Notes
Paula Gunn Allen, The Sacred Hoop. Recovering the Feminine in American Indian Traditions, Beacon Press, Boston, 1992, p. 189.
Marvel s’illustre notamment en 2015 en consacrant un livre entier à son personnage Red Wolf, représenté à de nombreuses reprises depuis 1976, faisant de lui le premier super-héros autochtone dans le monde de la bande dessinée. En 2018, la même maison d’édition décide de mettre en scène dans le numéro 19 de sa série Champion une héroïne autochtone, Amka Aliyak, alias Snowguard, jeune lycéenne Inuit capable de se transformer en animal.
À ce sujet, voir notamment : Tony Chavarria, « Indigenous Comics in the United States », in World Literature Today, vol. 83, n° 3 (May - Jun., 2009), p. 47-49.
À ce sujet, voir notamment le très bon article du média alternatif Vice : Samuel Gilbert, « Native Superheroes Battle Old Stereotypes at the First Ever Indigenous Comic Con », in Vice (en ligne), publié le 26.11.2016. Source URL : https://www.vice.com/en_us/article/jmkv88/native-superheros-battle-old-stereotypes-at-the-first-ever-indigenous-comic-con. Page consultée le 03.12.2018.
Elizabeth LaPensée est Anishinaabe et Métis d’origine irlandaise ; au Canada, les peuples autochtones reconnus sont les Premières Nations, les Métis, et les Inuits.
Jonathan R. Thunder est Anishinaabe.
Weshoyot Altrive est une artiste Tongva et gaélique écossaise.
Qui reprend intégralement Deer Woman: A Vignette, d’Elizabeth LaPensée et Jonathan R. Thunder.
Si notre étude porte davantage sur les féminicides auxquelles sont confrontées les femmes autochtones au Canada, nous avons mentionné également les États-Unis dans notre titre dans la mesure où ce fléau concerne aussi les femmes autochtones des États-Unis. Les données statistiques sont néanmoins beaucoup moins précises et accessibles, ces situations ne faisant pas l’objet de véritables enquêtes de la part des instances judiciaires états-uniennes.
Cette expression nous est inspirée par l’article de Fitzgerald, T. (2006). « Walking between Two Worlds: Indigenous Women and Educational Leadership », in Educational Management Administration & Leadership, vol. 34, n° 2, p. 201-213.
Les féminicides ont des conséquences sociales sur les rapports qu’entretiennent les femmes autochtones à leurs identités et à leurs familles ; ils sont aussi un problème sociétal dans la mesure où la société canadienne a éludé ce phénomène jusqu’à tout récemment et n’a commencé à l’évoquer qu’après la Commission Vérité et Réconciliation de 2014.
Terminologie utilisée afin de désigner les assassinats de femmes commis parce qu’elles sont des femmes. Aux États-Unis et au Canada, les premières victimes des féminicides sont les femmes autochtones, qui combinent deux à trois facteurs de vulnérabilité : le fait d’être femme, autochtone, et de classe sociale pauvre.
Intitulé « Réclamer notre pouvoir et notre place : le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées », sa version intégrale est accessible aux adresses URL : https://www.mmiwg-ffada.ca/wp-content/uploads/2019/06/Rapport-final-volume-1a-1.pdf ; https://www.mmiwg-ffada.ca/wp-content/uploads/2019/06/Rapport-final-volume-1b.pdf et https://www.mmiwg-ffada.ca/wp-content/uploads/2019/06/Rapport-compl%C3%A9mentaire_Qu%C3%A9bec.pdf. Pages consultées le 06.06.2019.
D’autres auteures font la distinction entre « patriarcat » et « fratriarcat », qui serait plus en adéquation avec les réalités actuelles. C’est notamment le cas de l’universitaire Geneviève Fraisse, qui déclare : « Dans nos sociétés occidentales, nous ne sommes plus dans le patriarcat puisque nous avons effectivement travaillé pendant ces deux derniers siècles à produire une multiplication de possibilités égalitaires dans l’espace public comme dans l’espace privé. Le patriarcat peut rester dans nos têtes, mais il n’y a plus de chef de famille. Il n’y en a plus au niveau des lois, même si dans l’administration il y a encore des comportements qui relèvent du patriarcat ; mais ce n’est pas légal. Le patriarcat est un mot pour dire la domination masculine, mais le père chef de famille n’existe plus ». Cf. La Fabrique du féminisme. Textes et entretiens, Le Passager Clandestin, coll. « Essais », 2012, p. 390. Par ailleurs, les théories éco-féministes ont été développées par d’autres auteures et nous renvoyons en ce sens à l’anthologie de textes féministes RECLAIM. Anthologie de textes écoféministes (choisis et présentés par Emile Hache), traduit de l’anglais par Emilie Noteris, Paris, Editions Cambourakis, 2016.
Thèse en préparation à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales depuis 2015, sous la direction de Marie Mauzé (CNRS) et la codirection de Michel Poivert (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) intitulée « Artistes femmes et queer autochtones en Amérique du Nord face à leur(s) image(s), des années 1970 à nos jours. Une histoire intersectionnelle et décoloniale des arts contemporains autochtones aux États-Unis et au Canada ».
Nous utilisons le terme « écoféministe » afin de qualifier un personnage ou une personne dont les représentations et les actes traduisent des revendications qui visent à soustraire du patriarcat et de la domination masculine tant les femmes que la nature.
Cet anglicisme trouve son origine dans le mot « Indigenization » dont a notamment fait usage Arjun Appadurai dans son ouvrage paru pour la première fois en 1996 sous le titre Modernity at Large. Cultural Dimensions of Globalization. Pour une traduction française, voir : Arjun Appadurai, Après le colonialisme. Les conséquences culturelles de la globalisation, Petite Bibliothèque Payot, Paris, 2001.
“My paintings explore personal themes of identity and internal dialogue through story and characters. I depict expressive characters whose emotions and thoughts manifest viscerally in their physical form. The bodies of my subjects often appear fragmented, animalistic, or partially obscured. My art acts as the scrapbook recording an evolving identity. Through my subjects, I can exaggerate the villains and heroes that make up my self-image or the worldview as seen through my lens. My cultural identity infuses with my identity as an urban dweller. These paintings are vignettes by nature, a glimpse at a moment in a story that neither begins nor ends on the canvas”. Traduit de l’anglais au français par l’auteure. Source URL : http://www.mnartists.org/jonathanrthunder. Page consultée le 24.04.2019.
Voir par exemple : Jonathan R. Thunder, Deer Woman Gets A Manicure, peinture acrylique sur toile, 54’’x48’’, 2016.
« The Deer Woman story has been told in my family as a frightening tale. Here I bring beauty and femininity to the classic character ». Traduit de l’anglais au français par l’auteure. Source URL : http://www.mnartists.org/artwork/deer-woman-gets-manicure. Page consultée le 24.04.2019.
William K. Powers, Oglala Religion, Lincoln : University of Nebraska Press, 1977, p. 197. Cité par Maria N. Powers, « Menstruation and Reproduction: An Oglala Case », in Signs, Vol. 6, No. 1, Women: Sex and Sexuality, Part 2 (Autumn, 1980), p. 62.
Marla N. Powers, op. cit., p. 61-62 : « Another example of female symbolism is found in a mythological character called Anukite, who plays an important role in the supernatural affairs of the Oglala. In the cosmology Ite (Face) is very beautiful and is married to Tate (the Wind). Ite has an affair with the Sun, who at the time is married to the Moon. Because of her infidelity Ite is punished and given an ugly face. On one side she is still beautiful, on the other ugly. She thus becomes Anukite (Double Face), who, according to Powers, “appears to men in visions and in the real world in the form of a deer or two deer women, one white and the other black. The two faces of Double Face and the two Deer Women represent proper and improper sexual conduct.... Men become disorderly or crazy when they have [improper] sexual relations with deer women.” Women who dream of Anukite have unusual powers to seduce men. These women were considered wakan (sacred). The Oglala say that if a man meets a lone woman in the woods or on the prairie he must avoid her, for she may be a deer woman. The myth attributes to the deer a peculiar scent in the hoof that becomes a fine perfume when the deer becomes a woman. The perfume then acts as a medicine and works an evil spell on men. Sometimes even wishing to make love to a deer woman can be fatal. Deer women often appear as beautiful creatures who, after enticing men to have improper sexual relations with them, turn into deer and run away. After this the man goes insane or dies. » Traduit de l’anglais au français par l’auteure, comme les citations suivantes.
À ce sujet, voir notamment l’ouvrage de Paula Gunn Allen, op. cit.
Zolbrod Paul G., Dine Bahane’: The Navajo Creation Story, University of New Mexico Press, 1984.
Weshoyot Altrive in Chong Bras Andrea, ‘Deer Woman: An Anthology’ Sheds Light on Violence Against Native Women in North America. Mis en ligne le 16 décembre 2017. Source URL : https://rising.globalvoices.org/blog/2017/12/15/deer-woman-an-anthology-sheds-light-on-violence-against-native-women-in-north-america/. Page consultée le 05.12.2018. « There is a lot of hurt and a lot of broken feminine ideals in Native culture, especially currently. And I am hoping with what I’ve done with the book [...], is to take that broken lost figure, who is almost mythological, and have her deal with modern issues. So it touches real issues and touches real Native women ».
À ce sujet, voir notamment : Allen Paula Gunn, Grandmothers of the Light: A Medicine Woman’s handbook, Boston, Beacon Press, 1991.
Au Canada, cette véritable pandémie de disparitions et d’homicides dont sont victimes les femmes autochtones fait d’ailleurs l’objet d’une « Commission d’enquête sur les femmes disparues et assassinées », dont les résultats sont attendus pour le mois d’avril 2019. À ce jour, Fanny Wilde (première avocate algonquine du Québec) révèle que la commission a réuni plus de 2000 témoignages. Propos recueillis à l’occasion de la conférence internationale donnée à l’INALCO (Paris), le 10 décembre 2018, « La Voix des Femmes Autochtones », organisée par l’association En Terre Indigène. Captation vidéo de l’événement accessible à l’adresse suivante : https://www.facebook.com/FemmesAutochtones/videos/1023270194531871/?hc_location=ufi.
C’est ce que souligne notamment Andrea Chong Bras, op. cit.
Elizabeth LaPensée, Jonathan R. Thunder, op. cit., p. 1 : « This is a call to awareness to recognize that there are over 1,000 missing and murdered Indigenous women of all ages. It is situated along the Great Lakes where young women and many others are involved in sex trafficking via boats. It calls us to take a stance to change the fact that Indigenous women are the most likely to experience sexual assault on Turtle Island and to recognize the lack of rights (…) I hope for more of deer woman’s stories to be told, for her to be heard, and most of all, for Indigenous Women and our families and communities to heal ».
« In the United States, violence against indigenous women has reached unprecedented levels on tribal lands and in Alaska Native villages. More than 4 in 5 American Indian and Alaska Native women have experienced violence, and more than 1 in 2 have experienced sexual violence. Alaska Native women continue to suffer the highest rate of forcible sexual assault and have reported rates of domestic violence up to 10 times higher than in the rest of the United States. Though available data is limited, the number of missing and murdered American Indian and Alaska Native women and the lack of a diligent and adequate federal response is extremely alarming to indigenous women, tribal governments, and communities. On some reservations, indigenous women are murdered at more than ten times the national average ». Traduit de l’anglais au français par l’auteure. Source URL : https://indianlaw.org/issue/ending-violence-against-native-women. Page consultée le 17.10.2018.
Emmanuelle Walter, préface de Widia Larivière, Soeurs Volées. Enquête sur un féminicide au Canada, Lux Editeur, 2014, p. 11 et 14.
Créée à la suite de la Commission de Vérité et Réconciliation canadienne, dont le rapport final a été rendu en 2015, et qui avait pour principal objet de recueillir les témoignages des victimes abusées physiquement et sexuellement dans les pensionnats indiens dans lesquels les enfants autochtones étaient envoyés jusqu’à la fin des années 1980.
Propos recueillis lors de la conférence internationale organisée à l’INALCO (Paris), le 10.12.2018, « La Voix des Femmes Autochtones », op. cit.
Terme utilisé près de 170 fois au fil des 1000 pages du rapport.
Op. cit., 2019, p. 7.
C’est notamment ce que fait l’association Native Women’s Association of Canada et son programme « Sisters in Spirit Initiative » lancé en 2005.
La dénonciation des féminicides de femmes autochtones aux États-Unis et au Canada passe également par d’autres formes artistiques, telles que des performances et des installations, qui font appel à un motif récurrent : la robe rouge. Ainsi, un grand nombre d’œuvres présentent cette iconographie, en optant pour une représentation dans laquelle le corps est au centre et incarne de manière personnelle la disparition de ces femmes sous la forme d’une célébration, d’un hommage, ou au contraire en choisissant de mettre l’accent sur l’esprit par l’absence du corps, caractéristique de la disparition. Voir notamment la performance de Rebecca Belmore (Anishinaabe), Vigil, 2002 et l’installation de Jaime Black (Métis), The RedDress Project, 2014.
À ce sujet, voir par exemple l’oeuvre d’Amanda Lickers (Turtle Clan, Seneca) et Lindsay Nixon (Nehiyaw / Anishinaabe), « Terra Nullius Is Rape Culture », dessin noir et blanc et broderie au fil rouge ; ou encore Erin Marie Konsmo (Métis / Cree), « Geographic Racism », 2013, dessin couleur.
Nous pensons notamment aux œuvres des artistes Wendy Red Star (Crow), Erica Lord (Inupiaq / Athabascan), et Lori Blondeau (Anishinaabe).
À ce sujet, nous renvoyons aux travaux de Julie Perreault (Université d’Ottawa), et plus particulièrement à son article « La violence intersectionnelle dans la pensée féministe autochtone », Recherches féministes, vol. 28, nº 2, 2015, p. 33-52, dans lequel elle cite Rauna Kuokkanen (Sami) : « Je crois fermement que notre survie en tant que peuple dépend de la manière dont nous transformerons et décoloniserons le discours colonial et patriarcal qui se réverbère dans tous les aspects de nos sociétés. Celui-ci nous distrait et nous empêche de restaurer et d’imaginer à nouveau nos communautés et l’avenir de nos peuples. Le processus de décolonisation doit contester la fondation de l’ordre social et culturel prescrit par les systèmes coloniaux et patriarcaux, c’est-à-dire s’attaquer à l’intersection des oppressions et des mécanismes de pouvoir à des niveaux institutionnels et structurels » (Kuokkanen, 2007 : 85).
La notion de « terra nullius » ou du « territoire sans maître », remonte à la bulle papale Terra Nullius du pape Urbain II (1095). À ce sujet, voir notamment : Pramod K. Nayar, The Postcolonial Studies Dictionary, p. 153. Il explique notamment : « Dérivé du latin, cela signifie littéralement « terre qui n’appartient à personne ». Le terme provient de la bulle papale Terra Nullius formulée par le Pape Urbain II en 1095, au début des Croisades. La Bulle autorisait les princes et les rois européens à « découvrir » ou revendiquer n’importe quelle terre occupée par des personnes non-chrétiennes dans n’importe quelle partie du monde alors connu ou du monde appelé à être connu. En 1452, cette règle a été étendue par le Pape Nicolas V. Le terme signifie alors possession et propriété du territoire en faisant la distinction entre les chrétiens qui sont en droit de posséder la terre et les barbares/non-chrétiens qui ne le sont pas. Cette Bulle a conduit à ce qui est désormais connue comme la Doctrine de la Découverte, et constitue l’une des idées (et idéologies) qui ont inspiré l’expédition de Colomb en 1492. Cela peut aussi être vu comme le motif directeur derrière la « thèse de la frontière » et de l’expansion vers l’Ouest du 19ème siècle en Amérique du Nord : puisque les autochtones vivaient à « l’état de nature » ils ne pouvaient pas prétendre à posséder la terre – c’est ce qu’a mis en pratique l’attitude de Thomas Jefferson à l’égard des autochtones ». Traduit de l’anglais au français par l’auteure. Citation originale : « Derived from Latin, it literally means ‘land that belongs to no one’. The term comes from the Papal Bull Terra Nullius issued by Pope Urban II in 1095, at the beginning of the Crusades. The Bull allowed Europeans princes and kings to ‘discover’ or claim any land occupied by non-Christian peoples in any part of the then known and to-be-known world. In 1452 this policy was extended by Pope Nicholas V. The term signifies possession and ownership of territory by distinguishing between Christians who are entitled to own land and barbarians/non-Christians who are not. This Bull led to what came to be known as the Doctrine of Discovery, and was one of the inspirational ideas (and ideologies) behind Columbus’ expedition in 1492. It could also be treated as the driving motif behind the ‘frontier thesis’ and the Westward expansion of the 19th century in North America : since the Native Americans were living in a ‘state of nature’ they could not be deemed to own the land – an attitude exemplified in Thomas Jefferson’s attitude toward the natives ».
À ce sujet, voir par exemple PJ Lilley et Erin Marie Konsmo, « ’Art Through a Birch Bark Heart’: An Illustrated Interview », in Radical Criminology. An Insurgent Journal, 2, 2013 ; et plus spécifiquement l’œuvre graphique d’Erin Marie Konsmo, Our Bodies Are Not Terra Nullius.
« The Earth is our Mother. From her we get our life, and our life, and our ability to live. It is our responsibility to care for our mother, and in caring for our Mother, we care for ourselves. Women, all females, are the manifestation of Mother Earth in human form. We are her daughters and in my cultural instructions: Minobimaatisiiwin. We are to care for her. I am taught to live in respect for Mother Earth. In Indigenous societies, we are told that Natural Law is the highest law, higher than the law made by nations, states, municipalities and the World Bank. That one would do well to live in accordance with Natural Law. With those of our Mother. And in respect for our Mother Earth of our relations -- indinawaymuguni took ». Traduit de l’anglais au français par l’auteure. Source URL : https://ratical.org/co-globalize/WinonaLaDuke/Beijing95.html. Page consultée le 28 août 2018.
« Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend » est un slogan qui a notamment été utilisé par les opposant.e.s au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Voir Paula Gunn Allen, op. cit., « Angry Women Are Building: Issues and Struggles Facing American Indian Today », p. 189.
Notons que cette bande dessinée peut être acquise sur le site de la maison d’édition Native Realities Press gratuitement. Elle est téléchargeable à l’adresse suivante : téléchargeable à l’adresse suivante : https://www.nativerealities.com/products/deer-woman-a-vignette.
« Founded 2013 by Patty (Stein) Stonefish upon realizing the healing benefits of women’s self-defense in her own life & wanted others to experience the same sense of self-empowerment. As a survivor of sexual assault, Stonefish credits a large part of her healing to her journey with martial arts & women’s self-defense ». Traduit de l’anglais au français par l’auteure. Source URL : https://armingsisters.org/about. Page consultée le 06.12.2018.
Elizabeth LaPensée, Jonathan R. Thunder, op. cit., p. 20 : « Punch: Punch the face, throat, or lower legs with your thumb outside your fist which is held loose. Going Strike: Hit the groin moving upwards with the heel of your hand. Eye gouging: Use your finger or thumb to scrape part of an eye. Ear slap: Strike an ear with a loose and slightly cupped hand. Bite: Bite a moderate amount of skin at the hands, neck, or cheeks. »
Patty Stonefish, in Elizabeth LaPensée, op. cit., p. 21 : « Women’s self defense isn’t all about eye gouging, throat punches, and striking. It’s about reawakening empowerment, self-love, and ownership of body... Or at least it should be ».
Elizabeth LaPensée, Jonathan R. Thunder, op. cit., p. 19 : « And in the end, whatever we have experienced, we always returned to ourselves ».
Voir notamment Masters of Horror: Deer Woman (John Landis, 2005).
Ce mouvement historique a réuni plus de 200 tribus autochtones différentes ainsi que de nombreux soutiens internationaux.
Kanahus Manuel a initié le mouvement des « Tiny Warrior Houses », qui consiste à ériger des petites maisons mobiles et écologiques le long du tracé de l’oléoduc afin d’empêcher son extension effective.
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