Saigner le cadavre : phlébotomie et dissection dans une planche chirurgicale strasbourgeoise (1517)
Texte intégral
- 1 Paolo Cherchi, Polimatia di riuso. Mezzo secolo di plagio (1539-1589), Rome, Bulzoni, 1998.
1Les images savantes du corps, plus particulièrement les images médicales et anatomiques, ont à l’époque moderne une histoire qui appartient massivement à celle de l’imprimé. Celle-ci invite à examiner ces images sans dissocier l’étude de leur inscription dans des cultures visuelles de ce qui relève des contextes d’usage et des aspects éditoriaux – réalisation matérielle, circuits commerciaux. Les trajectoires historiques des images se saisissent pour une grande part dans le concret de l’activité des ateliers d’imprimerie, dans le suivi de l’achat, la vente, les échanges de matrices entre imprimeurs qui en étaient les propriétaires. Ajoutées à des textes qui n’en avaient pas dans leur forme originale, réunies dans des compilations, imprimées dans des feuilles volantes, les images ne sont pas étrangères aux pratiques de ce que l’historien du littéraire Paolo Cherchi appelle « polymathie de réemploi » (polimatia di riuso)1.
- 2 Rafael Mandressi, Le regard de l’anatomiste : dissections et invention du corps en Occident, Paris (...)
2L’autonomie relative et la circulation des images, les métamorphoses formelles qui accompagnent leurs réutilisations successives et leurs dispositions nouvelles au gré des recueils, des séries, des citations graphiques, sont caractéristiques de l’imprimé médico-anatomique illustré de la première modernité européenne2, mais tout particulièrement du premier siècle après l’invention de l’imprimerie. De cette période date l’image que voici, parue dans un manuel de chirurgie de Hans von Gersdorff († 1529), le Feldtbuch der Wundartzney (ou Feldbuch, dans certains exemplaires), publié à Strasbourg chez Johann Schott (1477-1548) en 1517.
Fig. 1 : Gravure sur bois, 130 x 200 mm, pleine page, f° 14r
Hans von Gersdorff, Feldtbuch der Wundartzney, Strasbourg, Johann Schott, 1517 [Petit in-folio (280 x 195 mm) ; 102 feuillets, ff. [4] I-LXX [2] LXXI-XCV.] Texte imprimé à deux colonnes, typographie Fraktur.
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- 3 Pour une analyse de ces glossaires, voir Chiara Benati, « Surgeon or Lexicographer? The Latin-Germ (...)
3Issu, d’après les explications de l’auteur, d’une expérience de quarante ans de pratique chirurgicale, y compris dans les champs de bataille de la Guerre de Bourgogne, le livre puise aussi dans des sources livresques, notamment la Cirurgia magna médiévale de Guy de Chauliac († 1368) et le recueil de textes médicaux médiévaux connu comme Fasciculus medicinæ, imprimé pour la première fois à Venise en 1491. À une première partie consacrée à l’anatomie, qui se termine par trois chapitres sur la phlébotomie et un autre au contenu astrologique, suit une section sur les blessures, les fractures et des maladies comme le cancer, plus des recettes pour la composition de remèdes analgésiques, sédatifs et autres ; une troisième section porte sur la lèpre et autres maladies de la peau, et la dernière comporte trois « vocabulaires » latin-allemand : vocabularius anatomie, infirmitatum et herbarum3.
- 4 Le manuel de Gersdorff connut un succès éditorial significatif et durable : on compte une quinzain (...)
- 5 Voir François Ritter, Histoire de l’imprimerie alsacienne aux xve et xvie siècles, Strasbourg, F.- (...)
4Largement diffusé pendant des décennies, dans le monde germanophone principalement4, l’ouvrage doit être situé, quant à sa production, dans le contexte précis de l’imprimerie strasbourgeoise du début du xvie siècle, où dès la fin du siècle précédent plusieurs ateliers s’étaient spécialisés dans la publication de livres illustrés en langue vulgaire. Il en était ainsi des officines de Martin Flach, Heinrich Knoblochtzer, Johann Grüninger ou Martin Schott, le père de l’imprimeur de Gersdorff en 15175. Le Feldtbuch est un de ces livres richement illustrés ; il comporte 28 images, dont 22 couvrant une page entière, frontispice compris, attribuées pour la majorité d’entre elles au graveur bâlois Hans Wächtlin, élève de Hans Holbein l’Ancien et bourgeois de Strasbourg tout comme Schott et Gersdorff. La plupart des images du livre représentent des instruments chirurgicaux, des prothèses ou des scènes de chirurgie : cautérisation, redressement des os, amputation – Gersdorff revendiquait en avoir pratiqué plus de deux cents. Deux autres planches correspondent à des images traditionnelles, que l’on retrouve abondamment dans les livres de chirurgie, d’anatomie et de médecine, mais aussi ailleurs : celle connue comme « l’homme aux blessures » – une figure humaine montrant les principales blessures que des armes diverses peuvent provoquer, et celle qui nous intéresse, qui vise à indiquer les points de saignée.
- 6 Elle réapparaît cependant plus loin, sans raison apparente, au f° 54v.
5Or celle-ci est singulière, en ceci que le corps sur lequel sont situés les points de saignée est un cadavre incisé laissant voir les parties internes des cavités abdominale et thoracique. Il s’agit moins de relever l’incongruité apparente qui consisterait à donner des indications pour un acte thérapeutique en se servant d’un corps mort, que de constater la superposition en une seule planche de deux types d’information habituellement présentées séparément. Extrêmement rares sont en effet les cas d’images de ce genre, représentant à la fois des repères pour une opération typiquement chirurgicale et des aspects de l’anatomie interne. Placée entre les chapitres XII et XIII, c’est-à-dire le dernier de la partie anatomique de l’ouvrage et le premier de ceux qui traitent de la phlébotomie, elle fait en ce sens office de jonction entre ces deux parties6, ce qui laisse penser qu’elle a été réalisée expressément pour y être insérée. Ceci est encore sinon une originalité, du moins une particularité, alors que dès le xve siècle, les images médicales et chirurgicales étaient rarement composées pour illustrer un livre spécifique, mais provenaient souvent du stock en possession des imprimeurs.
6Le cadavre aux points de saignée partage, de fait, cette caractéristique avec la quasi-totalité des illustrations du manuel de Gersdorff, à deux exceptions près, qui ne sont pas présentes dans tous les exemplaires. Il s’agit, dans les deux cas, de planches dépliantes, de plus grand format donc que le livre, insérées l’une ou l’autre, beaucoup plus rarement toutes les deux, à la suite de la table des matières, avant le premier feuillet numéroté. La première est une vue frontale d’un squelette, avec un texte donnant les noms latins des os ; la seconde, que l’on sait due à Wächtlin, montre un cadavre avec l’abdomen et le thorax ouverts et entouré de sept autres figures dont six montrent différentes étapes de la dissection de la tête et la septième une langue, le texte des légendes étant ici en allemand, de même que 46 vers imprimés à trois colonnes en bas de la planche et, en haut, une description générale de ce qui est présenté comme Ein contrafact Anatomy, réalisée d’après une dissection pratiquée à Strasbourg par Wendelin Hock von Brackenau. À l’intérieur du cadre de l’image, le titre, en latin, est plus laconique : Anatomia corporis humani.
Fig. 2 : Ein contrafact Anatomy
Gravure sur bois, 280 x 380 mm, planche dépliante, non foliotée. Hans von Gersdorff, Feldtbuch der Wundartzney, Strasbourg, Johann Schott, 1517.
- 7 Sur les feuilles volantes anatomiques, voir Andrea Carlino, « Fogli volanti e diffusione della con (...)
- 8 Sur Grüninger et Fries, voir Rafael Mandressi, « Livres du corps et livres du monde : chirurgiens, (...)
- 9 Des aller fürtrefflichsten, höchsten unnd adelichsten Gschöpffs aller Creaturen, von Got dem He (...)
7Ces deux planches dépliantes portent la même date, 1517, et la marque de l’imprimeur Johann Schott. Aucune des deux n’avait été produite pour le livre, mais y étaient insérées probablement à la demande des acheteurs, ce qui expliquerait leur présence seulement dans un certain nombre d’exemplaires. Ce sont à l’origine des feuilles volantes anatomiques, un type d’imprimés largement diffusés dans les premières décennies du xvie siècle7, souvent destinés à être affichés dans les boutiques des chirurgiens et des barbiers et censés se suffire à eux-mêmes, comme c’est ici le cas. Schott avait vraisemblablement commandé ces gravures peu de temps avant la préparation du Feldtbuch, les avait par conséquent dans son stock, et en amortissait le coût en proposant aux acheteurs du livre de Gersdorff de les relier ensemble. Entre 1517 et 1518, les bois gravés changèrent de mains : suite à un échange, un prêt ou une vente effectués par l’imprimeur, on les retrouve en possession de son confrère Johann Grüninger, qui en fait usage dans le Spiegel der Artzny de Lorenz Fries, médecin né à Colmar qui s’installera à Strasbourg en 1519 et deviendra cartographe au service de Grüninger entre 1520 et 1525. Dans ce « miroir de la médecine », Grüninger a par ailleurs réutilisé quelques bois gravés qui lui avaient déjà servi pour illustrer certaines de ses éditions de la Cirurgia et du Liber de arte distillandi de Hieronymus Brunschwig8. Quant à l’image de la contrafact Anatomy, elle poursuivit son parcours dans les éditions successives aussi bien du Feldtbuch de Gersdorff que du Spiegel de Fries, mais aussi, quelque peu remaniée, dans l’édition allemande d’une Anatomie de Walther Hermann Ryff, parue en 1541 à Strasbourg, chez Balthasar Beck9.
- 10 C’est l’avis de Johann Ludwig Choulant, History and Bibliography of Anatomic Illustration, in Its (...)
- 11 Peter Parshall, « Imago Contrafacta: Images and Facts in the Northern Renaissance », Art History, (...)
- 12 « Künstlich declariert durch den erfarnen und hochgelerten medicine doctorem wendelinum hock von B (...)
8Revenons maintenant à notre image du cadavre aux points de saignée. Par comparaison avec la planche dépliante, la moindre qualité du dessin et de la gravure rend peu probable qu’elle ait été réalisée par Hans Wächtlin10. Cependant, la disposition globale de la figure est la même, y compris pour ce qui est des régions du corps incisées et des parties internes représentées, allant jusqu’à l’intestin enroulé et déposé à la droite du cadavre, sous le bras étendu de celui-ci. Les deux images sont datées de 1517, et si celle conçue au départ comme feuille volante était présentée comme Ein contrafact Anatomy, le titre de la figure montrant les points de saignée est Contrafacter Lasszman – l’autre planche dépliante, qui indiquait les noms des os sur un squelette, est également décrite, d’ailleurs, comme Ein contrafacter Todt. Si à la Renaissance ce qui détermine la désignation d’un type d’images comme contrafactum est d’une façon générale « l’intention de transmettre un élément d’information que l’on considère transmissible au moyen d’une image » (the intention to convey some particle of information deemed transmissible through a picture), ce qui les définit plus précisément, au-delà de leur plus ou moins grande fidélité dans le rendu de leur objet, c’est leur fonction de rendre compte des « événements particuliers » (specific events), en insistant sur « une verité fondée sur le témoignage d’un témoin direct » (a truth based upon the testimony of direct witness)11. L’événement spécifique est en l’occurrence une dissection, conduite, on l’a dit, par Wendelin Hock à Strasbourg ; c’est le texte qui accompagne la planche dépliante qui le précise, ce qui laisse supposer que l’illustrateur y a assisté. La planche représentant le cadavre aux points de saignée n’a d’autre texte que le titre et la date, mais le dernier paragraphe du chapitre XII du Feldtbuch, suite auquel elle est insérée, y fait allusion, en mentionnant aussi la dissection pratiquée par Hock, qui fut « immédiatement reproduite en dessin12 ».
9Deux hypothèses sont dès lors possibles : soit cette image est malgré tout de Hans Wächtlin, soit son auteur s’est inspiré de celle du graveur bâlois, la représentation du cadavre aux points de saignée en tirant, pour ainsi dire, une véridicité par procuration, que le texte souligne en rendant explicite l’événement qui en a été la source. Une image prendrait appui sur une autre, qui transmettrait à la première la fiabilité dont elle est créditée du fait d’être fondée sur un témoignage direct.
- 13 Voir Rafael Mandressi, « L’identité du défunt. Représentations du visage des cadavres dans les liv (...)
10Encore un mot, sur les éditions postérieures du Feldtbuch, en particulier celle de 1528, « newlich getruckt und gebessert », sortie aussi des presses de Johann Schott, en format in-quarto, avec un nouveau frontispice et restructurée en sept parties. Ce fut la dernière à paraître avant le décès de Gersdorff l’année suivante. Elle contient les trois planches qu’on a évoquées : les deux dépliantes en grand format, et, insérée au même endroit que dans la première édition, celle du cadavre aux points de saignée. Le dernier paragraphe du chapitre XII, qui porte ici un titre, « Conclusion de l’anatomie » (Berschluss der Anatomy) a été modifié, et fait cette fois-ci référence aux trois images (nachgonder, und zwo vorgonden figuren), en précisant par ailleurs que le cadavre disséqué, qu’on avait demandé à ces fins, était celui d’un homme qui avait été pendu (f° 16r). Voilà une information supplémentaire par rapport à celles que le livre donnait dans son édition originale, anecdotique peut-être et en tout cas peu surprenante, puisque les exécutions de criminels fournissaient l’essentiel des corps utilisés pour les dissections publiques comme celle dont il est question. Ces indications, qui contribuent à la vérité revendiquée des images, accentuent cependant un des traits qui les singularise : l’identification du sujet devient possible, alors que son cadavre, dans la grande planche dépliante notamment, est non seulement représenté en tant que tel, mais à visage découvert de surcroît. Ce sont là des attributs rarissimes au sein de l’iconographie anatomique antérieure et, surtout, de celle qui se développe à partir des années 1520 et dans une très longue durée, où le cadavre n’est quasiment jamais mis en scène et, lorsque c’est exceptionnellement le cas, aucun élément pouvant révéler son identité n’est suggéré, à commencer par le visage des figures, qui est systématiquement dissimulé13.
11À travers l’activité des ateliers d’imprimerie, le travail des artistes, le contexte local de production mais aussi le contexte chronologiquement et spatialement plus large de l’image médicale imprimée, à travers aussi les genres textuels dont la définition est sous-tendue par les lectorats et les usages visés, et qui pèsent, par exemple, sur le choix de la langue de publication – ici, un manuel de chirurgie en allemand –, se dessine l’histoire éditoriale des images et de leurs métamorphoses, partant celle de leurs fonctions et, in fine, de leurs significations. Une image n’est jamais isolée, mais toujours inscrite dans une économie de renvois et de liens avec d’autres images et avec des textes, prise dans de multiples épaisseurs, dont celle des acteurs, des lieux et des pratiques impliqués aussi bien dans sa fabrication que dans sa consommation. Un cadavre aux points de saignée dans un livre chirurgical strasbourgeois du début du xvie siècle devient ainsi, au fond, un objet historiquement d’autant plus parlant qu’il apparaît comme un fil bon à tirer.
Notes
1 Paolo Cherchi, Polimatia di riuso. Mezzo secolo di plagio (1539-1589), Rome, Bulzoni, 1998.
2 Rafael Mandressi, Le regard de l’anatomiste : dissections et invention du corps en Occident, Paris, Seuil, 2003, p. 246-253.
3 Pour une analyse de ces glossaires, voir Chiara Benati, « Surgeon or Lexicographer? The Latin-German Glossaries in Addendum to Hans von Gersdorff’s Feldtbuch der Wundarzney », Linguistica e Filologia, 33, 2013, p. 35-57. Voir aussi, sur la question des infirmités physiques dans le livre de Gersdorff et dans la Cirurgia de Hyeronimus Brunschwig, Ead., « Physical Impairment in the First Surgical Handbooks Printed in Germany », Fifteenth-Century Studies, 35, 2010, p. 12-22.
4 Le manuel de Gersdorff connut un succès éditorial significatif et durable : on compte une quinzaine de rééditions allemandes, à Strasbourg et à Francfort, notamment, auxquelles s’ajoutent une traduction latine et une autre néerlandaise, également rééditées à plusieurs reprises jusqu’au milieu du xviie siècle.
5 Voir François Ritter, Histoire de l’imprimerie alsacienne aux xve et xvie siècles, Strasbourg, F.-X. Le Roux, 1955, p. 170-186 pour Johann Schott. Voir aussi Bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg, La gravure d’illustration en Alsace au xvie siècle, 3 vol., Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 1992-2009 ; et Charles Schmidt, Répertoire bibliographique strasbourgeois jusque vers 1530, II : Martin et Jean Schott, Strasbourg, Heitz et Mündel, 1893.
6 Elle réapparaît cependant plus loin, sans raison apparente, au f° 54v.
7 Sur les feuilles volantes anatomiques, voir Andrea Carlino, « Fogli volanti e diffusione della conoscenza anatomica nell’Europa moderna », Physis, 31, 1994, p. 731-769 ; Id., Paper bodies. A catalogue of anatomical fugitive sheets, 1538-1687, Londres, Wellcome Institute for the History of Medicine, 1999. Cf. Leroy Crummer, « Early Anatomical Fugitive Sheets », Annals of Medical History, 5, 1923, p. 189-209.
8 Sur Grüninger et Fries, voir Rafael Mandressi, « Livres du corps et livres du monde : chirurgiens, cartographes et imprimeurs, xve-xvie siècle », dans Christine Bénévent, Isabelle Diu et Chiara Lastraioli (éd.), Gens du livre et gens de lettres à la Renaissance, Turnhout, Brepols, 2014, p. 212-216.
9 Des aller fürtrefflichsten, höchsten unnd adelichsten Gschöpffs aller Creaturen, von Got dem Herren, Schöpffer aller Ding auff Erden, erschaffen, das ist, des Menschen, (oder dein selbst) warhafftige Beschreibung oder Anatomi. L’illustration est absente, en revanche, dans l’édition latine, Omnium humani corporis partium descriptio, publiée la même année chez le même imprimeur, mais réapparaît dans l’édition parisienne de Chrétien Wechel en 1543, ainsi que dans sa réimpression en 1545.
10 C’est l’avis de Johann Ludwig Choulant, History and Bibliography of Anatomic Illustration, in Its Relation to Anatomic Science and the Graphics Arts, trad. et éd. Mortimer Frank, Chicago, University of Chicago Press, 1920 [1re éd. allemande 1852], p. 165.
11 Peter Parshall, « Imago Contrafacta: Images and Facts in the Northern Renaissance », Art History, 16, 1993, p. 555-556, 564.
12 « Künstlich declariert durch den erfarnen und hochgelerten medicine doctorem wendelinum hock von Brachenaw, und alsbald ab contrafact verzeyshnet mit aller gestalt, farben, und worer anzöige wie du es in nochgonder figuren findest » (f° 13v).
13 Voir Rafael Mandressi, « L’identité du défunt. Représentations du visage des cadavres dans les livres d’anatomie (xvie-xixe siècle) », Corps, 11, 2013, p. 45-55.
Haut de pageTable des illustrations
Titre | Fig. 1 : Gravure sur bois, 130 x 200 mm, pleine page, f° 14r |
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Légende | Hans von Gersdorff, Feldtbuch der Wundartzney, Strasbourg, Johann Schott, 1517 [Petit in-folio (280 x 195 mm) ; 102 feuillets, ff. [4] I-LXX [2] LXXI-XCV.] Texte imprimé à deux colonnes, typographie Fraktur. |
Crédits | Bibliothèque numérique du Münchener DigitalisierungsZentrum : https://reader.digitale-sammlungen.de/de/fs1/object/display/bsb11199982_00037.html |
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Titre | Fig. 2 : Ein contrafact Anatomy |
Légende | Gravure sur bois, 280 x 380 mm, planche dépliante, non foliotée. Hans von Gersdorff, Feldtbuch der Wundartzney, Strasbourg, Johann Schott, 1517. |
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Pour citer cet article
Référence papier
Rafael Mandressi, « Saigner le cadavre : phlébotomie et dissection dans une planche chirurgicale strasbourgeoise (1517) », Histoire, médecine et santé, 16 | 2021, 99-106.
Référence électronique
Rafael Mandressi, « Saigner le cadavre : phlébotomie et dissection dans une planche chirurgicale strasbourgeoise (1517) », Histoire, médecine et santé [En ligne], 16 | hiver 2019, mis en ligne le 24 décembre 2020, consulté le 24 janvier 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/hms/2726 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/hms.2726
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