n’existe pas. Chaque nouveau nom qu’on leur invente, comme métabolisme, réflexes conditionnés, etc., leur rend le service de diminuer l’attention directe aux faits et surtout la méditation des faits. Il n’y a pas un médecin qui se fasse une idée de l’homme, fonctionnement d’ensemble3. » Évitement, fuite, déni.
- 4 M. de Montaigne, « De la diversion », Essais, 1588, livre III, chap. 4.
5Le malade lui-même fuit. Il entame un cache-cache avec la douleur grâce à de petites ruses, avec des espoirs nains, par les efforts géants d’une volonté minée, hagarde, s’appliquant à déplacer la sensation affreuse, dans une façon désespérée de se ramasser en soi-même pour tromper l’inflexible nécessité : retraite fragile, soulagement bref ; mais le coup est chaque fois joué avec tout le vertige du flambeur audacieux. On finit par rêver, comme d’un bonheur inexprimable, à un état de petit mal qui aurait fait horreur quand on ne souffrait pas. Montaigne a su ce qu’étaient ces habiletés dont on use pour divertir ou dévoyer le mal, qu’il soit du corps ou de l’âme. À celle-ci comme à celui-là, dit-il, il ne convient pas de faire « choquer (i.e. affronter) les maux de droit fil ; on ne [leur] en fait ni soutenir ni rabattre l’atteinte, on la [leur] fait décliner ou gauchir4 ».
6Ces détours et « gauchissements » ont de la valeur. Ils évitent que dans l’épreuve, au fond du gouffre, ne se détruise trop vite ou trop fort la personnalité. Ils affranchissent. À partir d’eux peut se créer une réadaptation intérieure. Si quelque jour la grande souffrance lâche prise, celui qui l’a traversée en s’attachant aux lacets de ces sentiers-là ressort changé. Naissance. Délivré, initié. Statut nouveau.
- 5 J.-P. Peter, « Silence et cris. La médecine devant la douleur ou histoire d’une élision », Le Genr (...)
- 6 Celse, De re medica, livre VII, « De la chirurgie » [1er siècle ap. J.-C.], traduit par A. Vedrene (...)
7L’évitement médical est moins fécond. J’ai retracé ailleurs la façon dont les médecins ont longtemps choisi d’ignorer la douleur5. Non qu’ils n’en aient pas vu le spectacle, l’horreur parfois, les occurrences fréquentes. Mais ce qu’elle a d’inexprimable pour le patient les conduisit à la reléguer au rang de phénomène symptomatique. Il convenait de savoir découvrir, sous ses dehors sombres ou tapageurs, et en quelque sorte à rebours de ses brouillages, la réalité du mal dont le corps souffrait. Pour diminuer ou supprimer la douleur, il faut réduire le désordre des organes ou des constituants (humeurs, esprits vitaux ou animaux) dont le déséquilibre fait souffrir. Certes, l’Antiquité a connu et usé de bons analgésiques et narcotiques (mandragore, pavot, jusquiame, ciguë). Mais ils étaient d’un maniement dangereux, d’efficacité fluctuante. La médecine des siècles chrétiens a vu ensuite dans ces drogues les agents inquiétants des puissances maléfiques et dans leur usage un recours magique. En même temps s’affermissait la conception d’une vertu rédemptrice de la bonne douleur, subie acceptée, sublimée. Pour le reste, l’impossibilité d’entraver les affreuses souffrances liées aux opérations chirurgicales ou aux maladies extrêmes a conduit les praticiens à préférer ne pas en faire entrer les signes en ligne de compte. C’est de vieille tradition. Ainsi l’exprimait déjà Celse, au temps de Tibère, à propos du chirurgien : « Il faut qu’il ait la main prompte, ferme, jamais tremblante […], l’esprit hardi […]. Il doit tout faire comme si les cris du patient ne l’impressionnaient pas6. »
8En vérité, des sourds volontaires bien que compatissants. Mais non des silencieux. Si rien n’exprime la douleur, si les mots manquent, pour la dire, à qui l’endure, les savants néanmoins n’ont pas cessé d’en écrire des traités pour en dépeindre les apparences, pour en étiqueter les formes et classer les espèces. J’ai décrit ces virtuosités du langage. Et j’ai tenté de suivre le mouvement par lequel, pendant près d’un siècle (1780-1860), les découvertes successives d’anesthésiques chimiques (éther, protoxyde d’azote, chloroforme, le premier connu déjà de quelques alchimistes aux xve et xvie siècles) ont buté contre la volonté obstinée des médecins et chirurgiens de ne pas les reconnaître, d’en refuser l’usage. De tels moments font sens.
- 7 R. Leriche, La chirurgie de la douleur, 3e éd., Paris, Masson, 1949.
- 8 H. Mamo, La douleur, Paris, Masson, 1982 ; P. Guex, « La douleur prétexte », dans R. Kaehr et J. H (...)
9Intéressant enfin de rappeler les immenses progrès accomplis dans notre siècle par la neurophysiologie de la douleur. De noter que les physiologistes ont cessé de voir en elle une fonction d’alarme salutaire7 et qu’elle peut être comprise ou du moins regardée comme une amplification anormale des informations sensorielles, finalement comme un état de conscience. D’où l’importance des travaux de psychophysiologie de la douleur. Mais la réalité clinique, foisonnante, ne cesse de proposer aux chercheurs des cas et des figures dont la polymorphie et les variations embarrassent le savoir théorique8. Dès lors, les processus et les significations de la douleur, qu’on espérait éclaircir et maîtriser définitivement, reprennent avec les avancées de la recherche, le contour d’une durable, troublante et fascinante énigme. Voilà qui ne contribue guère à favoriser l’inclusion dans les études médicales d’une formation spécifique au traitement de la douleur. C’est un vide, qu’on ne s’inquiète guère de combler. Évitement encore. Et solitude de la souffrance ; du malade douloureux. Les centres anti-douleur ne sont dans ce désert que des îlots incertains et rares.
10De sorte que nous retrouvons ici, mais plus grands maintenant, plus significatifs encore, les paradoxes et apories du début. Qu’est-ce qui unit le petit rien (une migraine, une ampoule au pied) qui nous torture un temps, le mal au dos qui ne nous quittera plus, le cancer silencieux jusqu’à ce qu’il soit trop tard ? Où est le réel, où est l’imaginaire ? Qu’est-ce qui se joue dans cette simple excoriation bénigne du doigt ou du palais qui m’ennuie et m’assigne, de sorte que je m’occupe à l’agacer, on croirait même que je me plais à la goûter ? Mon attention l’augmente. Je pourrais alors l’effacer par un exercice spécial de mon inattention. Difficulté réelle de l’inattention volontaire.
- 9 K. Blixen, « Barua a Soldani » [1961], publié dans Ombres sur la prairie, trad. de l’anglais par M (...)
11Ici rendue, la médecine ne sait que s’absenter, ou durcir le trait. M’éloignant d’elle, je pense alors, avec tout le sérieux du chercheur (et la curiosité de l’historien), à ce récit de Karen Blixen où elle raconte le pouvoir guérisseur et surtout anti-douleur, véritablement anesthésique, que le hasard, l’urgence et la panique, lors d’un grave accident, lui avaient fait conférer et, pour ainsi dire, infuser – sans savoir comme – à une lettre reçue du roi du Danemark. Substitut de la morphine et talisman parfait, elle devint le spécifique absolu des douleurs les plus graves et servit constamment aux Noirs de sa plantation en ne cessant de faire merveille9.
- 10 F.-A. Mesmer, Le magnétisme animal, œuvres (1766-1799) publiées par R. Amadou, Paris, Payot, 1971 (...)
12Et c’est l’occasion d’évoquer, pour finir, le débat très tendu, urticant, souvent repris, toujours abandonné, qui est né avec l’arrivée de Mesmer à Paris en 1778 et l’apparition du magnétisme animal10. Comptent surtout les développements ultérieurs, où les disciples, à la suite du marquis de Puységur, ont expérimenté sur le somnambulisme provoqué (après 1843, on le nomme hypnotisme), obtenant de très remarquables analgésies et anesthésies magnétiques. Il y eut des interventions chirurgicales importantes à l’hôpital, préparées par des magnétiseurs, opérées par de grands chirurgiens (Récamier, Cloquet, Oudet, l’Écossais Esdaile). Les Académies médicales se déchaînèrent. Les praticiens avaient été trompés ! Elles ne voulurent jamais reconnaître que comme l’effet des jongleries des mesméristes ou de l’hystérie des malades les nombreuses thérapies réussies de douleurs chroniques. L’intérêt du travail clinique et de la conception des praticiens du magnétisme est qu’ils associaient absolument psychisme et physiologie. Ils mettaient au jour, dans le sujet, et comme une ressource féconde en lui, l’existence d’une personnalité seconde, d’un inconscient capable, dans le surgissement somnambulique, d’un discours à la structure cohérente et doté d’un pouvoir de diagnostic, de pronostic et d’action thérapique sur la maladie, sur la douleur. Un savoir de soi sur soi-même.
- 11 L. Chertok, Les méthodes psychosomatiques d’accouchement sans douleur (histoire, théorie et pratiq (...)
13Ces choses nous paraissent aujourd’hui lointaines et perdues, même s’il est clair que toute la psychiatrie dynamique (Freud, Jung, etc.) dérive de là. Mais il nous en reste aussi, comme une lointaine retombée, l’ensemble des méthodes hypno-suggestives en analgésie obstétricale11. C’est l’accouchement sans douleur. Observons cependant à son sujet que l’héritage des expériences et conceptions de l’analgésie magnétique est ici pris en main par la tradition ou, pour mieux dire, par l’idéologie médicale, qui fait de tout sujet un objet. À ce titre, la démarche puységurienne est muée en contrainte disciplinaire, par laquelle le libre accès de la parturiente aux étages cachés de son propre savoir sur le corps est comme barré et ressaisi par l’injonction didactique, par la perpétuation du pouvoir et de la dépendance. Il en résulte le bilan assez moyen et décevant qu’on connaît.
- 12 M. Foucault, « Crise de la médecine ou crise de l’anti-médecine ? (Histoire de la médicalisation) (...)
- 13 I. Baszanger, « Douleur, travail médical et expérience de la maladie », Sciences sociales et santé(...)
14Là se tient, finalement, le point aveugle, le nœud têtu que le processus occidental de la médicalisation a installé dans la pratique des soins de la douleur. Le modèle de fonctionnement historique de la médecine depuis son « décollage » à la fin du xviiie siècle, conduit logiquement à ces impasses. Par sa captation du domaine sanitaire comme lieu d’exercice d’un pouvoir de normalisation, dont l’organisation de l’univers hospitalier nous donne depuis près de deux siècles le modèle, la médecine a su échapper à l’espace resserré de sa pratique d’autrefois, à la demande individuelle du patient, pour se constituer en pratique sociale visant à la régulation collective des corps et des conduites humaines dans toutes leurs dimensions. Le nouvel espace régi par le discours médical (« la santé ») n’a désormais plus de limite. Et par la revendication du droit à la santé, l’ensemble des sujets a consenti à cet empire. Dès lors, toute production contraire à ces normes, toute pathologie rétive aux œuvres positives de médecines sont renvoyées au sujet pathophore comme étant de sa part une faute. Une faute dont il doit faire clairement l’aveu pour guérir. Les douleurs chroniques font partie de cette aire disciplinaire, de ce que Michel Foucault appelle maladies dénaturées12. Le coupable devra admettre, comme constituant sa thérapie, sa régénération, sa convalescence, le fait de convertir ce qu’il vivait comme une maladie (dont il faisait à la médecine l’injonction de la guérir) en une erreur personnelle, une illusion de son jugement, un poids qu’il doit porter et qui sera sa charge personnelle de participation à l’ordre médicalisé. Devenu alors « un acteur de la division du travail médical », il se laissera persuader de « rentrer dans l’espace où le médecin (peut) travailler ». Il sera passé de la « logique de guérison à une logique de contrôler13 ». La douleur n’est plus la sienne, mais celle, « médicalement définie et construite », qui convient aux besoins, aux projets et aux travaux du monde de contrôle auquel il s’est, enfin délivré de lui-même mais non de sa douleur, définitivement soumis.
15Nous pouvons nous arrêter là, comme le cheval qui freine un peu fort sur l’obstacle, et parfois vide le cavalier. Jetant alors les yeux de côté, sur le bord du chemin, pour penser et rêver en attendant d’aller au-delà, nous verrons un enfant assis dans l’herbe tenant dans sa main la petite dent cariée qu’on vient de lui ôter. Il la regarde souffrir.
Notes
1 Ch. Richet, L’homme et l’intelligence : fragments de physiologie et de psychologie, Paris, 1884, chap. 1, « La douleur », p. 5-39 et annexes p. 455-477.
2 Alain, « Douleur et malheurs », 15 août 1926, publié dans Propos, Paris, Gallimard, 1956, p. 688.
3 P. Valéry, « Ego », 6 janvier 1943, publié dans Cahiers, Paris, Gallimard, 1973, notes, p. 1447.
4 M. de Montaigne, « De la diversion », Essais, 1588, livre III, chap. 4.
5 J.-P. Peter, « Silence et cris. La médecine devant la douleur ou histoire d’une élision », Le Genre humain, 18, 1988, « Politiques de l’oubli », p. 117-194.
6 Celse, De re medica, livre VII, « De la chirurgie » [1er siècle ap. J.-C.], traduit par A. Vedrenes, Paris, Masson, 1876.
7 R. Leriche, La chirurgie de la douleur, 3e éd., Paris, Masson, 1949.
8 H. Mamo, La douleur, Paris, Masson, 1982 ; P. Guex, « La douleur prétexte », dans R. Kaehr et J. Hainard (dir.), Le mal et la douleur, Neuchâtel, Musée d’ethnographie, 1986, p. 181 et suiv. ; P. Guex et al., « La douleur chronique », Revue de médecine suisse romande, 10 (6), 1986, numéro spécial.
9 K. Blixen, « Barua a Soldani » [1961], publié dans Ombres sur la prairie, trad. de l’anglais par M. Metzger, Paris, Gallimard, 1962, p. 64-97.
10 F.-A. Mesmer, Le magnétisme animal, œuvres (1766-1799) publiées par R. Amadou, Paris, Payot, 1971 ; J.-P. Peter, « Un savoir inexprimable : le magnétisme entre les ambiguïtés, les refus, les indicibles étrangetés », L’Écrit du temps, 18, 1988, « Mouvements de pensée », p. 95-107.
11 L. Chertok, Les méthodes psychosomatiques d’accouchement sans douleur (histoire, théorie et pratique), Paris, L’Expansion scientifique, 1957 [2e éd. augm. 1958].
12 M. Foucault, « Crise de la médecine ou crise de l’anti-médecine ? (Histoire de la médicalisation) », Revista centro americana de ciencias de la salud, 3, janv.-avr. 1976, inédit en français.
13 I. Baszanger, « Douleur, travail médical et expérience de la maladie », Sciences sociales et santé, 7 (2), 1989. p. 5-34, ici p. 27.
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Référence papier
Jean-Pierre Peter, « Commentaire », Histoire, médecine et santé, 21 | 2022, 171-176.
Référence électronique
Jean-Pierre Peter, « Commentaire », Histoire, médecine et santé [En ligne], 21 | printemps 2022, mis en ligne le 17 août 2022, consulté le 19 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/hms/5872 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/hms.5872
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