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DOSSIER THÉMATIQUE
À l’aube des villes antiques : vocabulaire de la cité et formes urbaines
I. Formation des cités

La naissance de Sparte : entre sources littéraires et sources archéologiques

The Formation of Sparta: Between Literary Sources and Archaeological Evidence
Valeria Tosti

Résumés

Les évolutions institutionnelles et les modes d’occupation du territoire qui ont amené à la création de la polis de Sparte dans la vallée du fleuve Eurotas entre les xe et ixe siècles av. J.-C. sont encore aujourd’hui peu claires. La lecture assez superficielle des textes a donné lieu à la création du modèle que les dynamiques de peuplement définissent comme kata kômas. D’autre part, les sources archéologiques, peu nombreuses et sans cohérence apparente, sont difficilement exploitables et à première vue ne permettent pas de s’écarter des modèles d’interprétation qui expliquent la naissance de Sparte comme le résultat de ses institutions politiques. La référence majeure est toujours la figure légendaire de Lycurgue, ainsi que l’arrivée des Doriens dans le Péloponnèse. Avec la présente étude, nous proposons une nouvelle lecture des données disponibles, qui fait davantage dialoguer celles-ci et dévoilera le processus d’idéalisation — le mirage spartiate — qui se développa au fur et à mesure de la consolidation de la cité laconienne.

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Texte intégral

1. Introduction

1Bien que Sparte, considérée du point de vue politique, idéologique et social comme unique, ait toujours suscité un grand intérêt, la recherche n’a toujours pas réussi à reconstituer l’image complète de sa forme et de sa structure. En général, l’attention des études sur les origines de la cité et la naissance des institutions politiques est focalisée sur la figure légendaire de Lycurgue, ainsi que sur l’arrivée des Doriens dans le Péloponnèse, à la suite de l’effondrement des palais mycéniens à la fin du iie millénaire av. J.-C. Par conséquence, les données qui nous sont aujourd’hui parvenues concernant la polis des Lacédémoniens sont le résultat d’un passé déformé par des stéréotypes sclérosés autour de transmissions littéraires mal interprétées et par un paysage archéologique désolant, dont la lecture a créé un modèle tant idéalisé qu’irréaliste. En dépit des difficultés objectives qui peuvent entraver la compréhension et la définition des phénomènes de la naissance et du développement de Sparte, il semble nécessaire de réexaminer cette question, tout d’abord en montrant les limites des méthodes adoptées jusqu’ici ainsi que les lacunes dans la documentation spartiate.

2. Histoire de la recherche

  • 1 Thucydide, I, 10, 2 : « Ainsi, à supposer que Sparte soit dévastée et que seuls subsistent les sanc (...)
  • 2 Stewart (2013, 139).

2Le célèbre passage de Thucydide1, où l’historien décrit le mode d’habitat de Sparte en kata kômas, selon l’ancienne manière (archaios tropos) de l’Hellade, a influencé les savants depuis la redécouverte de la Grèce, à tel point que le roi Othon et ses architectes furent amenés à construire la nouvelle Sparte en 1834 exactement à l’emplacement de l’ancienne, en faisant une « cité de l’ouest » et annihilant ainsi toute trace d’un passé « embarrassant2 » à cause de la monumentalité insuffisante et de l’urbanisation à « l’ancienne ». La superposition complète de la ville moderne sur l’ancienne a considérablement aggravé la difficulté de repérer les traces antiques qui sont déjà assez rares sur le terrain. L’importance attribuée au texte de Thucydide (I, 10, 2) a également découragé les recherches archéologiques, guère motivées par la découverte d’une réalité peu monumentale.

  • 3 L’enquête a été réalisée en particulier par Hodkinson (2010), Hodkinson & Mc Morris (2012) et par S (...)

3Ensuite, le climat historique et culturel des États-Unis dans la première moitié du xxe siècle conduisit à une interprétation de l’histoire ancienne de Sparte dans une perspective nazie, ce qui a conduit les archéologues américains à choisir de fouiller plutôt l’agora d’Athènes, berceau de la démocratie, forme de gouvernement dont les États-Unis prétendaient être les héritiers directs3.

  • 4 À propos de l’activité de la British School at Athens à Sparte, voir Catling (1986, 189-204), Water (...)
  • 5 Kourinou (2000, 16).

4Notre connaissance archéologique de la ville est due pour une bonne partie aux fouilles conduites par la British School at Athens au début du xxe siècle dans la région de l’Acropole et dans le sanctuaire d’Artémis Orthia4. Les recherches se sont ensuite limitées à des fouilles de sauvetage menées par la 5e Éphorie des Antiquités préhistoriques et classiques, qui ont mis au jour des morceaux de la ville antique et dont les résultats sont en partie publiés dans l’Archaiologikon Deltion5.

  • 6 Ollier (1938) ; Tigersedt (1965) : « légende de Sparte ».
  • 7 Sur l’invention de la tradition et la sociologie de la mémoire, voir Proietti (2012), avec bibliogr (...)
  • 8 Barthélemy, puis Leake en 1805-1806.
  • 9 Pareti (1910) et Pareti (1917, 173-176) ; Wade-Gery (1925, 560-561) et Wade-Gery (1944, 117-123). P (...)

5Enfin, l’étude de l’ancienne polis de Sparte a été fortement conditionnée par la création de modèles qui ont peu à voir avec la réalité de la période de la formation de la polis et des époques archaïque et classique. Il s’agit tout d’abord d’un modèle socio-culturel dont les effets ont longtemps été reconnus et définis comme « mirage spartiate6 » : un phénomène d’idéalisation de l’histoire et de la société lacédémonienne produit dès le ve siècle av. J.-C. par des groupes oligarchiques athéniens7. Par ailleurs, selon une tradition du xviiie siècle8, reprise par L. Pareti en 1910 et de manière plus cohérente par H. T. Wade-Gery9, la Sparte kata kômas de Thucydide correspondrait à cinq villages étendus sans interruption topographique — à l’exception d’Amyclées — à l’intérieur de l’enceinte hellénistique, puisque cinq était le nombre des éphores. Cette théorie a reçu un tel consensus que presque toutes les études sur la topographie et l’archéologie de Sparte se sont appuyées sur ce modèle des quatre villages contigus, ensemble délimité par les murs de fortification de la ville hellénistico-romaine, et d’un cinquième village, à 5 km de la ville, situé sur la colline de Agia Kyriaki et correspondant au sanctuaire d’Apollon Amycléen.

  • 10 Pausanias, dans le livre III, 16, 9, parle de l’étiologie du rite de diamastigosis dans le sanctuai (...)
  • 11 Lupi (2005) et Lupi (2006, 204-207) ; Lupi (2008) sur la centralité de Pitanè suggérée par les sour (...)
  • 12 Pausanias, dans le livre III, 16, 9 en parlant de l’étiologie du rite de diamastigosis dans le sanc (...)

6Il en résulte la création d’un modèle rigide, fondé sur l’interprétation des sources littéraires et épigraphiques postérieures à la polis kata kômas décrite par Thucydide10 : ce modèle, accepté de manière conventionnelle et encore aujourd’hui dominant, a été mis en discussion d’une manière tout à fait convaincante par Marcello Lupi11 : selon l’historien italien, le nom et le nombre de villages ne sont pas attestés par la documentation contemporaine de la polis kata kômas des époques archaïque et classique, mais par des inscriptions et des sources postérieures12. L’attribution à l’époque archaïque des quatre villages mentionnés par Pausanias (Pitanè, Limnai, Kynosoura, Mesoa) est abusive. La position centrale de Pitanè suggérée par les sources antiques dépend du fait qu’elle représente le vrai centre urbain de Sparte dans une cité composée de plusieurs villages.

3. Avant la naissance de la ville de Sparte : l’âge du bronze

  • 13 Homère, Iliade, II, 581-582.

7Située le long des rives occidentales du fleuve Eurotas, qui se jette dans la mer à environ 40 km plus au sud, Sparte domine une plaine alluviale fertile cernée par deux chaînes de montagnes : le Taygète à l’ouest, qui a l’aspect d’une barrière culminant à 2 404 m, et le Parnon à l’est, ne dépassant pas les 1 935 m. Située entre ces deux massifs montagneux et bordée au sud par une bande vallonnée la séparant de la mer, la plaine de Sparte justifie l’épithète homérique de « creuse Lacédémone » (koilè Lakedaimon)13.

  • 14 Waterhouse & Hope Simpson (1960 et 1961) ; Hope Simpson & Dickinson (1979, 107-125) ; Demakopoulou  (...)
  • 15 Homère, Iliade, II, 581-590.
  • 16 Les tablettes ont été trouvées dans la rue Pelopidou à Thèbes : voir Aravantinos, Godart & Sacconi (...)
  • 17 Lupi (2017, 43). Le terme mycénien « Lacédémon » révèle l’importance attribuée à la phase achéenne, (...)

8L’absence, en Laconie, d’un centre palatial comparable à ceux de l’Argolide, de la Béotie et de la Messénie, et d’archives des tablettes en linéaire B a signifié que la région a longtemps été reléguée à un rôle de deuxième niveau dans le débat scientifique sur la géographie politique et territoriale des États mycéniens14. Pourtant, dans le passage iliadique du « catalogue des vaisseaux », résultant de l’adaptation au viiie siècle av. J.-C. d’une liste ancienne, sont répertoriés les contingents achéens qui ont participé à l’expédition de Troie, y compris sur le territoire de la « creuse Lacédémone », qui inclut, outre Sparte, d’autres villes dans la plaine environnante15. On a retrouvé également à Thèbes trois tablettes écrites en linéaire B et datées de la seconde moitié du xiie siècle av. J.-C. mentionnant des donateurs d’offrandes dont un Lakédaimon et son fils (TH Gp 227 : ra-ke-da-mo-ni-jo-u-jo, fils de Lakedaimonios)16. Il n’est pas certain que « Lakédaimon » soit l’ethnonyme désignant un habitant de Lacédémon ou un anthroponyme, mais, en tout cas, sa présence dans les tablettes thébaines présuppose déjà l’existence à l’époque mycénienne d’une localité appelée Lacédémone, avec laquelle le palais de Thèbes a maintenu des rapports17.

  • 18 Homère, Odyssée, XIII, 414-415 ; XV, 1-4 ; XI, 460 ; Pindare, Olympiques, 6, 28-31 ; Terpandre dans (...)

9En outre, les premiers témoignages littéraires nous transmettent l’image d’une Sparte bien construite, composée de grands espaces ouverts avec de larges rues, une ville digne d’être vue, qui suscitait l’émerveillement des poètes et des ambassadeurs qui la visitaient : εὐρύχορον Λακεδαίμονα18. En revanche, la ville de Sparte fut presque inhabitée à l’âge du bronze et avait certainement un rôle marginal par rapport à d’autres centres prospères de la vallée de l’Eurotas, identifiés avec le « palais de Ménélas » (fig. 1).

Fig. 1. – Carte la vallée de l’Eurotas avec les principaux sites de la fin de l’âge du bronze (d’après Hope Simpson, 2009, 317, fig. 1).

Fig. 1. – Carte la vallée de l’Eurotas avec les principaux sites de la fin de l’âge du bronze (d’après Hope Simpson, 2009, 317, fig. 1).

a. Sparte

  • 19 Woodward (1926-1927, 38-39) ; Cook & Nicholls (1950, 298, fig. 19) ; Waterhouse & Hope Simpson (196 (...)
  • 20 Au centre de la ville moderne, à l’est de l’avenue Konstantinou Palaiologou.
  • 21 Zavvou (1999, 165-166) ; Zavvou & Themos (2009, 110-111) ; Maltezou (2012, 98-99).
  • 22 Zavvou & Themos (2009) ; Maltezou (2012, 93).

10Des fragments sporadiques de céramique datés du HM et du HR ont été trouvés sur l’Acropole de Sparte et les zones environnantes19. Dans la région de Psychiko20, sept tombes (HM-HR) ont été découvertes, tandis qu’il ne reste aucune trace des maisons correspondantes21. Un autre habitat a été identifié entre le bord sud-ouest de la ville et la localité voisine d’Agia Irini22.

b. Therapne

  • 23 Voir Catling (2009) avec bibliographie précédente.
  • 24 Mansion 1 : Megaron – pièces 6-9, deux couloirs sur les côtés – salles 5 et 10 – qui donnaient accè (...)
  • 25 Mansion 2 : bâtiment à deux étages.
  • 26 Mansion 3 : détruit par un incendie.
  • 27 Wace, Thompson & Droop (1908-1909) ; Catling (1976, 1977a, 1977b, 1982 et 1983) ; Catling (1975, 80 (...)

11Des découvertes bien plus importantes ont été faites dans les secteurs entourant la zone de la future polis. À quelques kilomètres de Sparte, sur la crête de Therapne, sur la rive orientale de l’Eurotas, a été déterré l’un des plus importants sites mycéniens de la Laconie, qui a fait l’objet d’enquêtes systématiques par la British School at Athens en 1909-1910 et 1973-198523. Sur chacune des trois collines, North Hill, Ménélaion et Aétos, la céramique témoigne de l’occupation des sites du HM à l’HR III C. Dans la zone NE de la colline du Ménélaion, à 150 m à l’est du sanctuaire archaïque de Ménélas et d’Hélène, les fouilles ont identifié un complexe monumental, dont les phases d’occupation s’étendent du HR IIB24 au HR IIIA125, jusqu’au HR IIIA2-HR IIIB26, avec une réoccupation partielle au début du HR IIIC27.

c. Agia Kiriaki

  • 28 Tsountas en 1890 ; Furtwängler en 1904 ; Fiechter en 1907 ; Buschor en 1925 ; Delivorrias-Vlizos de (...)
  • 29 Vlizos (2009, 1-17) et Vlizos (2015) ; Demakopoulou (2015), avec bibliographie précédente.
  • 30 Calligas (1992, 39-40). Voir Georgoulaki (1994, 95-96) et Sirano (1995) qui datent les rares attest (...)
  • 31 Nilsson (1950, 470 et 556), Demakopoulou (1982, 82-96, 174-175). Voir aussi Dickinson (1992), Morga (...)

12De la colline d’Agia Kiriaki, le site du futur sanctuaire d’Apollon Amycléen, proviennent des objets votifs28, comme par exemple 136 figurines zoomorphes en terre cuite et d’autres du type Ψ datées du HR IIIB-HR IIIC final, avec quelques fragments de céramique contemporaine, attestant l’existence d’un culte mycénien sur la colline. Aucune structure de maçonnerie n’a été trouvée, soit parce que le sanctuaire archaïque a remplacé des structures plus anciennes, soit parce qu’un péribole simple entourait un culte en plein air. La dispersion et l’état fragmentaire du matériel, trouvé dans des couches perturbées en association avec des matériels de la période protogéométrique et géométrique, pourraient renforcer la première hypothèse29. P. Calligas défend une opinion différente et explique la provenance du matériel mycénien à partir d’un remblai de terre qui aurait été prélevé sur un site voisin et ensuite introduit dans la zone pour des travaux de terrassement subséquents30. L’analyse du matériel et les études les plus récentes ont établi le début du culte dans le HR IIIB2 (seconde moitié xiiie siècle av. J.‑C.) ; il a continué à prospérer pendant la période post-palatiale pendant tout le HR IIIC et le submycénien, jusqu’à la deuxième moitié du xie siècle av. J.‑C.31. La preuve d’une activité religieuse intense est confirmée par le nombre et la qualité du matériel, y compris deux pièces extraordinaires, une tête de femme avec le polos, presque grandeur nature, et une main tenant une kylix, toutes les deux datées de HR IIIB (xiie siècle av. J.‑C.).

  • 32 Spyropoulos (1981b, 126-129, fig. 60 α-δ, pl. 2-5) ; Zavvou (1998, 172-173).

13L’habitat de référence n’a pas encore été identifié et ne peut pas correspondre aux structures creusées le long des pentes sud-ouest de cette même colline, qui datent d’une phase immédiatement précédente la naissance du culte (HR IIIA-IIIB), ni aux six tombes à chambre ellipsoïdale ou irrégulièrement quadrangulaire, trouvées à Spilakia et contenant de riches mobiliers funéraires (HR IIIA-IIB ; une tombe du HR IIIC)32. Peut-être qu’il pourrait être identifié dans la zone du village moderne, à l’ouest de la colline.

d. Pellana, Melathria, Vaphio, Palaiopyrgi

  • 33 Spyropoulos (1982, 111-121) ; voir aussi Spyropoulos (1998).
  • 34 Demakopoulou (1971, 95-100) ; Cavanagh & Crouwel (1992).
  • 35 Tsountas (1889,129-172) ; Tsountas & Manatt (1897, 130, 144-45) ; Vermeule (1964, 127-130).

14Dans la région au nord de Sparte, presque à la frontière avec l’Arcadie, sur le site de Palaiokastro, identifié avec l’ancienne Pellana, il y a des signes de croissance pendant le HR II, comme l’indiquent plusieurs tombes monumentales et une tombe à tholos, ainsi que les vestiges de structures architecturales33. Six tombes à chambre creusées dans la roche ont été découvertes en 1966 à Melathria (Skoura), à quelques kilomètres de Sparte et à l’est de Vaphio. Toutes les tombes, sauf une, avaient été pillées. La céramique date du HR IIIA1-HR IIIA234. À 8-9 km au sud de Sparte, se trouve la tholos monumentale de Vaphio du HR IIA (1500 av. J.‑C.), fouillée par Christos Tsountas en 1889. Bien que pillée déjà dans l’Antiquité, elle conservait encore un mobilier extraordinaire, parmi lequel les fameux gobelets en or décorés en relief et aujourd’hui conservés au Musée archéologique national d’Athènes35.

  • 36 Spyropoulos (1982, 112, fig. 60 α-β).
  • 37 Tsountas (1888, 198) ; Chapin, Davis, Hitchcock & Banou (2014, 146).

15L’habitat correspondant doit être cherché dans les environs de Palaiopyrgi, où les fouilles ont révélé l’existence de murs, mal conservés, ainsi que de la céramique attestant une continuité d’occupation dans ce secteur, de la fin du HM au HR IIIA-B36. La richesse et la monumentalité de la tombe suggéreraient l’existence d’une élite dans le HR IIA, mais qui a probablement vécu à Paloiopyrgi déjà au HM37.

e. Agios Vasilios

  • 38 Waterhouse & Hope Simpson (1960, 80-81) ; Hope Simpson & Dickinson (1979, 110) ; Hope Simpson (2009 (...)
  • 39 Les tablettes publiées ont été trouvées hors contexte et datent probablement entre le xive et le xi (...)

16L’habitat de Agios Vasilios dans la localité de Xirokambi, à environ 12 km au sud de la ville de Sparte, découvert en 195638, a été, à partir de 2010, l’objet de fouilles systématiques après la découverte accidentelle en 2008 des trois premières tablettes en linéaire B de la Laconie39 (fig. 2), ainsi que de fragments de peintures murales.

Fig. 2. – À gauche, fragments de peintures murales (d’après Vlachopoulos, 2012) ; à droite, tablette en linéaire B (d’après Aravantinos & Vasilogamvrou, 2012) du site d’Haghios Vasilios.

Fig. 2. – À gauche, fragments de peintures murales (d’après Vlachopoulos, 2012) ; à droite, tablette en linéaire B (d’après Aravantinos & Vasilogamvrou, 2012) du site d’Haghios Vasilios.
  • 40 Ergon [To Ergon tis archaiologikis eterias] (2010, 33-40 ; 2011, 29-31 ; 2012, 50-53 ; 2013, 27-29  (...)

17Les fouilles sont en train de mettre au jour un habitat de taille considérable, dont la phase principale est datée des xive-xiiie siècles av. J.‑C.40. Cette découverte ainsi que les premiers documents en linéaire B de la Laconie révèlent une certaine expérience bureaucratique sous le contrôle d’un pouvoir : il est désormais possible d’imaginer — non sans une certaine hésitation — que ce site fut un important centre politique et administratif de l’époque mycénienne.

4. Âge du fer et l’émergence de la ville dorienne

  • 41 Il s’agit pour Musti (1991) d’une crise principalement politico-institutionnelle puis économique. V (...)
  • 42 Sur la base des prospections menées en Laconie, au HR IIIB correspondent 50 sites, nombre décroissa (...)

18Comme dans le reste de la Grèce, la Laconie entre le xiiie et le xiie siècle vit une période de crise et d’instabilité41. C’est le moment où les centres de pouvoir palatiaux n’existent plus, mais où la polis n’est pas encore émergée. Le site du Ménélaion, qui est le plus connu archéologiquement, est abandonné vers 1200 av. J.‑C. ; le palais d’Agios Vasilios est incendié pendant la même période. Un appauvrissement général et la dépopulation de la région, qui durera jusqu’au viiie siècle av. J.‑C., est déductible de la rareté des attestations matérielles et de la survie de seulement quelques-uns des nombreux sites mycéniens au xiie siècle. Ce nombre diminue davantage au xie siècle av. J.‑C.42.

  • 43 L’étude a été réalisée sur des bases purement stylistiques : Vlachou (2015, 113-114, avec bibliogra (...)
  • 44 Coulson (1985, 1986 et 1988).
  • 45 Cartledge (1992) ; Eder (1998, 107-09) ; Kõiv (2003, 63-66) ; Zavvou (2009, 29-31, fig. 4.7).
  • 46 Vlachou (2015, 116).

19Le seul site qui survit à l’âge du fer est la colline d’Agia Kyriaki, qui devient le nœud de la région. Le matériel provient de contextes stratigraphiques bouleversés sur le plateau de la colline. La céramique, datée du protogéométrique laconien43, provient des couches de HR IIIC. Sur cette base, William Coulson constate plutôt une rupture d’occupation44. La quantité de céramique protogéométrique retrouvée à Sparte, surtout dans les principaux lieux de culte qui commencent à se développer à cette époque45, est bien inférieure à celle trouvée dans le sanctuaire d’Apollon Amycléen. Cela peut servir de preuve du fait que, dans cette phase transitoire, Sparte doit encore être considérée comme périphérique, tandis que le sanctuaire d’Amyclées était le principal lieu de culte de la plaine spartiate pendant cette période46.

  • 47 Encore récemment on croyait que Sparte avait été fondée autour de 950 av. J.‑C., après une rupture (...)
  • 48 Tosti (2017).
  • 49 Lupi (2008, 369).
  • 50 Des traces de cette mémoire d’événements dits historiques sont conservées dans la documentation lit (...)

20La nette discontinuité spatiale qui est attestée pendant l’âge du fer dans la vallée de l’Eurotas est le témoignage le plus fiable d’un changement sans équivoque, qui trouvera son sens complet dans la phase suivante. Le moment de l’abandon des sites, qui à l’âge du bronze tardif avait caractérisé l’histoire économique et politique de la Laconie, correspond au début d’une occupation intentionnelle du site de la future ville de Sparte. Ce site, comme nous l’avons vu, était presque inhabité précédemment. Le secteur de la future Acropole et ceux adjacents commencent à être occupés en permanence. De récentes découvertes montrent une occupation du site déjà au xie siècle47, pendant la période protogéométrique (1050-900 av. J.‑C.), avec un développement significatif à l’époque géométrique. En Laconie, la nette discontinuité spatiale dans les xie et xe siècles av. J.‑C. correspond à la fondation et à la naissance de Sparte48. En soi, la discontinuité d’occupation du territoire ne dit rien sur la tradition de l’arrivée des Doriens, et on ne veut pas identifier mécaniquement les fondateurs de Sparte avec ce peuple du nord49. Aborder le sujet épineux de l’invasion dorienne est une tâche courageuse qui amène à des problématiques historiographiques divergentes50. Nous ne pouvons en aucun cas ignorer la coïncidence significative traçable en Laconie à ce moment de l’histoire : la fin du monde chanté par l’épopée homérique correspond à un événement migratoire transmis par l’ancienne tradition, l’arrivée des Doriens.

  • 51 Lupi (2017, 45).

21L’autre discontinuité est de nature linguistique : la différence devient évidente entre le dialecte dorien, avec des traits particulièrement conservateurs, parlés dans la Laconie du ier millénaire av. J.‑C. et la langue reconnaissable dans les tablettes en linéaire B. Cette discontinuité témoignerait de l’arrivée d’une nouvelle population du nord, qui parlait un dialecte différent de celui des gens qui peuplaient la région laconienne à l’âge du bronze tardif51.

  • 52 Tyrtée fr. 2 West ; Lupi (2017, 46).
  • 53 Lupi (2017, 47).

22Mais le contexte est beaucoup plus complexe. Dans une Laconie peu habitée et en pleine crise après la chute des palais mycéniens, des populations provenant du nord sont arrivées dans des conditions inconnues. Elles ont progressivement fusionné avec la faible population préexistante et ont fondé un nouveau centre qui deviendra la polis de Sparte. Il ne s’agissait pas d’une invasion associée à l’expulsion des peuples autochtones, ni de leur asservissement par un peuple qui se réclamait depuis le début d’une identité dorienne. La revendication des Spartiates de leur origine dorienne est le résultat de leur construction identitaire attestée depuis l’époque archaïque52. Pausanias (III, 2, 6) affirme que les Doriens, immédiatement après la fondation de Sparte, auraient été en conflit avec Amyclées, la dernière communauté achéenne existante ; ils l’auraient conquise et l’auraient incluse dans la nouvelle ville dorienne. La documentation céramique d’Amyclées ne montre par ailleurs aucune différence de style et de formes avec les céramiques spartiates contemporaines. Selon Marcello Lupi, il est probable que le village d’Amyclées ait fait partie depuis le début de la communauté des Spartiates, contrairement à l’idée qui en faisait le dernier rempart achéen conquis par les envahisseurs Doriens53. Plus que dans les sources littéraires, les traces du processus de formation de cette nouvelle communauté doivent être recherchées dans les témoignages archéologiques, en particulier dans la fondation des lieux de culte.

5. Les realia spartiates à l’âge du fer

23À l’époque protogéométrique et géométrique on constate, contrairement à la période précédente, une forte concentration de trouvailles dans la ville de Sparte, en particulier à l’est de l’Acropole, avec une quantité significative de céramique et des tombes, à côté desquelles se développent des lieux de culte, identifiés par leurs dépôts votifs. Il est possible d’entrevoir une articulation de l’espace, qui est décrit par Thucydide comme kata kômas, c’est-à-dire par villages, et qui est plus génériquement le premier mode d’occupation des poleis grecques.

  • 54 Dans la même aire funéraire, deux autres tombes d’époques plus récentes ont été creusées, témoignan (...)
  • 55 Raftopoulou (1998, 133, fig. 12.15).
  • 56 Flouris (1996, 123-125, pl. 11, fig. 44 b) ; Zavvou-Themos (2009, 116) ; Tosti (2011). La tombe de (...)
  • 57 On distingue des fragments de canthares décorés de files de losanges ou de lignes brisées ; des fra (...)
  • 58 Spyropoulos (1981a, 121, pl. 1, fig. 58 a-d).

24Il est nécessaire de mentionner (fig. 3), dans la rue Staufert 5 (îlot 97), la découverte de cinq tombes à fosse, très proches les unes des autres, datées entre la fin de la période protogéométrique et le début de la période géométrique (fig. 4)54. À 150 m au nord – nord-est de cette petite nécropole a été trouvée une autre tombe masculine à l’intérieur d’un pithos, caractérisé par la présence, en plus des os, d’un mobilier particulièrement riche55. À 50 m de distance, un lieu de culte héroïque fut établi à l’époque archaïque sur une tombe de la période géométrique (fig. 5)56. Au sud de la zone funéraire fut découvert un édifice octogonal dont les fondations reposent sur une couche riche en céramiques de la période géométrique tardive et du début de la période archaïque57. Dans l’îlot 102, un riche dépôt votif comportait du matériel datant de la période géométrique à la période romaine58.

Fig. 3. – Carte de Sparte moderne avec la division en îlots et les vestiges monumentaux sur l’Acropole et les lieux principaux d’occupation en époque protogéométrique et géométrique (d’après Zavvou & Themos, 2009, fig. 11.2).

Fig. 3. – Carte de Sparte moderne avec la division en îlots et les vestiges monumentaux sur l’Acropole et les lieux principaux d’occupation en époque protogéométrique et géométrique (d’après Zavvou & Themos, 2009, fig. 11.2).

Fig. 4. – Tombe protogéométrique, îlot 97 (d’après Raftopoulou, 1998, fig. 12.14).

Fig. 4. – Tombe protogéométrique, îlot 97 (d’après Raftopoulou, 1998, fig. 12.14).

Fig. 5. – Lieu de culte héroïque en rue Staufert sur une tombe de la période géométrique (d’après A. Deltion 51, fig. 11).

Fig. 5. – Lieu de culte héroïque en rue Staufert sur une tombe de la période géométrique (d’après A. Deltion 51, fig. 11).
  • 59 Raftopoulou (1998, 133, fig. 12.16).
  • 60 Steinhauer (1972, 242-246, fig. 1, pl. 178 a-6, 179 a-e, 180 a-6, 181 a-6, 182 a-d, 183 a) ; Steinh (...)

25Au sud de l’Acropole, dans la rue Leonidou (entre les îlots 135 et 125), une tombe a été trouvée à l’intérieur d’un grand pithos, contenant les ossements d’une femme et son extraordinaire mobilier funéraire59. Dans la zone environnante, un peu plus au nord, juste en-dessous des pentes sud de l’Acropole, il y a d’autres tombes (par exemple au nord de l’îlot 114) situées à côté de probables habitations, dont l’existence est une fois encore suggérée par des dépôts céramiques60.

  • 61 Efstathiou (1997, 190) ; Efstathiou (1999, 174, pl. 20, fig. 21). Cf. Zavvou & Themos (2009, 111).
  • 62 Steinhauer (1972, 245). Le rituel funéraire et l’absence de mobilier laisseraient penser à une date (...)
  • 63 Steinhauer (1972, 244). La tombe ressemble à celles découvertes à l’est et au sud de l’Acropole.
  • 64 Zavvou (1996, 29-131, fig. 45 a-b) ; Zavvou (1998, 172-173) ; Raftopoulou (1997, 278).

26D’autres zones semblent participer de la formation de la cité : on pense à la zone comprise entre les îlots 16 et 17, où les fouilleurs ont découvert deux tombes et recueilli des fragments de céramique appartenant probablement à une ou plusieurs maisons61. Près de la rive de l’Eurotas, l’Éphorie a identifié une autre tombe avec le défunt en position recroquevillée62 et une tombe à l’intérieur d’un pithos63. Des traces de peuplement contemporaines aux premiers témoignages de la cité ont été repérées à l’extérieur de la future enceinte de fortification : une nécropole de la période protogéométrique avec 12 tombes été identifiée à Sklavochori64.

6. Les cultes et les institutions dans la création de la polis de Sparte

  • 65 Les fondations du mur du péribole du sanctuaire coupent une couche de terre noire riche en fragment (...)
  • 66 Dawkins et al. (1929).
  • 67 Vlizos (2015, 97). À propos de la translation du culte du héros local de l’époque mycénienne Hyakyn (...)
  • 68 De Polignac (1995, 1996, 2005).

27À cette époque appartiennent également les premières attestations de culte dans les lieux qui deviendront des sanctuaires urbains et des pôles religieux ; ces derniers seront sans doute liés à la configuration progressive d’une communauté politique, qui a par ailleurs défini son identité grâce à la religion : il s’agit de la zone de l’Acropole près du futur temple d’Athéna Poliouchos (fig. 6 : en particulier le mur C-D)65, du secteur de Limnai avec le premier autel d’Artémis Orthia de la fin du ixe siècle av. J.‑C. (fig. 7, A1)66 et d’Amyclées avec le temple d’Apollon67. La célébration des fêtes a concouru à la réalisation de l’image de la nouvelle polis et de son unité urbanistique : le rôle du sanctuaire émerge clairement comme un point de repère dans l’étude de la dynamique politico-religieuse qui contribue à la définition de la polis géométrique68.

Fig. 6. – Le sanctuaire d’Athéna Chalkioikos sur l’Acropole avec en évidence la première phase de l’époque Géométrique (d’après Dickins, 1906-1907).

Fig. 6. – Le sanctuaire d’Athéna Chalkioikos sur l’Acropole avec en évidence la première phase de l’époque Géométrique (d’après Dickins, 1906-1907).

Fig. 7. – Le sanctuaire d’Artémis Orthia dans le Limnai avec le premier autel de la fin ixe siècle av. J.-C. (d’après Dickins, 1906-1907).

Fig. 7. – Le sanctuaire d’Artémis Orthia dans le Limnai avec le premier autel de la fin ixe siècle av. J.-C. (d’après Dickins, 1906-1907).
  • 69 Voir Lupi (2018).
  • 70 La Grande Rhètra, mentionnée par Plutarque (Lycurgue, 6, 1-10), est considérée comme le fondement c (...)

28D’autre part, le processus de formation de la polis peut être étudié par la mise en forme des structures politiques et la configuration de l’organisme civique, la communauté de citoyens69. Dans les mêmes années où elle consolide ses conquêtes territoriales (guerres de Messénie), la communauté des Spartiates est impliquée dans ce processus d’institutionnalisation et, de fait, elle manifeste un effort précoce dans la mise en place de structures formelles d’organisation de la vie publique, témoignée par un document qui a toujours été considéré exceptionnel, la Grande Rhètra70. Le texte nous a été partiellement transmis par Plutarque (Lycurgue, 6), qui l’a présenté comme un oracle reçu par Lycurgue dans le sanctuaire de Delphes. La nature exceptionnelle du document est liée aussi au fait qu’il s’agit de la première constitution d’une polis historiquement attestée. Bien que les datations et interprétations à ce sujet soient nombreuses et contradictoires, il faut sans doute admettre l’existence d’une structure civique qui à Sparte s’est définie au début de son développement, en se configurant comme une entité politique bien précise.

7. Conclusion

  • 71 Greco (1994, 593).

29La nature des traditions et l’état des vestiges disponibles complexifient considérablement la reconstitution des origines de Sparte et la manière dont elle arrive à contrôler non seulement la plaine environnante, mais aussi la partie méridionale de la vallée de l’Eurotas. Nous devons nous contenter d’une interprétation hypothétique incomplète des premières institutions et traditions Spartiates, tenant compte des realia disponibles. Les sources archéologiques prises en considération représentent l’aspect visible des transformations sociales qui ont conduit à la naissance de la polis, les effets et non les causes de ce processus graduel d’agrégation71.

30La formation de la polis de Sparte s’inscrit dans un contexte de crise et de changements importants, qui concernent non seulement la Laconie mais plus généralement la Grèce tout entière pendant les Dark Ages. Après la crise et la chute des palais mycéniens, le vide administratif et même démographique est comblé par un peuple venant probablement du nord, qui se mélange progressivement aux populations autochtones. Dans ce sens, on peut comprendre la discontinuité d’occupation spatiale ainsi que la discontinuité linguistique. Le nouveau peuple décide de s’installer dans une zone qui était auparavant presque inhabitée et considérée comme étant périphérique par rapport aux centres de l’âge du bronze tardif. Des zones d’habitations se créent progressivement autour de la colline de l’Acropole. Depuis les périodes protogéométrique et géométrique, Sparte sacralise quelques endroits et les valorise en tant que points de repère de la communauté ; elle jette également les bases d’une organisation de l’espace urbain kata kômas, structure qui ne diffère pas de celle de la majorité des poleis de cette période. La cohésion territoriale de ces rassemblements dispersés est assurée par les cultes civiques qui maintiennent le caractère commun de la nouvelle réalité politique. La polis kata kômas visitée et décrite par Thucydide est née, avec sa propre constitution et ses cultes, mais reste fragmentée au niveau territorial.

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Abréviation

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Notes

1 Thucydide, I, 10, 2 : « Ainsi, à supposer que Sparte soit dévastée et que seuls subsistent les sanctuaires et les fondations de ses édifices […]. Néanmoins, parce que les sanctuaires et les monuments sont modestes, parce que, comme c’était autrefois le cas dans toute la Grèce, les Lacédémoniens vivent disséminés en bourgades, on pourrait croire que Sparte n’était qu’une puissance de second ordre. » Trad. Roussel (2000).

2 Stewart (2013, 139).

3 L’enquête a été réalisée en particulier par Hodkinson (2010), Hodkinson & Mc Morris (2012) et par Sakka (2008) spécifiquement pour la reconstruction du climat politique américain et grec précédent le début de fouilles dans l’agora du Kerameikos à Athènes. Voir aussi Marchand (1996) à propos du philhellénisme allemand dans les années 1933-1945, Roche (2013) et Greco (2016, 115-118).

4 À propos de l’activité de la British School at Athens à Sparte, voir Catling (1986, 189-204), Waterhouse (1986, 105-107), Catling (1998, 17-29) et Cartledge (1998, 46-47). Pour les fouilles dans le sanctuaire d’Artémis Orthia, voir Dawkins et al. (1929). Pour les fouilles sur l’acropole, voir Dickins (1906-1907, 137-154), Dickins (1907-1908, 142-146), Woodward-Hobling (1923-1925, 240-252, 253-276), Woodward-Hobling (1926-1927, 37-48).

5 Kourinou (2000, 16).

6 Ollier (1938) ; Tigersedt (1965) : « légende de Sparte ».

7 Sur l’invention de la tradition et la sociologie de la mémoire, voir Proietti (2012), avec bibliographie précédente.

8 Barthélemy, puis Leake en 1805-1806.

9 Pareti (1910) et Pareti (1917, 173-176) ; Wade-Gery (1925, 560-561) et Wade-Gery (1944, 117-123). Pour un approfondissement sur la naissance et le développement de ce modèle des cinq villages de Sparte, voir Lupi (2006, 2007 et 2014).

10 Pausanias, dans le livre III, 16, 9, parle de l’étiologie du rite de diamastigosis dans le sanctuaire d’Artémis Orthia. Voir aussi l’inscription IG V 1, 1674-1688 ; différentes inscriptions font référence aux sphaireis et à leurs courses du ier-iie siècle, ou encore du début du iiie siècle apr. J.-C. Voir Tosti (2020).

11 Lupi (2005) et Lupi (2006, 204-207) ; Lupi (2008) sur la centralité de Pitanè suggérée par les sources antiques. Voir aussi Nafissi (2012, 41-44).

12 Pausanias, dans le livre III, 16, 9 en parlant de l’étiologie du rite de diamastigosis dans le sanctuaire d’Artémis Orthia, cite les kômai spartiates. Voir aussi l’inscription IG V 1, 1674-1688 ; différentes inscriptions du ier-iie siècle, ou encore du début du iiie siècle apr. J-C. font référence aux sphaireis et à leurs courses, et aux kômai de Sparte.

13 Homère, Iliade, II, 581-582.

14 Waterhouse & Hope Simpson (1960 et 1961) ; Hope Simpson & Dickinson (1979, 107-125) ; Demakopoulou (1982) ; Cavanagh, Crouwel & Catling (1996 et 2002) ; Cavanagh, Mee & James (2005) ; Banou (1996, 1999, 2000 et 2009).

15 Homère, Iliade, II, 581-590.

16 Les tablettes ont été trouvées dans la rue Pelopidou à Thèbes : voir Aravantinos, Godart & Sacconi (2001 et 2002).

17 Lupi (2017, 43). Le terme mycénien « Lacédémon » révèle l’importance attribuée à la phase achéenne, revendiquant une certaine continuité historique.

18 Homère, Odyssée, XIII, 414-415 ; XV, 1-4 ; XI, 460 ; Pindare, Olympiques, 6, 28-31 ; Terpandre dans Plutarque, Lycurgue, 21, 4-5.

19 Woodward (1926-1927, 38-39) ; Cook & Nicholls (1950, 298, fig. 19) ; Waterhouse & Hope Simpson (1960, 70) ; Dawkins et al. (1929, 378-379, 380, fig. 144 e-f) ; Zavvou-Themos (2009); Tsouli, Tsiaggouris & Papadopoulos (2010, 442) ; Maltezou (2012, 98-99) ; Smith (2016-2017, 114).

20 Au centre de la ville moderne, à l’est de l’avenue Konstantinou Palaiologou.

21 Zavvou (1999, 165-166) ; Zavvou & Themos (2009, 110-111) ; Maltezou (2012, 98-99).

22 Zavvou & Themos (2009) ; Maltezou (2012, 93).

23 Voir Catling (2009) avec bibliographie précédente.

24 Mansion 1 : Megaron – pièces 6-9, deux couloirs sur les côtés – salles 5 et 10 – qui donnaient accès à une série de pièces mineures pour le stockage – pièces 1-4 à l’ouest ; pièces 11-15 à l’est.

25 Mansion 2 : bâtiment à deux étages.

26 Mansion 3 : détruit par un incendie.

27 Wace, Thompson & Droop (1908-1909) ; Catling (1976, 1977a, 1977b, 1982 et 1983) ; Catling (1975, 80-85) ; Catling (2009).

28 Tsountas en 1890 ; Furtwängler en 1904 ; Fiechter en 1907 ; Buschor en 1925 ; Delivorrias-Vlizos de 2005 à aujourd’hui.

29 Vlizos (2009, 1-17) et Vlizos (2015) ; Demakopoulou (2015), avec bibliographie précédente.

30 Calligas (1992, 39-40). Voir Georgoulaki (1994, 95-96) et Sirano (1995) qui datent les rares attestations submycéniennes au plus tard de 1050 av. J.-C.

31 Nilsson (1950, 470 et 556), Demakopoulou (1982, 82-96, 174-175). Voir aussi Dickinson (1992), Morgan (1999, 382-384, 390).

32 Spyropoulos (1981b, 126-129, fig. 60 α-δ, pl. 2-5) ; Zavvou (1998, 172-173).

33 Spyropoulos (1982, 111-121) ; voir aussi Spyropoulos (1998).

34 Demakopoulou (1971, 95-100) ; Cavanagh & Crouwel (1992).

35 Tsountas (1889,129-172) ; Tsountas & Manatt (1897, 130, 144-45) ; Vermeule (1964, 127-130).

36 Spyropoulos (1982, 112, fig. 60 α-β).

37 Tsountas (1888, 198) ; Chapin, Davis, Hitchcock & Banou (2014, 146).

38 Waterhouse & Hope Simpson (1960, 80-81) ; Hope Simpson & Dickinson (1979, 110) ; Hope Simpson (2009, 322-23) ; Banou (1996) et Banou (1999, 65).

39 Les tablettes publiées ont été trouvées hors contexte et datent probablement entre le xive et le xiie siècle. Voir Aravantinos & Vasilogamvrou (2012, 41-54).

40 Ergon [To Ergon tis archaiologikis eterias] (2010, 33-40 ; 2011, 29-31 ; 2012, 50-53 ; 2013, 27-29 ; 2014, 22-24 ; 2016, 19-20).

41 Il s’agit pour Musti (1991) d’une crise principalement politico-institutionnelle puis économique. Voir aussi Schnapp-Gourbeillon (2002). Plus récemment, on voudrait redimensionner le concept de siècles obscurs : cf. Kourou (2009). À propos des effets de la chute des palais mycéniennes, voir Zurbach (2013/2014, 994-995).

42 Sur la base des prospections menées en Laconie, au HR IIIB correspondent 50 sites, nombre décroissant à 15 unités au HR IIIC. Parmi ces sites, seulement 4 survivent au xie siècle av. J.-C., dont Amyclées est le seul dans la moyenne vallée de l’Eurotas. Cf. Cartledge (1992, 51).

43 L’étude a été réalisée sur des bases purement stylistiques : Vlachou (2015, 113-114, avec bibliographie précédente aux notes 8-11 ; 2017) veut soutenir la continuité de l’utilisation de l’espace sur la colline entre la fin du xie et le début du xe siècle av. J.-C.

44 Coulson (1985, 1986 et 1988).

45 Cartledge (1992) ; Eder (1998, 107-09) ; Kõiv (2003, 63-66) ; Zavvou (2009, 29-31, fig. 4.7).

46 Vlachou (2015, 116).

47 Encore récemment on croyait que Sparte avait été fondée autour de 950 av. J.‑C., après une rupture d’occupation dans la vallée de l’Eurotas entre 1050 et 950 av. J.‑C.

48 Tosti (2017).

49 Lupi (2008, 369).

50 Des traces de cette mémoire d’événements dits historiques sont conservées dans la documentation littéraire sous le nom de la tradition autour du « retour des Héraclides ». Par exemple, la célébration annuelle des Karneia en garde certains éléments : cf. Thucydide, V, 54, 2 ; Pausanias, III, 13, 3-4.

51 Lupi (2017, 45).

52 Tyrtée fr. 2 West ; Lupi (2017, 46).

53 Lupi (2017, 47).

54 Dans la même aire funéraire, deux autres tombes d’époques plus récentes ont été creusées, témoignant ainsi d’une continuité dans l’utilisation des espaces. Voir Zavvou (1997, 160-163, pl. 2, fig. 71), Raftopoulou (1997, 272), Raftopoulou (1998, 133, fig. 12.14), Raftopoulou (2001), Themos-Zavvou (2010, 228-229).

55 Raftopoulou (1998, 133, fig. 12.15).

56 Flouris (1996, 123-125, pl. 11, fig. 44 b) ; Zavvou-Themos (2009, 116) ; Tosti (2011). La tombe de la période géométrique, couverte à son tour par une couche de terre mélangée à des fragments de céramique géométrique, conservait le défunt en position accroupie, avec un anneau en bronze à un doigt. Elle faisait probablement partie d’une nécropole géométrique.

57 On distingue des fragments de canthares décorés de files de losanges ou de lignes brisées ; des fragments de coupes ; une partie d’un cotyle tardo-géométrique décoré au-dessous du rebord d’une frise continue qui court le long de toute la circonférence, avec à l’intérieur la représentation stylisée d’une file d’oiseaux, tandis que le corps du vase est caractérisé par deux métopes plus petites, dont l’intérieur est enrichi d’un motif en zigzag ; une partie d’une lékané avec une décoration à triple ligne ondulée dans la métope centrale ; un petit lécythe fragmentaire de la période orientalisante ; des canthares miniatures.

58 Spyropoulos (1981a, 121, pl. 1, fig. 58 a-d).

59 Raftopoulou (1998, 133, fig. 12.16).

60 Steinhauer (1972, 242-246, fig. 1, pl. 178 a-6, 179 a-e, 180 a-6, 181 a-6, 182 a-d, 183 a) ; Steinhauer (1973-1974, 286).

61 Efstathiou (1997, 190) ; Efstathiou (1999, 174, pl. 20, fig. 21). Cf. Zavvou & Themos (2009, 111).

62 Steinhauer (1972, 245). Le rituel funéraire et l’absence de mobilier laisseraient penser à une date contemporaine aux tombes de la période géométrique retrouvées en odos Staufert 5.

63 Steinhauer (1972, 244). La tombe ressemble à celles découvertes à l’est et au sud de l’Acropole.

64 Zavvou (1996, 29-131, fig. 45 a-b) ; Zavvou (1998, 172-173) ; Raftopoulou (1997, 278).

65 Les fondations du mur du péribole du sanctuaire coupent une couche de terre noire riche en fragments de céramique de l’époque géométrique. La même couche se retrouve au sud du mur et dans toute la zone environnante, comme les fouilles de l’École britannique d’Athènes l’ont démontré : cf. Dickins (1906-1907, 143-144), Woodward-Hobling (1923-1925, 246, 249-252) et Woodward-Hobling (1926-1927, 38). De la même phase chronologique date un mur de 5 m de long, construit en pierres sèches, orienté est/ouest. Ce petit mur est identifié comme le premier autel du sanctuaire. Voir Dickins (1906-1907, 144-146) ; voir aussi Spallino (2016), avec bibliographie précédente.

66 Dawkins et al. (1929).

67 Vlizos (2015, 97). À propos de la translation du culte du héros local de l’époque mycénienne Hyakynthos au culte « dorien » d’Apollon Amyklaios, voir Calligas (1992, 46) ; voir aussi Georgoulaki (1994) et Petropoulou (2015), avec bibliographie précédente.

68 De Polignac (1995, 1996, 2005).

69 Voir Lupi (2018).

70 La Grande Rhètra, mentionnée par Plutarque (Lycurgue, 6, 1-10), est considérée comme le fondement constitutionnel de l’État spartiate. Pour la chronologie, voir Pettersson (1992, 112-116). Sur l’institutionnalisation politique de Sparte, voir Nafissi (2009, 127), Finley (1968), Hodkinson (2000, 3-4), Lupi (2005, 210-213), Lupi (2008, 371-374) et van Wees (1999).

71 Greco (1994, 593).

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Table des illustrations

Titre Fig. 1. – Carte la vallée de l’Eurotas avec les principaux sites de la fin de l’âge du bronze (d’après Hope Simpson, 2009, 317, fig. 1).
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/gaia/docannexe/image/839/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 262k
Titre Fig. 2. – À gauche, fragments de peintures murales (d’après Vlachopoulos, 2012) ; à droite, tablette en linéaire B (d’après Aravantinos & Vasilogamvrou, 2012) du site d’Haghios Vasilios.
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/gaia/docannexe/image/839/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 102k
Titre Fig. 3. – Carte de Sparte moderne avec la division en îlots et les vestiges monumentaux sur l’Acropole et les lieux principaux d’occupation en époque protogéométrique et géométrique (d’après Zavvou & Themos, 2009, fig. 11.2).
URL http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/gaia/docannexe/image/839/img-3.jpg
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Titre Fig. 4. – Tombe protogéométrique, îlot 97 (d’après Raftopoulou, 1998, fig. 12.14).
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Titre Fig. 5. – Lieu de culte héroïque en rue Staufert sur une tombe de la période géométrique (d’après A. Deltion 51, fig. 11).
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Titre Fig. 6. – Le sanctuaire d’Athéna Chalkioikos sur l’Acropole avec en évidence la première phase de l’époque Géométrique (d’après Dickins, 1906-1907).
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Titre Fig. 7. – Le sanctuaire d’Artémis Orthia dans le Limnai avec le premier autel de la fin ixe siècle av. J.-C. (d’après Dickins, 1906-1907).
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Pour citer cet article

Référence électronique

Valeria Tosti, « La naissance de Sparte : entre sources littéraires et sources archéologiques »Gaia [En ligne], 22-23 | 2020, mis en ligne le 30 juin 2020, consulté le 21 mars 2025. URL : http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/gaia/839 ; DOI : https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/gaia.839

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Auteur

Valeria Tosti

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
valeria.tosti@univ-paris1.fr

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