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Notes de lecture

Karine Espineira, vol. 1 : Transidentités. Ordre et Panique de genre. Le réel et ses interprétations et vol. 2 : Médiacultures. la transidentité en télévision. Une recherche menée sur un corpus de l’INA (1946-2010)

Paris, L’Harmattan, 2015
Charlotte Blanc
p. 198-206
Référence(s) :

Karine Espineira, vol. 1 : Transidentités. Ordre et Panique de genre. Le réel et ses interprétations, Paris, l’Harmattan, 2015, 266 pages. vol. 2 : Médiacultures. la transidentité en télévision. Une recherche menée sur un corpus de l’INA (1946-2010), Paris, L’Harmattan, 2015, 230 pages

Texte intégral

« La durée d’une recherche implique un investissement personnel et émotionnel, une allure qui semble parfois rite initiatique. On peut connaître un terrain depuis plus de dix-sept ans et pourtant se retrouver confrontée à une découverte, un renversement de paradigme, au tremblement continu réputé incongr u, malvenu. La raison, certes, met à distance. Avec l’analyse, on se félicite ici de l’émotion première qui a déclenché tout un processus éclairant » (« Transidentités », p. 165).

1Cette citation issue de l’ouvrage Transidentités : ordre et panique de genre illustre la réflexivité à l’œuvre et la constante remise en question de l’auteure par rapport à son travail, à son terrain d’études et à elle-même ; il s’agit pour elle d’un exercice du doute inhérent à tout travail de recherche qui en mérite l’appellation.

  • 1 Karine Espineira (2008), La Transidentité, de l’espace médiatique à l’espace public, Paris, L’Harma (...)

2Docteure en Sciences de l’Information et de la Communication, Karine Espineira (Université de Nice Sophia Antipolis) nous présente ici les résultats de sa thèse de doctorat, sous la forme de deux volumes : Transidentités : ordre et panique de Genre. Le réel et ses interprétations et Médiacultures : la transidentité en télévision. Une recherche menée sur un corpus de l’INA (1946-2010). Engagée depuis de nombreuses années dans l’associatif trans, elle est l’auteure de plusieurs ouvrages sur les questions des transidentités et transgenres1 et propose dans sa thèse de se détacher personnellement du terrain.

3Précisons à ce stade que par souci pratique, nous appellerons le premier ouvrage « Transidentités » ou vol. 1 et le second « Médiacultures » ou vol. 2, étant entendu que « Transidentités » précède « Médiacultures », dans une logique de recherche pertinente.

4Les deux volumes se structurent de la façon suivante. Dédié à la problématisation du sujet, le vol. 1 consiste en une production épistémologique visant à exposer les apports théoriques de l’auteure. Cette dernière circonscrit le terrain, le contextualise et en propose une terminologie (transgenre, transexualité, transsexualisme, cisgenre, etc.). L’ouvrage se poursuit sur les méthodes de pré-enquêtes et par des questionnements sur les enjeux symboliques de la représentation médiatique des personnes trans (en termes de construction sociale et d’identification de genre). Après avoir cerné les enjeux et les contours terminologiques du terrain trans et la problématisation dans le vol. 1, l’auteure propose dans le vol. 2 une modélisation des rapports représentationnels des personnes trans en télévision, et expose en détail la méthodologie de travail avant de construire une « analyse sociohistorique des relations entre médias et trans » (« Médiacultures », p. 107). Les ouvrages de Karine Espineira ont pour objectif d’analyser le traitement médiatique des transidentités sur le média télévisuel (et ce quel que soit le format audiovisuel). Nous développerons, dans cette recension, les contenus des ouvrages séparément.

« Transidentités » : épistémologie, apports théoriques, recherche-action, pré-enquête et contextualisation du fait transidentitaire

5Karine Espineira introduit son travail par une analogie entre mutants et personnes trans, mettant ainsi en exergue la qualité d’outsider de ces dernières ainsi que le caractère changeant du rapport au corps. Elle prend appui sur des images issues de la culture populaire, en particulier des comics et des films de superhéros. L’entrée en matière, pour surprenante qu’elle puisse paraître, place immédiatement le lecteur dans le domaine de l’étrangeté, de la monstruosité, du mutant, du transgressif et du minoritaire. L’analogie est judicieuse, en ce qu’elle fait appel à une imagerie largement partagée et connue de tous, qui permet de placer l’objet étudié dans un terrain non pas étrange, mais familier : celui des bandes dessinées, des comics, des films de Marvel, etc. Sa pertinence vient aussi du fait qu’elle soulève évidemment les similitudes de rapport au corps et à la monstruosité que peuvent de la même façon ressentir le superhéros en marge ou la personne trans, notamment dans une mise à l’écart médiatique. Ceci peut refléter, à son sens, un « trouble » à l’ordre symbolique et impliquer de ce fait un « sentiment de résistance » (« Transidentités », p. 17).

  • 2 « Le terme médiacultures renvoie (donc) à la fois aux terrains concrets que sont les industries cul (...)

6Karine Espineira interroge le média télévisuel comme espace de reproduction du genre. Elle se questionne sur la séparation entre le phénomène transgenre dans sa réalité sociale et sa (ou ses) représentation(s) médiatique(s). Elle pose ainsi l’hypothèse d’une construction médiatique du phénomène (autrement appelé « transsexualisme télévisuel »). En partant de cette hypothèse l’auteure ambitionne de procéder dans une première partie à une tentative épistémologique d’inscrire les questions trans au travers des transgender studies – au sein de la discipline des sciences de l’information et de la communication. La recherche de l’auteure s’inscrit dans la lignée des cultural studies et des gender studies tout en puisant dans les ressources des épistémologies féministes et des transgender studies américaines. Ainsi, elle souligne la nécessité d’un apport médiologique. L’auteure expose longuement la construction et la mise en œuvre de sa méthodologie qu’elle conçoit par triangulations, entre « savoir situé », « observation participante » et « recherche-action auto- et rétro observante » (« Transidentités », p. 20-21). L’approche post-critique s’inscrit dans la lignée d’Éric Maigret et d’Éric Macé notamment sur les questions des médiacultures2.

7Se demandant « comment déterminer la part des imaginaires sociaux et des imaginaires médiatiques dans les modélisations sociales et médiaculturelles, autrement dit dans la construction des représentations » (« Transidentités », p. 59), Karine Espineira mobilise les apports de Cornelius Castoriadis sur l’imaginaire social. Elle met ce dernier en relation avec l’imaginaire médiatique développé par Éric Macé. Elle récupère en outre le faitiche latourien exprimant le passage de la « fabrication des faits à la réalité » et exploite la théorie des « contre-publics subalternes » de Nancy Fraser pour penser une modélisation des représentations trans en télévision, minorités mi-visibles, mi-mystifiées.

8L’auteure s’applique ensuite à définir le terrain que constitue la transidentité en passant par une terminologie sur la base de laquelle se construira son corpus. Elle prend en compte et en considération l’historicité et l’évolution des acceptions en tout genre attachées à la transidentité et définies par différents types d’acteurs selon l’époque et les espaces d’interprétation du réel (des acteurs du milieu médical et psychiatrique aux acteurs associatifs, en passant par la production académique de définitions comme par le biais de la Transyclopédie). Karine Espineira pose alors une série de questions quant au positionnement du chercheur vis-à-vis de son terrain, en particulier quand le chercheur en question est lui-même un « élément » du terrain. Espineira prend le temps de longuement questionner son appartenance au milieu transidentitaire depuis de nombreuses années, son implication militante, ainsi que ses précédents travaux sur la question. Entre observation et engagement, où se situe la chercheuse ? Bien que « [l]’appartenance (« être des leurs », « être du nous ») a rendu accessible une réalité sociale et humaine, autrement difficile à appréhender » (« Transidentités », p. 31), elle a pris soin de se désengager du terrain militant pour toute la durée du travail de thèse afin d’obtenir un regard distancié à ce qui pourrait être considéré comme une trop grande implication personnelle.

9Dans un souci de clarté, Espineira offre un descriptif des milieux associatifs trans et de leurs combats progressifs (de l’accompagnement des personnes trans à la dépsychiatrisation du phénomène trans, ou encore à sa politisation, en passant par une reconnaissance médicale hors du champ de la pathologie portant sur la reconnaissance des différentes acceptions que la transidentité comporte). Elle met ainsi en avant non seulement les enjeux d’une recherche portant sur leur représentation médiatique, mais aussi ceux d’un regard croisé entre les différents acteurs que l’objet de recherche mobilise, à savoir les personnes trans elles-mêmes, les associatifs, les acteurs institutionnels (traitant des aspects juridiques national et européen du statut des personnes trans) et ce que l’auteure appelle le « bouclier thérapeutique ». Cette notion, longuement développée, caractérise l’ensemble des acteurs du milieu médical (psychiatres et chirurgiens) jouant un rôle de « prise en charge » des personnes en transition et dont les trans peinent à s’autonomiser.

  • 3 La notion d’« ordre symbolique » travaillée par Marie-Joseph Bertini dans Ni d’Ève ni d’Adam, Défai (...)

10Le vol. 1 couvre de ce fait de nombreux aspects de la transidentité, conçue comme un objet complexe et multiscalaire, comprenant : le niveau de médiatisation des trans ; l’exploration du terrain trans par le prisme du terrain associatif ; l’évolution de la médicalisation et la prise en charge des transexuels ; la pathologisation du phénomène ; le caractère d’expertise de la représentation médiatique (c’est-à-dire qui renvoie aux types d’acteurs présents sur les plateaux de télévisions présentés comme des experts de la question trans) ; le primat de la question de la souffrance supposée du transsexualisme, enfin, la politisation du transgenre. Ces thématiques sont incluses dans la construction d’un objet de recherche qui trouve écho dans la mise en avant de la notion d’ordre symbolique3 proposée par Marie-Joseph Bertini pour comprendre le potentiel trouble à l’ordre symbolique causé par la reconnaissance des personnes trans.

« Médiacultures » : imaginaires, modélisations, corpus, médiatisation et analyse sociohistorique

11Karine Espineira engage dans le vol. 2 ce qui fut amorcé dans « Transidentités », à savoir une recherche sur les modélisations médiaculturelles dans une logique post-critique de la recherche. En partant du principe que les figures sociales et médiatiques sont des constructions archétypales, elle aborde une analyse de la construction médiatique des représentations des personnes trans.

  • 4 Dépôt légal télévision, Dépôts légal câble et satellite, Dépôts légal région (p. 66-67).

12« Médiacultures » s’appuie sur un corpus de recherche constitué de documents télévisuels – fonds télévision qui couvrent « tous les genres télévisuels » (« Médiacultures », p. 64) récoltés à l’I.N.A –, que Espineira considère comme un « terrain d’explorations archéologiques » (« Médiacultures », p. 58) datant de 1946 à 2010. La recherche a été menée de 2009 à 2012 et le corpus s’est constitué sur les bases DLTV, DLSAT et DLREG4. Dans l’idée que « les médias sont un terrain d’études pour les SIC » (« Médiacultures », p. 13), l’objectif de traitement est de « comprendre les processus de l’évolution des représentations au regard des mutations du terrain depuis les origines de la médiatisation des trans à la télévision » (« Médiacultures », p. 14). Le terrain médiatique en question regroupe un ensemble d’acteurs associatifs et de collectifs. Espineira questionne les diverses acceptions « autodéterminées » des identités « alternatives », « fluides », ou encore « inconnues » et propose d’en saisir les « mouvements du terrain » ainsi que la distanciation effective entre auto- représentation de ces identités et représentation médiatique. La démarche de recherche se fait ensuite sur la base d’un terrain transidentitaire, étudié dans le cadre d’une observation participante depuis 2008.

13Inscrivant sa recherche dans une dialectique culture/médias, Espineira cherche, en s’inspirant d’Edgar Morin, à comprendre ce qui constitue un imaginaire commun sur la représentation des personnes trans. Elle choisit les médiacultures comme apport théorique, entendues comme outils d’observation des conflits et tensions existantes entre des éléments culturels hégémoniques et contre-hégémoniques. Elle cherche ainsi à mettre en évidence un « conflit de représentation entre sphère publique et sphère médiatique ».

14Espineira propose en premier lieu une immersion historique de la médiatisation des « pionnières » trans, avant d’expliciter sa méthode de collecte et l’établissement du corpus sur la base des archives de l’INA. Ce dernier, obtenu par triangulation en procédant par une recherche par mots- clés (transidentité, transgenre, transexuelle, transexualité, travesti, transsexualisme, transexuel), lui permet parallèlement de fixer une terminologie comprenant catégories, sous-catégories, corpus et sous-corpus. La procédure thématique qu’elle engage s’établit sur la base de ressources issues de tous les genres télévisuels donnant un large spectre de la médiatisation du phénomène trans sur toute la période, en tenant compte des variations terminologiques remises en contexte (à mettre en corrélation avec l’arrivée d’« experts » sur les plateaux de télévision). Le matériel s’étend à près de 800 documents retravaillés en fin de parcours à la lumière de 25 entretiens ou questionnaires produits auprès d’enquêtés trans (venant mettre à distance les contenus audiovisuels en y apportant une lecture in situ).

15Néanmoins, en ambitionnant de produire une modélisation médiaculturelle, elle distingue à notre sens insuffisamment les différents matériaux documentaires mobilisés, entraînant ainsi, peut-être, un manque de dissociation entre une représentation fictionnelle de la transidentité (par exemple à travers les séries télévisées) rejoignant l’analogie énoncée dès le départ par l’auteure (les mutants), et les discours des « experts » (des plateaux télé), marquant un imaginaire certes complémentaire et corrélé au premier, mais néanmoins « documentarisé » et ayant prétention à produire un discours sur la transidentité comme « objet d’étude ».

16À chaque étape du processus de traitement des données, Espineira précise « la nature de la matière audiovisuelle et la grammaticalité » de chaque document. Elle donne le contexte socio-historique dans les dimensions tantôt médicales tantôt associatives du traitement de la question trans (en procédant à une explicitation des relations complexes entre trans et médias). Enfin, elle propose une première modélisation dressant les principales caractéristiques représentationnelles des trans à la télévision sur l’ensemble de son corpus.

17Elle dévoile ainsi l’existence d’un modèle dominant, d’un contre- modèle et d’une gradation dans la représentation des trans en télévision. Le sujet travesti préexiste à la télévision, il constitue le « ‘modèle spontané’ de l’imaginaire social » (« Médiacultures », p. 207), et fait du sujet transexuel ou transgenre, un modèle secondaire, qui apparaît plus tard à la télévision. Elle expose la dissymétrie entre une « mise en exposition » des personnes trans formatée par des dispositifs médiatiques – « l’effet symbolique de chaque prestation d’une personne trans se résume à ‘rejouer la dramatique du changement de sexe comme éternelle première fois'« (« Médiacultures », p. 208) par exemple – et une volonté de prise de parole des trans dans la sphère publique sur fond de revendications. L’auteure montre ainsi l’existence d’une tension médiaculturelle en évolution et d’une dialectique de définition/auto-définition des personnes trans.

  • 5 Terrain exploré par Maud-Yeuse Thomas, et Arnaud Alessandrin principalement. Voir Maud-Yeuse Thomas (...)

18Poser un mot de fin à cette recension n’est pas chose aisée tant la recherche de Karine Espineira est riche de réflexions épistémologiques et théoriques. À travers son important corpus d’archives, Karine Espineira développe une recherche qui, en s’inscrivant dans le champ des transgender studies, la place dans la discipline des sciences de l’information et de la communication. Elle engage une recherche ambitieuse et rigoureuse, qui met à l’honneur les médias et les représentations médiatiques. Elle offre ici des ouvrages que doctorants et chercheurs prendront plaisir à lire tant sur le plan du triptyque épistémologie, théorie et méthodologie en sciences de l’information et de la communication, que sur l’acquisition de connaissances quant au terrain trans, très peu exploré en France5. Soulignons de ce fait l’originalité du sujet porteur d’un développement des transgender studies dans le monde universitaire français, mais également l’enjeu social d’un sujet insuffisamment traité, partiellement ou de façon unilatérale.

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Notes

1 Karine Espineira (2008), La Transidentité, de l’espace médiatique à l’espace public, Paris, L’Harmattan, collection « Champs Visuels ».

2 « Le terme médiacultures renvoie (donc) à la fois aux terrains concrets que sont les industries culturelles, leurs produits et les usages qui en sont faits, et à la forme spécifique de construction sociale de la réalité qu’est la médiation médiatique. », Éric Macé (2006), Les Imaginaires médiatiques. Une sociologie postcritique des médias, Paris, Éditions Amsterdam. Le terme médiacultures s’inscrit en remplacement de l’expression « culture de masse ».

3 La notion d’« ordre symbolique » travaillée par Marie-Joseph Bertini dans Ni d’Ève ni d’Adam, Défaire la différence des sexes (2009), Paris, Max Milo, reprend les concepts d’institué et d’instituant mis au point par Cornelius Castoriadis (L’Institution imaginaire de la société (1975), Paris, Le Seuil).

4 Dépôt légal télévision, Dépôts légal câble et satellite, Dépôts légal région (p. 66-67).

5 Terrain exploré par Maud-Yeuse Thomas, et Arnaud Alessandrin principalement. Voir Maud-Yeuse Thomas, Arnaud Alessandrin et Karine Espineira (dir.) (2013), Transidentités : histoire d’une dépathologisation, Cahiers de la Transidentité, vol. 1, Paris, L’Harmattan, collection « Questions de genre » ; Arnaud Alessandrin (dir.) (2011), La Transidentité : Des changements individuels au débat de société, Paris, L’Harmattan.

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Pour citer cet article

Référence papier

Charlotte Blanc, « Karine Espineira, vol. 1 : Transidentités. Ordre et Panique de genre. Le réel et ses interprétations et vol. 2 : Médiacultures. la transidentité en télévision. Une recherche menée sur un corpus de l’INA (1946-2010) »Genre en séries, 3 | 2016, 198-206.

Référence électronique

Charlotte Blanc, « Karine Espineira, vol. 1 : Transidentités. Ordre et Panique de genre. Le réel et ses interprétations et vol. 2 : Médiacultures. la transidentité en télévision. Une recherche menée sur un corpus de l’INA (1946-2010) »Genre en séries [En ligne], 3 | 2016, mis en ligne le 07 février 2022, consulté le 17 février 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/ges/2309 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/ges.2309

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Auteur

Charlotte Blanc

Charlotte Blanc est doctorante en Sciences de l’information et de la communication au sein du laboratoire Mica, à l’Université Bordeaux Montaigne. Elle assure une charge de cours en Licence Information-Communication dans le cadre de son monitorat dans le département Sciences des Territoires et de la Communication.

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