Bibliographie
Abréviations
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Références
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Notes
Ce travail s’est nourri des discussions avec Clément Chillet, Marie-Claire Ferriès et Elsa Rocca, que je remercie tous trois pour leurs conseils amicaux.
Par exemple Lex de Gallia Cisalpina, XXI, 1-4 dans Crawford (1996, 461-477, no 28) : […] o(ppido) m(unicipio) c(olonia) p(raefectura) / f(oro) u(eico) c(onciliabulo) c(astello) t(erritorio)ue, quae sunt eruntue in Gallia Cisalpeina […]. Également Paulus, Sententiae, 4, 6, 2 (FIRA, II2, p. 376) : Testamenta in municipiis coloniis oppidis praefectura uico castello conciliabulo facta in foro uel basilica praesentibus testibus uel honestis uiris inter horam secundam et decimam diei aperiri recitarique debebunt.
Cette difficulté se reflète dans la variété des traductions du terme en français, par exemple « bourgades » ou « bourgs » par Rebuffat (1993, 1822), « bourgade », « village », « hameau » ou « petit centre urbain » par Bertrandy (1977, 88-90), « village » dans Aounallah (2010b) — sur ce mot, voir la critique de Dondin-Payre (2012) —, ou « agglomération secondaire » chez Christol (2005, 164).
Rebuffat (1993).
Voir par exemple les réflexions de Leveau (2012, en part. 167). Des travaux collectifs sur le castellum sont par ailleurs en cours dans le cadre des programmes Habitat groupé en Méditerranée occidentale (Casa de Velázquez), dirigé par A.‑F. Baroni, E. Rocca et R. González Villaescusa et Communautés, statuts, territoires (Université Grenoble Alpes) dirigé par A.-F. Baroni, C. Chillet, M.-C. Ferriès et E. Rocca.
Ces deux derniers aspects correspondent ainsi aux deux définitions du castellum proposées par Aounallah (2010b). Contrairement à ce que pouvait laisser présager son titre, Pagus, castellum et ciuitas, l’ouvrage est principalement consacré à la documentation relative au pagus en Afrique proconsulaire ; il s’appuie sur la bibliographie antérieure pour retenir deux sens de castellum : « chef-lieu du [pagus] » ou « agglomération pérégrine dépourvue d’autonomie ».
Par exemple Tarpin (2002, 21), Dondin-Payre (2012, 519).
Cf. Ernout & Meillet (2001, 104).
Trad. Guillaumin & Monat (2016).
Rebuffat (1993, 1822). Sur castellum Dimmidi, voir Picard (1947) et Le Bohec (1995). Sur le castellum Tamu[den]sis, voir Mastino (1990), d’où AE, 1991, 1743 ; IAM, 22, 848.
Voir les sources réunies par Gsell (1927, 240), repris par Rebuffat (1993, 1822) ; également Bertrandy (1977, 88-90) : liste des occurrences de castellum, avec les deux sens de « fortin » ou de petit centre urbain, dans le Bellum Africum.
Gascou (1979, 393, n. 46) : « Le terme castellum ne constitue pas une définition juridique très précise, et implique seulement l’existence d’une agglomération fortifiée. » Rebuffat (1993, 1822) : « Ajoutons que dans le castellum de la Moulouya (Jug. 92) perché sur un sommet presque inaccessible, il y a des femmes et des enfants, ce qui prouve que ce n’est pas un “fortin”, comme on le croit si souvent, mais un hameau fortifié. ». Leveau (2002, 10), à propos d’Isidore, Etymologiae, XV, 2, 11 sq. : « [Le castellum] partage avec le uicus la situation de dépendance juridique envers la cité, mais il s’en différencie par la possession d’un rempart. » Au début de la description de l’Afrique, Pline, Histoire naturelle, V, 1 oppose les oppida qui semblent être de véritables villes aux castella que Desanges (1980) traduit par « fortins » : Populorum eius oppidorumque nomina uel maxime sunt ineffabilia praeterquam ipsorum linguis; et alias castella ferme inhabitant. [« Les noms de ses peuples et de ses villes sont tout particulièrement imprononçables pour d’autres bouches que celles des indigènes, et du reste ils habitent en général de simples fortins. »]
Desanges (1980, 79).
Trad. personnelle.
Par exemple en Maurétanie césarienne, en 128, CIL, VIII, 8369 : Termini positi inter / Igilgilitanos, in / quorum finibus kas/tellum Victoriae / positum est, et Zimiz(es), / ut sciant Zimizes / non plus in usum / se haber(e), ex aucto/ritate M(arci) Vetti La/tronis, proc(uratoris) Aug(usti), / qua in circuitu / a muro kast(elli) p(assus) / D; (anno) pr(ouinciae) LXXXIX, Tor/quato et Libone co(n)s(ulibus). Sous Gordien III, sont agrandis les murs de plusieurs castella de la plaine de Sétif — le castellum Vanarzanense (AE, 1903, 94), le castellum Lemellefense (CIL, VIII, 20602) et le castellum Thib(---) (CIL, VIII, 20487) ; cf. Rebuffat (1993). Comme la construction des murs du castellum Thib(---) date du règne de Sévère Alexandre (cf. infra), il n’est pas impossible que les deux autres castella aient été pourvus d’une enceinte à la même époque.
Carcopino (1918), d’où AE, 1917/1918, 68 (en 227) : Infatigabili indulgen(t)ia / domini n(ostri) Seueri / Alexandri Pii Felicis Aug(usti), / auctis uiribus et moeni/bus suis, castellan(i) Cito/factenses muros extrux/erunt, curante [-] Licin(i)o Hie/roclete, procuratore Aug(usti), / praeside prouinciae, a(nno) p(rouinciae) CLXXXVIII. Voir Christol (1994).
Février (1966, 220-225), d’où AE, 1966, 593 : Infatigabili indulgentia / dom(ini) n(ostri) Seueri [[Alexandri]] / Pii Felicis Aug(usti), auctis uirib/us et moenibus suis, castellani / Perdicenses muros extruxe/runt, curante Licinio Hie/roclete, procuratore / Aug(usti), praeside prouinciae, / a(nno) p(rouinciae) CLXXXXVIII. Voir Christol (1994).
Février (1966, 225), d’où AE, 1966, 594 : [Infatigabili indulgentia dom(ini) n(ostri) Seueri Alexandri Pii Felicis Aug(usti), aucti]s uirib[us et moenibus suis] castellani [--- m]uros extru[xerunt, curante Lici]nio Hi[eroclete, procu]ra/tore [Augusti, praeside pr]ouinciae, [a(nno) p(rouinciae) CLXXXVIII].
CIL, VIII, 8701 : Imp(erator) Caesar M(arcus) / Aurelius Seuerus / [[Alexander I]]nuictus / Pius Felix Aug(ustus), muros / kastelli Diane(n)sis ex/trux[i]t per colonos eiusde/m kastelli, / p(rouinciae) CLXXXXV.
CIL, VIII, 20486 : [Infatig]abili indul[gentia] / [domini] n(ostri) Seueri [[Alexandri]] / [Pii Felicis] Aug(usti), auctis uiri/[bus et moen]ibus suis kast/[ellani Thib(---) ---] mu/[ros ---].
Carcopino (1918, 10). Voir aussi Rebuffat (1993, 1823-1824).
CIL, VIII, 8777 : Pro salute et incolu/mitate domini nostri Imp(eratoris) Ca[es(aris)] / M(arci) Antoni Gordiani Inuicti Pii Fe/licis Aug(usti) totiusque domus / diuinae eius, murus constitu/tus a solo a colonis eius cas/telli Cellensis, dicatissi/me deuoti numini eius, / fecerunt, a(nno) p(rouinciae) CLXXXXXIIII.
Trad. Guillaumin & Monat (2016).
Trad. J. Gascou, citée par Leveau (2002, 10) ; voir également Leveau (2012, 171).
C’est par exemple le cas pour les castella de la Confédération cirtéenne dans le CIL, VIII, p. 586 : (Phua) pagus castellumue ; indices, p. 279 : pagus et castellum promiscue. Douze agglomérations appartenant au territoire de Cirta sont des castella, mais c’est seulement sur trois sites, à Celtianis, à Sigus et au castellum Phuensium, que sont attestés à la fois un pagus et un castellum (ILAlg, II, 1, 2096 ; ILAlg, II, 2, 2240 ; ILAlg, II, 2, 6519 ; ILAlg, II, 2, 6521 ; ILAlg, II, 2, 4372 ; ILAlg, II, 2, 6486 ; ILAlg, II, 3, 8956). Avant les études sur le pagus de ces dernières décennies, persistait une ambiguïté sur la signification du terme, qui pouvait être compris à la fois comme district territorial mais aussi comme agglomération ; ainsi Lepelley (1979, 132) : « Les bourgades et villages dépendant des cités étaient appelés uici, pagi ou castella. L’institution du pagus était complexe sous le Haut-Empire ; elle désignait fondamentalement un territoire rural. […] Des pagi dépendaient aussi de Cirta et le terme semble avoir servi à désigner des agglomérations. »
Pour ce travail, on laissera de côté le présupposé de « l’exception cirtéenne » et les castella cirtéens ne seront pas traités à part. La Confédération cirtéenne, expression moderne qui désigne ce que les inscriptions nomment res publica IIII coloniarum Cirtensium, représente sous le Haut-Empire « un extraordinaire hapax administratif », selon le mot communément emprunté à J. Heurgon (1957, 8) : la vaste pertica de Cirta comprend plusieurs agglomérations en dehors du chef-lieu de cité, dont trois Chullu, Rusicade et Mileu, portent le titre de colonie sur les inscriptions des iie et iiie siècles, alors qu’il s’agit de communautés contribuées à Cirta (ILAlg, II, 3, 8559). Parmi les autres agglomérations, plus modestes, de ce territoire, certaines sont attestées comme pagus et/ou castellum (voir note précédente). La res publica IIII coloniarum cesse d’exister au milieu du iiie siècle, entre le règne de Trébonien Galle et Volusien, en 251-253 (ILAlg, II, 1, 625 et 3596 ; cf. Christol, 1986, 153), et celui de Claude le Gothique : en 270, un milliaire est élevé par le municipe de Thibilis (Lepelley, 1981a, 383, 478 et n. 17 ; 1981b, 191-193 ; d’où AE, 1982, 953), autrefois pagus de Cirta (infra n. 31). La dissolution de la Confédération cirtéenne intervient probablement sous Gallien, sous le règne duquel sont connues les dernières promotions municipales en Afrique (Gascou, 1982, 317). Mileu (ILAlg, II, 3, 8559), comme probablement les deux autres anciennes colonies contribuées, devient alors une véritable colonie. La promotion au rang de municipe de Thibilis (attesté comme pagus de Cirta, mais non comme castellum) indique que d’autres anciennes dépendances cirtéennes ont pu être également détachées du territoire de Cirta au milieu du iiie siècle et devenir de véritables cités. Malheureusement, aucune source ne nous renseigne de façon claire sur le statut des castella de la Confédération cirtéenne à partir de la seconde moitié du iiie siècle. Cette lacune est d’autant plus regrettable que, grâce à la riche documentation épigraphique du nord de la Numidie, les castella cirtéens sont sans doute les mieux connus des provinces africaines pour le iie siècle et la première moitié du iiie siècle. On suit en particulier leur évolution institutionnelle, d’abord avec un conseil décurions et un trésor public au début du iie siècle, puis une res publica qui apparaît dans les dépendances de Cirta (sauf dans les colonies contribuées) à la fin du iie siècle ou au début du iiie siècle, selon les cas : cf. Gascou (1983). Cette richesse documentaire et l’existence des quatre colonies cirtéennes ont souvent conduit les historiens à considérer Cirta et ses dépendances comme des exceptions et empêché la comparaison avec les autres cités. Pourtant l’« hapax » cirtéen semble être limité aux trois colonies contribuées et à leur administration par des triumvirs. Cette dernière a par ailleurs été en partie expliquée par J. Gascou (1981, 325-326) : l’ajout pragmatique d’un troisième magistrat au collège des duumvirs habituel au cours du ier siècle a probablement pour but de gérer l’immense territoire colonial, dans un contexte de prospérité économique et de développement des agglomérations de Chullu, Mileu et Rusicade. Pour le reste, le fonctionnement des institutions cirtéennes ne paraît pas être aussi singulier qu’on le dit habituellement, comme le montre l’exemple de la praefectura iure dicundo : voir Baroni (2017). Au contraire, l’organisation du territoire cirtéen ressemble largement à celle de la pertica de Carthage. La création de la colonie de Cirta par Octavien, avant 26 av. J.‑C. (ILAlg, II, 2, 4226), a lieu très vraisemblablement en même temps que la refondation de Carthage en 28 av. J.‑C. (Mokni, 2008) : dans les deux cas, les autorités romaines ont procédé suivant un schéma attesté dans le reste de l’Empire, à savoir l’organisation des territoires conquis par grands ensembles ; de petites communautés, considérées comme inaptes à s’administrer elles-mêmes, sont ainsi placées dans la pertica et sous la dépendance d’une colonie. Entre le ier siècle et le iiie siècle, ces communautés obtiennent progressivement des institutions qui leur confèrent une autonomie croissante pour la gestion des affaires locales et peuvent parfois prétendre au iiie siècle (comme Thibilis) à la promotion civique. Le processus est bien étudié pour les dépendances de Carthage. Or les étapes de cette évolution institutionnelle, mises notamment en évidence pour le pagus d’Uchi Maius — p. ex. Christol (2004), Christol (2005, 161), également Christol & Mokni (2017) — sont identiques à celles dont ont bénéficié, avec cependant quelques années de retard, les dépendances de Cirta. Pour l’étude des communautés de la pertica, l’organisation cirtéenne est donc comparables à celle d’autres cités africaines, plutôt que comme une exception dont la documentation devrait nécessairement être traitée à part.
AAA, f. 17, no 126, p. 12. Gsell & Joly (1918, 22) : « Ce qui, en droit, distinguait surtout les pagi des cités, c’était que les centres de population des pagi n’avaient aucune existence officielle. Dans la cité, la ville était l’organe essentiel, dont la campagne n’était qu’une annexe ; dans le pagus, le district seul comptait au point de vue administratif. Cependant, le bourg, le castellum, centre économique et religieux du canton, lieu de réunion du conseil, résidence des familles les plus aisées, avait, en fait, une importance telle que cette conception juridique du pagus ne se maintint pas intacte. Sur des inscriptions de la région de Cirta, l’expression magister castelli se substitue quelquefois à celle de magister pagi. Le castellum joue, dans la pseudo-commune, le rôle de l’urbs dans une commune véritable. »
Notamment Capogrossi Colognesi (2002), Tarpin (2002), Sisani (2011).
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Le pagus est attesté grâce à la présence d’un magister pagi dans cinq seulement des agglomérations dépendantes de Cirta : Celtianis (ILAlg, II, 1, 2096), Sigus (ILAlg, II, 2, 6519, 6521, 4653), Thibilis (ILAlg, II, 2, 4630, 4641, 4653), le castellum Phuensium (nombreuses dédicaces dans la grotte Ez Zemma du Chettaba, p. ex., ILAlg, II, 3, 8910-8912), et vraisemblablement El Hanacher, près de Cirta (ILAlg, II, 1, 2047).
AAA, f. 8, 173.
ILAlg, II, 1, 3445 : [---] Castela / [---]alla / [C]ald(is) [---].
Supra n. 27.
Par exemple Tarpin (2002), Sisani (2011, 608).
Beschaouch (1997, 102) ; Desanges (1980, 79) : « agglomération indigène fortifiée par l’art ou par l’assise ».
Rebuffat (1993, 1822-1823, 1825).
CIL, VIII, 8426.
Lepelley (1979, 132) : « On peut affirmer que les bourgades et petites villes qui ne possédaient pas de statut municipal de plein exercice portaient le titre de castellum » ; et n. 55bis : « Ceci ressort d’un canon du concile de Carthage de 403 : les évêques décident de faire convoquer dans chaque lieu l’évêque donatiste par les autorités, les magistrats (c’est-à-dire les duumvirs) dans les cités, les seniores dans les autres lieux ; or, les seniores étaient responsables de l’administration locale dans les castella. »
Beschaouch (1981, en part. 115-116 ; 121) : les castella du territoire de Sicca et de Cirta seraient « des agglomérations urbaines numides, de statut pérégrin » (Beschaouch, 1997, 102) ; repris par exemple par Kallala (1999), Naddari (2008, 170), Aounallah (2010b, 16). En outre, pour Aounallah (2010a, 1617, 1624), le terme correspondrait à un statut inférieur à celui de ciuitas. Ce dernier point semble difficile à admettre car si Sutunurca est un castellum — d’après la lecture ILAfr, 301 dans Beschaouch (1997, 102) — avant de devenir ciuitas (CIL, VIII, 24004), d’autres communautés, au contraire, sont d’abord connues comme ciuitates puis comme castella. Ainsi, Biracsaccar, en Proconsulaire, est une ciuitas administrée par des suffètes et un conseil des décurions sous Antonin le Pieux (CIL, VIII, 23876) puis un castellum en 374 (CIL, VIII, 23849 ; ILPBardo, 408) : selon Lepelley (1981, 83-84), « le titre de ciuitas fut peut-être abandonné du fait qu’il impliquait un droit public pérégrin qui n’existait plus ». Contra Pflaum (1970, 86-87) ; repris dans Pflaum (1978, 311-312), pour qui la ciuitas devient castellum après la construction de murailles ; pour Aounallah (2010b, 98-99), le castellum serait ici le chef-lieu de la ciuitas.
Aounallah (2010b, 40) : « Chiniaua était une agglomération pérégrine, un castellum. » CIL, VIII, 25450 signale un ordo Chiniauensium peregrinorum. Toutefois, Pline, Histoire naturelle, V, 29-30 compte Chiniaua parmi les oppida ciuium Romanorum XV. La précision peregrinorum sur l’inscription CIL, VIII, 25450 indique probablement qu’il existait à Chiniaua un ordo de citoyens romains et un autre de pérégrins.
Selon Lepelley (1981, 315) repris par Ben Abdallah (2000, 10), « en 209-210, la commune est toujours administrée par des seniores, ce qui implique le statut de castellum pérégrin. Vraisemblablement ce castellum était dans la mouvance d’Ammaedara (ILAfr, 195) ». Sur cette communauté pérégrine, voir Ben Abdallah (1999, 52-53) et Belkahia (2017).
Kallala (1999, 89) : « […] nous avons affaire tout au plus à un castellum, à cause de la mention des seniores. » Le mot castellum n’est, sauf erreur, pas attesté à Tituli. La ciuitas Titulitana apparaît sur une inscription que l’on peut probablement dater du début du iiie siècle (Kallala, 1999 ; d’où AE, 1999, 1853). Les seniores de Tituli sont connus par l’inscription CIL, VIII, 27828.
Rebuffat (1993, 1824) : « Quand on rencontre des seniores, on peut penser que seul le hasard ne nous procure pas la mention effective d’un castellum : voir par exemple ILAfr 195 à Thala. »
CIL, VIII, 15721 (en 213) : Imp(eratori) Caes(ari) M(arco) Aurelio / Antonino Pio Aug(usto) / Fel(ici), Part(hico) max(imo), Brit/[t]an(nico) max(imo), German(ico) / max(imo), pont(ifici) max(imo), trib(unicia) / pot(estate) XVI, imp(eratori) II, co(n)[s(uli)] / IIII, p(atri) [p(atriae), pr]oco(n)s(uli), opti/mo m[aximo]que / principi, seniores / k(astelli) posuer(unt) et ded(erunt).
CIL, VIII, 15722 : Iuliae Aug(ustae) / Piae Felici, / matri Augus/ti et castro/rum et sena/tus et patriae, / seniores kast(elli) / pos(uerunt) et dedic(auerunt).
CIL, VIII, 15669 (fin 213-214) : Imp(eratori) Caes(ari) M(arco) Aurelio / Antonino Pio Aug(usto) Fe/lici, Parth(ico) max(imo), Brit[t](annico) / max(imo), Ger(manico) max(imo), pont(ifici) max(imo), / trib(unicia) pot(estate) XVII, imp(eratori) III, co(n)s(uli) IIII, / p(atri) p(atriae), proco(n)s(uli), Optimo Maxi/moque principi, diui / L(uci) Septimi Seueri, Arab(ici), / Adiab(enici), Parth(ici) max(imi), Brit(annici) / max(imi) fil(io), diui M(arci) Antonini, / Ger(manici), Sar(matici) nep(oti), diui Antoni/ni Pii pronep(oti), diui Hadri/ani abnep(oti), diui Traiani et / diui Neruae adnep(oti), decur(iones) / Sic(censes) Ucubi morantes et seni/ores k(astelli) Ucubis, aer(e) conl(ato), [p(osuerunt)], / d(ecreto) d(ecurionum).
Communication d’Azzedine Beschaouch dans Rebuffat (1993, 1826).
La dépendance de ces castella envers Sicca est déduite des inscriptions CIL, VIII, 15726, 15669 et 16367.
Outre les castella du territoire de Cirta qui présentent à cet égard le dossier le plus fourni, étudié par Gascou (1983), on peut citer les deux magg(istri) q(uin)q(uennales) kastelli d’une communauté anonyme mentionnés par CIL, VIII, 9317, entre Tipasa et Caesarea, en Maurétanie césarienne.
Beschaouch (1981, 117-118).
Voir supra n. 46.
Cf. Khanoussi & Maurin (2000).
ILAlg., II, 1 3574 et 3612.
Aounallah (2010b, 90-91).
Ce castellum avait peut-être ses propres édiles (voir l’inscription de l’arc du Nord, ILAlg, II, 1, 3608).
Au castellum Tidditanorum en 136-138 (ILAlg, II, 1, 3605).
ILAlg, II, 1, 3563. Q. Lollius Urbicus (PIR2 L 327) est patron du castellum Tidditanorum (ILAlg, II, 1, 3605), mais aussi celui de Caldis (ILAlg, II, 1, 3446), d’après des hommages datés de 136-138.
On sait par une autre inscription que ce personnage est promu chevalier sous Septime Sévère et Caracalla. CIL, VIII, 6711 ; ILS, 6863a ; ILAlg, II, 1, 3610 : Aproniae Sex(ti) fil(iae) Fi/dae, coniugi / Q(uinti) Sitti Q(uinti) fil(i) Quir(ina) Faus/ti, probati ab / imp(eratoribus) Septimio Seuero / Pio Pertinace Aug(usto) et / M(arco) Aurelio Antonino Aug(usto), / in quinq(ue) decurias allecti a diuo / M(arco) Antonino Pio, flam(inis) perp(etui), / [III]uir(i) quinq(uennalis), IIIuir(i), praef(ecti) i(ure) d(icundo) / [co]l(oniae) Vener(iae) Rusic(ade), praef(ecti) i(ure) d(icundo) / [c]ol(oniae) Sarn(iae) Mil(eu) et praef(ecti) i(ure) d(icundo) / col(oniae) Miner(uiae) Chullu, aedil(is), amici ob merita marit(us) / [e]ius in se, aere conlato, / l(oco) d(ato) d(ecreto) d(ecurionum). Sur les magistratures de la Confédération cirtéenne, voir Gascou (1981).
CIL, VIII, 6710 ; ILS, 6863 ; ILAlg, II, 1, 3611 : Q(uinto) Sittio / Q(uinti) fil(io) Quir(ina) / Fausto, IIIuiro, / praef(ecto) i(ure) d(icundo) col(oniae) Ve/neriae Rusicade / et col(oniae) Sarn(iae) Mileu / et col(oniae) Mineruiae / Ch(u)llu, aedili, / municipes, ob / merita eius, / aere conlato, / d(ecreto) d(ecurionum).
Aulu-Gelle, Nuits attiques, XVI, 13, 2 : Quotus enim fere nostrum est, qui, cum ex colonia populi Romani sit, non et se municipem esse et populares suos municipes esse dicat? [« Car quelle est la proportion de ceux d’entre nous qui, originaires d’une colonie du peuple romain, ne s’en disent pas municipes et n’appellent pas leurs compatriotes municipes ? », trad. Julien (1998), modifiée].
Gascou (1983, 181, n. 44) et Dupuis (2006, 45-46) ; sur le terme municeps, voir Humbert (2006). Munic[ipes] peut être également lu sur une inscription de Sigus, dépendance de Cirta où sont connus un pagus et un castellum (ILAlg, II, 2, 6520).
Les décurions sont clairement ceux du castellum dans deux inscriptions du iiie siècle (ILAlg, II, 1, 3604 et AE, 1969-1970, 693).
Gascou (1983, 203 sq.).
En dernier lieu, Kaabia (2016).
Magister pagi : ILAlg, II, 3, 8911, 8918, 8921, 8933, 8958-8959 et peut-être 8960 ; magister pagi associé aux Phuenses : 8928, 8939, 8953, 8957, et probablement 8909 ; magister pagi associé à la res publica Phuensium : 8910, 8912, 8914-8917, 8929-8931, 8936-8937, 8940 ; magister pagi Phuensium : ILAlg, II, 3, 8938, 8942 (associé à la res publica Phuensium), 8964 ; mag(istri) castelli (ou kastelli) Phuensium : ILAlg, II, 3, 8907-8908, 8948, 8955-8956, 8962 ; mag(ister) P(h)uens(ium) : ILAlg, II, 3, 8932 ; magister seul : ILAlg, II, 3, 8913, 8951-8952, 8954 ; magister associé aux Phuenses : ILAlg, II, 3, 8934 ; magister associé à la res publica Phuensium : ILAlg, II, 3, 8920, 8923-8927, 8935, 8941, 8943-8944, 8947.
Par exemple, les inscriptions AE, 1907, 5 près de Sétif et AE, 1985, 972 (AE, 1993, 1782) en 202-209, près de Tipasa signalent le bornage du territoire de castella de Maurétanie. À l’époque augustéenne, des terres ont été octroyées à des colons sur le territoire des castella d’Uchi Maius (CIL, VIII, 26274 et AE, 2006, 1691) et de Sutunurca (ILAfr, 301).
Christol (2005, 164) : « Le terme de castellum désigne un lieu habité dans le territoire d’une cité, autre que le chef-lieu, ou, dirait-on de nos jours une “agglomération secondaire” : l’exemple de la Confédération cirtéenne voisine vient l’indiquer. »
Outre les inscriptions citées plus haut, voir la mention d’un IIuir col(oniae) Sic(cae), pr(a)ef(ectus) caste(lli) : CIL, VIII, 15726.
CIL, VIII, 8369 (supra n. 15).
Voir, par exemple, Kallala (1999, 91).
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