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Entretien avec Camille Juza, réalisatrice

Propos recueillis par Mélanie Boissonneau et Sandy Montañola en décembre 2022
Mélanie Boissonneau et Sandy Montañola

Texte intégral

1Diplômée de Sciences Po Paris et d’un DEA de philosophie politique, Camille Juza réalise depuis 20 ans des documentaires pour la télévision sur l’histoire politique et culturelle. Depuis 2010, elle produit également des documentaires sonores pour France Culture. En 2020, elle réalise pour France Télévisions un portrait de la France des trente Glorieuses (De Gaulle bâtisseur, 90’), en 2021 un portrait de l’actrice Jodie Foster pour Arte. L’entretien qu’elle nous a accordé porte sur les séries documentaires Tous musclés (co-réalisé avec Jérôme Momcilovic) et Toutes musclées, qu’elle a réalisé en 2022 pour Arte.

Comment ce projet de documentaires Tous musclés et Toutes musclées est-il né ?

Il y a 4 ans, j’ai coréalisé avec le critique de cinéma Jérôme Momcilovic, un portrait de Arnold Schwarzenegger. Il s’était demandé dans le livre que nous adaptions et qui était un livre de critique de cinéma, comment ce bodybuilder, qui appartenait à la sous-culture, issus des foires et qui s’apparentait à une sorte de monstre, de freak (NDLR, dans le sens de « curiosité » avait pu devenir d’abord un des acteurs les plus côté d’Hollywood puis un homme politique d’envergure en devenant gouverneur de Californie. Faire ce portrait racontait beaucoup de chose de l’histoire du muscle au xxe siècle, cantonné à une sous culture puis devenu commun : l’avènement du muscle dans nos sociétés contemporaines était un phénomène massif et nous avons proposé à Arte quelque chose là-dessus.

Les deux documentaires sont produits par Arte, comment sont décidées les conditions de production ?

Le projet déposé auprès de la chaîne fait une dizaine de pages, sans avoir la liste précise des intervenants, ni les images qui vont être utilisées. Il y a une intention d’auteur (voilà ce que je veux raconter) et une intention de réalisateur (voilà comment je vais le raconter).

Les conditions de production varient selon les besoins des films, dans l’enveloppe qu’a la production. Arte entre en coproduction, mais il y a aussi une partie financée par le CNC et d’autres institutions selon les projets (Procurer, etc.).

Donc on gère l’enveloppe et le calendrier, mais en gros : on a de la préparation, on a commencé en janvier, on a tourné en février-mars 8 jours et ensuite c’est 30 jours de montage.

On était au milieu des confinements, donc on ne pouvait pas tourner à l’étranger. Ça a donné un casting très franco-français alors qu’Arte est une chaîne internationale et demande que les films puissent être vus de l’autre côté du Rhin. Mais je n’étais pas trop inquiète parce que le film raconte une histoire mondiale (avec beaucoup d’images de sportives du monde entier).

Et puis, il n’y a pas tant d’universitaires que cela qui travaillent sur ces questions, même mondialement. Même s’il y a de plus en plus de jeunes chercheuses qui travaillent sur « genre et sport », les plus anciennes, qui sont celles vers lesquelles je me suis tournée sont une poignée. J’étais très fière de les réunir pour la première fois dans un documentaire, leur donner enfin une visibilité.

Comment s’est passé le travail sur Toutes musclées ?

Tous musclés étaient une série de 10 épisodes de 5 minutes, avec un point de vue plutôt anthropologique. L’idée était de raconter comme le muscle avait colonisé nos vies : comme horizon, comme désir, mais aussi concrètement, parce que l’entretien de soi prend du temps !

  • 1 Le film est co-produit par ARTE France, Petit Dragon et Haut et Court TV.

À l’issue de cette première série diffusée pendant le confinement, devant son succès, la chaîne s’est tournée vers la production, et de faire une suite. Pour la productrice (Emma Lepers, Haut&Court Doc)1 c’était évident : « on fait les femmes ! ». J’ai pensé au début qu’en travaillant cette question des femmes et du muscle, on allait tomber sur la même problématique. Nous avions traité le sujet du point de vue de la société libérale et de ce que cette société libérale avait fait au corps, je pensais que les femmes n’allaient pas échapper aux mêmes analyses. Et évidemment, c’était le cas, les femmes subissent un tas d’injonction de performance, subissent-elles aussi plus encore le poids de cet idéal esthétique de la performance, mais je me suis rendue compte – j’étais sans doute très inculte sur le sujet – que nous ne pouvions pas ne pas raconter l’histoire du sport des femmes, une histoire traversée de discriminations. Bien sûr, ça n’allait pas nous emmener du tout au même endroit que la série sur les hommes. Pour Toutes musclées, il fallait prendre le temps de déplier la parole des sportives et des universitaires. Tous musclés était plus une série d’analyses avec beaucoup d’images un peu choc mais la parole était du côté des universitaires, peu du côté des bodybuilders – même si bien sûr nous les avions embarqués dans l’analyse.

Le succès, qui a permis de faire une suite au premier documentaire se mesure pour Arte en nombre de vues ?

Je n’ai pas de chiffres actualisés, mais si on regarde sur la plateforme YouTube, on voit que Tous Musclés a été vue 2 millions de fois. La série est bien sûr disponible aussi sur la plateforme d’Arte. Pour Toutes musclées, les derniers chiffres que j’ai, ce sont plus de 4 millions de vues tous formats confondus – les épisodes mais aussi les petits montages qu’on a fabriqués pour les réseaux sociaux. Arte a des stratégies numériques très fines pour appeler le public, en suivant de très près les réseaux et en adaptant les formats, dédiés pour chaque réseau, avec l’idée évidemment de faire venir les gens sur les plateformes et la chaîne YouTube d’Arte. Ils ont beaucoup travaillé la sortie, avec une stratégie de dévoilement sur plusieurs semaines.

Comment as-tu choisi de montrer ces corps masculins et féminins ?

  • 2 Ancienne joueuse professionnelle de football a créé l’association Liberté Aux Joueuses (L.A.J.). De (...)

Dans Tous musclés, Jérôme Momcilovic voulait qu’on montre beaucoup de gros muscles, avec des gros plans, quasiment des morceaux plus que des corps entiers. On voulait montrer des masses, et aussi l’espère cette folie qu’il y a à vouloir prendre du volume. On voulait insister sur le côté phénomène de foire des culturistes. Pour Toutes Musclées, très tôt, Nicole Abar2 m’avait expliqué que la manière de filmer les femmes sportives étaient un point central de la discrimination dont elles font l’objet. Les femmes sont rarement, voire jamais montrées dans leurs gestes techniques donc je voulais être très précise là-dessus. J’ai filmé quelques sportives en train de pratiquer mais surtout j’ai sélectionné des archives on pouvait voir toute leur puissance. Et le documentaire est beaucoup plus orienté sur le geste, sur le mouvement – plutôt que sur leurs visages, leurs hanches, leur poitrine, comme hélas, c’est souvent le cas.

Tous Musclés n’a quasiment que des intervenants masculins et Toutes Musclées seulement des femmes. Dans l’épisode « XXXL » de Tous musclés, on ne voit les femmes qu’en illustration et les seules qui parlent évoquent justement leurs difficultés en tant que femmes, pourquoi ces différences ?

  • 3 Professeur d’anthropologie à la Sorbonne-Nouvelle. Il a récemment dirigé, avec Alain Corbin et Geor (...)

Pour Tous Musclés, on voulait organiser les choses autour de Jean-Jacques Courtine3, qui avait écrit sur le bodybuilding. Sur ces questions, on n’a trouvé quasiment aucune spécialiste. Et même si on abordait aussi le fitness et l’entretien de soi, on avait très envie de rester sur le côté extrême du bodybuilding, à partir duquel on pouvait penser le rapport au muscle dans toute la société, comme une exagération qui permet de penser tout le reste.

Ce sont des figures exceptionnelles qui endossent la part la plus sombre de ce rapport un peu fou au corps idéal et parfait, qui luttent contre la nature et transforment quasiment leur corps en machine. Ils incarnent un rapport extrême au corps, mais c’est ce même un rapport de maitrise qui se décline chez nous tous. A posteriori, j’ai l’impression que ce prisme nous a fait passer à côté des femmes. On est allés que dans des salles de culturisme, spécifique à la pratique du bodybuilding.

Pour Toutes musclées, il a paru évidement, très tôt qu’il n’y aurait que des femmes.

L’histoire du sport dans femme est l’histoire d’une confiscation, d’une soustraction, il était hors de question que des hommes ou un commentaire (une voix off) ne prennent la parole à leur place.

Comment expliquer la différence de mise en scène des chercheurs et des athlètes entre les deux documentaires ?

  • 4 Béatrice Barbusse, Anaïs Bohuon, Mélie Fraysse, Camille Froidevaux-Metterie, Sandrine Jamain-Samson (...)

Pour Toutes musclées, mon idée était surtout d’organiser le regard du spectateur. D’abord distinguer les athlètes en les filmant sur leur lieu de pratique (assez sobre, assez simple), des universitaires, sur fond noir. La mise en scène de la parole est une question très importante en documentaire. On évoque souvent dans ce documentaire des histoires et des concepts assez compliqués donc il faut une image qui permette de bien se concentrer sur la parole, de ne pas être troublé par ce qui peut se passer autour, donc des cadres relativement serrés, sur fond noir pour les universitaires4 et évocateur sans être brouillon pour les sportives.

Comment as-tu envisagé le lien entre les paroles des chercheurs et celles des intervenants, pour qu’il n’y ait pas d’impression de jugement de leur parole, de leur image ?

Ça a été un vrai problème sur Tous musclés : comment ne pas transformer les sportifs en bêtes curieuses que des universitaires allaient analyser ? Évidemment, on avait envie de les entendre, ces sportifs, mais il y a des choses qu’on a abandonné dans les interviews, sur la culture de la « win » (NDLR : « gagne »), très individualiste qui peut revenir assez vite dans le discours de certains bodybuilders – ça fait partie de leur motivation et on peut le comprendre, car il en faut pour atteindre ces physiques-là. Mais quand ensuite c’est analysé par Jean-Jacques Courtine ou Guillaume Vallet, ça n’allait plus du tout : il y avait un côté « souris de laboratoire » qui ne nous plaisait pas.

  • 5 Tevi Say, qui intervient dans Toutes musclées, est une pionnière du MMA (Arts Martiaux Mixtes) en F (...)
  • 6 Mélissa Plaza a été joueuse professionnelle internationale de football. Diplômée d’un doctorat en p (...)

Dans Toutes musclées, la question étrangement ne s’est pas tellement posée. Très vite, pendant la préparation, il est apparu qu’il y avait un vrai continuum entre témoignages et analyses et que la parole serait à égalité entre les sportives et les universitaires. Peut-être parce que ce sont des sportives à la retraite, qui ont du recul sur leur sport, sur leur pratique ? Tevi Say5 le raconte elle-même, en 2005, quand elle combattait, elle ne se posait pas de question, elle était à fond dans la performance. Mélissa Plaza6 aussi m’a expliquée que le sport demande une telle discipline et un tel engagement psychologique que c’est compliqué d’y réfléchir, de remettre en cause ce que vous êtes en train de vivre dans un club, tout pratiquant à très haut niveau et faire carrière.

Étrangement aussi, je me suis rendu compte que, comme le sport féminin est beaucoup moins professionnalisé et rapporte beaucoup moins d’argent, ces championnes ont toutes continué des études, elles sont toutes très brillantes, il y en a une sur deux qui a un doctorat en sciences sociales. Elles réfléchissent beaucoup à ce qu’elles font ! Elles sont très faciles à interviewer, elles sont souvent militantes sur ces questions. La question de la contradiction possible entre les sportives et les universitaires ne s’est pas du tout posée pour Toutes musclées.

Comment les archives présentées dans chacun des documentaires ont-elles été choisies ?

  • 7 Joueuse de tennis française de niveau international.

À partir du synopsis de départ, une documentaliste va commencer une recherche par thème, par exemple, « athlète femme 1910 », « Suzanne Lenglen7 », « tenniswoman de 1950 ». Ensuite, une fois les interviews enregistrées, derushées, sélectionnées, on refait une phase de recherche plus précise pour aller chercher les exemples qui nous ont été donnés en interview. Et une fois qu’on est en montage, on range toutes les images dans les thématiques.

Le montage débute par la voix, la parole, le sens. Je construis l’épisode par là. J’ai choisi de ne pas mettre de commentaire, car je ne voulais pas qu’une voix extérieure vienne commenter ce que les intervenantes disaient, c’était important ! Une fois que cette parole est posée, on va faire le montage images en cherchant celles qui correspondent à ce qui est dit. Mon idée était de faire des liens, des allers-retours entre des archives de 1920 et des images d’aujourd’hui. Ce qui est assez facile pour le sport parce qu’il y a des gestes qui sont presque les mêmes, à 100 ans d’écart. Sur un 52 minutes, c’est au moins 20 jours de recherches d’archives, mais il y a aussi des recherches complémentaires faites par les stagiaires, les assistants de Haut&Court Doc, la monteuse et moi-même, en permanence.

Comment avez-vous travaillé l’identité visuelle et sonore des documentaires ?

Avec un film fait pour le numérique, on vise un public un peu plus jeune, il faut quelque chose de fort, de percutant – le thème l’était bien sûr, mais il fallait que la forme le soit aussi.

  • 8 Compositeur et musicien autodidacte depuis 25 ans, Krikor Kouchian se spécialise en Acousmatique et (...)

Comme c’est sans commentaire, j’ai décidé de le chapitrer, avec des cartons pour passer d’un thème à l’autre. On a travaillé ça avec Rapaëlle Martin-Hölger, la monteuse, on s’est dit qu’on voulait une typo qui correspondrait à tout ce qu’on raconte : dans Tous musclés on avait une typo assez carrossée, je dirais, alors que pour Toutes musclées on voulait une typo qu’on appelle « maigre », c’est-à-dire une typo plutôt bâton, sèche, tenue, comme les corps des championnes, mais aussi imposante. Il fallait que ça en impose ! La typo doit toujours être en lien avec ce que l’on veut raconter, ce n’est pas de la déco. Il faut que ça corresponde au propos. Comme la musique, qui est une composition originale. Avec Krikor Kouchian8 on s’est dit que dans cette série, on était au combat, il fallait que ce soit martial. Ces sportives, elles luttent, à la fois contre des discriminations et pour être des championnes. La lutte est politique et sportive ! Il fallait que la musique raconte ça. Alors que pour Tous musclés c’était plus « chewy » (NDLR : moelleux, coulant), très « années 80 », le moment où le bodybuilding a explosé. J’avais vraiment en tête cette idée de quelque chose de martial, de carré. D’ailleurs, les couleurs choisies sont celles du nuancier de Le Corbusier. C’était un petit clin d’œil à la modernité de cet architecte adepte de l’angle droit ! En tout cas, il fallait de l’élégance, de la tenue, de la discipline, que tout soit tenu comme un mouvement de sportive magnifiquement exécuté. Quand on voit un ralenti de natation synchronisé, ou un sprint, ces corps qui sont comme des machines parfaites ; c’était ça l’idée.

Le documentaire assume un positionnement féministe pour Toutes musclées ?

J’assume tout à fait que ce soit féministe, je suis tellement tombée de ma chaise en découvrant le sujet que je me suis dit qu’il fallait absolument le raconter. Parce que c’est assez peu connu du grand public, je n’ai jamais vu cette histoire avant. J’ai commencé à travailler avec une journaliste sportive qui s’appelle Sophie Danger, qui m’a alimentée d’articles universitaires et de témoignages de championnes. Je ne savais pas que cette histoire du sport des femmes, de la possibilité de mettre son corps en mouvement, de pratiquer, de concourir, était à ce point un combat féministe au même titre que le droit au travail, la libération sexuelle, le droit à la contraception. La question que pose la série c’est « qui possède le corps des femmes ? ».

C’est une histoire de lutte, de combat, mais ça n’empêche pas l’humour. Par exemple mettre Tevi Say au sol sur son sac de sable en train de mettre des coups de poings, c’est aussi une manière de dire : « attendez, on n’est pas là pour se plaindre, on va rendre les coups » ! Je savais que ça allait être quelque chose de très engagé. On en a tout de suite parlé avec Arte dans les réunions préparatoires, et toute l’équipe d’Arte a montré un gros enthousiasme et apporté beaucoup de soutien à cette série. Je ne sais pas si ça compte, mais il se trouve que nous étions une majorité de des femmes sur ce projet !

Comment concilier le fait de montrer les corps spectaculaires et la volonté de déconstruire ?

  • 9 De son vrai nom Justine Becattini, Juju Fitcats est une youtubeuse et influenceuse française, princ (...)

Vous trouvez ça contradictoire ? Au contraire, il faut montrer des corps spectaculaires pour déconstruire les préjugés ! Mais c’est très compliqué. L’influenceuse Juju Fitcats9 qui ouvre la série a été beaucoup attaqué après la diffusion. Évidemment, c’est une femme qui fait carrière sur les réseaux, donc on peut imaginer qu’elle a un rapport ambigu à son image, on pourrait l’imaginer très soumise aux injonctions faites aux femmes. Au contraire, elle réfléchit beaucoup et elle pose beaucoup de questions, propose une vraie réflexion. J’étais contente de la présenter comme un sujet pensant et pas comme une poupée. Et ceux qui la suivent le savent, elle décortique beaucoup les contradictions dans lesquelles sont prises les femmes.

Il faut pouvoir penser les paradoxes, ils sont matière à réflexion. On peut porter des paillettes et du vernis pendant les compétitions de natation synchronisée sans être dominée. La question, c’est pourquoi les paillettes, d’où elles viennent et suis-je d’accord pour les porter ?

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Notes

1 Le film est co-produit par ARTE France, Petit Dragon et Haut et Court TV.

2 Ancienne joueuse professionnelle de football a créé l’association Liberté Aux Joueuses (L.A.J.). Depuis plusieurs années, elle œuvre pour encourager les enfants à pratiquer le sport, de manière égalitaire et à lutter contre les stéréotypes qui freinent l’égalité filles-garçons et pour l’épanouissement par le sport.

3 Professeur d’anthropologie à la Sorbonne-Nouvelle. Il a récemment dirigé, avec Alain Corbin et Georges Vigarello, les trois volumes de l’Histoire du corps (XVI-XXe siècle), aux éditions du Seuil.

4 Béatrice Barbusse, Anaïs Bohuon, Mélie Fraysse, Camille Froidevaux-Metterie, Sandrine Jamain-Samson, Catherine Louveau, Sandy Montañola, Cécile Ottogalli-Mazzacavallo.

5 Tevi Say, qui intervient dans Toutes musclées, est une pionnière du MMA (Arts Martiaux Mixtes) en France. Militante du sport féminin, elle a créé les MMA Girls, une équipe 100 % féminine basée à Nantes et Paris.

6 Mélissa Plaza a été joueuse professionnelle internationale de football. Diplômée d’un doctorat en psychologie du sport, elle a publié en 2019 : Pas pour les filles ?, éditions Robert Laffont, 2019.

7 Joueuse de tennis française de niveau international.

8 Compositeur et musicien autodidacte depuis 25 ans, Krikor Kouchian se spécialise en Acousmatique et CAO au Conservatoire de Paris XX jusqu’en 2007. Il a sorti plus d’une cinquantaine de disques, près de 10 albums édités sur des labels français, anglais et japonais (LIES records), dont plusieurs bandes originales.

9 De son vrai nom Justine Becattini, Juju Fitcats est une youtubeuse et influenceuse française, principalement connue pour ses vidéos de fitness et ses conseils de sports/santé.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Mélanie Boissonneau et Sandy Montañola, « Entretien avec Camille Juza, réalisatrice »Genre en séries [En ligne], 14 | 2023, mis en ligne le 16 mai 2023, consulté le 18 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ges/3765 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/ges.3765

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Auteurs

Mélanie Boissonneau

Enseignante-Chercheuse (PAST) en Cinéma et Audiovisuel à l’Université Sorbonne-Nouvelle. Co-responsable du parcours « Didactique de l'image : création d'outils pédagogiques et art de la transmission » du Master Cinéma et audiovisuel. Laboratoire de recherche : IRCAV - Institut de recherche sur le cinéma et l'audiovisuel – EA 185 - ED 267 - Arts & Médias- Département : Cinéma et audiovisuel (CAV). Courriel : melanie.boissonneau@sorbonne-nouvelle.fr

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Sandy Montañola

Sandy Montañola est maîtresse de conférences à Arènes, ses travaux se consacrent à l’étude de la médiatisation du sport et du genre. Depuis sa thèse, « Femmes, sport et médias » réalisée en 2009 sur la médiatisation des sportives de haut niveau, elle poursuit ses recherches à la fois sur les conditions de travail au sein des rédactions sportives et sur la médiatisation (https://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/sds/2174). Elle a co-publié récemment Genre et journalisme (2021, https://www.deboecksuperieur.com/ouvrage/9782807336209-genre-et-journalisme et Couvrir le sport à la télévision (2022, INA, http://www.inatheque.fr/publications-evenements/publications-2022/couvrir-le-sport-a-la-television.html).

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